Éditeur : Hachette

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Éditeur : Hachette
Éditeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Conte
Nombre de pages : 256
Niveau : Primaire
Difficulté : 2 à 3
HISTOIRE DU PRINCE PIPO
Pierre Gripari
Illustrations de Françoise Boudignon (couverture d’Éric Puybaret)
RÉSUMÉ
Ch. 1 : Il était une fois un petit garçon qui obtint le don de ne plus mentir. L’auteur est un peu comme lui. Même
quand il invente, il dit toujours la vérité – une certaine sorte de vérité. Ch. 2 : C’est dans le sommeil de Monsieur
Pierre (celui des Contes de la rue Broca) que naît l’histoire de Pipo. Ch. 3 et 4 : Le roi est triste car il n’a pas de
fils. Il part dans le Pays-où-l’on-ne-va-qu’en-dormant consulter la Grande Sorcière du Bord de l’Eau. Celle-ci
l’emmène dans le Grand Magasin des Petits Enfants à naître. Dans chacune des niches creusées dans un mur
de corail, se trouve un bébé. La queue des demandeurs est longue devant celle qui abrite Pipo. Satisfait de la
réponse du roi qui lui promet un cheval rouge pour ses quinze ans, Pipo accepte de devenir son fils. Ch. 5 et 6 :
Le garçon est travailleur et courageux et tout ce qu’il souhaite se réalise. Le jour de ses quinze ans, pour la
première fois, il tombe malade. Au moment où un palefrenier lui annonce que la jument blanche vient d’avoir un
petit cheval rouge, le roi comprend que son fils souffre de la promesse non tenue. Pipo guérit à la vue du cheval
qu’il appelle Pipo comme lui. Ch. 7 et 8 : Pipo veut suivre les conseils de la reine de ne pas s’approcher du
volcan mais son cheval l’entraîne et se jette dans le cratère jusqu’au moment où tous les deux touchent terre.
Pipo est heureux de retourner chez lui mais tout est changé, sombre et triste. A la place du château, il ne trouve
plus qu’une chaumière décrépie. Là l’attendent une femme et un méchant nain, son mari, qui prétendent être
ses parents. Le Prince comprend que la femme est une sorcière qui a jeté un sort sur le royaume. Ch. 9 et 10 :
Le cheval est attelé à une vieille carriole et Pipo passe la journée à arracher des pommes de terre. La sorcière le
force à émettre le vœu de rester là tout l’hiver. Quand la fin de l’hiver approche, Pipo, enfermé, dit qu’il souhaite
partir avec Pipo le cheval et qu’il tuera quiconque l’en empêchera mais rien ne se passe. Ch. 11 et 12 : Dans un
rêve, Pipo devenu invisible, découvre la princesse Popi qui lui demande de la délivrer. Soudain le prince se
réveille : le cheval Pipo crie au secours. La sorcière l’emmène pour le tuer. Pipo réussit à se libérer. Au moment
où la sorcière lève sa hache, le cheval, prévenu par le cri du Prince, détourne sa tête. La hache déviée tue le
nain sur le coup. Pipo frappe la sorcière à son tour sous les rires de deux petites sorcières, puis de quatre, puis,
pour finir, de deux cent cinquante six. Il saute sur son cheval et part dans la nuit profonde. Ch. 13 à 18 : Il
découvre une auberge où une femme lui sert à manger et à boire. Pour la payer, il doit raconter une histoire
qu’elle ne connaît pas. Après trois essais, si les histoires ne lui ont pas plu, il restera cloué à sa table. Pipo
raconte l’Histoire du chagrin. Elle est très belle mais l’aubergiste la connaît déjà. Le prince dit alors l’Histoire de
Kosch l’immortel, mais celle-ci aussi est refusée. Pipo réussit l’épreuve en racontant sa propre histoire. Ch. 19,
20 et 21 : Sur la route, un étranger lui propose de l’aider à retrouver ses parents. En fait, il l’enrôle dans une
armée où il doit combattre le dragon Tarabistrakoum. En rêve le Prince l’entend chanter : celui qui viendra à lui
sans haine, le délivrera de sa méchanceté. Ch. 22 et 23 : En tuant le dragon, Pipo délivre un jeune homme.
C’est lui, Pipo, à présent qui devient dragon. La nuit, il chante tristement. A son tour, il est délivré par un jeune
homme qui a été sensible à son chant. Ch. 24 à 28 : Pipo et son cheval repartent sur les routes. Arrivé à la
Grande Bibliothèque, un gros rat blanc lui permet de consulter le Livre de sa Vie qui s’arrête là où nous lisons
l’histoire. Le Prince retrouve Pipo qui ne veut plus quitter une jument grise montée par une jeune fille blonde qui
n’est autre que la princesse Popi. Ch. 29 : Les chevaux mènent les jeunes gens dans le trou du volcan. Tous les
quatre retombent en douceur dans le pays de Pipo. Pipo et Popi se marient et sont de très bons roi et reine ;
l’histoire peut recommencer comme à la première page de cette histoire.
© EDDL Paris 12, 2009
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
Les couvertures : Où peut-on lire le nom de l’illustrateur de la couverture (sur la quatrième de
couverture) ?
Jusqu’où va le souffle qui sort de la gueule du dragon (jusqu’en haut de la couverture ; le nom de l’auteur
y est inclus) ? Que voit-on en arrière-plan (un volcan qui fume) ?
Feuilletage : Sans lire l’histoire, où découvre-t-on le nom du cheval (dans le titre p. 5, et dans la table
des matières p. 251) ? P. 5, qu’observe-t-on en ce qui concerne le nom de la princesse (qu’il comporte les
syllabes de Pipo mais inversées) ?
P. 6, l’auteur parle à ses lecteurs. Quelle était l’idée de Pierre Gripari (de demander à l’éditeur de laisser
une page blanche par chapitre pour que chacun puisse illustrer le livre à sa manière) ?
Quelles illustrations de Françoise Boudignon, comportent-elles des paroles (pp. 9, 11, 22, 49, 93, 100,
108, 160, 182) ?
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Combien Pipo a-t-il refusé de pères (des centaines) ?
Au long du récit, les lecteurs relèveront tout ce qui montre son caractère. A titre d’exemples : pp. 47 et
48, tout l’intéresse, il est travailleur et raisonnable ; p. 62, il veut obéir à sa mère en se détournant du volcan ; p.
63, il respecte le travail d’autrui ; p. 76, il reste poli avec la sorcière ; p. 84, il est gêné de voir le nain pleurer, etc.
Durant son séjour forcé chez la sorcière, qu’apprend Pipo (p. 88 : à tuer un cochon, à soufrer un tonneau,
à réparer une charrette, à fabriquer une table, etc.) ? Qu’apprend-il aussi de très utile dans sa situation (à taire
ce qu’il sait et à cacher ses sentiments) ?
Quand s’aperçoit-on que le cheval parle (p. 66, au moment où il se jette dans le cratère et demande à
Pipo de bien s’accrocher ; p. 102, lorsqu’il appelle le Prince à son secours) ?
Au ch. 25, quelles sont les trois choses que le rat blanc énonce à Pipo comme très importantes (Voir pp.
217 et 218) ?
Échanges / Argumentation et Débats : P. 15, Pierre Gripari dit que s’il a commencé son livre par
l’histoire du menteur, c’est pour faire comprendre que « Même quand il invente, même quand ce qu’il raconte est
absurde, impossible, il dit toujours la vérité – une certaine vérité. » Avec l’appui de l’enseignant et en s’appuyant
sur des exemples, la classe échangera à propos de ce constat.
Au ch. 5, est-il normal que Pipo ne se souvienne de rien ? Peut-on comprendre que le roi ait pu oublier la
promesse qu’il lui avait faite ?
Que penser de la transformation de Pipo en dragon ? Ceux qui éprouvent de la pitié sont-ils
récompensés ?
Activités en liaison avec la lecture : Au fil de la lecture, les propositions de dessins adressées par
l’auteur à ses lecteurs seront relevées (pp. 16, 28, 35, 45, 54, 60). Avec le professeur d’arts plastiques, les
élèves composeront les illustrations de leur choix selon leur propre inspiration ou en utilisant le procédé du
collage.
III. Dire / Quelques suggestions
La lecture à voix haute du ch. 6 mettra en évidence le comique des interprétations divergentes de
l’homme et de l’animal par rapport au dressage : comment Pipo explique à son père le dressage de son cheval
et comment le cheval, lui, de son côté, explique le dressage du Prince à la jument, sa mère.
Les lecteurs pourraient préparer la lecture des deux histoires racontées à l’aubergiste (ch. 14, 16 et 17)
afin de les présenter à une autre classe. Certains passages seront appris par cœur (par exemple, p. 120, le
court dialogue entre le pauvre et le riche ou p. 131, la berceuse).
IV. Écrire / Quelques propositions
Dans le ch. 2, l’histoire de Pipo apparaît dans le sommeil de Monsieur Pierre. Et si les rêves devenaient
des histoires ? Chacun racontera un rêve dont il se souvient ou qu’il aurait aimé faire.
P. 65, les bûcherons font de grands gestes et crient très fort comme s’ils avaient peur, mais Pipo ne
comprend pas ce qu’ils disent et y prête peu attention. En petits groupes, les lecteurs imagineront par écrit ce
qu’ils souhaitaient faire entendre au Prince et à son cheval (conseils, interdictions, craintes, etc.).
© EDDL Paris 12, 2009

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