A - N° 35 / 5 juin 1913
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A - N° 35 / 5 juin 1913
517 Mémorial Memorial du des Grand-Duché de Luxembourg. Jeudi, 5 Juin 1913. Großherzogtums Luxemburg. N° 35. Avis. — Fête anniversaire de la GrandeDuchesse. Pour célébrer l'anniversaire de la naissance de S. A. R. Madame la Grande-Duchesse, un Te Deum solonnel sera chanté le samedi, 14 juin ct., à Luxembourg, en l'église cathédrale, à 11 heures du matin, dans les églises paroissiales des autres villes à l'heure convenue, et dans les églises paroissiales de la campagne, le dimanche, 15 juin, immédiatement après la grand'messe. Toutes les autorités, tous les fonctionnaires et employés sont invités à assister à cette solennité religieuse. Les collèges des bourgmestre et échevins des villes et communes sont chargés de régler le programme de la dite fête publique. Ils me feront parvenir leurs rapports y relatifs par l'intermédiaire de MM. les commissaires de district; le rapport de la ville de Luxembourg me sera envoyé directement. Luxembourg, le 2 juin 1913. Le Ministre d'Etat, Président du Gouvernement, EYSCHEN. Donnerstag, 5. Juni 1913. Bekanntmachung. — Geburtstag der Großherzogin. Zur Feier des Geburtstages J. K. H. der Großherzogin wird am Samstag, den 14. Juni ct., zu Luxemburg in der Kathedralkirche, um 11 Uhr morgens, in den Pfarrkirchen der anderen Städte zur abgeredeten Stunde, und in den übrigen Pfarrtirchen des Landes am Sonntag, den 15. Juni, unmittelbar nach dem Hochamte, ein feierliches Te Deum abgehalten werden. Alle Behörden, Beamten und Angestellten werden ersucht, dieser religiösen Feierlichkeit beizuwohnen. Die Schöffenkollegien der Städte und Gemeinden werden das Programm dieser öffentlichen Feier anordnen und mir über dessen Verlauf durch die Vermittlung der HH. Distrikskommissare berichten; der Bericht der Stadt Luxemburg wird mir unmittelbar zugehen. Luxemburg, den 2. Juni 1913. Der Staatsminister, Präsident der Regierung, Eyschen. Arrêté du 16 mai 1913, concernant la publication Beschluß vom 16. Mai 1913, die Veröffentlichung des allgemeinen Berichtes der Handelskammer au rapport général de la Chambre de commerce für das Jahr 1912 betreffend. pur l'année 1912. LE MINISTRE D'ETAT, PRÉSIDENT DU GOUVERNEMENT ; Vu le rapport général de la Chambre de commerce sur la situation du commerce et de l'in- Der Staatsminister, Präsident der Regierung; Nach Einsicht des allgemeinen Berichtes der Handelskammer über die Lage des Handels 518 dustrie dans le Grand-Duché pendant l'année 1912; und der Industrie des Großherzogtums während des Jahres 1912; Beschließt: Arrête: Article unique.- Le rapport prémentionné sera publié comme annexe au Mémorial Luxembourg, le 16 mai 1913. Einziger Artikel. Erwähnter Bericht soll als Beilage zum „Memorial" veröffentlicht werden. Luxemburg, den 16. Mai 1913. Le Ministre d'État, Président du Gouvernement, Der Staatsminister, Präsident der Regierung, EYSCHEN. Eyschen. Avis. — Administration des Contributions directes et Accises. Par arrêté grand-ducal du 21 mai ct., le M. Paul Schlesser, commis de 1re classe à la Direction des Contributions à Luxembourg, a été nommé receveur des Contributions à Roodt-s.-S. Par le même arrêté le bureau de Roodt-s.-S, a été rangé dans la 7 m e classe. Luxembourg, le 31 mai 1913. Le Directeur général des finances, M . MONGENAST. Bekanntmachung. — Steuer- und Akzisenverwaltung. Durch Großh. Beschluß vom 21. Mai ct., ist Hr. Paul Schlesser, Kommis 1. Klasse der Steuerdirektion zu Luxemburg, zum Steuereinnehmer zu Roodt a, d. S. ernannt worden. Durch denselben Beschluß ist die Einnahmestelle zu Roodt in die 7. Klasse eingereiht worden. Luxemburg, den 31. Mai 1913. Der General-Direktor der Finanzen, M. Mongenast. Avis. — Caisse de maladie. Bekanntmachung. — Krankenkasse. Par arrêté du soussigné en date de ce jour la modification apportée à l'art. 17 des statuts de la caisse de maladie de la «Société anonyme, des chemins de fer cantonaux luxembourgeois» à Diekirch, par décision de l'assemblée générale du 24 avril 1913, a été approuvée. Durch Beschluß des Unterzeichneten vom heutigen Tage ist die von der Generalversammlung vom 24. April 1913, an Art 17 des Statuts der Krankenkasse der „Luxemburger Kantonalbahnen" zu Diekirch vorgenommene Änderung genehmigt worden. Le premier alinéa de l'art. 17 sera remplacé par la disposition suivante: Art. 17. — Les cotisations sont fixées à 3 % du salaire réel déterminée conformément à l'art, 6 Il en tant que ce salaire ne dépasse pas cinq francs par jour ouvrable; 1 % de ces cotisations est à verser par le patron et 2 % seront à verser par les assurés. Luxembourg, le 30 mai 1913. Luxemburg, den 30. Mai 1913. Der Staatsminister, Le Ministre d'Etat, Präsident der Regierung, Président du Gouvernement, Eyschen. EYSCHEN. 419 Avis. — Associations syndicales. Par arrêtés du soussigné en date de ce jour, les associations syndicales pour l'établissement de chemins d'exploitations: 1° à Heisdorf, aux lieux dits «In den Hombuchen», «Im Brill» ; 2° à Mullendorf, aux lieux dits « In Romesch», «In den Kirten»; 3° à Dillingen, aux lieux dits «Auf den Æssen», «Auf Thenäcker», etc., ont été autorisées. Ces arrêtés ainsi qu'un double des actes d'association sont déposés au Gouvernement et aux secrétariats communaux de Steinsel et de Beaufort. Luxembourg. le 30 mai 1913. Bekanntmachung. — Syndikatsgenossenschaften. Durch Beschluß des Unterzeichneten vom heutigen Tage sind die Genossenschaften für Anlage von Feldwegen: 1. zu Heisdorf, Orte genannt „ I n den Hombuchen", „Im Brill"; 2. zu Müllendorf, Orte genannt „In Romesch", „In den Kirten"; 3. zu Dillingen, Orte genannt „Auf den Ässen", „Auf den Thenäcker", usw., ermächtigt worden. Diese Beschlüsse sowie ein Duplikat der Genossenschastsatten sind auf der Regierung und den Gemeindesekretanaten von Steinsel und Befort hinterlegt. Luxemburg, den 30. Mai 1913. Le Ministre d'Etat, Président du Gouvernement. EYSCHEN. Avis. — Association syndicale. Par arrêté du soussigné en date du 31 mai ct., l'association syndicale pour la construction d'un chemin d'exploitation aux lieux dits «Im Allerbornerpad », etc., à Troine, dans la commune de Bœvange, a été autorisée. Cet arrêté ainsi qu'un double de l'acte d'association sont déposés au Gouvernement et au secrétariat communal de Bœvange. Der Staatsminister, Präsident der Regierung, Eyschen. Bekanntmachung. — Syndikatsgenossenschaft. Durch Beschluß des Unterzeichneten vom 31. Mai ct., ist die Syndikatsgenossenschaft für Anlage eines Feldweges, Orte genannt „ I m Allerbornerpad" usw. zu Trotten, Gemeinde Bögen, genehmigt worden. Dieser Beschluß sowie ein Duplikat des Gemossenschaftsaktes find auf der Regierung und dem Gemeindesekretariate von Bögen hinterlegt. Luxemburg, den 31. Mai 1913. Luxembourg, le 31 mai 1913. Le Ministre d'Etat, Président du Gouvernement, EYSCHEN. Avis. — Associations syndicales. Conformément à l'art. 2 de la loi du 27 mars 1900, la société locale agricole de Berbourg a déposé au secrétariat communal de Manternach l'un des doubles de l'acte d'association sous seing privé, dûment enregistré, ainsi qu'une liste indiquant les noms, professions et domicile des administrateurs et de tous les associés. Der Staatsminister, Präsident der Regierung, Eyschen. Bekanntmachung. — Syndikatsgenossenschaften. Gemäß Art. 2 des Gesetzes vom 27. März 1900, hat der landwirtschaftliche Lokalverein von Berburg auf dem Gemeindesekretariat von Manternach, ein Duplikat der einregistrierten Privaturkunde, betreffs des Genossenschaftsaktes, nebst einem Verzeichnis hinterlegt, das Namen, Stand und Wohnort der Verwaltungsräte, sowie sämtlicher Mitglieder angibt. Luxemburg, den 2. Juni 1913. Luxembourg, le 2 juin 1913. Le Ministre d'Etat, Président du Gouvernement, Der Staatsminister, Präsident der Regierung, EYSCHEN. Eyschen. 520 Avis. — Règlement communal En séance du 22 mars 1913, le conseil communal de la ville d'Esch-s.-Alz. a édicté un règlement sur le colportage dans cette commune. — Le dit règlement a été dûment approuvé et publié. Luxembourg, le 29 mai 1913. Le Directeur général de l'intérieur, BRAUN. Avis. — Règlement communal. Dans leurs séances des 5 janvier 1913, resp. 24 janvier et 19 avril 1913, le conseil de fabrique d'église de Nœrtrange et le conseil communal de Winseler ont arrêté, d'accord avec le bureau des marguilliers et le curé de la paroisse de Nœrtrange, un règlement de police sur le jubé de l'église paroissiale de Nœrtrange. — Le dit règlement a été dûment publié. Luxembourg, le 31 mai 1913, Le Directeur général de l'intérieur, BRAUN. Avis. — Timbre. Il résulte d'une quittance délivrée par le receveur de l'enregistrement des actes civils à Luxembourg, le 30 mai 1913, vol. 58, n° 42, que la société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri a acquitté le droit de timbre, à raison de soixantequinze mille actions, portant les nos 1 à 75000, d'une valeur de 500 fr. chacune, en remplacement d'autant «d'actions émises antérieurement, de même valeur et portant les mêmes numéros. L'a présente publication est destinée à satisfaire à l'art 5 de la loi du 25 janvier 1872. Luxembourg, le 31 mai 1913. Le Directeur général des finances, M. MONGENAST. Bekanntmachung. — Gemeindereglement. In seiner Sitzung vom 22. März 1913hatder Gemeinderat von Esch a. d. Alz. ein Reglement über den Hausierhandel in dieser Gemeinde erlassen. — Besagtes Reglement ist vorschriftsmäßig genehmigt und veröffentlicht worden. Luxemburg, den 29. Mai 1913. Der General-Direktor des Innern. Braun. Bekanntmachung. — Gemeindereglement. In seiner Sitzung vom 5. Januar 1913 bezw. 24. Januar und 19. April 1913 hat der Kirchenfabrikrat von Nörtringen und der Gemeinderat von Winseler, im Einvernehmen mit der Kirchmeisterstube und dem Pfarrer von Nörtringen ein Polizeireglement über die Emporbühne der Pfarrkirche von Nörtringen erlassen. — Besagtes Reglement ist vorschriftsmäßig veröffentlicht worden. Luxemburg, den 31. Mai 1913. Der General'Direktor des Innern, Braun. Bekanntmachung. — Stempel. Zufolge einer untern: 30. Mai 1913, Band 58, Nr. 503 vom Einregistrierungseinnehmer der Zivilakten zu Luxemburg ausgestellten Quittung hat die Anonyme Prinz-Heinrich-Eisenbahn- und Erzgrubengesellschaft die Stempelgebühr entrichtet für 75.000 Aktien mit den Nrn. 1 bis 75.000 von je 500 Fr. in Ersetzung ebensovieler, früher verausgabter Aktien, von gleichem Wert und mit denselben Nummern. Gegenwärtige Bekanntmachung soll dem Art. 5 des Gesetzes vom 25. Januar 1872 Genüge leisten. Luxemburg, den 31. Mai 1913. Der General-Direktor des Finanzen, M. M o n g e n a s t . V. BÜCK. IMPRIMEUR DE LA COUR. LUXEMBOURG. 1 Mémorial Memorial du des Grand-Duché de Luxembourg. GroßherzogtumsLuxemburg. Annexe au N° 35,1913. RAPPORT GÉNÉRAL SUR LA SITUATION DE L'INDUSTRIE ET DU COMMERCE PENDANT L'ANNÉE 1912. Aperçu le la situation économique. Au point de vue industriel et commercial l'année 1912 apparaît comme nettement favorable. Une activité générale et sans précédent n'a cessé de régner dans toutes les branches de l'industrie, le mouvement des échanges a atteint une ampleur tout à fait remarquable et les résultats financiers, pris dans leur ensemble, ont été très satisfaisants. La réserve dont témoignait encore le marché au début de l'année, et qui avait sa cause dans les inquiétudes qu'avait fait naître la guerre italo-turque, disparut aussitôt quand on acquit la certitude que les hostilités resteraient limitées aux deux pays en présence. Dès les premiers mois on pouvait constater un retour de faveur des capitaux vers les valeurs industrielles. Les placements en titres à revenu fixe, arrivés à leur période de saturation, étaient délaissés. L'épargne cherchait un emploi d'un autre côté. Ce revirement ne manqua pas d'exercer une heureuse influence sur le développement de l'industrie et le brusque déchaînement de la guerre balkanique ne parvenait pas à ébranler la confiance dans l'avenir. La puissance du mouvement économique était telle que l'aspect inquiétant de la situation politique internationale ne put arrêter l'admirable essor pris par l'industrie dans les neuf premiers mois de l'année. Les chiffres du commerce extérieur du Zollverein réflètent cette marche irrésistible en avant. Les importations se sont élevées à 10.292 millions de marks, supérieures de 586 millions à l'année précédente; les exportations ont atteint 8.888 millions de marks, dépassant de 182 millions le chiffre de 1911, L'excédent des importations sur les exportations a été de 1404 millions contre. 2 1600 millions en 1911. La courbe du commerce extérieur s'est développée comme suit pendant a dernière période quinquennale: (en millions de marks) Importations. Exportations. 6.481,7 8.077,1 1908 6.858,9 8.860,4 1909 7.644,2 9.305,8 1900 8.219,9 9.811,6 1911 8.888 10.292 1912 Comme conséquence naturelle de l'essor extraordinaire de l'industrie et de commerce, nous avons à signaler un renchérissement continu de l'argent. De nouvelles entreprises, surgissant de tous les côtés, absorbèrent des capitaux considérables. D'autre part, les retraits de fonds auprès des établissements de banque et des caisses d'épargne dans les pays de l'Union douanière, qui ont été effectués surtout pendant les derniers mois de l'année 1912 à la suite des complications politiques toujours plus menaçantes, provoquèrent un rétrécissement fort gênant sur le marché monétaire, de telle sorte que la Banque de l'Empire d'Allemagne, qui est pour notre pays la principale banque régularisatrice, s'est vu obligée d'élever le taux d'escompte à 6 % dès le mois de novembre. Alors que le taux moyen de cet établissement était de 4,35 on 1911, il s'est élevé en 1911 à 4,93. On peut d'ailleurs constater la môme élévation pour le taux d'escompte des autres pays voisins: France. Belgique. Hollande. Angleterre. 3,45 3,47 4,38 1911 3,13 3,13 1912 4,00 1912 3,38 5,15 4,00 3,76 3,76 Le cours du taux officiel de l'escompte en Allemagne pendant l'année 1912 offre les variations suivantes: 5% jusqu'au 11 juin, 4½% 4½% jusqu'au 24 octobre, novembre, 5% 5% jusqu'au 14 novembre;, 6% jusqu'à la fin de l'année. Les index numbers (de M. Sauerbeck), qui jouissent d'une considération reconnue, font ressortir un relèvement très significatif des prix. Ils s'établissent pour les différents mois comme suit: janvier 81,8 mai janvier 81,8 85,0 septembre 86,7 février 82,9 juin 85,5 octobre 85,8 mars 84,4 juillet 86,5 novembre 85,3 avril avril 85,0 août 85,9 décembre 86,4 Le relèvement s'est poursuivi d'une façon rapide et discontinue jusqu'au mois de septembre qui marque le sommet de la courbe; une baisse se produit à cette époque, mais cette baisse n'a été ni fort longue ni très prononcée, et l'année finit sur une nouvelle hausse des prix indicateurs. Si nous tirons les moyennes des nombres indicateurs des années précédentes, nous obtenons 80 pour l'année 1907, 73 pour 1908, 74 pour 1909, 78 pour 1910, 80 pour 1911 et 85 pour 1912. Le 4,00 3 relèvement, des prix pour l'année dernière apparaît donc comme particulièrement brusque et violent. Nous n'entendons pas tirer des conclusions définitives de ces nombres. Il y a certes une grande part d'arbitraire dans les procédés qui servent, à établir les tableaux des nombres indicateurs et ceux-ci ne peuvent fournir que des résultats approximatifs. Pour que la moyenne de ces nombres lût exacte, elle devrait comprendre l'ensemble des transactions faites à une même époque et s'inspirer de tous les produits et du volume des transactions sur chaque produit de manière à affecter les prix de coefficients proportionnels au rôle que chacun a joué dans le mouvement des affaires. Mais ces statistiques, tout imparfaites qu'elles soient, permettent de suivre les variations qui se produisent dans l'évolution économique. Le renchérissement de la vie est resté encore au premier plan des préoccupations de l'industrie et du commerce. Quoique le problème de la vie chère soit éternel, les plaintes au sujet de la rapide augmentation des dépenses familiales sont devenues particulièrement vives au cours des dernières années. Le prix moyen de la vie n'est évidemment pas en rapport mathématique avec les résultats de la récolte de 1912, qui fut excellente, et les conditions actuelles de la production : dans l'ensemble si varié des phénomènes qui constituent la vie chère, les habitudes nouvelles des consommateurs et le besoin plus général de bien-être doivent être envisagés surtout. C'est la hausse ininterrompue de la viande qui suscite le plus de plaintes et qui a sa cause dans l'augmentation constante de la consommation. La nourriture carnée tend à prendre une place de plus en plus importante dans l'alimentation du peuple: ainsi s'accentue la disproportion entre l'offre de bétail de boucherie et la demande de la viande. Le 5e Congrès international des Chambres de commerce, qui s'est tenu à Boston du 24 au 27 septembre 1912, a examiné cette question. Il a approuvé la proposition de réunir une Conférence internationale qui s'occupera de l'augmentation du prix des choses nécessaires à la vie, de ses causes, des effets qui en résultent, et qui recherchera les mesures pouvant améliorer cette situation. Au point de vue de la politique commerciale et douanière du Zollverein, il n'y a guère de progrès très appréciables à signaler. L'absence d'un traité de commerce avec le Canada se fait toujours sentir. Par contre, les dispositions si rigoureuses sur la nouvelle tarification des marchandises à leur entrée en France ont été heureusement atténuées. On fonde aussi quelque espoir sur le revirement politique aux Etats-Unis, qui apportera certainement un tempérament aux tendances ultra-protectionnistes et aura comme conséquence une augmentation des échanges internationaux. Quoique l'échéance des traités de commerce existants soit encore assez lointaine, les milieux industriels s'occupent déjà de la préparation des nouveaux tarifs douaniers. Les conditions de production se sont modifiées depuis l'entrée en vigueur du tarif actuel et le degré de protection que méritent les différentes branches a certainement changé depuis. A côté de ce mouvement nous voyons apparaître la demande d'un tarif « intégral» qui prévoit des droits sur les produits agricoles aujourd'hui libres et surtout sur les principales matières premières nécessaires à l'industrie. Nous ne saurions assez insister sur les dangers que cachent ces aspirations. Un tarif intégral créerait des embarras nouveaux à l'industrie: l'augmentation des droits d'entrée sur les produits 4 agricoles élèverait le coût de la vie et, par répercussion, le prix de revient de tous les produits. L'exportation, trop fortement grevée, aurait de sérieuses difficultés à soutenir la concurrence. L'année 1913 s'est ouverte au milieu du fracas des armes. Si les perspectives sont demeurées satisfaisantes, leur développement est intimement lié à la situation politique. Il faut espérer notamment qu'une se produira rien de grave qui puisse irrémédiablement compromettre les progrès réalisés dans le courant de l'année passée. Au commencement de 1913, les affaires n'attendaient plus qu'une éclaircie dans la situation extérieure pour reprendre leur entrain. La marche des affaires dans notre région montre toutes les caractéristiques de la situation que nous venons d'examiner au point de vue général. Les rapports qui ont été adressés à la Chambre de commerce font ressortir une augmentation considérable du volume de la production et des échanges; ils signalent, de plus, l'orientation continue de matières premières et des salaires vers une hausse que les prix de vente ne peuvent suivre qu'avec prudence. Pour les desiderata formulés par certaines branches nous renvoyons aux aperçus spéciaux. L'extraction du minerai de fer, stimulée par la forte demande des hauts-fourneaux du pays, est en sérieux progrès: de 6.059.797 tonnes elle a passé à 6.553.930 tonnes, soit une augmentation de 8,3 % comparativement à l'année précédente qui avait apporté un recul sensible. A relever que l'allure des expéditions de minerais vers les régions industrielles tributaires du bassin minier, notamment vers la Belgique, s'est encore ralentie par suite de la concurrence toujours plus redoutable des minerais de Briey. La légère amélioration des prix de vente des minettes qui s'était dessinée vers la fin de l'année 1911, s'est maintenue en n'affirmant même. Mais c'est la métallurgie qui a pris l'essor le plus remarquable. La production de la fonte a passé de 1.728.973 tonnes à 2.252.229 tonnes, celle de l'acier de 716.194 tonnes à 947.184 tonnes, alors que les fonderies ont porté leur production de 16.002 tonnes à 20.893 tonnes. Le marché des fontes a été vivement sollicité aussi bien par la consommation à l'intérieur que par les demandes à l'exportation. Le « Roheisenverband», auquel les usines lorraines-luxembourgeoises ont adhéré définitivement vers la fin de l'année 1911, n'a pas laissé que d'imprimer à ce marché une force nouvelle ainsi qu'une régularité des plus fécondes. Le « Stahlverband», après des négociations longues et difficiles, a été renouvelé pour une nouvelle période de cinq ans, mais seulement pour les produits A, les produits B échappant désormais à son action. Les résultats financiers ont donné entière satisfaction aux usines métallurgiques. Le bâtiment a montré une allure plutôt réservée à Luxembourg et dans les localités suburbaines, alors que l'activité tout à fait remarquable que nous signalons depuis une série d'années dans le bassin minier, où les agrandissements des grandes usines ont créé des besoins nouveaux, continue d'ouvrir de belles perspectives à cette industrie. Les industries des terres et pierres, notamment la briqueterie, répercutent cette situation. La lente et progressive élimination des petits établissements se poursuit dans la tannerie. La ganterie a travaillé à pleine allure, mais les commandes, très nombreuses, sont allées en grande partie aux qualités bon marché et l'accaparement des peaux brutes par les marchands de peaux a fait hausser les prix de revient. Pour les différentes branches de l'industrie textile on renseigne un degré d'occupation très satisfaisant. 5 Dans les industries de consommation et d'alimentation, la situation varie avec les branches. La meunerie s'est trouvée dans des conditions certainement meilleures qu'en 1911, quoique la production soit restée à peu près stationnaire. L'industrie des tabacs a été occupée régulièrement durant toute l'année et le nombre des ouvriers a été renforcé; la production a légèrement augmenté pour les principaux articles. La brasserie, par suite d'un été maussade, montre un recul: la production de la bière est descendue de 326.546 hl. à 297.986 hl., mais elle est toujours en léger progrès sur l'année 1910. Pour enrayer la hausse du prix de la viande, le Gouvernement, par arrêté du 8 novembre 1912, a autorisé les administrations communales de Luxembourg, de Hollerich et d'Esch-s.-Alz. d'importer par voie ferrée, à destination directe des abattoirs des dites localités, un contingent total hebdomadaire de 80 têtes de gros bétail de boucherie de provenance hollandaise. Cependant les généreuses initiatives de ce genre, si elles apportent un soulagement passager à un mal, qui a peut-être atteint son maximum d'intensité dans le Zollverein, mais dont les autres pays commencent à souffrir à leur tour, quoique dans une mesure moindre, n'apportent aucun remède a une situation qui est, en somme, le résultat de l'offre et de la demande et qui menace de s'exaspérer encore à l'avenir. Sur le marché du travail, la forte demande de main-d'œuvre a été entretenue par les besoins croissants de la métallurgie. Alors que la bourse de travail d'Esch renseigne 4.912 demandes contre 6.127 offres, celle de Luxembourg renseigne 2.787 demandes contre 5.615 offres. Travaux de la Chambre de commerce. Parmi les questions que la Chambre de commerce a traitées en 1912, nous signalons particulièrement celles qui suivent: Frappe de monnaies nationales d'argent. Consultée par le Gouvernement sur la question de la frappe de monnaies nationales d'argent de 2 fr., 1 fr., et 0,50 fr. pour une somme de 2,5 millions, la Chambre a répondu par l'avis suivant: Au point de vue monétaire, le Grand-Duché occupe une situation assez bizarre: on y compte en francs alors que les payements se font exclusivement en marks. Chaque opération de caisse nécessite ainsi un certain travail arithmétique: la conversion des marks en francs et réciproquement, travail qui ne va pas sans quelques petites erreurs ou pertes accidentelles qui pourraient être évitées si les pièces métalliques en circulation correspondaient à la monnaie de compte, c'est-àdire si le franc existait en fait au lieu de rester à l'état d'unité monétaire fictive. Il n'y a donc pas lieu de prévoir que la mise en circulation de monnaies divisionnaires d'argent de 2 fr., 1 fr. et 0,50 fr. suscite des difficultés quelconques dans les transactions ou vienne créer des troubles dans le fonctionnement de l'appareil monétaire. La Chambre est persuadée, au contraire, que le public luxembourgeois fera un bon accueil à la nouvelle monnaie nationale qui serait appelée à simplifier en une certaine mesure les transactions au comptant. Une condition essentielle pour que les monnaies nationales d'argent ne causent pas d'embarras dans la circulation est cependant que leur quantité soit proportionnelle au chiffre de la population de façon que les petites transactions puissent s'effectuer facilement, mais que cette monnaie 6 ne puisse pas devenir surabondante, excédant ce qui est nécessaire aux besoins quotidiens du commerce de détail. La question se pose donc si le Grand-Duché est susceptible d'absorber 2,5 millions d'argent. L'exemple des pays voisins nous fournit à ce sujet de précieuses indications. Les pays de l'Union latine avaient fixé en 1885 leur contingent de. monnaies divisionnaires d'argent à 6 fr. par tête d'habitant. Plus tard, ayant reconnu l'insuffisance des monnaies divisionnaires dans la circulation, insuffisance due, entre autres causes, à la disparition d'un grand nombre de ces monnaies et au développement constant des petites transactions, les cinq gouvernements intéressés, par la convention de 1897, portèrent en principe de 6 à 7 fr. par tête' d'habitant la proportion des frappes divisionnaires. Au cours des années suivantes le contingent fut encore reconnu insuffisant. L'Union se vit forcée d'élever sa frappe à 16 fr. par tête d'habitant à atteindre en 15 années par des frappes annuelles de 0,60 fr. par tête d'habitant. M. Leroy-Beaulieu estime d'ailleurs que « si les écus de 5 fr. étaient réduits au rôle de monnaie d'appoint, on pourrait fixer de 20 à 25 fr., au maximum à une quarantaine de francs par tête d'habitant, la quantité de toutes les monnaies à conserver». L'Allemagne, en 1873, avait arrêté sa frappe à 10 mk. par tête d'habitant pour lès monnaies divisionnaires d'argent; en 1900 elle étendait cette frappe jusqu'à 15 mk. en s'interdisant de dépasser ce chiffre. Il ne paraît, donc pas qu'une quantité de 10 fr. par tête d'habitant soit exagérée, même, quand on considère que l'argent allemand continuera à circuler dans le Grand-Duché concurremment avec les pièces nationales, comme c'est le cas aujourd'hui pour le nickel. Peut-on conclure cependant du fait que les monnaies étrangères s'infiltrent dans le GrandDuché qu'il est à prévoir que notre monnaie se répandra en partie dans les pays frontières où elle serait tolérée par la force des choses ? La Chambre hésite à partager cette manière de voir. L'empressement avec lequel on accepte ici les pièces de l'Union latine s'explique très facilement par le bénéfice qu'on réalise sur le change. Le public reçoit ces pièces de préférence aux pièces allemandes, nationalisées en quelque sorte. Aucune caisse ne fait des difficultés pour les recevoir. Mais pouvons-nous espérer la réciprocité? Evidemment non. Nous ne pouvons pas attendre le même accueil on France et en Belgique pour le franc luxembourgeois, qui, sous une étiquette rappelant les monnaies de l'Union latine, constitue bel et bien une monnaie allemande donnant une perte au change. Les caisses publiques de ces deux pays n'accepteront pas nos pièces qui seront rangées parmi les pièces à refuser. Dans la région frontière française ou belge nos francs se heurteront aux mêmes difficultés que les marks. Reste l'Allemagne, qui, à titre de réciprocité, devrait accepter en quelque sorte nos francs. Ce seraient des pièces rentrant dans l'édifice monétaire allemand et elles pourraient y être reçues au pair, sans bénéfice ni perte au change. L'expérience n'est pas là pour nous guider, mais il est très probable que l'étiquette étrangère fasse hésiter le public allemand, nécessairement plus exclusif que le public français ou belge, lequel, par suite des arrangements de l'Union latine, est habitué à une circulation internationale. De l'avis de la Chambre i l n'y a pas lieu de compter sur une circulation active de nos pièces dans les régions limitrophes, quoiqu'il soit toujours possible qu'une certaine quantité prenne le 7 chemin de l'étranger, comme nous l'avons pu observer dans le temps pour les sous et gros sous en billon. A ces considérations la Chambre croit devoir ajouter encore qu'il paraît désirable, dans l'intérêt des transactions, que l'aspect des nouvelles pièces ne permette pas de les confondre facilement avec les monnaies allemandes. Chemins de fer. — Correspondances Bruxelles-Luxembourg. A la date du 1 novembre 1910, la Chambre avait signalé à l'attention du Gouvernement les avantages très réels que le rétablissement du train direct Bruxelles-Luxembourg (départ de Bruxelles Quartier Léopold à 16 h. 41, arrivée à Luxembourg à 10 h. du soir), qui avait été organisé pendant l'Exposition de Bruxelles, serait appelé à rendre. Depuis, elle a été informée par M. le Ministre de Belgique à Luxembourg que l'administration des chemins de fer de l'Etat belge, s'étant occupée de cette proposition, estimait que le rétablissement du train en question « entraînerait des dépenses considérables hors de toute proportion avec l'augmentation présumée des recettes ». La Chambre ne partage nullement cette manière de voir. Si, comme elle suppose, les recettes ont, été peu encourageantes, il faut en chercher la cause dans la circonstance que ce train n'avait pas été porté à la connaissance du public et ne figurait même pas sur l'Indicateur officiel belge. Elle est persuadée que, dans des conditions ordinaires, les recettes justifieront sa création. Les arguments qu'elle a invoqués antérieurement pour demander le rétablissement de ce train, subsistent dans toute leur force. Los nombreux Luxembourgeois qui se rendent à Bruxelles pour affaires n'ont aucun train entre 10 h. 20 du matin et 6 h. 35 du soir, leur permettant de rentrer à Luxembourg aussitôt leurs affaires terminées. Le train qui a été supprimé après une courte existence répondait à ce besoin. Par sa lettre du 6 avril 1912, la Chambre a donc prié le Gouvernement de bien vouloir donner à cette proposition son entier appui, surtout que les améliorations sur la ligne Bruxelles-Luxembourg sont lentes à se faire comparativement aux lignes vers l'Allemagne. Ayant été informée depuis par le Gouvernement que les démarches successives en vue du rétablissement du train direct Bruxelles-Luxembourg se heurtaient à un refus net de la part l'Etat Belge et qu'un résultat plus favorable n'était pas à espérer pour le moment, elle a repris cette question, dans sa séance du 13 juin, mais en modifiant ses anciennes propositions. Nos négociants réclament une correspondance directe Bruxelles-Luxembourg, dont le départ de Bruxelles serait fixé entre 14 et 16 heures et l'arrivée à Luxembourg entre 8 et 10 heures du soir, c'est-à-dire leur permettant de rentrer à Luxembourg aussitôt leurs affaires terminées, sans devoir attendre le trainn(…)2 (départ de Bruxelles à 18 h. 35). Entre le train n° 1234 (départ de Bruxelles à 12 h. 10), qui part trop tôt, et le train n° 2 il n'y a, actuellement, aucun départ pour Luxembourg, Persuadées que l'organisation d'une correspondance dans le sens indiqué répondrait à un besoin impérieux, la Chambre a été amenée à s'occuper du train n° 1284 (départ de Bruxelles à 14h. 21), qui arrive à Arlon à 18 h. 32. Elle s'est demandé notamment si ce train ne pourrait pas être continué jusqu'à Luxembourg pour y arriver vers 8 heures du soir. Si le départ de ce train pouvait être retardé d'une heure, il rendrait les mêmes services que l'ancien train de 16h. 41 dont elle avait demandé le rétablissement. er 8 La Chambre a donc sollicité l'appui du Gouvernement pour cette nouvelle proposition. Elle a décidé encore d'associer à ses démarches les Chambres de commerce de Trèves et de Metz que la question doit intéresser directement à cause des correspondances. Correspondances sur la ligne de Trèves. Dans sa lettre du 6 avril 1911, la Chambre avait soumis au Gouvernement les desiderata suivants au sujet de la correspondance que Luxembourg possède pour le train n° 154 CologneLuxembourg. « L'itinéraire Cologne-Luxembourg se décompose actuellement comme suit: Cologne départ 7 h. 10, Trèves arrivée 10 h. 32, Trèves départ 11 h. 08, Luxembourg arrivée 1.2 h. 27. Au sentiment de la Chambre de commerce, cette correspondance est susceptible de très sérieuses améliorations. L'arrêt de 36 minutes à Trèves, qui ne se justifie guère, pourrait être réduit à quelques minutes, et le train n° 460, qui s'arrête aujourd'hui à Trèves-Sud, Karthaus, Igel, Wasserbillig, Wecker, Roodt et Oetrange, transformé en un train rapide. Ces diverses améliorations permettraient d'arriver à Luxembourg une heure plus tôt, c'est-à-dire vers 11 h. 30. Depuis, notre Chambre a été saisie de la part de la Chambre de commerce de Mülheim-s.-Rhin d'une requête concernant l'amélioration des correspondances Cologne-Luxembourg. Cette requête vise principalement le train n° 154. La Chambre de Mülheim regrette surtout que les voyageurs pour Luxembourg soient forcés d'attendre 36 minutes le départ de la correspondance pour Luxembourg à une. heure aussi avancée; de la nuit. Notre Chambre a été amenée ainsi à examiner de nouveau la correspondance si défectueuse que nous possédons pour ce train. Elle s'est demandé cependant si la solution qu'elle a proposée dans sa lettre du 6 avril 1911 ne susciterait pas des réclamations dans la région desservie par la ligne de Trêves qui ne posséderait plus de train de nuit après le n° 458 (départ de Trèves à 6 h. 24, arrivée à Luxembourg à 8 h. 03). Une autre proposition qu'elle a envisagée alors serait appelée à donner satisfaction à tous les intéressés. Cette proposition consiste à continuer le train rapide n° 154 directement jusqu'à Luxembourg, indépendamment du train n° 460 qui continuerait à marcher avec son horaire actuel. Le train n° 154 desservirait à souhait les intérêts internationaux alors que le train n" 460 continuerait à desservir les intérêts locaux. Trains ouvriers. A la date du 6 avril 1912, la Chambre a présenté au Gouvernement les desiderata suivants concernant l'organisation de trains ouvriers sur la ligne secondaire Luxembourg-Remich: Sur les diverses lignes du réseau Guillaume-Luxembourg circulent des trains ouvriers qui répondent à un besoin très réel et sont fort appréciés par les intéressés: industriels et ouvriers. Les chemins de fer secondaires qui desservent une région agricole où l'offre de la main-d'œuvre . dépasse la demande n'ont pas encore suivi cet exemple. Comme les industries de la banlieue de Luxembourg ont parfois des difficultés à se procurer la main-d'œuvre nécessaire, la Chambre 9 a décidé d'appeler l'attention du Gouvernement sur l'importance que présenterait l'organisation de trains ouvriers sur cette ligne. Un train ouvrier partant de Weiler ou Alzingen amènerait certainement à Luxembourg de nombreux ouvriers à qui l'état actuel des correspondances ne permet pas de chercher du travail dans les établissements industriels de la ville et des environs. Le Gouvernement, dans sa réponse, exprime l'espoir qu'avec les voitures automotrices benzoélectriques dont on fera l'essai prochainement, on arrivera à aplanir les difficultés actuelles et à satisfaire à ces desiderata dont la légitimité a été reconnue depuis longtemps par le service des chemins de fer. Tram électrique Luxembourg-Esch. Dans sa séance du 5 septembre 1912, la Chambre avait décidé d'appeler l'attention du Gouvernement sur la question d'un tram électrique Luxembourg-Esch, cette nouvelle ligne, outre qu'elle serait d'un rendement assuré, devant contribuer dans une forte mesure au développement des relations commerciales entre les deux localités. A la suite d'une requête de l'Association des commerçants d'Esch, la Chambre a été amenée à s'occuper de nouveau de cette question. L'Association met en doute la rentabilité de la ligne. La conformation du terrain ne permettant pas d'établir une communication plus rapide par la ligne projetée, celle-ci ne répondrait pas au but proposé. De plus, par suite de l'adjonction de cette nouvelle ligne, l'exécution des chemins de fer intercommunaux projetés dans le canton d'Esch serait retardée et rendue plus difficile. La création de quelques nouveaux trains rapides Luxembourg-Esch ou l'organisation d'un service de voitures automotrices répondrait mieux aux intérêts des deux localités. Les intérêts du commerce et de l'industrie exigent avant tout l'exécution aussi prompte que possible du réseau intercommunal. La Chambre est loin de partager les appréhensions qui se dégagent de ces arguments. 11 s'agit, d'après les informations qu'elle a recueillies, de deux projets bien distincts n'ayant aucun rapport ensemble et qui ne sauraient exercer d'influence l'un sur l'autre: des chemins de fer intercommunaux du canton d'Esch à construire avec le concours de l'Etat et d'un chemin de fer LuxembourgEsch qui est sorti de l'initiative privée. Ce dernier ne saurait donc en aucune façon retarder ou contrecarrer, comme on semble le croire, l'exécution des lignes projetées dans le bassin minier. Les deux lignes ne sont nullement concurrentes et complètement indépendantes l'une de l'autre. Une autre conception erronée est qu'une communication directe Luxembourg-Esch serait préjudiciable aux intérêts de cette dernière localité dont le commerce serait attiré en partie à Luxembourg. Cette appréhension ne ré.(…)iste pas à un examen sérieux. L'expérience a démontré, au ' contraire, que plus les communications se développent entre deux localités, distinctes par la nature de leur activité économique, plus les échanges se développent au profit de toutes les deux. Le gain économique est généralement égal des deux côtés. En conséquence, la Chambre a adopte dans sa séance du 14 novembre 1912 la résolution suivante, qui résume, on les conciliant, les intérêts des deux localités: d'inviter le Gouvernement à hâter la construction des chemina de fer projetés dans le canton d'Esch et à prendre les mesures nécessaires pour que la ligne Luxembourg-Esch soit construite dans le même délai. 2 10 Entrepôt à annexer à la nouvelle gare aux marchandises de Luxembourg. La Chambre de commerce constate avec satisfaction que la Direction des douanes reconnaît, à son tour, la nécessité de la création d'un entrepôt près de la nouvelle gare aux marchandises de Luxembourg qu'elle avait déjà relevée dans son avis du 10 août 1911. En présence du refus des chemins de fer alsaciens-lorrains de se charger de la construction de l'entrepôt, la Direction des douanes propose la construction par les soins de l'Etat. Dans son avis du 15 juin 1912, la Chambre fait remarquer qu'un entrepôt bien agencé et pourvu des installations nécessaires serait appelé à rendre des services considérables, car il est reconnu que les entrepôts en général impriment un vigoureux essor au commerce, stimulent le goût des affaires et forment une source très appréciable de bénéfices, alors que les consommateurs en retirent également des avantages sur lesquels il est inutile d'insister. Les commerçants évitent ainsi d'immobiliser le montant des droits d'entrée en attendant la vente ou la réexportation des marchandises. Le dédouanement s'y opère en présence du destinataire qui peut fournir aux agents tous les renseignements nécessaires et éviter des difficultés résultant de déclarations incomplètes ou erronées. Pour ce qui est de l'entrepôt actuel, il ne répond sous aucun rapport aux exigences du commerce tant à raison de sa situation éloignée de la gare que de son exiguité, de son agencement sommaire et de l'insuffisance de ses installations. D'ailleurs, il n'est guère utilisé par nos commerçants. La Chambre a donc vivement engagé le Gouvernement à hâter la solution de cette question dans le sens proposé par la Direction des douanes. Réduction des tarifs de transport sur les cokes et les minettes entre le bassin de la Ruhr et le bassin de la Moselle. D'après les déclarations que M. de Breitenbach, ministre des travaux publics, a lues à la Chambre des députés de Prusse dans la séance du 8 mars 1912, le Gouvernement prussien maintient le point de vue que la canalisation de la Moselle et de la Sarre n'est pas indiquée pour le moment, mais il s'est déclaré prêt à examiner la question d'accorder aux industrie., du Sud-Ouest une compensation sous une autre forme, c'est-à-dire sous forme d'une réduction des tarifs des chemins de fer. Pour ce qui concerne plus spécialement le Luxembourg, le ministre a ajouté que l'intérêt des échanges économiques entre l'Allemagne et le Grand-Duché serait très sérieusement servi par cette diminution des tarifs, et même dans une mesure telle que ce pays se désintéresserait presque complètement de la recherche d'autres voies de communications pour ses produits à expédier par eau. Ces réductions ont fait l'objet d'un projet élaboré par la Direction des chemins de fer prussiens sur lequel le comité du Bezirkseisenbahnrat de Cologne avait été appelé à donner son avis. Sur l'initiative de la Direction des chemins de fer de Cologne, notre Chambre nomma un délégué à cette réunion en la personne de son président, M. Léon Metz. L'attitude à prendre par le délégué luxembourgeois fut arrêtée d'accord avec les maîtres du forges du pays. Dans la réunion du 25 septembre, le comité du Bezirkseisenbahnrat de Cologne, sur la proposition du président de la direction des usines Krupp, d'Essen, se prononça en faveur d'une réduction plus forte sur les 11 minettes, mais, dans une réunion ultérieure, qui eut lieu le 30 octobre suivant, le Comité revenant sur sa première décision, adopta le projet dans la forme présentée par les chemins de fer prussiens Le projet prévoit, pour la distance moyenne de 350 km. entre le bassin de la Ruhr et le bassin de la Moselle, une réduction de 8 mk. par 10 tonnes de minette et de 12 mk. par 10 tonnes de coke Sur la base des tonnages expédiés en 1910, le bénéfice en résultant pour les diverses régions intéressées ressortirait comme suit: pour la région de la Ruhr à 2.583.400 mk. pour la région d'Aix-la-Chapelle à 64.400 pour la région de la Sarre à 1.032.100 pour la Lorraine et le Luxembourg à 4.834.700 soit ensemble à 8.514.800 mk. Ces économies devront compenser les avantages que l'industrie du fer aurait retirés de ta canalisation de la Moselle, évalués à 11,873.700 mk. ainsi que les avantages que l'industrie rhénanewestphalienne retirera du canal du Rhin à Herne. La Chambre de commerce a fait observer que ces réductions, si acceptables qu' elles soient, ne sauraient représenter l'équivalent des avantages que le canal aurait procurés à l'industrie luxembourgeoise. Ces compensations sont incomplètes d'abord: elles sont limitées aux cokes et aux minettes. Les demi-produits et les produits finis sont exclus. Notre région continuera ainsi à être désavantagée au point de vue du transport de tous les produits métallurgiques par rapport •à la région rhénaue-westphalienne, qui est située sur des voies navigables naturelles et artificielles et qui profitera eu plus de réductions très sérieuses sur les minerais. A cette considération vient s'en ajouter une autre, non moins importante. Le projet des chemins de fer prussiens est basé sur les expéditions de l'année 1910. Tout fait prévoir cependant que l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs aura pour effet de modifier sensiblement l'allure des expéditions. d' une, part, les usines du Bas-Rhin et de la Westphalie, stimulées par les tarifs avantageux, se fourniront plus largement que par le passé de minettes de la région lorraine-luxembourgeoise ; d'autre part, les importations de minerais de Briey qui se font encore aujourd'hui sur une échelle relativement modeste, seront appelées à prendre un développement bien plus considérable. Si les réductions proposées peuvent donc être considérées comme acceptables et contribueront certainement à renforcer la position de notre grande industrie sur le marché mondial, leur valeur comme compensation pour l'abandon de la canalisation de la Moselle diminuera avec l'emploi plus avantageux et plus considérable de nos minettes par les usines rhénanes-westphaliennes, au point de devenir illusoire. Ce qui vient corroborer cette appréhension, c'est qu'après l'introduction des nouveaux tarifs les fontes luxembourgeoises pourront être produites par les usines rhénanes-westphaliennes à un prix pour le moins aussi bas qu'il sera possible aux usines de notre région de les livrer. Ainsi les frais de transport d'une tonne de coke de Ruhrort à Esch (324 km) ressortirait à 6,25 mk., soit 6,25 x 1,1 = 6,88 mk. par tonne de fonte. Les frais de transport des fontes jusqu'à Ruhrort rassortiraient à 8,30 mk. Il s'ensuit que la tonne de fonte produite à Esch aura à supporter, livrée franco à Ruhrort, 6,88 + 8,30 = 15,18 mk. de frais de transport. 12 Une usine située à Ruhrort aurait à supporter sur les minerais provenant d'Algrange (339 km) 4,59 mk. par tonne, soit par tonne de fonte produite 3,3 x 4,59 =15,15 mk. L'usine de Ruhrort aurait donc à supporter des frais de transport légèrement inférieurs à ceux de l'usine d'Esch qui, aujourd'hui, possède une avance de 1 mk. en chiffre rond. Dans l'examen du projet il y a lieu d'envisager encore que les chemins de fer trouveront dans l'accroissement des transports de minerais et aussi dans la diminution du nombre des wagons à coke retournant vides une compensation partielle, sinon totale, pour la réduction des tarifs. Ainsi le sacrifice consenti par les chemins de fer apparaît bien plus modeste. Il demeure bien entendu que l'application des nouveaux tarifs devra se faire intégralement pour toutes les stations sans distinction, c'est-à-dire que le calcul de la réduction portera sur le nombre de kilomètres entre la gare de départ et la gare de destination de n'importe quel réseau. La Chambre a décidé d'appeler l'attention toute spéciale du Gouvernement sur ce point, afin que les usines desservies par le Prince-Henri retirent de la réduction le même bénéficie que les usines desservies par le Guillaume-Luxembourg. Régime des colis postaux. Une de nos usines métallurgiques avait appelé l'attention de la Chambre de commerce sur le régime des colis postaux entre l'Allemagne et le Grand-Duché. Ainsi un colis urgent remis à 5 heures du soir à Aix-la-Chapelle n'a été délivré que le lendemain à 3 heures du soir à Esch-s.-Alz. A une réclamation de l'expéditeur la poste allemande a répondu que le colis avait été expédié conformément aux prescriptions règlementaires et qu'une expédition plus prompte était impossible, les colis postaux n'étant pas acceptés par tous les trains qui transportent les dépêches. Il paraît que le retard que subissent les colis venant d'Allemagne provient surtout de leur réexpédition à Trèves. La Chambre s'est demandé alors si cette opération, cause principale des retards, ne pouvait être supprimée ou modifiée de façon à faire bénéficier les colis du même régime que les lettres. Il serait vivement à désirer ensuite que les colis postaux, les colis urgents ou par exprès en particulier, fussent acceptés par tous les trains qui transportent les dépêches. Une réforme du régime actuel des colis postaux dans le sens indiqué étant certainement dans l'intérêt des commerçants et industriels, la Chambre a recommandé cette question au bienveillant examen du Gouvernement. Taxes téléphoniques avec la région frontière. La Chambre s'est occupée dans sa séance du 13 juin d'une requête de la Chambre de commerce du Luxembourg, à Arlon, relative à la réduction des taxes téléphoniques. La requête vise un tarif spécial de 0,50 fr. la communication avec le Grand-Duché et la création d'avis d'appel à 0,35 fr. entre les deux pays dans une région frontière de 60 km. On ne saurait nier que le prix actuel des communications téléphoniques n'est guère favorable au commerce des localités frontières ou situées à pou de distance de la frontière. L'abaissement des tarifs ne manquerait pas d'exercer une répercussion sur les relations de voisinage et de commerce qui existent entre les deux pays et qui sont gênées dans leur développement. La Chambre a donc prié le Gouvernement d'accueillir favorablement les propositions qui lui seraient faites dans ce 13 sens par le Gouvernement belge. Elle est persuadée que la réduction proposée par la Chambre d'Arlon serait accueillie avec une vive satisfaction par les. habitants de la zone frontière. La Chambre a saisi cette occasion pour signaler encore au Gouvernement l'intérêt que présenterait l'extension de cette mesure à nos frontières indistinctement. Il est hors de doute que les habitants de la région frontière allemande ou française attacheraient du prix à la réduction des taxes téléphoniques dans un rayon déterminé comme elle est proposée par la Chambre de commerce d'Arlon. Minières. La statistique de production pour l'année 1912 renseigne les résultats ci-après : Nombre des sièges d'exploitation 88 86 Production totale t. 6.059.796838 t. 6.533.930 Valeur de la production fr. 18.647.325,83 fr. 19.427.507,82 Prix moyen par tonne 3,07 2,97 Nombre des ouvriers occupés sous terre 3.540 3.692 à ciel ouvert 1.710 1.655 ensemble 5.250 5.347 La production moyenne par ouvrier ressort à 6.533.929 / 5.347 =1.221 180 tonnes d'une valeur de 19.427.508/5.347=3.662.12fr Ces chiffres se répartissent comme suit sur nos trois bassins : Nombre des exploitations. PRODUCTION. VALEUR. Ouvriers employés sous terre. Nombre Population total oudes à ciel ouvriers vrière. ouvert. t. 1.851.496 fr. 5.684.092,72 1.235 332 1.567 1.655 2.344.851 7.034.522,70 1.338 632 1 970 2.122 2.337.583 6.708.862,40 1.119 671 1.790 1.925 t. 6.533.930 fr. 19.427.507,82 3.692 1655 5.347 5.702 L'extraction du minerai de fer a regagné en 1912 le terrain perdu pendant 1 année précédente : de 6.959.797 tonnes elle a passé à 6.533.930 tonnes, soit une augmentation de 474.133 tonnes ou de 8,3%. Si la consommation sur place a fortement augmenté, le mouvement des expéditions vers les autres régions industrielles qui s'approvisionnent dans le bassin minier luxembourgeois est resté stationnaire dans son ensemble. L'orientation nouvelle que nous remarquons dans nos exportationsdeluimineraisdepuis 1907 s'accentue d'une année à l'autre et quoique les besoins de ces régions se soient prodigieusement développés au cours des dernières années, le relèvement de la courbe de production en .1912 est dû exclusivement à l'augmentation de la consommation des usines du pays. Notre principal débouché à l'extérieur, la Belgique, a encore diminué le volume de ses impor- Esch Dudelange-Rumelange Differdange-Petange 18 36 32 86 14 tations de notre région. Les importations de minerais en Belgique pendant les cinq dernières années donnent les contingents suivants pour les trois pays qui se partagent le bassin des minettes: 1912 1911 1910 1909 1908 191.700 t. 143.100 t. 242.300 t. 80.700 t. Allemagne 137.000 t. 1.644.300 1.635.600 1.437.500 1.365.800 Gr.-D. de Luxb. 1.697.000 2.910.000 2.273.700 3.465.500 4.395.900 France 1.192.000 Comme la Belgique a porté en 1912 ses importations de minerais de 5.678.000 tonnes à 6.415.000 tonnes, la part du Grand-Duché dans l'approvisionnement du marché belge, qui était encore de 55 % on 1907 pour tomber ensuite à 51 % en 1908, à 37% % en 1909, à 31% % en 1910 et à 27 % en 1911, ne représente plus que 21,3 % des importations totales pour l'année 1912. Le recul de la Lorraine est plus considérable encore. D'autre part, la France a augmenté le chiffre de ses importations de près d'un million de tonnes. La cause de ce revirement que nous constatons depuis cinq ans est dans la préférence que les hauts-fourneaux belges accordent aux minerais de Briey. C'est particulièrement en Franco que la métallurgie belge a assuré son avenir. La supériorité quantitative et qualitative du gisement de Briey donne à celui-ci une situation exceptionnellement favorable que les tarifs avantageux de la Compagnie de l'Est contribuent à mettre en évidence, et le minerai de Briey tend à se substituer de plus en plus à nos minerais dans la sidérurgie belge. A part quelques variations dues aux fluctuations du marché métallurgique, la production du bassin minier luxembourgeois piétine sur place, contrairement à ce qui se passe dans les autres régions du bassin des minettes qui montrent une rapide évolution. Le développement que l'extraction a prise dans les trois pays qui se partagent le bassin des minettes a été le suivant: Luxembourg. Lorraine. Meurthe-et-Moselle. Bassin de Briey. ( 1.646.505 t.) 1904 5.845.096 t. 11.171.880 t. 6.347.781 t. 1905 6.595.860 ( 2.352.848 11.967.725 6.302.1.1.9 1906 3.11.4.120 7.398.929 13.834.485 7.229.385 4.110.755 1907 8.821.953 7.492.870 14.107.5.17 1908 5.800.868 ( 4.607.000 13.281.589 8.749.837 1909 10.648.398 ( 6.339.045 5.793.875 14.442.911 ( 8.507.293 1910 16.653.968 13.204.818 6.263.385 1911 (10.477.343 6.059.797 14.858.000 17.734.576 1912 17.235.125 (12.717.127 6.553.930 20.050.245 Faut-il voir dans cette stagnation un bien ou un mal ? S'il s'agissait d'une industrie manufacturière, nous n'hésiterions pas à y voir un mal, toute industrie! devant se développer nécessairement sous peine de dépérir. Mais il s'agit ici de l'exploitation d'un gîte minier, c'est-à-dire de lu consommation lente d'une richesse du sous-sol, limitée à un nombre déterminé de tonnes et dont nous pouvons entrevoir la fin. Il est évident que la portion de bénéfice actuel résultant pour le concessionnaire d'une exploitation plus considérable qui s'incorpore dans l'ensemble des gains industriels, commerciaux, financiers et agricoles du pays, était supprimée, le gain total se trouve diminué d'autant. D'où perte momentanée. En se plaçant à un point, de vue plus élevé, la question change d'aspect, Ces mines constituent une réserve pour l'avenir auquel elles seront peut-être plus utiles qu'elles ne le seraient au présent. Cette richesse naturelle, une fois consommée, ne se reconstitue plus. Pro- 15 duire le plus possible serait alors dangereux et, si dans le domaine économique on dit se garder de voir trop loin, il ne faut pas perdre de vue que le temps est proche où les réserves de notre industrie métallurgique seront épuisées. Stimulés par la demande plus active, les prix de vente des minettes ont continué à se raffermir sur les niveaux légèrement plus élevés qu'avaient fait ressortir les marchés conclus pour l'année 1912. Les marchés pour 1913 ont consacré un nouveau raffermissement des prix. Les perspectives pour l'année 1913 sont assez rassurantes: l'allure de la demande continue d'être active et les prix demeurent solidement établis. Le mouvement de nos importations du bassin de Briey s'est fortement accentué: de 281.000 tonnes en 1908 l'importation a monté successivement à 389.000 en 1909 et à 447.000 tonnes en 1910 pour redescendre à 349.000 tonnes en 1911 et passer subitement à 689.755 tonnes en 1912. Les exportations de minettes et de scories Thomas à destination des pays qui ne font pas partie du Zollverein renseignent, pour les dix dernières années, les chiffres ci-après: Minettes. Scories Thomas moulues. 1903 t. 2.233.969 t. 27.160 2.389.251 1904 25.441 14.272 2.440.450 1905 62.350 2.308.150 1906 165 2.806.294 1907 836 2.213.886 1908 1.977 1.784.522 1909 4.220 2.001.758 1910 3.571 1.751.819 1911 6.025 1.768.964 1912 Les importations de minorais de manganèse au total de 132.340 tonnes se repartissent comme suit sur les différents pays d'origine: Indes anglaises 40.248 t., Russie 88.634 t., Brésil 3.065 t., Grèce 393 t. La courbe du rendement par ouvrier s'établit comme suit pour les cinq dernières années: Valeur. Production moyenne. fr. 3.070,24 t. 1.066.728 1908 771 2.989,62 1.092. 1909 2.358,63 1.185.351 1910 247 3.551,87 1.154. 1911 980 3.662,12 1.221. 1912 Le rapport entre la production des minières et la consommation des hauts-fourneaux s'établit comme suit pour les dix dernières années: Production des minières. 1903 1904 1905 1906 t. 6.010.012 6.347.904 6.595.860 7.229.385 Consommation des hauts-fourneaux (sans distinction de provenance). t. 3.757.565 3.873.900 4.349.201 4.688.919 16 Production des minières. Consommation des hauts-fournaux (sans distinction de provenance.) 7.492.870 4.757.364 1907 5.800.868 4.120.410 1908 5.793.875 5.054.550 1909 6.263.385 5.550.926 1910 6.059.797 5.785.143 1911 6.533.930 7.489.215 1912 Le tableau ci-après donne le mouvement qu'a suivi la valeur de la production des minières depuis 1901: Valeur totale. Prix de la tonne. Production. fr. 11.770.046 t. 4.455.179 Fr. 2,63 1901 14.527.891 5.130.069 2,84 1902 6.010.012 15.278.923 2,54 1903 16.458.904 6.347.78.1 2,59 1904 16.514.630 6.595.860 2,50 1905 17.979.108 7.229.385 2,49 1906 21.997.404 7.492.870 2,93 1907 5.800.868 .16.696.005 2,88 1908 15.850.966 5.798.875 2,73 1909 6.263.385 2,83 17.747.017 1910 6.059.797 3,07 18.647.826 1911 6.533.930 2,97 1912 19.427.508 Le tableau statistique suivant donne la production des minières du Grand-Duché depuis 1868; le tableau graphique ci-contre donne la même production depuis 1884. Années. Tonnes. Années. Tonnes. Années. 1868 1869 1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 722.039 924.382 911.695 990.499 1.174.334 1.331.743 1.4.42.668 1.090.845 1.196.729 1.262.825 1.407.617 1.613.392 2.173.463 2.161.881 2.539.295 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 2.551.090 2.447.634 2.648.449 2.361.372 2.649.710 3.261.925 3.102.753 3.359.413 3.102.050 3.370.352 3.351.938 3.958.280 3.913.076 4.758.741 5.349.009 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 Tonnes. 5.348.951 6.014.394 6.171.229 4.455.179 5.130.069 6.010.012 6.347.781 6.595.860 7.229.385 7.492.870 5.800.868 5.793.875 6.263.385 6.059.797 6.533.930 17 Tonnes. TABLEAU GRAPHIQUE de la Production des Minières depuis 1884. 3 18 Métallurgie. L'évolution de la métallurgie a été vraiment remarquable pendant l'année 1912. Avec une production de 17.852.571 tonnes, supérieure de 1.704.459 tonnes à celle de l'année précédente, la production du Zollverein a établi un nouveau record; elle laisse derrière elle la production anglaise et prend ainsi la deuxième place sur le marché mondial. Les résultats des expéditions du Stahlwerksvervand font ressortir une progression rapide pour les trois dernières années. Les expéditions totales, qui ont atteint le chiffre de 6.440.850 tonnes en 1912 contre 5.818.949 tonnes respectivement 5.252.348 tonnes pendant les deux années précédentes, se répartissent comme suit sur les trois catégories de produits A: Demi-produits. Matériel de chem. de fer. Fers profilés. 1.883.315 t. 1.544.222 t. 1.814.811 t. 1910 2.090.828 1.745.163 1911 1.982.958 2.344.507 1.914.201 2.181.912 1912 Pendant tout le courant de l'année les grandes usines ont été occupées jusqu'à leur entière capacité de production et, à la fin de l'exercice, les ordres inscrits sur leurs carnets de commandes ont été considérablement supérieurs à ceux inscrits à la fin de l'exercice précédent. Néanmoins, à tout prendre, l'année n'a été franchement favorable que dans sa seconde moitié. Ce n'est, en effet, qu'à partir du mois de juillet que le mouvement en avant des prix qui, depuis, caractérise le marché métallurgique, a pris naissance. L'année 1912 est devenue ensuite exceptionnelle, moins peut-être au point de vue des prix, qui, bien qu'ayant monté sensiblement, sont restés mesurés, qu'à celui des ventes, car les débouchés ont été considérablement élargis, absorbant le total de la production tout à fait extraordinaire. Comparativement aux cours de l'année précédente, l'augmentation est particulièrement sensible pour les fontes dont les prix se rapprochent d'assez près de la période de 1906—1907. Par contre, les cotations des prix des produits finis sont restées fort éloignées de celles de fin 1906. On peut donc dire, en résumé, que les prix des fontes ont atteint des cours fort élevés, alors que les prix des produits finis n'ont pas suivi le même mouvement. A la fin de l'année les affaires demeuraient actives en toutes sortes de fontes tant à l'intérieur qu'à l'exportation. Les transformateurs avaient couvert en majeure partie leurs besoins pour tout le premier semestre 1913; ils avaient acheté des quantitiés plus considérables que celles traitées pour l'année écoulée et les ventes dépassaient les chiffres de la participation. La demande demeurait également fort active à l'exportation, principalement en fontes phosphoreuses, et ne pouvait être satisfaite qu'en partie. Au commencement de janvier 1913, le syndicat des fontes dut prévenir ses clients que le disponible était fort restreint et que, notamment en fontes luxembourgeoises, il ne pourrait plus fournir que par petites quantités. La question du renouvellement du « Stahlwerksverband » s'est définitivement posée dès le commencement de l'année 1912, mais les incertitudes qui régnaient à ce sujet et les tiraillements au sein de l'Union ne troublèrent guère l'aspect favorable de la situation. Grâce aux efforts perse- 19 vérants des intéressés, on arriva, après une série de négociations laborieuses et particulièrement difficiles, à la prorogation de l'Union. Encore l'entente ne s'est-elle faite que pour les produits A: les demi-produits, le matériel des chemins de fer et les profilés. Au sujet des produits B: barres, cornières, verges, rods, tôles et tuyaux, l'entente n'a pu se faire, les uns voulant syndiquer la distribution et les prix, et d'autres, voulant seulement, comme par le passé, fixer les tonnages à répartir en laissant libre la cotation des prix. Mais ce renouvellement partiel de l'Union n'a pas laissé que d'exercer une influence considérable sur la marche de la sidérurgie. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que la situation du marché métallurgique est, par le fait, raffermie non seulement sur ses marchés intérieurs, mais aussi au point de vue de ses relations internationales. C'est le Stahlwerksverband qui forme en quelque sorte le pivot du marché mondial. L'influence de cette Union régente en une certaine mesure l'exportation des produits du Zollverein et prévient un trop grand avilissement sur le marché international. A son sort est liée encore l'existence de nombreux syndicats spéciaux, dont la prolongation ou la reconstitution s'est faite sans difficulté. Ceux-ci ayant été reconstitués, l'année 1912 n'a certes pas eu à constater un affaiblissement de l'idée syndicale. Notre région a participé dans une large mesure à cet essor prodigieux par suite de la mise en marche de nouvelles unités de production. La production du Grand-Duché s'établit comme suit: Hauts fourneaux. Aciéries. Fonderies.. 1912 2.252.229 t. 947.184 t. 20.893 t. 1911 1.728.973 716.194 16.002 Différence +523.256 t. +230.990 t. +4.891 t. Le développement si rapide, la transformation continuelle et l'internationalisation de nos sociétés métallurgiques, obéissant à une énergique poussée de concentration, présentent un intérêt incontestable. Dans notre précédent rapport nous avons déjà signalé la communauté d'intérêts conclue entre Deutsch-Luxemburg et Rumelange-St Ingbert ainsi que la fusion qui s'est accomplie entre la Société des Mines du Luxembourg et des Forges de Sarrebruck la Société des Forges d'Eich Le Gallais Metz & Cie et les Hauts-Fourneaux et Forges de Dudelange. Deutsch-Luxemburg, dans la suite, a porté son capital-actions de 100 à 130 millions de marks en vue d'un vaste programme d'agrandissement. A signaler aussi la transformation de la société en commandite par actions J. Collart & C ie en une société anonyme sous la raison de Hauts-Fourneaux et Aciéries de Steinfort. Le début de l'année 1913 a vu s'accomplir la communauté d'intérêts des Aciéries réunies de Burbach-Eich-Dudelange avec le Eschweiler Bergwerksverein. Afin de se rendre indépendantes pour l'avenir au point de vue de leurs approvisionnements en cokes, les Aciéries réunies entrèrent en pourparlers avec Eschweiler en vue d'examiner la possibilité d'arriver à une entente entre les deux sociétés sous forme de fusion ou autre, qui ont conduit à une communauté d'intérêts, chaque société conservant son autonomie et sa personnalité juridique. La communauté est établie sur la base d'une garantie d'intérêts de la part des Aciéries réunies, laquelle sera de 10 % pour les quatre premières années, de 12 % pour les quatre années suivantes et de 14 % pendant les 22 années suivantes, du capital nominal d'Eschweiler qui se monte à 38 millions de marks. Au bout de cette 20 période de 30 ans, les Aciéries réunies ont la faculté de prolonger la communauté pour une nouvelle période de 30 ans aux mêmes conditions, mais avec une garantie de dividende de 8 % seulement, ou de racheter les actions d'Eschweiler à 250 % de leur valeur nominale. L'organisme sorti de la fusion de Burbach, Eich et Dudelange était puissant, mais incomplet. La communauté d'intérêts avec Eschweiler lui permettra de prendre place au tout premier rang des grandes sociétés métallurgiques européennes: i l sera autoproducteur de toutes ses matières premières et, par les années de crise, il sera à même de délier la concurrence la plus acharnée. Statistique de production. a) Hauts-Fourneaux. Année 1911. Année 1912. 38 43 Le nombre des fours existants a été de 38 à feu a été de 43 1774 semaines ayant marché 2094 semaines La production ressort à : t. 46.206250 t. 23.431 1° fonte d'affinage 1.477.349880 2.052.379 2° fonte Thomas 205.416750 176.419 3 fonte de moulage 880 t. 1.728.972 t. 2.252.229 soit une production totale de représentant : fr. 2. .546.747,09 1° pour la fonte d'affinage fr. 1.289.786,25 87.563.915,87 123.740.737,50 2° pour la fonte Thomas 10.758.235,00 12.054.904,17 3° pour la fonte de moulage fr. 135.788.758,75 fr. 102.165.567,13 soit une valeur totale de fr. 60,29 fr. 59,09 Prix de la tonne t. 7.489.215 t. 5.785.143 Minerai consommé 5.035 4.804 Nombre des ouvriers occupés Le tableau ci-après donne le mouvement qu'a suivi la valeur de la production de la fonte pendant les dix dernières années: Production. 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 t. 1.217.830 1.198.002 1.368.252 1.460.105 1.484.872 1.299.918 1.552.590 1.682.519 1.728.973 2.252.229 Valeur totale. fr. 67.847.046 66.350.738 82.338.600 91.345.435 103.642.207 86.775.116 91.755.518 100.777.962 102.165.567 135.788.759 Prix de la tonne. fr. 55.71 55,39 60,17 62,56 69,80 66,75 59.23 59.89 59,09 60.29 21 b) Fonderies. Année 1911. Nombre des fonderies en activité La production ressort à: 1° poterie 2° tuyaux 3 machines et divers Année 1912. 10 soit une production totale de représentant: 1° pour la poterie 2° pour les tuyaux 3 pour les machines et divers fr. 10 392 825 364 525 15.244 958 t. 662700 31 700 20.198994 16.002 308 t. 20.892794 134.552,50 83.585,00 2.141.932,50 fr. 234.125,00 8.050,00 2.804.129,07 soit une valeur totale de . . . . fr. 2.360.070,00 fr. 3.046.304,07 145,82 Prix moyen de la tonne 147,48 Matières premières consommées t. 22.537 18.376 319 Nombre des ouvriers occupés 327 Le tableau ci-après donne le mouvement et la valeur de la production des fonderies pour les dix dernières années: Production. 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 t. 11.119 13.437 13.628 16.877 18.054 16.382 15.442 17.218 16.002 20.199 Prix de la tonne. Valeur totale. fr. fr. 1.424.341 1.638.517 2.077.409 2.407.915 2.829.084 2.738.811 2.506.826 2.711.987 2.360.070 3.046.304 128,10 121,95 152.44 142,70 156,70 167,18 162,34 157,58 147.48 145,82 c) Aciéries. Année 1912. Année 1911. Nombre des aciéries La production ressort à: 1° lingots 2° demi-produits (blooms, billettes, platines, etc.) destinés à la vente 3 produits finis: 5 7.760 278.637140 6 t. 7.144 913 376.330 270 22 Année 1912. Année 1911. a) rails et éclisses t. b) traverses c) fers marchands et divers d) fers laminés e) machines 26.153 010 8.863 t. 23.874 670 20.166 020 334.999860 44.238040 15.452 803 t. 446.220740 54.039 120 19.408699 soit une. production totale de représentant: 1° pour les lingots 2° pour les demi-produits 3° pour les produits finis: 429.796683 t. 716.193823 t. t. 563.709249 . t. 947.184432 fr. 1.477.109,37 fr. 1.074.221,97 29.929.773,75 43.142.827,67 Année 1912. Année 1911. a) rails et éclisses fr. 3.791.710,00 b) traverses 1.185.426,25 c) fers marchands et divers 43.492.455,00 d) fils laminés 5.529.751,25 e) machines 3.833.011,25 fr. 3.521.513,84 2.747.620,12 64.977.962,76 6.754.890,00 3.262.004,11 57.832.353,75 81.263.990,39 fr. 89.239.236,87 fr.125.481.040,57 t. 875.516 t. 1.232.786 5.672 3.405 soit une valeur totale de Consommation des fontes Nombre des ouvriers occupés Le tableau ci-après indique la nature et la valeur de la production des aciéries pendant les dix dernières années: 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 Lingots. Demi-produits. t. t. 15.474 17.070 40.490 11.135 6.291 21.443 2.109 9.417 7.760 7.145 220.806 149.505 142.841 163.673 169.038 172.114 217.723 212.882 278.637 376.330 Produits finis. t. 135.699 199.727 214.612 260.477 268.939 267.319 315.370 376.011 429.797 563.709 Valeur. Production totale t. 371.979 366.302 397.943 435.285 444.268 460.576 535.202 598.310 716.194 947.184 fr. 38.346.699,00 40.145.173,75 40.725.780,62 48.198.481,75 51.343.214,37 60.191.596,70 66.543.354,67 74.951.554,50 89.239.236,87 125.481.040,57 23 Rappel de la production sidérurgique depuis 1868. Années. 1868 1869 1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894 1895 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1900 1901 1902 1903 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 Nombre des hauts-fourneaux. 15 14 14 14 16 18 19 21 21 20 19 17 18 18 18 18 18 21 21 21 21 20 21 21 21 22 23 23 23 23 27 28 28 28 23 27 27 28 60 30—32 33 33 31 33—34 34 38 43 Production des hauts-fourneaux. Tonnes. 93.408 122.554 128.300 142.897 184.573 256.349 246.600 270.377 230.500 215.388 248.377 261.236 260.666 293.615 376.587 334.688 365.997 419.610 400.644 492.038 523.776 561.733 558.912 544.994 586.515 558.289 679.816 694 812 898.898 870.373 945 867 982.929 970 885 916.403 1.080.305 1.217.830 1 198 002 1 368 252 1 460. 105 1 485. 272 1 299 918 1 552 590 1 682. 519 1.682.519 1 728 973 1.728.973 2.252.229 Production des aciéries. Tonnes. 20.554 57.345 69.739 97.900 97.462 110.920 103.310 129.123 131.220 134.539 136.955 143.692 170.153 166.206 184.714 257.055 314.930 371.979 366.302 397.942 435.285 444.268 460.576 535.202 598.310 716.194 947.184 Production des fonderies. Tonnes. 1.200 1.011 1.041 1.536 1.615 1.413 1.310 1.341 1.370 1.269 1.394 1.205 1.701 1.579 1.726 1.827 1.670 1.440 2.585 3.644 4.615 4.642 5.909 7.062 6.281 7.764 8.328 8.747 9.307 9.874 9.358 11.154 11.293 9.981 9.658 11.119 13.437 13.628 16.877 18.054 16.382 15.442 17.217 16.002 20.893 24 1. FONTE Tonnes. Production des Hauts-Fourneaux. 25 H. REPARTITION Tonnes de la Production ci-contre 26 M.PRODUCTION des FONDERIES Tonnes. 27 Tonnes. IV. Production de l'Acier Thomas. 28 Ateliers de construction. La situation dans les ateliers de construction n'a guère subi de variations bien appréciables par rapport à l'année 1911, mais les influences que nous avons signalées pour l'année dernière se sont encore précisées: les salaires ont accentué fortement leur mouvement à la hausse et les matières premières se sont orientées dans le même sens, alors que les prix des produits finis ont été à peine satisfaisants. L'ampleur des affaires n'a donc pu se traduire par une augmentation sensible des résultats financiers. Depuis, la demande s'est maintenue au même niveau. Il n'y a aucun indice qui permette d'entrevoir une diminution du volume des affaires. Comme le mouvement à la hausse s'est arrêté pour les salaires aussi bien que pour les matières premières, l'année 1913 promet d'être plus féconde en bénéfices. L'assurance contre l'invalidité et la vieillesse, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 1912, a été bien accueillie par les ouvriers. Le bon ouvrier industriel est à même d'apprécier les bienfaits de la législation sociale; il a encore la conscience qu'au fond c'est le patron qui en supporte toutes les charges. Comme l'édifice de la prévoyance sociale se trouve être complet depuis l'introduction de l'assurance contre l'invalidité et la vieillesse, il serait désirable que le législateur portât désormais son attention sur la prévoyance sociale que nous appellerons indirecte. Il est à regretter qu'aujourd'hui encore les moindres contraventions qui pourraient être réglées par une peine de police, prononcée dans la forme si simple qui est usitée en Allemagne, doivent être jugées par le juge de paix en présence du contrevenant ou de son père ou tuteur. Les frais qui en résultent pour les contrevenants dépassent le plus souvent très considérablement l'amende. A signaler encore, dans le même ordre d'idées, l'élévation des frais de justice pour les affaires de moindre importance, qui impose des charges très sensibles à nos classes laborieuses. Il ne faut pas oublier surtout que ce ne sont pas toujours les mauvais ouvriers qui pâtissent de cette situation. Mines de Stolzembourg. Les travaux de recherches entrepris par les maisons de banque qui s'étaient fait donner une option par les anciens concessionnaires des mines n'ont pas encore conduit à des résultats concluants et définitifs, leur permettant de prendre une décision. Ces maisons ont obtenu des anciens concessionnaires une prolongation du délai d'option pour une nouvelle période de 18 mois. Pendant ce temps les travaux de recherches seront continués. Industrie du bâtiment. L'allure du bâtiment, modérée dans son ensemble, a varié suivant les régions. Sauf dans le bassin minier, où une activité fort intense et de bon aloi ne cesse de régner, la période de calme que nous signalons depuis quelque temps s'est encore accentuée pendant l'année passée. Il est à remarquer que la construction des petites maisons familiales, qui, il y a trois ans, avait pris un essor inquiétant à Luxembourg et dans les localités suburbaines, a considérablement diminué. Le nombre des nouvelles maisons est insignifiant. A part quelques maisons de commerce 29 qui ont été construites à l'intérieur de la ville, il n'y a pas de constructions d'une certaine importance à signaler. Dans les autres régions, ce sont, comme nous l'avons déjà fait observer les conceptions nouvelles de l'hygiène et du bien-être qui alimentent cette industrie par l'établissement de nouvelles conduites d'eau et de canalisations. A travers le bassin minier, à Esch surtout, le bâtiment a témoigné d'une activité remarquable Les prodigieux agrandissements des usines métallurgiques ont accentué encore les besoins si importants qui existaient déjà, stimulant vivement le goût des entreprises. Indépendamment des maisons ouvrières, la construction des maisons d'habitation et de commerce a pris une certaine envergure. Ce mouvement a été moins intense à Differdange et à Dudelange, quoiqu'une activité très sérieuse s'y soit manifestée pendant toute l'année. L'année 1913 n'apportera pas de changement dans cette situation. Le calme et la réserve dont témoigne le bâtiment, tant à Luxembourg que dans les localités suburbaines sont la conséquence de la surproduction des années antérieures qui avait détruit l'équilibre entre l'offre et la demande. La pénurie des logements dans le bassin minier finira, si le bâtiment conserve son allure actuelle, par faire place à une situation plus ou moins normale. Sous la poussée continue des salaires et des hausses sur les prix des matières premières le prix de revient des immeubles augmente d'année en année, alors que les loyers semblent s'orienter dans le sens inverse. Actuellement, les loyers des immeubles nouvellement construits dans l'agglomération luxembourgeoise se fixent à 4 % et ne dépassent certainement pas 5 % Les transactions en immeubles sont plutôt difficiles. La population de la ville reste stationnaire et la construction de nouveaux immeubles, si restreinte qu'elle soit, augmente toujours l'offre. Dans le bassin minier, où les loyers se fixent entre 7 et 8 %, les transactions en immeubles sont également assez rares. Les salaires payés dans le bâtiment sont de plus en plus élevés et la pénurie de bons ouvriers se fait toujours sentir. Le contingent fourni par les Italiens augmente d'une année à l'autre. En général, les industries et métiers tributaires du bâtiment ont été bien occupés. Les menuiseries de la région minière étaient débordées par la demande et la clientèle a dû se fournir en partie à l'étranger. Une situation analogue est signalée dans la serrurerie et la ferronnerie. Ardoisières. La statistique de production, établie par l'Administration des Mines, renseigne les chiffres suivants pour les deux dernières années: Années. 1911 1912 Nombre des Nombre ouvriers occupés des exploisous au tations. terre. jour. 4 4 191 196 1) par ‰. 2) par pièce. 305 356 3 QUANTITÉS PRODUCTION. Spécification. ardoises éviers dalles ardoises éviers dalles ) par mètre carré. Quantités. Prix. 23,2851) l,150 2 ) 6.3503) 20.619 30 6 4—5 30 6 5 915 5.960 employées dans le Grand-Duché. exportées à l'étranger. 3,072 20.213 820 220 520 682 150 330 6.130 20.099 233 5.810 30 Cette statistique fait ressortir une diminution très sensible de la production des ardoises de couverture qui, de 23.285 mille, est descendue à 20.619 mille. La diminution est due à la circonstance que, par suite de difficultés au sujet des salaires, les exploitations des «Obermosel-Dachschiefer- und Plattenwerke» ont chômé en grande partie pendant les mois d'avril et de mai. L'exportation étant restée au même niveau, c'est la consommation à l'intérieur qui a supporté exclusivement cette diminution. Le prix de revient, nous mande cette firme, ont augmenté par suite de la hausse des salaires, des charges croissantes imposées par la législation sociale et ouvrière ainsi que des prix élevés des charbons. D'autre part, les prix de vente se sont légèrement améliorés comme conséquence d'une convention de prix, très vague il est vrai, mais leur niveau reste toujours assez bas, ce qui s'explique par la situation géographique de nos ardoisières qui est très désavantageuse pour l'écoulement des produits. La vente de la production s'est faite couramment. Les stocks ont diminué par rapport à l'année précédente; ils n'ont pas dépassé 350 wagons à la fin de l'exercice 1911-1912, chiffre absolument normal en comparaison de la production. Du côté des procédés d'exploitation il n'y a pas de changement à signaler. Le recrutement des ouvriers présente toujours certaines difficultés. Comme nous l'avons fait remarquer dans notre précédent rapport, il ne peut se développer proportionnellement avec les exigences de l'industrie ardoisière, ce qui paraît tenir à la circonstance que celle-ci a besoin de main-d'œuvre apprise. La question des tarifs des chemins de fer cantonaux n'a pas encore été réglée à la satisfaction des ardoisières, malgré l'intervention du Gouvernement. La production des ardoisières luxembourgeoises renseigne les chiffres suivants pour les dix dernières années: Dalles Ardoises Éviers. 1903 22.814 mille 1.051 pièces 787 m. carrés 1904 23.979 1.123 1.474 1905 25.047 2.947 487 1906 26.729 4.062 1.453 1907 25.293 7.712 1.554 1908 23.976 672 10.580 1909 21.108 803 11.900 1910 .23.499 12.200 905 1911 23.285 1.150 6.350 1912 20.619 915 5.960 Le tableau suivant renseigne les importations d'ardoises dans le Grand-Duché pendant la même période. Ardoises belges. 1902 1903 1904 1905 t. 3.003 2.828 2.924 2.934 Ardoises françaises. t. 283 243 336 289 Ardoises de provenances diverses. 31 Ardoises belges. Ardoises françaises. » » » » » » » » 3.264 » 3.318 » 4.019 » 4.719 » 6.278 » 5.859 » 7.297 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 Ardoises de provenances diverses. 603 619 446 518 303 364 377 Nombre des exploitations. Carrières. La production des différents groupes de carrières du Grand-Duché pour l'année 1912 est résumée dans les tableaux statistiques ci-après, fournis par l'Administration des Mines. Nombre des ouvriers occupés. au sous jour. terre. PRODUCTION. QUANTITÉS Quantités en m3. Spécification. Prix. (fr.) employées dans le Grand-Duché. exportées à l'étranger. Carrières de calcaire à polypier. Communes de Differdange, Petange. 12 37 dalles 114 m 2 pierres de taille . 249 moellons 19.188 pierraille 5.599 3,75 28—30 1,60—2 2 114 m 2 183 4.815 66 14.373 5.599 Déblais de mine. Communes de Petange. Differdange, Rumelange, Kayl, Dudelange. 8 24 moellons 6.390 | 2—2,50 | 6.390 » Terre glaise. Communes de Differdange, Esch-sur-Alzette. 2 28 briques terre glaise 4 17 briques terre glaise 2.000 ‰ 1.800 30 1,25 1.700 ‰ 1,800 300‰ » Communes de Basbellain, Berdorf, Diekirch. 762½ ‰ 90 30—37,50 2 762½ ‰ 90 Carrières de grès liasique. Commune de Larochette. 3 38 53 parements pierres de taille. moellons pavés pierraille sable 370 m 2 1.066 1.283 93½ ‰ 377 44 3,50 50—55 2,50 50 1 1,25 370 m 2 1.009 1.283 93½‰ 57 377 44 Communes de Beaufort, Reisdorf, Echternach, Bech, Berdorf, Consdorf, Walbillig. Medernach Ermsdorf, Beckerich Saeul. 420 517 25—40 937 85 pierres de taille . 5.137 1,25—7 127 5.264 moellons 30—50 48 ‰ 48 ‰ pavés 1.782 1—2,50 1.782 pierraille 30 pièces 60 pierres à aiguiser 30 pièces Nombre des exploitations. 32 14 13 25 27 7 Nombre des ouvriers occupés. sous au terre. Jour. PRODUCTION. Spécification. Quantités en m 3 . QUANTITÉS Prix. employées dans exportées le Grand-Duché. à l'étranger. Communes de Betzdorf, Flaxweiler. Hesperange, Niederanven, Schuttrange, 20—30 94 pierres de taille . 25 25 moellons 6.451 1—2 ,50 6.451 40—140 pavés 8.997 ‰ 1.601 ‰ 801.3 ‰ pierraille 5.860 1—3 ,50 5.860 1.25—3 1.1.19 sable 1.119 Communes de Kœrich, Steinfort. 7.560 1—2 7.560 85 moellons 689 ‰ 40—60 pavés 622 ‰ 67%o pierraille 7.730 1.50—6 7.730 gravier 20.430 0,50—1,50 15.430 5.000 Communes de Contera, Eich, Hamm, Hollerich, Niederanven, Rollingergrund, Sandweiler 7.546 7.546 1,25—1,75 37 moellons 30—60 pavés 30½ ‰ 30½ ‰ 2.345 1,25—3 pierraille 2.345 2.195 1,50—2 sable 2.195 Carrières de grès bigarré. Communes de Feulen, Ettelbruck, Grosbous, Mertzig, Schieren, Useldange, Vichten. 306 306 65—75 50 pierres de taille . 1.588 1.588 1,50—3 moellons pavés 50 1‰ 1‰ 1.204 2 ,25—3 pierraille 1.204 Carrières de grès de Born. Communes de Mompach, Rosport. 981 40—50 39 pierres de taille . 224 757 1.145 1.145 moellons 3—5 Carrières de calcaire keuprique. Communes de Bissen, Bœvange. 6 6 moellons pierraille gravier 117 495 140 2 117 3—3,25 495 3,25 140 Carrières de grès coquillier. Commune de Bettendorf. 8 124 dalles 160 m 2 2,50—4 160 m 2 pierres de taille . 791. 100—115 686 105 moellons 1.310 1,25—1,50 1.310 pavés 435½ ‰ 80—100 400½ ‰ 35 ‰ Carrières de schiste et de quartzite, Communes d'Asselborn, Bœvange, Clervaux, Consthum, Heinerscheid, Hachiville, Hosingen, Munshausen, Troisvierges, Weiswampach, 62 107 moellons 3.382 3.382 1.50—3,75 pierraille 6.352 1,50—6,50 6.352 quartzite 40 40 7 Nombre des exploitations. 33 Nombre des ouvriers occupés. sous terre. au jour. PRODUCTION. Spécification. Quantités en m3. QUANTITÉS Prix. employées dans exportées le Grand-Duché. à l'étranger. Communes d'Alscheid, Boulaide, Esch-s.-Sûre, Eschweiler, Gœsdorf, Harlange, Heiderscheid, Mecher. Neunhausen, Oberwampach, Wiltz, Wilwerwiltz, Winseler. 135 67 moellons pierraille quartzite 3.709 6.246 14.100 1,25—5 1,50—6,25 6,50 3.709 6.246 14.100 Communes de Redange, Arsdorf, Bettborn, Bigonville, Folschette, Perlé, Wahl. 32 53 2.600 m 2 1.252 4.551 dalles moellons pierraille 3,75 1,50—2,50 1.25—5,25 1.200 m 2 o. st. 1.252 4.451 1.400 m 2 100 Communes de Bastendorf, Bourscheid, Erpeldange. 15 20 moellons pierraille 12 26 moellons pierraille 859 2.430 1,50—2 3,50—5 859 2.430 Communes de Vianden, Putscheid. 531 581 1,50—2 3,75—5,25 531 581 Carrières de pierres à chaux et dolomies. Communes de Beaufort, Echternach, Rosport. 18 7 pierre à chaux tuf 1.190 280 1,50—2 3—3,75 1.012 228 178 52 Communes de Diekirch, Ettelbruck, Feulen, Redange. 10 18 pierre à chaux. 3.171 1,25—3,50 3.171 Communes de Hollerich, Bertrange, Kehlen. 7 15 pierre à chaux.. pavés 5.343 3 1,50—3,75 ‰ 50 5.343 3‰ Communes de Grevenmacher, Biwer, Remich, Remerschen. 10 7 49 dolomie pierre à chaux 24.775 4.205 3,35—3,75 1,50—3,50 232 705 24.543 3.500 Platrières. Communes de Bous, Steinsel, Walferdange. 4 plâtre brut 13 3.144 6,50—7,50 2.135 1.009 1.040 45 Sablières. Communes de Mertert Grevenmacher, Remerschen. 6 10 sable 1.085 2—4 Communes de Diekirch, Bettendorf, Ettelbruck, Erpeldange, Mertzig, Reisdorf, Schieren. 13 14 17 19 sable 2.821 2—4 2.821 Communes de Beaufort, Bech, Berdorf, Consdorf, Rosport, Waldbillig. 1.339 1. 339 2—2,50 sable Communes de Bettborn. Ell. Folschette, Grosbous, Perlé, Redange, Saeul, Useldange, Vichten, Wahl. 4 27 sable et gravier . 1.829 1—5 1.829 5 34 L'industrie des terres et pierres est répandue sur toute l'étendue du Grand-Duché. Abstraction faite de l'exploitation minière et ardoisière, dont la première se fait à 86 sièges d'extraction différents avec 5.327 ouvriers et l'autre à 4 sièges d'extraction à 552 ouvriers, nous ne rencontrons nulle part des carrières occupant plus de 40 ouvriers. Le nombre des carrières en activité a été de 450 en 1912, occupant ensemble 1.300 ouvriers; 10 exploitations ont travaillé avec 20 à 40 ouvriers, 15 avec 10 à 20 et 25 avec 5 à 10 ouvriers. Les 400 autres carrières occupent de 1 à 5 hommes. La pierre de taille, le pavé, le sable et la pierre à chaux forment les produits les plus importants de nos carrières. Le calcaire à polypier, et surtout le grès qui se rencontre en excellente qualité, fournissent la pierre de taille, si appréciée dans le pays même et aussi à l'étranger, qui a absorbé en 1912 1.505 m 3 , soit 35 % de la production. Récemment l'exploitation de Merkholtz a mis en valeur l'excellent produit quartziteux de nos Ardennes. Sa production, qui renseigne pour 1912 14.100 m 3 , est en diminution de 1400 m 3 sur l'année précédente. Les autres petites carrières disséminées dans le dévonien ont fourni à peu près la même quantité de pierraille pour l'entretien des routes et chemins du pays. La valeur sur place de la production est d'environ 6,50 fr. le m 3 concassé. En considérant l'ensemble de la production de nos carrières, nous remarquons une diminution notable par rapport à l'année passée, laquelle avait déjà apporté une diminution. La cause en est dans l'emploi de plus en plus fréquent du ciment et du ciment armé dans les constructions civiles et industrielles. Ne va-t-on pas jusqu'à bannir entièrement la pierre ou le moellon des vastes halles d'usines ainsi que des grands magasins de commerce où l'on n'emploie que le fer et la scorie mariés avec l'universel liant, le ciment silicatant. L'imitation du granit, de la pierre de taille, de l'ardoise de couverture tout en ciment est d'un emploi courant et n'offre rien de surprenant pour les architectes-ingénieurs. Le ciment est la matière propre à tous les usages; le plaqué, l'artificiel dominent. Le monumental est réputé de luxe. Parfois l'écroulement désastreux des édifications bâtives et hasardées vient rappeler les constructeurs à la sage recommandation que le temps ne respecte pas ce qu'on fait sans lui. Les exploitations plâtrières, au nombre de 4, n'ont produit que le tiers de la quantité fournie en 1910. Faïencerie. La faïencerie de Septfontaines renseigne une production en augmentation, soit 2.083.580 kg. Les prix de production et de vente sont restés stationnaires ; il est à remarquer cependant que les matières premières poursuivent leur léger mouvement de hausse. La fabrication a été favorisée par de belles commandes de carreaux de revêtement et de pièces d'architecture, articles très demandés par l'Allemagne. Les ouvriers, au nombre de 305, ont toujours été bien occupés et les prix de la main-d'œuvre se sont maintenus. Leur recrutement s'est fait assez facilement. Une centrale électrique ainsi que d'autres machines et appareils ont été installés dans le courant de l'année. 35 Mosaïques et dallages céramiques. L'établissement de Wasserbillig renseigne pour l'année 1912 une production totale de 1.380 wagons, soit une légère diminution par rapport à l'année précédente. Les prix de revient ont été plus élevés en général à cause des hausses qui se sont produites sur les matières premières, alors que les prix de vente tendent à la baisse. Les soldes restés en magasin accusent une augmentation sur ceux de 1911. , Au point de vue de ses débouchés, cette industrie est réduite aux pays du Zollverein, mais ses produits y rencontrent de fréquentes difficultés par suite de leur provenance du Grand-Duché, c'est-à-dire d'un pays étranger, les diverses administrations de l'Etat et des communes de ces pays donnant la préférence aux produits indigènes. Pourquoi n'obtiendrait-elle pas alors, dans le GrandDuché, pour ses produits, des avantages analogues à ceux dont jouissent ses concurrents allemands dans leurs pays! Afin de faciliter les ventes dans les pays d'outre-mer et lui permettre ainsi d'écouler, par l'exportation, au moins une partie du trop-plein de sa production, notre industrie céramique devrait obtenir, de la part des chemins de fer luxembourgeois et belges, le bénéfice de tarifs de faveur pour ses expéditions vers Anvers. Les établissements belges, hollandais et allemands ont sur elle des avantages géographiques très considérables à tel point que seule une réduction sensible des frais de transport pourrait la mettre à même d'entreprendre la lutte avec quelque espoir de succès. Cette industrie a occupé 400 à 450 ouvriers qui ont travaillé régulièrement. Les prix de la main-d'œuvre montrent un renchérissement progressif. Industrie des ciments. La production et la vente des briques de laitier n'ont guère varié par rapport à l'année précédente. Par contre, la vente du ciment de laitier a été en augmentation, grâce à la forte consommation qui en est faite, spécialement par les importantes constructions des nouvelles usines du bassin minier. Les prix du ciment se sont maintenus au niveau de 1912 Le ciment armé se répand de plus en plus. Depuis quelque temps il en est fait usage dans les simples maisons d'habitation, écuries, remises etc. où il entre pour les hourdis et planchers, sans oublier les grands magasins dont la carcasse extérieure est faite couramment en ciment armé. H entre également dans les silos à minerai et à chaux, les réservoirs, bassins et massifs de machines des grandes usines. L'emploi toujours croissant du ciment armé a vivement stimulé la concurrence qui, par suite, est devenue plus vive, et les prix des travaux en ciment armé s'en sont ressentis en une certaine mesure. Alors que les matières premières et la main-d'œuvre augmentent, les prix des travaux en ciment armé s'acheminent vers la baisse. Comme la concurrence n'est pas toujours à la hauteur de sa tâche, elle est loin de s'exercer dans l'intérêt de cette branche. L'exécution doit en souffrir nécessairement. La fin de l'année écoulée a été particulièrement mouvementée pour l'industrie des ciments. 36 On avait cru, à un moment donné, que le syndicat rhénan-westphalien ne surmonterait pas les dernières difficultés qui s'opposaient à sa prolongation et l'on avait craint de revenir en 1913 aux années peu favorables de la libre concurrence. Ces craintes ne se sont pas réalisées. Les perspectives de la nouvelle année peuvent être considérées comme favorables. Malgré la dernière augmentation de 10 marks par 10 tonnes décidée par le syndicat rhénan-westphalien, la demande est restée assez active. Enfin l'entente avec le syndicat belge du ciment a pu être renouvelée en prévision de la prolongation du syndicat rhénan-wesphalien. Le syndicat de l'Allemagne du Sud a élevé ses prix de vente dès la prolongation du syndicat rhénan-westphalien. Briqueterie mécanique. Ainsi que nous l'avions prévu dans notre rapport de l'année passée, l'exercice 1912 n'a pas été aussi favorable à l'industrie de la briqueterie mécanique que les précédents. Le tonnage et la valeur des expéditions ont baissé dans la proportion de 10 % environ. Le syndicat de vente luxembourgeois a clos son troisième exercice le 1er mars 1913. Les résultats comparés à ceux des exercices précédents sont les suivants: Il a été expédié: en 1911—12 en 1912—13 par la briqueterie de Bettembourg, soc. an 4.021.000 briques 3.642.000 briques par la briqueterie de Mersch 1.553.000 » 1.200.000 » par la briqueterie de Zewen 449.000 » » » soit ensemble 6.023.000 briques 4.842.000 briques format normal et format belge. De plus, la briqueterie de Bettembourg a fourni 300.000 briques radiales. Les briqueteries se trouvant en dehors du syndicat ont vendu environ 3 millions de briques et les fabriques rhénanes et lorraines ont importé 2 millions de briques. Il est à regretter que les produits étrangers trouvent si facilement usage dans le pays, de préférence aux produits indigènes, car à l'étranger, en Alsace-Lorraine notamment, les administrations publiques n'admettent pas les produits luxembourgeois. Le syndicat de vente lorrain s'est reconstitué à partir du 1 e r mars 1913 et a été absorbé par le grand syndicat du Palatinat. Cet organisme, par les intérêts considérables qu'il représente, est devenu une puissance, et le syndicat de vente luxembourgeois est tout disposé à s'entendre avec son voisin, mais sans abdiquer une autonomie que les conditions du marché local rendent nécessaire. Malgré ces heureux symptômes d'union, l'année 1913 ne s'annonce pas comme devant être prospère. Les bruits de guerre arrêtent les constructions-et, d'autre part, la brique de laitier fait une concurrence acharnée à la brique cuite. C'est pourquoi l'industrie de la briqueterie mécanique a besoin de la bienveillance des pouvoirs publics et notamment les lois de prévoyance sociale devraient lui être appliquées avec mesure. Telle qu'elle est comprise actuellement, la loi sur les accidents du travail est pour la briqueterie mécanique une véritable loi d'expropriation. Après avoir été taxée au coefficient de risques 3, 37 27, 45, cette industrie figure actuellement sous la lettre L , ce qui implique le coefficient 70. Ce tarit dépasse les forces du contribuable. C'est ainsi qu'une briqueterie ayant eu en 1912 un chiffre d'affaires de 134.000 fr., a payé une contribution de 1.915,64 fr., soit 1,42 % du chiffre d'affaires total, ce qui est énorme. En 1913, en supposant toutes choses égales d'ailleurs, ce même établissement devra acquitter une taxe de 2.979,79 fr., soit 2,22 % ce qui est excessif. A ce tarif formidable il existe un remède: tout établissement industriel n'ayant eu au cours des trois dernières années d'exercice aucun accident de personnes susceptible d'indemnité, peut être dégrevé dans la proportion de 50 %. Or, la briqueterie en question n'a pas eu d'accident de ce genre depuis 1905, et pourtant, malgré les démarches les plus pressantes, toute diminution lui a été refusée. Par contre, l'Association ne se fait pas faute de majorer de 50 % la contribution des établissements où des accidents se sont produits. Si, d'une part, une loi sur l'assurance mutuelle ne sait tenir compte de toutes les réclamations individuelles, il n'est pas exagéré d'autre part cependant de réclamer le bénéfice des dispositions légales, surtout quand il s'agit d'une industrie aussi éprouvée que celle de la briqueterie mécanique. Cette industrie, pour soutenir une existence précaire, demande une somme d'efforts, de privations et de travail, devant laquelle bien des gens reculeraient. Elle ne jouit pas, en retour de la satisfaction que procurent les gains rapides et élevés. Il est de stricte justice qu'on lui applique sans lésiner les dispositions légales susceptibles de diminuer ses charges. Tannerie. L'année 1912 a vu les prix des cuirs en poils, l'indigène aussi bien que l'exotique, atteindre des niveaux élevés, inconnus jusqu'alors. L'impulsion, comme c'est le cas depuis nombre d'années, a été donnée par les Etats-Unis, dont l'influence s'est exercée sur tous les marchés. De plus, l'industrie en général consomme aujourd'hui beaucoup plus de cuirs qu'il y a une dizaine d'années. Néanmoins, et en dépit de cette circonstance, les fabricants ne parviennent pas à faire hausser les prix du tanné. Il faut faire remarquer encore que dans les pays exportateurs de cuirs, s'établissent des tanneries importantes, montées avec tous les perfectionnements de la technique moderne, de sorte que les importations de ces régions, qui nous approvisonnaient jadis, diminuent, en même temps qu'on exporte une grande partie de nos cuirs indigènes. Dans ces conditions, il n'y a plus que les grands établissements disposant de forts capitaux et pourvus d'un outillage perfect onné qui puissent prospérer en Europe. Ecorces à tan. Comme en 1911, le beau temps a favorisé la récolte des écorces à tan et la qualité a été excellente. Aussi, dès leur apparition, les écorces de première qualité furent-elles enlevées rapidement au prix de 2,45 fr. la botte de 25 kg. Mais, par suite de la hausse énorme des cuirs en poils, les tanneurs ont diminué leur fabrication, de sorte qu'une assez grande partie des écorces est restée invendue et les prix sont descendus à 2,30 fr. pour les écorces de première, et à 2,10 fr., pour les écorces de seconde qualité. 38 Ganterie. L'année 1912 a été très féconde pour l'industrie gantière au point de vue de l'ampleur des commandes et l'on travaillait à pleine allure pendant toute l'année, mais, malheureusement, ces commandes allaient en majeure partie aux qualités bon marché. Ensuite les marchands de peaux au courant des moindres détails de la situation, n'ont pas manqué, selon leur habitude, d'accaparer partout la peau brute pour arriver à pouvoir imposer aux fabricants des prix dépassant les limites du possible. D'un autre côté, la clientèle refusait la moindre augmentation de prix. Il en est résulté que les prix du produit fabriqué n'étaient pas en rapport avec les prix des matières premières, non compris les articles accessoires et les ingrédients nécessaires dans les trois branches de la fabrication, la mégisserie, la teinturerie et la ganterie proprement dite. Ces matières et substances ont subi, elles aussi, une augmentation de prix fort sensible. A toutes ces augmentations de prix est venue s'ajouter encore une augmentation générale des salaires. Un autre préjudice pour la ganterie résulte du fait que nombre de petits commerçants, tenant comme spécialité le gant de peau, disparaissent devant les grands magasins, qui, sans connaissance des particularités et de la différence de qualité de l'article, n'ont en vue, dans leurs achats, que la question de prix et cherchent à exercer la même pression sur tous les fabricants indistinctement contribuant ainsi à créer une situation malsaine. Aussi n'est-il pas rare de voir, dans les vitrines de ces magasins, des stocks entiers à des prix dérisoires, prix qui sont loin de représenter la maind'œuvre seulement, et qui, nécessairement, doivent laisser le fabricant en perte et abaisser le niveau général des prix. L'exportation des peaux mégissées et teintes vers les Etats-Unis est devenue très restreinte, la clientèle hésitant à placer de fortes commandes dans l'incertitude où elle se trouve par rapport au changement à la présidence, changement dont elle attend une modification des droits d'entrée. Dans ces circonstances et devant la possibilité d'une réduction des droits d'entrée que l'on espère pour la saison prochaine, la clientèle s'abstient de mettre des quantités de marchandises en stock et se borne à ne commander que le strict nécessaire, soit en peaux, soit en gants, et livrable de suite. L'exportation des peaux a diminué principalement à cause des grandes difficultés qu'elle rencontre à la douane. Les peaux sont soumises à un droit d'entrée de 20 % de leur valeur, mais les agents des douanes sont très prompts à frapper de fortes surtaxes les envois, sous prétexte que la valeur des peaux est supérieure au prix facturé et déclaré et que la marchandise est déclarée audessous de sa valeur réelle. Il en résulte de grands ennuis, des procès fort coûteux et, finalement, une stagnation des affaires. La mégisserie et la teinturerie ont produit à peu près le même chiffre que l'année précédente, soit 3.500.000 peaux, et la production de gants finis peut être évaluée à 75.000 douzaines de paires. Le nombre du personnel occupé n'a guère subi de changement et renseigne le même chiffre que pour l'année 1911, soit environ 770 ouvriers et 1500 ouvrières. Il convient d'ajouter que la production des gants pourrait atteindre un chiffre beaucoup plus élevé et occuper par conséquent un plus grand nombre d'ouvriers et d'ouvrières, si une regrettable 39 circonstance, que l'on ne rencontre nulle part ailleurs, ne s'y opposait. Contrairement à un usage suivi partout, les coupeurs n'admettent comme apprentis que ceux dont le père exerce ou a exercé le métier de coupeur-gantier. Il y a là une singulière anomalie. Les fils des coupeurs-gantiers n'entendent pas tous embrasser la profession de leur père et il y en a sans doute parmi eux qui réussiraient mieux dans un autre métier, alors que d'autres jeunes gens, se sentant du goût pour le métier de gantier, en sont impitoyablement exclus de par les statuts qui régissent l'Association des coupeurs-gantiers. C'est là une situation très préjudiciable à cette branche et qui s'oppose à l'extension de l'industrie gantière dans le Grand-Duché. Industrie textile. Dans la plupart des branches de l'industrie textile le mouvement des affaires a été assez intense. La production a été vivement sollicitée par une demande croissante, tant pour la draperie que pour la bonneterie. L'allure a continué d'être satisfaisante en articles laine et coton. Le marché des cotons, malgré les écarts de prix encore considérables, a présenté un aspect bien plus régulier que pendant l'année précédente et les soubresauts ont été moins violents. La récolte de 1911-12 dépassa toutes les espérances: l'Amérique donna 16 millions de balles, alors que l'Egypte approcha sensiblement de la précédente récolte, qui fut exceptionnelle. On pouvait donc s'attendre à une baisse générale des prix. En effet, le Middling American était coté, fin décembre 1911, 463/4 pf. sur la place de Brême, atteignant ainsi le niveau le plus bas que nous ayons vu au cours des dernières années. Mais déjà au moins de février la hausse commença à se dessiner sous la poussée des achats considérables des consommateurs, désireux de se couvrir aussi largement que possible; elle s'accentua, et, à la fin du mois de juin, d'étape en étape, le prix se fixa à 70½ p i , supérieur de 50 % au prix du début de l'année. Au mois d'octobre nous retrouvons les cotons à 58 pf., mais vers la fin de l'année, à 66 pf. La récolte de 1912-13 ouvre des perspectives rassurantes. En filés de coton, le mouvement des affaires n'a pas laissé que d'être très actif; cet article a répercuté les variations de prix des matières premières. A partir du printemps, le commerce des laines a témoigné d'une activité inconstestable et les prix se sont orientés vers la hausse. La disproportion entre l'allure de la consommation qui s'accroît sans cesse et les ressources assez précaires de la production donnent à réfléchir. La production de la laine n'augmente guère: l'Argentine, poussée vers la culture des céréales, restreint l'élevage du mouton ; l'Australie, d'autre part, semble avoir atteint l'extrême limite de sa production. Teinturerie et blanchissage des tissus. L'amélioration survenue à la fin de l'année 1911 dans l'industrie de la teinture des toiles de lin et de coton s'est maintenue pendant toute l'année 1912, provoquant une augmentation fort appréciable de la production. Cette année aurait été franchement bonne si les prix de teinture avaient pu être mis en rapport avec la cherté de la main-d'œuvre et les cours excessifs de la presque totalité des divers produits servant à la teinture ou à l'apprêt des toiles, et dont quelques-uns, 40 comme les fécules, amidons, dextrines, etc. avaient augmenté de 50-60 % par suite de la récolte déficitaire des pommes de terre et des blés en 1911. La demande en toiles est restée active pondant toute l'année et il n'y a pas de stocks à signaler les tissus s'enlevant aussitôt fabriqués. L'agrandissement des usines de notre bassin minier et de la Lorraine voisine, en provoquant un afflux considérable d'ouvriers, a stimulé la demande de vêtements d'ouvriers et, par répercussion, favorisé la teinturerie. Malgré l'abondance de la récolte de coton, les prix des tissus ont été non seulement soutenus, mais ils ont gagné des avances successives, allant jusqu'à 10 et 15 %, et la tendance à la hausse persiste toujours. Les prix des toiles de lin ont augmenté, à leur tour, de plus de 10 %. Le nombre des ouvriers occupés dans la teinturerie n'a guère varié au cours de l'année 1912. Il n'y a pas de chômage pour manque de travail à relever. Les bonnes dispositions du marché laissent entrevoir une certaine durée de la situation actuelle, qui est satisfaisante en somme, voire même un nouvel essor de la teinturerie, le danger de complications politiques une fois écarté. Il y a lieu de faire remarquer que les mesures prises par la douane sont contraires aux intérêts des maisons qui sont forcées de fabriquer les tissus écrus à l'étranger pour les terminer à l'intérieur du Zollverein. En effet, certaines toiles blanchies sont expédiées à l'étranger pour y être brodées; celles qui sont tissées et blanchies en Allemagne peuvent rentrer en franchise de droits après avoir été ouvragées, mais celles qui sont tissées à l'étranger et blanchies dans le Zollverein ne peuvent bénéficier de ce traitement, malgré qu'elles aient payé à leur entrée en écru les droits allemands et devraient par conséquent être traitées sur le même pied que celles tissées en Allemagne. Pour justifier cette mesure, l'administration prétexte que toutes les opérations concernant la fabrication des tissus doivent être faites en Allemagne, mais elle oublie que les fils employés à la confection de ces toiles sont en majeure partie filés en Belgique et en Irlande et que, par suite ces toiles ne sont pas non plus de pure fabrication allemande. En donnant une interprétation un peu large au règlement, on pourrait faire bénéficier ces toiles du même traitement de faveur à leur entrée. Industrie du vêtement. La production des vêtements de travail qui, jusque dans ces dernières années, provenait presque exclusivement de la confection faite a domicile par les ouvrières, ne peut plus guère s'obtenir maintenant qu'en ateliers organisés mécaniquement avec force motrice. L'installation et l'entretien coûteux de ces ateliers, la rareté et la cherté de la main-d'œuvre, rendent cette industrie de plus en plus difficile et de moins on moins rémunératrice pour les fabricants du pays qui doivent concourir avec ceux d'Allemagne où cette main-d'œuvre est plus abondante. Distillerie. Le nombre des distilleries on activité pendant la campagne 1911-1912 a été de 1042, dont 522 distilleries agricoles travaillant des matières farineuses, et 520 distilleries de fruits. Le nombre des distilleries en activité pendant la campagne précédente avait été de 1091. 41 Il a été employé à la distillation: matières tanneuses 4.007.900 kg. fruits à noyaux 3.366 M. fruits à pépins 3.582 lies de vin 1.104 marcs de raisins 18.026 Les droits payés par les distilleries se répartissent comme suit: droit de consommation 968.329 mk., droit d'exploitation 10.329 mk., soit ensemble 978.658 mk. L'Etat a donc perçu en droits d'accise 1.223.322,50 fr. contre 1.273.700 fr. pour la campagne précédente. Brasserie. L'exercice 1912 laisse aux brasseurs du Grand-Duché de bien mauvais souvenirs. Non seulement les prévisions pessimistes que nous avions exprimées dans notre dernier rapport, se sont réalisées, mais les résultats industriels ont encore été plus défavorables qu'on n'avait pu le supposer. C'est qu'au pronostic fâcheux fondé sur la cherté extraordinaire des matières premières, est venue s'ajouter, par surcroît de malheur, l'inclémence de toute la saison d'été 1912. Malgré la vaillance avec laquelle les industries indigènes continuaient à lutter contre la concurrence étrangère et l'importation de bières allemandes, le chiffre total de la production qui, les années précédentes, avait accusé un mouvement nettement ascensionnel, marque, pour 1912, une diminution d'environ 30.000 hectolitres. Il convient toutefois de relever que la consommation de cidre, assez forte dans certaines régions du pays et due à une récolte particulièrement abondante des pommes en 1911, n'a pas été sans exercer une certaine influence sur la marche des affaires de brasserie. Dans l'intérêt de la statistique. il suffira de retenir les données de comparaison ci-après: Exercice 1911. Exercice 1912. 5.475.345 kg. malt employé 5.417.932 kg. bière fabriquée 297.986 kl. 326.946 hl. 459.502 fr. 464.832 fr. droits d'accise 10.851 hl. bière exportée 13.246 kl. L'année 1913 s'annonce-t-elle sous de meilleurs auspices que sa devancière? Question assez délicate à résoudre à l'heure qu'il est. Si, d'une part, le prix du houblon, en général d'excellente qualité, est tombé de près des deux tiers, d'autre part, l'orge de 1912, quoique de qualité inférieure, continue à être cotée sensiblement aux mêmes prix. Si la fabrication paraît ainsi se faire dans des conditions plus avantageuses, il est également permis d'espérer qu'une saison d'été plus favorable viendra encourager la consommation en 1913. Industrie des tabacs. L'industrie des tabacs a suivi son développement normal en 1912: nos 14 fabriques ont été occupées régulièrement durant toute l'année et le nombre des ouvriers employés renseigne une légère augmentation. . 6 42 La production a quelque peu augmenté pour les principaux articles, tabacs à fumer et cigarettes; pour la filature et les cigares elle a plutôt diminué. Elle peut être évaluée à 1.450.000 kg, de tabacs à fumer, 4200 kg. de tabacs en rôles, à fumer et à mâcher, 75 millions de cigarettes et 4 millions de cigares. La consommation des cigarettes suit une marche ascendante au détriment de celle des cigarres qui est en baisse. La majeure partie de la production est placée et consommée dans le Grand-Duché et en Alsace-Lorraine. Les débouchés à l'étranger se rétrécissent de plus en plus sous l'effet des mesures douanières et l'exportation perd toujours du terrain, aussi bien en Europe que dans les pays d'outre-mer, par suite de l'augmentation des droits d'entrée. Si l'écoulement de la production a été facile, les conditions de fabrication et l'allure des prix de revient n'ont guère donné satisfaction aux fabricants. La matière première, les tabacs en feuilles de toutes provenances, se maintient depuis une série d'années à un niveau très élevé, la culture dans les divers centres de production ne pouvant suivre la demande croissante de la consommation par suite de l'insuffisance de la main-d'œuvre que cette culture exige pendant la période de la croissance de la plante et pendant la récolte. Des récoltes déficitaires ou de mauvaise qualité dans certains centres ont accentué cette situation. A ces prix élevés viennent s'ajouter les lourdes charges des impôts, des droits d'entrée, la «Wertsteuer», celle-ci proportionnellement plus forte sur les prix élevés, et la tendance croissante des salaires provoquée par le renchérissement de la vie, alors que l'âpre concurrence s'oppose à une amélioration correspondante du prix des produits. La charge des impôts et droits grevant les produits fabriqués se fait particulièrement sentir par suite de l'immobilisation de capitaux importants qui rentrent lentement parfois et des longs crédits exigés par la clientèle. Quelques bonnes récoltes successives seules pourraient améliorer la situation des fabricants en ramonant à des cours normaux les matières brutes et rendre l'industrie des tabacs plus satisfaisante et plus lucrative. En Allemagne cette industrie doit faire face à un péril qui la menace de la part du trust américain, lequel dispose d'énormes capitaux et englobe la majeure partie de la fabrication et du commerce des tabacs dans les Etats-Unis et en Angleterre. Ce trust a su acquérir sous main plusieurs grandes fabriques de cigarettes en Allemagne et paraît disposé à étendre son action de plus en plus. S'il réussissait dans ses tentatives, il finirait par ruiner, par sa puissante concurrence, les petits établissements qui ne peuvent lui opposer qu'une faible résistance et à dominer ensuite le marché. Il est à espérer que les efforts des fabricants allemands qui ont; fondé, à Francfort, pour la défense de leurs intérêts menacés, le «Verband zum Schute der deutschen Tabakindustrie», empêcheront ce monopole de se créer dans le Zollverein comme il existe virtuellement dans les EtatsUnis et en Angleterre. Si, contre toute attente, les projets du trust (lovaient se réaliser, l'industrie des tabacs du Grand-Duché aurait à on subir également les conséquences néfastes. Imprimerie. L'allure franchement favorable de l'imprimerie, alimentée par un courant d'ordres très suivi, s'est continuée pendant la plus grande partie de l'année. Des défaillances, assez anodines il est vrai, se sont produites pendant les derniers mois. L'industrie, qui est un des gros clients de l'imprimerie, commençait alors à témoigner d'une certaine réserve: les ordres, même ceux de moindre 43 importance, étaient généralement précédés de demandes de prix, et, par suite, les affaires devenaient plus difficiles. Depuis, les consommateurs ont réduit leurs ordres et les demandes de prix ont sollicité dans une forte mesure la concurrence étrangère. La situation des affaires en imprimerie, depuis le début de l'année 1913, a perdu non seulement au point de vue de l'ampleur des commandes, mais aussi à celui de la tenue des prix. La consommation s'est portée davantage sur les articles bon marché que les maisons exotiques accaparent très souvent. Des firmes étrangères qui sont liées à l'intérieur par des conventions de tarifs se livrent à un véritable «dumping» sur le marché luxembourgeois et contribuent ainsi à l'avilissement des prix. Le journal et le périodique étendent leur marché, alors que le livre se trouve limité par des débouchés trop restreints. L'annonce, qui transforme rapidement ses procédés et ses aspects, prend une importance sans cesse grandissante dans l'organisation commerciale moderne. Il y a lieu de faire remarquer cependant que le commerce luxembourgeois ne semble pas se rendre suffisamment compte de son efficacité; les commerçants montrent une certaine indifférence à l'égard de la publicité et ils sont lents à suivre l'exemple qui leur vient du dehors. Le colportage, qui s'exerce toujours ici sur une, vaste échelle, fait une concurrence désastreuse à la librairie et à certaines branches de l'imprimerie, notamment à travers le bassin minier. Comme nous avons déjà fait remarquer dans nos rapports antérieurs, le colportage n'assure aucun avantage sérieux au consommateur, mais les procédés commerciaux qu'il met en usage lui gagnent toujours une certaine clientèle qui se laisse prendre aux apparences d'un bon marché, trompeur le plus souvent, car il est reconnu qu'à conditions égales le colportage ne peut soutenir la concurrence contre les maisons luxembourgeoises. Les 40 imprimeries du pays ont occupé, en 1912, 250 ouvriers dont les salaires oscillent entre 30 et 50 fr. par semaine. L'outillage technique, qui s'est considérablement modernisé au cours des dernières années, comprend actuellement 16 machines à composer des différents systèmes, 4 machines rotatives, 58 presses typographiques et 47 presses à platine. Comme force motrice 22 établissements emploient l'électricité; 10 autres marchent avec des moteurs à gaz. Horticulture. La floriculture et la culture maraîchère, grâce aux efforts soutenus et intelligents de nos horticulteurs et jardiniers, sont toujours en progrès. Il serait à souhaiter pour l'art floral que l'étrange devise «ni fleurs ni couronnes», contre laquelle nos collègues français ont à lutter sans relâche, ne s'introduisît pas chez nous. L'année a été favorable aux cultures des pépiniéristes et des rosiéristes. Les arbres et arbustes ont trouvé acheteurs à des prix assez rémunérateurs. Les rosiers de production courante, au contraire, ont été offerts au printemps à des prix dérisoires. L'automne a vu se rétablir légèrement les prix. En décembre, ceux-ci ont de nouveau considérablement fléchi. Il est étrange et inconcevable que, dans cette branche, on s'obstine à pratiquer des cotes qui marchent toujours en raison inverse des frais de production. Il y a évidemment chez nous, et sur tout le marché, surproduction de ces articles. 44 La matière première a été chère. Nos rosiéristes ont toujours beaucoup de peine à s'approvisionner en églantiers des bois. Le stock de «caninas» de semis était considérable en août. Grâce, cependant, à l'entente des producteurs au moment de la conclusion des marchés, il a été traité à des prix élevés. Ceux-ci sont retombés lourdement vers la fin de l'année, alors que nos rosiéristes avaient, depuis longtemps, fait leurs approvionnements et ne pouvaient plus profiter des offres avantageuses. Notre commerce horticole serait en droit d'attendre, comme compensation aux multiples charges qui sont venues le grever, une réduction du tarif postal des imprimés avec la France et de celui des lettres avec l'Autriche. Il serait reconnaissant au Gouvernement si celui-ci arrivait à une entente avantageuse avec ces deux pays. Conserves de légumes. L'établissement de Beaufort renseigne une production de 160.000 litres-kilogrammes, supérieure de 40.000 litres-kilogrammes à celle de l'année précédente. Une partie plus importante de la production a été vendue dans le Grand-Duché où la consommation des conserves de légumes fait de rapides progrès, mais l'Allemagne reste toujours le principal débouché. Une légère amélioration des prix de vente s'est fait sentir en 1912. D'autre part, les matières premières, notamment les graines pour semences, les fers blancs, les charbons, etc. montrent des prix en hausse; seul le prix des caisses d'emballage est resté stationnaire. Le nombre des ouvriers et ouvrières a varié de 100 à 200. Les équipes régulières ont travaillé sans interruption: les prix de la main-d'œuvre continuent à s'orienter vers la hausse. Les ouvrièrescueilleuses sont recrutées, en partie, dans les Flandres, la main-d'œuvre indigène étant insuffisante. Meunerie. Si l'année 1.912 a été sans doute meilleure pour la meunerie luxembourgeoise que sa devancière, elle n'a pas laissé que de donner certaines déceptions au point de vue de ses résultats financiers. Par suite do l'insuffisance de la récolte de .1911, nos meuniers ont dû importer beaucoup de blés étrangers à des prix assez élevés, alors que la concurrence des grands établissements de la Prusse et de l'Alsace-Lorraine ne leur permettait pas de relever leur prix de vente en proportion avec celui des blés, et ce n'est qu'à la faveur des cours exceptionnels des sons et issues qu'elle a pu rétablir l'équilibre. La production est restée à peu près stationnaire. Une légère augmentation est à signaler pour la meunerie commerciale. Si les prix de production n'ont pas sensiblement varié par rapport à ceux de l'année précédente, la concurrence, toujours âpre, a forcé la meunerie à se plier à toutes les exigences de la clientèle. Grâce à la bonne qualité de sa fabrication et à ses prix modérés, elle est parvenue à gagner du terrain en Lorraine et à écouler ainsi toute sa production. Les prix des farines ont oscillé entre 35 et 38 fr. n° 1 base. Il est à remarquer que la consommation continue à donner la préférence au pain blanc, nécessairement plus cher que le pain noir. Comme l'augmentation des exportations de nos farines, dans la région messine surtout, semble 45 prouver la bonne qualité de nos produits, la préférence que beaucoup de nos boulangeries accordent aux farines étrangères se justifie difficilement. Les rapports qui nous ont été adressés appuient sur les crédits toujours plus étendus que demande la boulangerie et qui pèsent sans nul doute sur la bonne marche des affaires. Il en résulte, pour les meuniers, qui doivent payer les blés indigènes au comptant et les blés étrangers à très courte échéance, des pertes d'intérêts assez sensibles qui absorbent souvent la plus grande partie des bénéfices réalisés sur la fabrication. L'année 1912 a été caractérisée par une grande stabilité dans les cours des blés. Pendant la première partie de l'année, la courbe des prix montait doucement pour redescendre imperceptiblement jusqu'à la fin de l'année où nous retrouvons les prix à leur point de départ; pendant la période ascendante, qui correspond au premier semestre, le marché des blés restait sous l'influence de la récolte assez médiocre de l'année 1911, alors que la récolte abondante de 1012 commençait à sortir ses effets dès le début du deuxième semestre. Il n'y a pas de changements à signaler au point de vue de l'outillage de la meunerie indigène. C'est le système à cylindres qui prévaut toujours et qu'on cherche à perfectionner dans ses détails. Par suite des derniers perfectionnements quelques établissements ont réussi à augmenter légèrement leurs moyens de production. Les bons ouvriers meuniers se font toujours plus rares en dépit des salaires ascendants. Laiterie. La statistique de production de toutes les laiteries coopératives réunies renseigne les chiffres suivants, pour les années 1904 à 1912: Années. 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 Nombre des laiteries. 87 88 85 88 91 107 120 129 133 Nombre des membres. 3.978 3.969 3.812 4.423 4.442 5.008 5.656 6.378 6.615 Lait travaillé, Beurre fabriqué. litres. kg. 13.066 861 12.711.037 12.853.274 14.421.800 15.819.183 16.941.540 17.344,055 15.900.291 21.576.556 502.929,5 489.609,5 489.348 552.538 603.990 641.222 660.448 746.966 807.683 Produit de la vente du beurre. fr. c. 1.307.616,70 1.321.945,65 1.345.707,00 1.547.106,40 1.721.371,50 1.826.129,20 1.935.112,00 2.390.291,00 2.632.394,58 Mondof-les-Bains. Le nombre des baigneurs s'est élevé pour l'année 1912 à 1368 qui se répartissent comme suit entre les divers pays: Luxembourg 332, Belgique 368, France 273, Allemagne 206, Alsace-Lorraine 158, Hollande 15, Angleterre 6, Italie 1, Espagne 3, Autriche-Hongrie 2, Algérie 2, Indes hollandaises 2. 46 La colonie thermale a été fréquentée par 76 garçons et 74 filles. Les bains délivrés gratuitement ou à prix réduits représentent une somme de 7.766,55 fr. Viticulture et commerce des vins. L'année 1912 n'a pas été heureuse pour la viticulture. Du débourrement de la vigne jusqu'aux vendanges, les nombreux insectes et cryptogames nuisibles à la vigne ne faisaient trêve qu'à de courts intervalles. La cochylis, après une année de répit,.redoublait d'intensité; l'oïdium qui sévissait avec une tenacité et une virulence peu connues jusqu'à ce jour ainsi que le mildew exerçaient des ravages considérables, Ils ont été secondés dans leur action par les intempéries des mois d'août et de septembre. Les gelées d'octobre ont achevé le désastre, après avoir, au printemps déjà, détruit nombre de bourgeons et de pousses. La récolte a été lamentable. Sur les 1550 hectares de superficie plantée en vigne, 42.230 hl. de moût ont été vendangés. Les moûts dosaient en moyenne 54° à l'aréomètre d'Oechsle et .18,5° d'acidité, exprimée en acide tartrique. Malgré la qualité peu engageante de ces produits, les vignerons, se basant sur l'insignifiance de la récolte, escomptaient des prix rémunérateurs. Mais là encore leurs espérances devaient être déçues. Après la réalisation de quelques marchés effectués au mois d'octobre à des prix variant entre 500 à 520 fr. les 1000 litres, les affaires restaient calmes jusque vers la mi-décembre. Ce n'est qu'à cette époque que les cours se ranimèrent, sans cependant atteindre le niveau qu'ils tenaient au début de la campagne. Les producteurs, soucieux de se défaire! d'une marchandise de qualité et de conservation douteuses, préféraient vendre leur récolte à des prix plutôt médiocres que de la garder en cave. La moyenne des prix auxquels les transactions du mois de décembre furent opérées s'élève à 350—400 fr. Au 1er janvier deux tiers à trois quarts environ de la production étaient vendus. Contrairement aux principes de vinification consacrés par des usages séculaires, une partie des réserves non vendues a été sucrée par les vignerons. Il dépendra en partie du résultat que cette opération aura donné pour savoir si le procédé passera dans les pratiques oenologiques de nos vignerons. Les conséquences que l'exécution générale du sucrage dans les celliers des vignerons auront sur l'orientation de notre commerce et l'écoulement de nos vins ne sont pas encore à prévoir. Vins de Champagne. E. Mercier & Cie, succursale de Luxembourg. En 1912 la succursale a expédié 682.000 1/1, 93.000 ½ 12.300 ¼ 4.900 1/8 bouteilles et 2.350 magnums (double-bout). 11 y a donc une diminution sur l'exercice 1911 et le nombre de bouteilles expédiées est revenu sensiblement au chiffre atteint en 1910. La diminution s'explique facilement par les marchés assez considérables exécutés en 1911 et avant l'augmentation des prix de l'établissement. Le commerce de gros a dû épuiser les stocka ainsi constitués avant de faire de nouvelles commandes. En Champagne la récolte de 1912 a donné, comme quantité, la moitié d'une récolte moyenne. Les quatre dernières^récoltes ont donc été fortement déficitaires et de nombreuses maisons ont 47 épuisé presque complètement leurs réserves. Ce n'est pas le cas pour la maison Mercier qui avait des réserves suffisantes pour supporter la crise sans dommage. Il n'y a aucune interruption à signaler dans la fabrication qui s'est trouvée constamment dans un état tout à fait régulier. L'établissement occupe une centaine d'ouvriers. Les cavistes, formant le gros du personnel ouvrier, soignent la manutention des vins. Une vingtaine de femmes sont employées à la décoration des bouteilles, et 40, pendant le tirage, pour rincer et mirer les bouteilles. Le travail a duré toute l'année sans le moindre dérangement. Les salaires des ouvriers les plus zélés ont été augmentés. Les oseraies de Kopstal occupent une vingtaine d'ouvriers et 30 femmes tant pour les travaux de la plantation et son entretien que pour le blanchissage des osiers récoltés. Les paniers sont fabriqués dans les établissements pénitentiaires de Luxembourg-Grund et dans quelques ateliers de vannerie aux environs de la ville. Explosifs. La poudrerie renseigne pour l'année 1912 des expéditions totales de 2.085.000 kg. contre 1.918.000 kg. en 1911. Ce chiffre se répartit comme suit: Sprengsalpeter 1.939.000 kg. poudre noire 18.000 luxite 128.000 Le nombre des ouvriers a été de 118 contre 111 pour l'année précédente, dont 10 sont occupés à la fabrication de la luxite. Le prix du salpêtre a haussé énormément, ce qui a forcé l'établissement de Kockelscheuer d'élever son prix de vente en conséquence, pour autant que ses clients n'étaient pas garantis par des marchés à long terme. Clouterie. La société anonyme métallurgique de Bissen, fondée le 30 avril 1910, qui a pour but l'exploitation des forges de Bissen servant à la fabrication mécanique de clouteries et en général de tous articles de ferronnerie, renseigne pour l'année 1912 une production de 1.070 tonnes clouteries diverses, soit une augmentation de 120 tonnes sur celle de l'année précédente. Les prix de production et de vente sont restés sensiblement les mêmes, ces derniers toujours peu satisfaisants, surtout pour la pointe à cause de la situation anormale qui règne sur le marché de cet article. La vente s'est faite couramment, mais à des prix fort peu rémunérateurs, et les soldes en magasin n'ont pas dépassé le niveau ordinaire. Les matières premières ont suivi toutes la marche ascendante commencée déjà l'année dernière et cependant il n'a pas été possible d'élever proportionnellement les prix de vente des produits finis. L'installation d'un palan électrique et d'une machine à empaqueter ont eu un effet favorable sur la fabrication. Le nombre des ouvriers, hommes et femmes, occupés régulièrement pendant l'année 1912 48 a été de 62. Les prix de la main-d'œuvre montrent toujours la même tendance croissante qui s'est encore accentuée davantage que l'année dernière à cause de l'augmentation du coût de la vie. Industrie électrique. Usine et tramways électriques de Luxembourg. Le 15 août 1912 entrèrent en vigueur de nouvelles conditions pour la fourniture du courant ainsi que pour l'exécution des installations qui diffèrent des normes anciennes surtout clans les points suivants: les taxes pour l'exécution des raccordements ainsi que pour la réception des nouvelles installations sont supprimées; le loyer des compteurs pour les petites installations, de 6 lampes au maximum, est réduit de 0,75 à 0,50 fr. ; le tarif pour force motrice dans la commune d'Eich est réduit à 0,25 fr. par kilowatt-heure, prix en vigueur pour la ville. Par ces dispositions, la ville entend favoriser la consommation de l'énergie électrique. La vente du courant électrique a produit 237.304,25 fr., la location des compteurs 14.426,45 fr., les taxes de raccordement 2.055,25 fr., les taxes de vérification 362,70 fr. Le nombre des personnes transportées par les tramways électriques s'est élevé à 2.029.468 contre 1.983.291 en 1911, soit 5,70 par km.-voiture contre 5,55 en 1911. Les recettes pour le transport des voyageurs se sont élevées à 212.060,60 fr. ; dans cette somme les abonnements figurent pour 29.774,50 fr. Entre la ville de Luxembourg et la commune d'Eich fut conclu un contrat en vertu duquel la première construira et exploitera une ligne de tramway entre la rue du Casino et le pont de Dommeldange. La commune d'Eich garantit les intérêts et l'amortissement du capital engagé. Usine électrique d'Eseh-sur-l'Alzette. Le développement de l'usine a suivi pas à pas celui de la ville. La consommation d'énergie s'élevait à 365.462 kilowatt-heures contre 263.302 en 1911. Le nombre des raccordements s'élève à 560, avec 5952 lampes à incandesence et 37 lampes à arc. En dehors de l'éclairage, l'usine a fourni l'énergie pour la force motrice à 97 moteurs et à 35 appareils divers. L'administration de l'usine de la ville a effectué 61 nouvelles installations privées. Le bilan publié à la fin de l'année 1912 renseigne des recettes pour 161.868,75 fr. et des dépenses pour 85.641,25 fr. Pour l'assurance de ses ouvriers, qui sont au nombre de 7, l'usine a payé à la caisse régionale de maladie la somme de 406,25 fr., à l'assurance contre les accidents la somme de 311,75 fr. et à l'assurance contre l'invalidité la somme de 300,30 fr. Usine à gaz de Luxembourg. La production du gaz en 1912 a été de 2.624.560 m 3 , supérieure de 131.510 m 3 ou de 5,7 % à celle de l'année précédente. 11 a été distillé à cet effet 9.255 tonnes de charbons, ce qui correspond à un rendement de 28,36 m 3 par 100 kg. de charbons contre 29,37 % en 1911. Ces charbons provenaient de la Sarre et coûtaient rendus usine 25,50 fr. la tonne. Les approvisionnements en charbons rencontrèrent vers la fin de l'armée de sérieuses difficultés. L'insuffisance du matériel des chemins de fer, qui se traduisit par un manque de wagons inouï jusqu'à présent, eut les plus graves conséquences pour toutes les industries. A cet embarras est venu 49 s'ajouter le bruit d'une prochaine grève des mineurs de la Sarre. Dans ces circonstances les charbonnages étaient dans l'impossibilité de faire face aux exigences de leurs clients et les provisions trop restreintes de l'usine à gaz de Luxembourg furent à peu près entièrement épuisées. Le rendement de la production du coke est évalué à 67 kg. par 100 kg. de charbon. En calculant la production sur cette base elle s'élèverait à 6200 tonnes. Le coke s'écoulait assez facilement et il ne restait pas de stock. Les provisions de l'usine étaient insuffisantes pour satisfaire promptement aux demandes de la clientèle. Les prix sont restés à peu près constants: 29 fr. la tonne au détail, 26 fr. on gros et 25 fr. pour les clients acheteurs de plus de 10 wagons. Il a été vendu 4.470.465 kg., dont 2.895.290 kg. à la clientèle privée, 112.750 kg. à différents bâtiments de l'Etat, 321.750 kg. à l'usine de Kopstal, 394.000 kg. aux écoles de la ville, 636.050 kg. aux autres bâtiments communaux et 110.625 kg. en menu coke passé au crible. Comme les prix du coke sont restés constants, les recettes n'ont pu augmenter qu'en proportion des quantités vendues: elles ont atteint 114.600 fr. contre 106.220 fr. en 1911. La production du goudron a été de 550.145 kg. correspondant à un coefficient de 5,94 kg. par 100 kg. de charbon. Le goudronnage des routes de l'Etat a absorbé 15,5 wagons, le reste de la production a été vendu à des marchands en gros étrangers. Le prix moyen s'est fixé à 3,50 fr. les 100 kg. Les recettes provenant de ce sous-produit ont passé de 13.518 fr. à 19.626 fr. en 1912. Le rendement en eaux ammoniacales concentrées à une densité moyenne de 23 % a encore augmenté; il a atteint 14.500 kg. qui ont été vendus à 1,05 fr. en moyenne et ont rapporté 15.180 fr. Ce résultat se rapproche sensiblement de la teneur théorique des charbons en ammoniaque et ne saurait guère être poussé plus loin. Cependant les prix tendent à la baisse et il est à prévoir qu'à l'avenir cette exploitation ne donnera plus les mêmes bénéfices. Le tableau suivant renseigne les principaux modes d'emploi du gaz: EXERCICE 1911 Débit en m3 Gaz fourni: pour le chauffage et les moteurs gaz d'éclairage, pour la clientèle privée éclairage des bâtiments communaux éclairage des bâtiments de l'Etat éclairage public gaz non enregistré par les compteurs. 982.804 545.527 43.637 52.859 467.617 304.685 % de la production. Recettes. fr. et. EXERCICE 1912 Débit en m3 % de la production. Recettes. fr. et. 39,4 147.420,60 1.037.439 39,52 155.615,35 556.657 21,20 111.331,.40 21,8 109.105,40 7.912,43 48.688 1,85 8.697,60 1,7 2,12 10.265,75 51.709 1,96 9..782,8 477.727 18,2 57.327,27 18,7 56.114,04 280.172 10,67 12,83 Commerce de détail. Le commerce de détail a présenté les vues suivantes sur la situation des affaires en 1912: À travers le bassin minier la bonne marche de l'industrie sidérurgique a continué à faire sentir ses effets bienfaisants. Les agrandissements des usines ont amené un afflux considérable d'ouvriers et les salaires si élevés ont augmenté dans une forte mesure la capacité d'achat de la population. La suppression de l'économat de Dudelange, qui paraît prochaine, ne manquera pas d'imprimer 7 50 un vigoureux essor au commerce de détail de cette localité qui était privé jusqu'ici de la clientèle des ouvriers et employés et gêné dans son développement. Le commerce de la région frontière a certainement souffert des facilités qui ont été accordées aux consommateurs pour l'introduction en franchise de douane de petites quantités de vivres. Si les classes nécessiteuses de la zone limitrophe y trouvent un soulagement, très justifié d'ailleurs, le régime dit «kleiner Grenzverkehr» donne lieu à des abus. Il est notoire qu'il profite encore à d'autres classes de la population. Le nombre des «coureurs de frontières» est très important. L'introduction en franchise de petites quantités de vivres fournit à ceux-ci le prétexte à l'achat d'autres articles qu'ils font nécessairement au comptant, alors qu'ils réservent les achats à crédit aux détaillants indigènes. Un contrôle très sévère aux bureaux d'entrée serait vivement à désirer pour atténuer les effets désastreux de ce régime Dans la région viticole le début de l'année 1912 a été relativement bon, comparativement à celui de l'année précédente, mais à partir du mois de juillet les affaires ont baissé sans discontinuer jusqu'à la fin de l'année. Envisagés dans leur ensemble, les résultats ont été inférieurs à ceux de l'année 1911 qui ne fut déjà pas trop brillante sur les bords de la Moselle. L'allure du commerce, dans cette région, se règle sur la récolte des vins. Les vignerons, voyant leur récolte compromise en partie déjà dès le mois de juillet, commencèrent à limiter leurs achats au strict nécessire. L'automne, en réduisant encore leurs espérances, réduisit leur capacité d'achat. Aussi, du mois de juillet jusqu'à la fin de l'année, près des trois quarts des achats ont été faits à crédit. La région centrale, essentiellement agricole, montre un développement assez satisfaisant. La situation prospère de l'agriculture, entretenue par une bonne récolte, n'a pas laissé que d'exercer une influence bienfaisante sur la marche des maisons de détail. A Luxembourg, le commerce poursuit, à forces inégales et avec peu de chances de succès, sa lutte contre les coopératives des employés et ouvriers. Les coopératives groupent environ 3000 adhérents. Différentes branches, comme l'épicerie, les comestibles, les vins et les liqueurs, souffrent en tout premier lieu de cette orientation nouvelle des ventes et il n'y a que quelques maisons, qui, grâce à des conditions exceptionnelles, peuvent soutenir la lutte. L'élimination lente des détaillants fait sentir aussi sa répercussion sur les immeubles se prêtant à l'installation d'un commerce de détail. D'autres branches, parmi lesquelles nous citerons l'habillement, ont à lutter contre la concurrence des grands magasins qui se sont développés rapidement à Luxembourg et commencent à prendre pied dans les autres villes du pays. Ces palais du commerce, montés à grands frais, attirent la clientèle par le luxe de leurs étalages, leur vaste réclame et leurs procédés commerciaux que les maisons moyennes et même d'importance relative ne peuvent suivre. Devant l'envahissement de ces magasins les anciennes maisons disparaissent petit à petit. Le commerce de détail, menacé dans son existence même, attend de l'action législative un secours pour l'amélioration de sa situation. Après la loi sur le recouvrement des créances par ordonnance de payement, il sollicite une loi sur les ventes au rabais, une loi sur la concurrence déloyale, un impôt sur les grands magasins proportionné au déficit que ces magasins causent au fisc par la ruine d'un nombre de contribuables, ainsi que la diffusion de l'enseignement commercial. 51 Faillites et concordats. Le nombre des faillites et encordais s'établit comme suit pour les trois dernières années: A. Arrondissement de Luxembourg. Faillites déclarées Concordats sollicités homologués 1910 1911 10 9 22 1912 22 14 9 28 7 3 1910 1911 1912 4 4 1 2 2 2 3 2 2 B. Arrondissement de Diekirch. Faillites déclarées Concordats sollicités homologués Bourses du travail. Les bourses du travail de Luxembourg et d' Esch-s.-Alz, renseignent les opérations suivantes pour l'année 1912 : Bourse de Luxembourg. HOMMES. Demandes. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre. 149 219 282 251 262 272 297 229 248 212 187 179 Offres. 476 420 510 415 433 470 544 473 439 461 521 453 Bourse d' Esch-sur-Alzette. FEMMES. Demandes. 280 181 197 269 252 184 218 183 248 212 253 289 Offres. 346 217 300 254 282 208 272 203 229 233 304 292 3140 2888 HOMMES. Demandes. 261 333 362 342 448 376 615 441 489 510 377 358 Offres. 355 361 406 375 379 383 647 600 575 691 713 642 FEMMES. Demandes. 107 119 105 116 123 130 135 139 135 174 181 177 Offres. 158 149 122 130 128 139 181 171 187 188 186 179 Novembre Décembre 1918 1641 6127 4912 2766 5615 2787 Totaux 1912 2490 3349 3748 1146 1276 5989 2947 1911 Parmi les offres de travail renseignées par la bourse de Luxembourg 3654 émanent de Luxembourgeois, 1613 d'Allemands, 55 de Belges, 125 de Français, 33 d'Italiens, 41 de Suisses et 94 d'autres nationaux; parmi celles renseignées par la bourse d'Esch; 1785 émanent de Luxembourgeois, 3444 d'Allemands, 35 de Belges, 92 de Français, 275 d'Italiens 29 de Suisses et 467 d'autres nationaux. Le service des logements renseigne les opérations suivantes: à Luxembourg, l'offre a porté 52 sur 90 appartements, dont 30 meublés, et la demande sur 130 appartements, dont 48 meublés; à Esch, l'offre sur 560 appartements meublés, 357 appartements non meublés et 543 lits et la demande sur 827 appartements meublés, 1106 appartements on meublés et 1061 lits. Ces chiffres font ressortir une grande pénurie de logements à Esch. Assurances. Le tableau ci-après donne le mouvement des opérations d' assurances dans le Grand-Duché vendant les années 1906 à 1911. DÉPENSES. RECETTES. Aimées. Sommes perçues en Primes. Intérêts. Divers. Total des recettes. Sommes dépensées pour Restitu- Réassution de rances. primes. Pertes. Provisions. Frais d'administration Divers. Total des dépenses. Incendie (Nombre des C les d'assurances: 12). 1906 1.230.605 4.048 103.197 1.337.850 29.726 223.201 573.442 219.145 150.183 48.951 1.244.648 1907 1.275.509 4.048 49.724 1.329.281 8.827 241.033 681.952 235.955 150.957 62.060 1.380.784 1908 1.327.391 8.682 46.291 1.382.365 10.160 290.029 607.540 249.542 117.980 72.967 1.408.238 1909 1.364.038 4.928 54.777 1.423.743 9.282 310.116 661.532 265.559 155.578 65.263 1.467.430 1910 1.419.131 5.048 101.010 1.525.189 8.777 330.309 805.629 180.070 246.135 59.107 1.630.027 1911 1.478.726 5.498 80.146 1.564.370 7.395 347.878:1.280.245 223.128 250.748 67.096 2.176.491 Vie (Nombre des C les d'assurances : 22). 1906 1.385.896 108.368 707.302 2.201.566 49.114 155.111 66.402 162.171 106.175 920.659 2.059.632 1907 1.410.834 749.217 45.636 2.205.687 66.470 194.670 475.833 141.290 98.013 928.908 1.908.184 1908 1.403.502 734.969 50.437 2.189.008 181.560 250.464 490.852 130.827 103.649 947.633 2.104.985 1909 1.470.187 141.936 663.043 2.275.165 236.277 157.408 536.300 134.550 110.487 991.122 2.166.144 1910 1.650.446 179.517 666.941 2.496.904 252.794 277.84.0 667.700 154.093 134.332 1.007.163 2.493.922 1911 1.642.297 197.053 673.877 2.513.227 229.207 228.197 584.055 174.319 127.692 1.060.656 2.427.254 Accidents (Nombre des C les d'assurances: 9). 1906 126.783 1.456 49.350 177.589 2.069 22.736 200.027 18.445 14.354 41.883 299.513 1907 131.640 8.790 38.167 178.597 2.596 28.482 118.162 24.573 17.170 25.146 216.129 1908 135.175 17.408 17.144 169.727 3.580 30.768 114.397 18.747 16.536 36.056 220.084 1909 142.148 1.179 18.292 161.619 3.989 27.381 83.703 24.085 19.455 32.852 191.465 1910 139.270 1.209 13.240 153.719 3.521 27.504 47.152 215.500 81.887 36.091 19.345 1911 136.759 4.486 37.261 178.506 1.549 32.624 36.902 178.792 72.110 17.629 17.978 Transports (Nombre des Cles d'assurances: 4). 1906 9.265 263 7.979 9.528 5.304 240 737 521 1.177 1907 8.019 6.144 214 8.233 4.471 507 197 669 298 1908 6.609 6.796 7.387 187 3.627 227 454 2.726 353 1909 8.219 8.940 227 8.446 4.610 267 464 3.045 554 1910 8.602 6.487 267 8.869 618 4.449 640 199 581 1911 10.536 7.724 199 10.735 5.530 687 186 385 937 53 RECETTES. DEPENSES. Années. Sommes perçues en des Primes. Intérêts. Sommes dépensées pour Total Divers. recettes. Restitution de primes. Réassurances. Pertes. Provisions. Total Frais d'administration des Divers. dépenses. Bris de glaces (Nombre des Cles d'assurances: 6). 906 907 908 909 910 911 16.109 14.027 21.164 28.153 22.818 18.551 152 16.261 14.027 21.164 28.153 22.818 18.551 1.089 1.109 591 1.198 701 913 1.071 828 2.334 2 7.168 9.100 8.059 8.541 13.064 10.511 3.451 2.793 4.661 6.209 5.043 3.996 1.434 1.714 2.140 2.356 3.112 2.089 123 124 101 14.213 15.667 17.909 18.405 21.922 17.509 Grêle (Nombre des Cles d'assurances : 2). 906 907 908 909 910 911 19.075 24.468 30.381 20.647 23.495 20.476 751 751 751 19.826 22.219 31.132 20.647 23.495 20.476 50 50 905 990 155 2.975 6.400 36.425 10.255 12.987 3.766 3.160 3.353 4.790 3.351 3.681 3.276 4.658 3.962 4.148 1.986 2.197 2.969 59 361 186 311 55 10.903. 14.981 46.539 16.058 18,920 10.012 331 493 847 831 864 582 33 21 37 23 31 113 3.383 4.128 17.116 8.252 16.130 9.099 2.084 463 1.028 825 1.678 4.733 1.412 8.329 10.468 5.381 10.459 18.989 21.420 25.187 27.719 44.839 37.394 70.895 377 1.518 2.234 3.035 3.612 3.501 1.324 4.500 6.000 6.625 8.000 7.750 4.966 .23.212 32.355 58.715 57. 463 49.125 Vol (Nombre des Cles d'assurances: 6). 906 907 908 909 910 911 4.859 5.407 19.766 10.669 14.674 12.566 4.841 5.407 19.766 10.669 14.624 12.566 145 62 1.757 735 2.784 262 1.797 2.017 8.506 4.149 6.027 4.096 294 2.203 32 2.783 491 1.077 1.241 3.766 2.482 3.641 3.555 Responsabilité civile (Nombre des C Ies d'assurances: 3). 906 907 908 909 910 911 14.152 17.740 30.819 29.774 38.765 47.699 236 2.376 933 1.413 437 8.239 1.102 10.468 5.381 3.877 10.459 16.764 20.086 39.585 41.344 44.147 62.035 182 278 320 291 568 486 5.609 7.404 10.827 11.609 11.633 20.111 10.885 1.248 7.268 1 . 4 5 1.838 3.237 23.673 3.060 5.650 5.406 11.189 15.387 Mortalité du bétail (Nombre des Cles d'assurances: 1). 906 4.315 907 15.497 908 . 20.516 909 27.837 910 31.333 911 31.851 175 350 350 1.575 2.088 2.450 525 2.066 3.534 4.266 5.040 3.847 5.015 17.907 24.400 33.678 38.461 38.148 20 119 151 5 11 541 1.659 1.711 1.990 1.894 12.394 18.081 40.634 39.612 32.278 860 3.121 4.210 6.280 6.234 5.586 54 DÉPENSES. RECETTES. Années. Sommes perçues en Primes. Intérêts. Divers. Total des recettes. Sommes dépensées pour Restitution de primes. Réassurances. Pertes. Frais Provid'admisions. nistration Total des Divers. dépenses, Relevé des opérations faites pendant les 17 dernières années. 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1 . 6 1 7 . 4 9 3 36.739 18.819 1 . 6 7 3 . 0 5 1 5 0 . 1 4 4 2 3 0 . 3 8 9 1 . 4 7 3 . 6 0 8 210.357 176.356 86.744 1 . 7 3 5 . 1 9 1 4 0 . 4 6 1 641.484 2 . 4 1 7 . 1 3 6 101.782 285.440 7 8 6 . 0 8 0 270.602 147.546 7 4 4 . 6 4 4 1.910.659 48.405 6 8 4 . 7 6 1 2 . 6 4 3 . 8 2 5 4 9 . 1 7 3 200.018 9 0 1 . 2 3 1 287.188 168.929 7 9 0 . 2 5 4 2 . 1 9 1 . 1 3 8 36.189 7 7 1 . 4 0 1 3 . 0 1 8 . 7 2 8 47.305 306.737 976.753 264.128 175.520 9 5 4 . 3 9 9 2 . 4 2 9 . 8 1 9 62.562 847.810 3 . 3 4 0 . 1 9 1 80.449 340.046 1 . 0 8 4 . 2 0 6 305.638 201.900 9 9 6 . 4 6 1 2 . 4 9 8 . 9 0 0 7 1 . 4 7 1 849.468 2 . 4 0 9 . 8 0 9 79.936 3 4 9 . 8 4 4 1.557.493 311.772 262.956 1 . 0 0 5 . 5 2 7 2 . 9 0 5 . 3 8 8 8 3 . 4 6 1 801.326 3 . 7 8 3 . 2 7 5 114.922 3 5 1 . 9 7 1 1 . 5 9 8 . 4 3 0 377.829 260.535 1 . 0 2 0 . 8 7 7 3 . 0 4 0 . 3 3 8 108.327 966.576 4 . 1 1 5 . 2 4 1 112.584 364.599 1.691.173 391.862 265.645 1 . 1 5 5 . 4 6 4 2 . 7 5 5 . 8 4 9 143.634 940.447 3 . 8 3 9 . 9 3 0 190.822 504.363 1.465.940 339.388 235.980 1 . 0 6 5 . 8 3 5 2 . 6 5 8 . 7 8 4 144.002 1129066 3 . 9 3 1 . 8 4 9 101.802 4 0 5 . 1 2 0 2 . 1 8 9 . 8 2 5 3 1 4 . 7 4 4 309.742 9 9 3 . 6 9 1 2 . 6 8 9 . 5 7 6 152.212 163.522 3 . 0 0 4 . 3 2 0 8 0 . 6 9 8 3 7 5 . 9 5 1 2 . 0 3 7 . 6 2 3 370.880 253.442 3 1 4 . 6 4 9 2 . 8 1 1 . 0 4 1 115.034 863.183 3 . 7 8 9 . 2 5 8 82.375 415.370 1 . 4 6 3 . 9 7 0 410.078 280.333 1 . 0 1 4 . 5 6 1 2.900.135 764.089 137.220 3 . 8 0 1 . 4 4 4 79.362 481.469 1 . 3 1 4 . 7 0 1 414.278 274.959 1 . 0 2 9 . 6 4 5 2 . 9 9 5 . 3 2 2 762.597 126.022 3 . 8 8 3 . 9 4 2 198.087 5 9 9 . 2 5 6 1 . 2 8 2 . 1 2 2 4 2 0 . 1 3 4 309.016 1 . 0 7 3 . 7 1 7 3 . 1 0 1 . 6 7 2 150.720 751.073 4 . 0 0 3 . 4 6 5 252.023 5 1 7 . 4 1 8 1.367.715 446.130 295.017 1 . 1 0 1 . 9 4 5 3 . 3 4 8 . 4 8 4 187.862 791.880 4 . 3 2 8 . 2 2 6 269.150 6 5 9 . 7 6 4 1 . 6 2 9 . 9 5 1 394.840 4 1 1 . 8 9 3 1 . 1 3 2 . 1 6 6 3 . 3 9 9 . 4 6 0 213.365 805.788 4 . 4 1 8 . 6 1 3 239.822 638.437 1 . 9 9 5 . 3 3 1 447.813 4 1 0 . 6 7 8 1 . 2 1 4 . 8 2 0 2.227.5 2.336.0 2.396.7 2.724. 3.008.7 3.567.5 3.724.5 3.981.3. 5.802.3 4.314.92 3.533,2 3.666. 3.594. 3.882.3 3.980. 4.497,7 4.946. Assurance-maladie. Bilan des caisses ouvrières de secours en cas de maladie pour l' exercice, 1911. RECETTES. 1° 2° 3° 4° 5° 60 70 80 90 100 Caisses régionales. Encaisse au début de l'exercice (à l'exclusion du fonds de réserve) fr. Intérêts de capitaux et autres produits Droits d'entrée des membres effectifs Droits d'entrée des membres honoraires Cotisations (parts des patrons et ouvriers réunies) y compris les cotisations supplémentaires Cotisations des membres volontaires Avances (art. 46 de la loi) Subventions des patrons (art. 47 de la loi) Remboursements pour prestation de secours Remboursements de la part de l'assurance-accidents, de sociétés d'assurances pour traitements etc 90.757,82 11.074,62 46.038,00 45,00 Caisses de fabriques. fr. 62.522,94 38.323,24 31.372,99 772.569,62 10.303,05 1.140.173,35 705,64 1.315,41 2.441,72 313,92 6.163,83 2.175,11 55 Caisses régionales. 11° Réalisation de fonds publics, retraits de dépôts à la Caisse d'épargne et d'autres placements autorisés par le Gouvernement, prélèvements sur le fonds de réserve 12° Emprunts, avances du comptable, etc 13° Recettes diverses Totaux fr. Caisses de fabriques 9.322,25 13.200,30 6.548,34 968.464,55 24.539 ,23 7.208,10 46.368,72 fr. 1.355.018,65 DEPENSES. Caisses régionales. fr. 183.986,07 1° Pour traitement médical 117.755,85 2° Pour médicaments et autres curatifs 304.792,80 3° Prestations aux membres et à leurs familles 4° Prestations d'après les art. 16 et 19 de l ' assurance6.092,81 accidents 1.576,00 5° Prestations aux femmes en couches 11.609,92 6° Prestations en cas de décès 56.403,49 7° Frais d'entretien aux hôpitaux 8° Prestations aux. convalescents après cessation des 105,25 secours 435,34 9° Remboursements pour secours aux malades 8.304,60 10° Remboursements à l' assurance-accidents 11° Remboursements d'avances 2.247,91 12° Remboursements de cotisations et de droits d'entrée . 13° Placements, dépôts à la (laisse d'épargne et dotations 40.764,76 du fonds de réserve 25.916,27 14° Remboursement d'emprunts 74.375,88 15° Frais d'administration 8.512,37 16° Dépenses diverses fr. 842.879,38 Totaux Caisses de fabriques. fr. 229.598,51 202.495,96 509.173,33 12.637,55 515,95 20.512,62 110.409,78 1.644,94 277.79 613,25 2.428,47 1.947,66 173.760,85 3.403,56 11.921,79 2.862,31 fr. 1.284.204,32 Résultais comparés des années 1903—1911. Caisses régionales. Recettes. 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 fr. 373.069,95 452.225,58 469.301,21 523.885,20 616.250,76 663.201,78 666.927,30 857.103,32 968.464,55 fr. Dépenses. 342.664,06 409.474,69 427.810,67 491.919,52 570.998,04 600.155,56 594.420,76 759.240,77 842.879,38 fr. Caisses de i fabrique Recettes. Dépenses. 948.942,16 1.149.448,20 1.081.685,71 1.224.477,98 1.352.256,38 1.189.527,18 1.132.451,95 1.195.399,40 1.355.018,65 fr. 862.073,00 1.092.643,40 1.013.019,35 1.136.770,95 1.275.704,95 1.143.707,29 1.067.434,79 1.145.939,73 1.284.204,32 Assurance-accidents. Bilan de l' exercice 1912. RECETTES. 1° .Report de l'exercice antérieur fr. 130.406,41 2° Avances des membres 1.482.322,88 3° Intérêts dus par la Banque Internationale au 31 décembre 1911 8.323,51 4° Intérêts du fonds de réserve au 31 décembre 1911 11.410,72 5° Intérêts du fonds d'amortissement du capital 178.450,10 6° Intérêts du fonds de pension des employés au 31 décembre 1911 280,50 7° Recettes suivant art. 48 de la loi 5.787,92 8° Part du Gouvernement aux frais d'administration 22.712,74 : 9° Amendes d'ordre 689,35 10° Versements d'arriérés des années antérieures 4.446,65 11° Recettes imprévues 430.60 12° Versements pour solde des membres 286.695,64 Total fr. 2.131.957,02 DÉPENSES. 1° Indemnités pour accidents fr. 916.694,81 2° Frais de traitement ; 95.072,72 3° Capital représentatif des rentes en cours 970.776,26 4° Fonds de réserve 66.161,67 5° Frais d'administration 83.251,56 Total fr. 2.131.957,02 L'assurance contre les accidents agricoles et forestiers présente le bilan suivant pour l'exercice 1912: RECETTES. 1° Report présumé de l'exercice antérieur . fr. 16.000,00 3° Intérêts dus par la Banque Internationale au 31 décembre 1910 . 160,56 4° Intérêts du fonds de réserve au 31 décembre 1910 . 134.76 5° Intérêts du fonds d'amortissement du capital . 657,50 8° Part du Gouvernement aux frais d'administration . 12.423 64 12° Versements pour solde des membres . 140.322,08 Total . fr. 169.698,54 DÉPENSES. 1° 2° 3° 4° 5° Indemnités pour accidents Frais de traitement. Capital représentatif des rentes en cours Fonds de réserve Frais d'administration Total . . . . . fr. 29.919,32 66.996,57 30.939,78 6.735,90 35.106,97 . fr. 169.698,54 57 Caisse d'épargne et Crédit foncier. a) Caisse d'épargne. D'après le compte-rendu de cet établissement pour l'exercice 1911, l'avoir des déposants, y compris les dépôts faits par les communes, s'élevait au 31 décembre 1911 en principal et intérêts à 62.834.961 fr. Le chiffre correspondant a été de 61.469.389 fr. en 1910 de 59.189174 fr en 1909 et de 57.691.212.fr. en 1908. Le chiffre des versements a été de 15.679.490 fr. en 1907, de 15.704.669 fr. en 1908, de 14.809.470 fr. en 1909, de 14.614.851 fr. en 1910 et de 14.268.086 fr. en 1911. Les remboursements se sont élevés à 12.435.240 fr. en 1907, à 13.723.494 fr. en 1908, à 14.982.951 fr. en 1909, à 14.063.284 fr. en 1910 et à 14.690.095 fr. en 1911. L'exercice 1909 accusait un excédent de remboursements de 173.481 fr., et en 1910 les versements dépassaient de nouveau les remboursements de 551.567 fr. Par contre, en 1911, les remboursements ont dépassé les versements ; cet excédent est de 422.009 fr. Si nonobstant, l'avoir des déposants a augmenté de 1.365.572 fr., c'est grâce aux intérêts capitalisés à la fin de l'exercice qui s'élèvent à 1.730.249 fr. Le nombre des versements en 1911 a été de 66.065, soit une moyenne par versement de 216 fr. contre 219 fr. en 1910. Le nombre des remboursements a été de 36.827; la moyenne ressort donc à 399 fr. contre 393 fr. en 1910. Le nombre total des opérations de versement et de remboursement s'élève pour l'année 1911 à 102.892 et porte sur une somme de 28.958.181 fr. contre 102.251 opérations portant sur une somme de 28.678.135 fr. pendant l'année précédente. Les livrets en circulation au 31 décembre 1911 atteignent le chiffre de 71.230, soit une augmentation de 2.028 sur l'année précédente. La moyenne du nombre des livrets en 1911 par rapport à la population est de 1 sur 36/10 habitants; l'avoir moyen par livret est de 882 fr. contre 873 en 1910. Il a été délivré 7.190 livrets nouveaux contre 7.536 en 1910. L'intérêt bonifié aux déposants s'est élevé à 1.787.581 fr. en augmentation de 253 fr. sur l'année précédente. L'actif total de la Caisse d'épargne à fin 1911 s'élève, suivant bilan, à 63.668.008,04 fr. contre 62.605.519,91 fr. à fin 1910. Les intérêts et loyers touchés représentent un chiffre de 2.671.276,30 fr. contre 2.505.840,52 en 1910. Le compte des frais généraux se solde par 115,446 fr. ; il est inférieur de 93 fr. au chiffre correspondant de l'exercice précédent. Les bénéfices bruts réalisés en 1911 s'élèvent à 450.880 fr., soit 0,71 % de l'actif total de l'établissement; les bénéfices nets s'élèvent à 335.434 fr., soit 0,52 % du même actif. Le chiffre du fonds de réserve a passé à 3.277.235 fr. à 3.612.669 fr., soit 5,75 % de l'avoir total des déposants. Les avances faites aux Caisses publiques de crédit agricole et professionnel à fin 1911 s'élèvent à 727.729,83 fr., les remboursements à 525.102,33 fr. Le total des prêts consentis aux emprunteurs par les caisses de crédit s'est élevé à la même époque à 799.818,76 fr., celui des remboursements à 602.920,19 fr. Durant l'année 1911, l' Epargne scolaire a été pratiquée dans 137 écoles contre 138 en 1910; le nombre des versements opérés était de 9.956 fr., le montant des dépôts s'élevait à 54.388 fr. 8 58 Bilan au 31 décembre 1911. ACTIF 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Disponible en caisse et en banque Bureaux auxiliaires Portefeuille, val. au 31 déc. 1911 Crédit foncier de l'Etat. Avances Caisses publiques de Crédit agricole et professionnel. Avances Habitations à bon marché. Avances Comptes transitoires. Intérêts à recevoir au 31 déc. 1911 Recette générale Diverses communes en compte courant. Avances Immeuble de service: a) Hôtel Rue Aldringer 105.540,58 b) Hôtel Plateau Bourbon 495.756,92 11. Mobilier 12. L'Etat pour compte du Crédit agricole 13. L'Etat pour compte des Habitations à bon marché fr. . . . PASSIF fr. et 3.246.079,03 376.001,85 54.419.991,77 564.887,97 199.138,54 2.004.490,90 335.351,76 86.635,40 1.805.094,42 601.297,50 17.232,47 152,38 11.654,05 63.668.008,04 fr. 1, 2. 3. 4. 5. Avoir des déposants au 31 déc. 1911 Epargne scolaire. Solde en suspens Bureau auxiliare Mersch, solde créditeur Compte de cautionnements Fonds de réserve: a) Solde au 31 déc. 1910 b) Bénéfices nets réalisés en 1911 et. 62.834.961,41 126,49 368,88 900,00 3.277.235,05 335.434,38 3.612.669,43 Comptes transitoires: Portefeuille, différence de cours au 31 déc. 1911 fr. et. fr. et. 2.781.018,17 831.651,26 fr. . . . 63.668.008,04 Compte de Profits et Pertes. DEBIT 1. 2. 3. 4. Frais d'administration Bénéfices nets réalisés en 1911 Amortissement du compte Mobilier Divers 115.445,99 335.434,38 1.914,71 4.206,87 fr. . . . 457.001,95 59 CREDIT 1. 2. 3. 4. 5. 6. fr. Bénéfices sur titres remboursés Bénéfices sur titres vendus Bénéfices d'intérêts réalisés en 1911 Commission sur comptes courants Comptes soldés par application de l'art. 24 du règlement organique Divers La situation au 1er janvier 1913 se présentait comme suit: Avoir des déposants (avec les intérêts capitalisés de 1912) Nombre des versements durant l'année 1912 Montant des versements durant l'année 1912 Nombre des remboursements durant l'année 1912 Montant des remboursements durant l'année 1912 Nombre des livrets en cours Avances faites aux Caisses de Crédit agricole et professionnel Avances faites à la section des Habitations à bon marché ci. 14.624,18 21.655,91 418.456,88 1.343,54 804,95 116,49 fr. ... fr. 457.001.95 64.628.393,21 65.248 14.842.791,77 36.222' 14.820.060,35 73.637 150.222,21 2.269.262,31 b) Crédit foncier. Le nombre des demandes présentées pendant les années 1901 à 1911 était de 4149 ensemble, portant sur une somme de 63.487.071 fr. Le Conseil d'administration a prononcé pendant cette période des admissions pour 44.120.980 fr., dont 2.552.330 en 1911. Le nombre total des prêts réalisés s'élève à 2767 ensemble. Les 2767 prêts réalisés au 31 déc. 1911 représentent un capital de 43.693.980 fr., dont à déduire: a) 3.780.191,87 fr. recouvrés par l'effet de l'amortissement, b) 4.814.778,03 » par suite de remboursements anticipés, soit 8.594.969,90 fr. Le solde des capitaux restant dû au 31 déc. 1911 est de 35.099.010,10 fr. Le nombre des prêts faits sur propriétés rurales a passé de 863 à 959 et les sommes prêtées de 6.963.100 fr. à 7.400.900 fr.; la moyenne par prêt ressort à 7.717 fr. Les prêts sur propriétés urbaines s'élèvent fin 1911 à 1179 et portent sur un capital de 14.551.500 fr.; la moyenne par prêt est de 12.342 fr. Les prêts communaux s'élèvent fin 1911 à 537 et représentent un capital de 21.034.280 fr., soit en moyenne 39.170 fr. par prêt. Le montant des intérêts et annuités dus pour l'année 1911 est de 1.972.450,49 fr., en augmentation de 137.290,05 fr. sur l'année 1910. Le prix de vente des obligations foncières était fixé à 100,50 %. La valeur nominale des obligations vendues était de 33.087.100 fr. au 1er décembre 1912. Le bénéfice réalisé jusqu'à fin 1911 sur la vente des obligations foncières s'élevait, au total, à 228.486,17 fr. Jusqu'au 31 décembre 1911 il a été délivré 4457 certificats nominatifs pour une valeur nominale de 21.799.600 fr. Les bénéfices bruts réalisés en 1911 s'élèvent à 116.815,37 fr., comprenant les intérêts sur prêts, intérêts sur obligations vendues, etc. Les frais d'administration sont émargés par 76.260,23 fr, contre 73.425.44 fr. pour l'année précédente. 60 Après déduction des frais d'administration il reste un bénéfice net de 40.555,14 fr. qui a été porté sur le compte de la réserve ordinaire. Le montant total du fonds de réserve s'élève, au 31 décembre 1911, à 432.209,51 fr., y compris la réserve du chef de l'agio sur obligations vendues. Bilan au 31 décembre 1911. ACTIF. 1. Prêts fr. 43.693.980,00 dont à déduire: Amortissement opéré pendant les années 1901 à 1911 incl. fr. 3.780.191,87 Remboursements anticipés effectués pendant les mêmes années » 4.814.778,03 fr. 8.594.969,90 2. Compte Mobilier 3. Obligations foncières 3½ % déposées contre certificats nominatifs 4. Compte pour ordre: Fonds consignés pour frais d'instruction 5. Compte transitoire: Fraction du semestre d'intérêts courus au 31 décembre 1911 sur prêts fr. 470.918,21 Fraction du coupon couru au 31 décembre 1911 sur obligations foncières en circulation fr. 284.204,38 fr. et. 35.099.010,10 16.106,65 14.428.700,00 5.137,60 186.713,83 49.735.668,18 PASSIF. 1. Fonds de dotation 2. Sommes non encore touchées: a) sur prêts faits à des particuliers fr. 149.550,00 b) sur prêts faits à des communes » 1.117.701,10 3. Obligations foncières 3½ % en circulation 4. Compte créancier: Caisse d'épargne 5. Obligations foncières 3½ % déposées contre certificats nominatifs 6. Coupons d'obligations non encore touchés 7. Disagio sur prêts communaux 8. Compte pour ordre: Fonds consignés pour frais d'instruction 9. Fonds de réserve: I. Agio sur obligations vendues de 1902 à 1911 fr. 228.486,17 Il. a) Réserve ordinaire fr. 163.168,20 b) Excédent favorable de l'exercice 1911. 40.555,14 203.723,34 500.000,00 1.267.251,10 32.480.500,00 563.858,97 14.428.700,00 35.511,00 22.500,00 5.137,60 432.209,51 fr.... 49.735.668,18 61 Compte de Profits et Pertes. DEBIT. 1 2 3 4 5 6 fr. Intérêts de 1911 sur compte Fonds de dotation Intérêts de 1911 sur obligations foncières 3½ % Intérêts sur comptes de correspondants 10 % d'amortissement sur mobilier Frais généraux de l'exercice Excédent favorable de l'exercice 1911 fr. . . . ct. 15.000,00 1.110.742,50 29.652,04 1.789,62 76.260,23 40.555,14 1.373 999.53 CREDIT. 1. Intérêts de 1911 sur prêts 1 242 822 09 2. Intérêts compris dans le prix de vente des obligations foncières 3½ % vendues en 1911 24.849,74 3. Balance des recettes et des dépenses accessoires 6 327 70 La situation au 1 e r janvier 1913 se présentait comme suit: Nombre des prêts réalisés Montants des prêts réalisés: a) prêts aux particuliers, associations syndicales et établissements publics fr. 24.425.250 i) prêts aux communes et aux syndicats intercommun. » 22.555.290 Import sur prêts non encore touché fr. Amortissements opérés Remboursements anticipés Valeur nominale des obligations vendues Valeur nominale des obligations déposées contre certificats nominatifs f r . . . . 1.273.999 53 3.061 » » » » 46.980.540 920.838,50 4.605.760,65 5.509.575,74 33.393.700,00 15.195.500,00 c) Section des Habitations à bon marché Le total des prêts réalisés au 31 idée. 1911 est de 715, portant sur 2.482.680 fr.; la moyenne générale du prêt est donc de 3.472 fr. Cette moyenne varie suivant la profession de l'emprunteur; elle est de 2.701 fr. pour les ouvriers et journaliers, de 3.570 fr. pour les artisans, de 3.052 fr. pour les cultivateurs et de 4.519 fr. pour les fonctionnaires et employés. La situation au 1 e r janvier 1913 se présentait comme suit: Nombre des prêts réalisés : sans assurance 199 854 avec assurance 655 Montant des prêts réalisés .,, fr. 3.002.005,00 Import sur prêts non encore touché » 81.490,56 Amortissements opérés 387.897,79 Remboursements anticipés 209.863,74 Capital assuré » 1.622.723,50 Primes versées à la Compagnie d'assurances 162.668,05 62 Banque Internationale à Luxembourg. Pendant l'exercice 1912 la situation de l'industrie n'était pas défavorable; les affaires ont pu suivre une marche régulière et même parfois ascendante. Le mouvement total de la Banque a été supérieur de 361.759.000 fr. à celui de l'année précédente et les bénéfices provenant de commissions ont subi une augmentation. La circulation des billets de banque est montée de 2.800.000 fr. à 3.300.000 fr. L'établissement n'a pas eu de pertes sensibles à enregistrer dans la clientèle. Ses succursales et commandites ont donné des résultats, qui, pris dans leur ensemble et eu égard aux conditions dans lesquelles les affaires se sont développées en 1912, peuvent être considérés comme satisfaisants. La situation anormale du marché monétaire aggravée, par la crise dans les Balkans, a provoqué une baisse considérable des cours des valeurs de bourse ce qui a causé une diminution importante de la valeur de l'inventaire des titres en portefeuille au 31 décembre 1912 ; d'un autre côté, les affaires syndicataires ont eu beaucoup à souffrir de cette situation et les bénéfices dans cette branche s'en sont naturellement ressentis. Le bénéfice net résultant du bilan, établi d'une manière très prudente, a été de 2.508.540,29 fr. contre 2.847 327,17 fr. en 1911; il a permis la distribution d'un dividende de 8 % contre 9 % pour l'année précédente. La réserve spéciale de 400.000 fr., créée il y a plusieurs années sur le compte Titres en portefeuille, a été maintenue et le report à nouveau s'est élevé à 270.606,53 fr. contre 302.804,87 fr. en 1911. Le chiffre d'affaires à la maison centrale, aux succursales et agences s'est élevé: en 1912 à fr. 1.980.194.359,99 en 1911 à fr. 1.618.435.026,77 soit une augmentation pour l'exercice 1912 de fr. 361,759.333.62 Le compte de Caisse renseigne le mouvement suivant: 2.226.629,33 encaisse au 31 décembre 1911 fr. entrées d'espèces en 1912 » 232.531.524,13 soit ensemble fr. 234.758.153,46 232.449.359,59 sorties pendant la même période » 2.308.793,87 encaisse au 31 décembre 1912 fr. Le compte de Portefeuille renseigne le mouvement suivant: 7.134.187,35 existences au 31 décembre 1911 fr. entrées en 1912 » 128.710.376,33 135.844.563,68 soit ensemble fr. 127.782.922,64 sorties en 1912 » 8.061.641,04 existences au 31 décembre 1912 fr. Le bénéfice du portefeuille Effets à recevoir à Luxembourg se chiffre par 272.093,82 fr. contre 2331203,25 fr. en 1911. 63 Bilan au 31 décembre 1912. Banque Internationale à Luxembourg et succursale à Metz et à Sarrebruck. ACTIF Caisse fr. 2.308.793,87 Portefeuille Effets à recevoir » 8,061.641,04 Portefeuille Titres » 8.255.566,80 Reports et avances sur titres 22.298.850,00 Participations financières » 3.735.568,87 Coupons et monnaies étrangères 23.584,71 Caisse hypothécaire » 370.417,60 Immeubles 2.313.801,91 Participations commanditaires » 7.637.500,00 Comptes courants débiteurs » 32.122.923,45 Débiteurs par aval et cautionnement 7.244.975,79 Compte à nouveau (int. échus et non exigibles et change) » 19.880,03 fr. 94.393.504.12 PASSIF Capital social fr. 25.000.000,00 Billets de banque en circulation 3.300.000,00 Comptes courants créditeurs 43.012.976,37 Dépôts à vue 1.112.282,97 Fonds de réserve 7.650.000,00 20.634,00 Réserve de la Caisse hypothécaire 1.000.000,00 Compte ducroire 3.459.520,75 Traites à payer 7.244.975,79 Avals et cautionnements 2.048,75 Dividendes non réclamés 1907—1911 2.000.000,00 Dividendes 1912 237.933,76 Tantièmes et allocations au personnel 82.425,20 Compte à nouveau (factures et divers) 270.606,53 Profits et Pertes fr. 94.393.504,12 Propriété industrielle. La statistique de la propriété industrielle du Grand-Duché renseigne pour les années 1910 1912 les chiffres ci-après: a) Brevets d'invention délivrés en 1910 en 1911 16 10 à des Luxembourgeois 80 61 Français 376 353 Allemands 21 32 Belges 53 Autrichiens-Hongrois 9 9 Suisses 28 17 Anglais 24 15 Américains 41 41 Divers 644 542 soit ensemble Il a été délivré 5 brevets d'invention à des femmes inventeurs. en 1912 13 80 337 35 34 8 25 13 30 575 64 b) Marques de fabrique et de commerce déposées en 1911 en 1910 en 1912 par des Luxembourgeois 37 25 34 14 49 Français 13 38 91 Allemands 114 2 0 Belges 9 Hollandais 0 1 00 0 6 Scandinaves 0 0 1 . Russes 6 36 20 Anglais 4 3 8 Américains soit ensemble 219 86 206 Le Grand-Duché n'a pas conclu, jusqu'à ce jour, de traité de réciprocité pour la protection des marques de fabrique avec la Suisse, l'Autriche-Hongrie, l'Espagne et le Portugal. L'Etat a touché pour taxes de brevets et de marques de fabrique en 19.12 la somme de 51.940 fr. Taxes communales d'octroi à Luxembourg. Chapitre de perception. Produit de 1909. Produit de 1910. Produit de 1911. Produit de 1912. fr. ct. fr. ct. fr. ct. fr. ct. 45.957,52 125.470,86 12.156,16 65.039,63 29.201,59 13.428,08 42.846,47 123.431,12 13.137,12 65.244,25 32.935,15 14.787,91 42.942,24 123.688,74 13.181,82 71.337,18 34.009,08 16.026,94 46.994,30 121.373,88 11.926,14 70.841,82 24.738,75 16.061,75 291.253,79 292.383,01 301.185,82 291.876,62 Produits des foires aux bestiaux. » des droits d'abbattage. » des ponts à bascules.. du débit d'eau (PorteNeuve) . » des droits de place sur les marchés hebdomadaires 3.205,50 48.177,19 3.531,00 3.253,15 46.951,37 3.722,50 1.872,45 47.364,86 5.041,25 2.470,60 45.483,16 4.289,60 46,25 24,55 74,65 33,85 3.928,55 3.882,50 3.467,85 3.953,85 Total des recettes de l'octroi.. 350.142,28 350.227,08 359.012,99 348.107,68 Liquides Comestibles Fourrages Combustibles Matériaux de construction Bière fabriquée dans l'intérieur. Total 65 Mercuriales. Le tableau ci-après indique le mouvement des prix pour les denrées alimentaires, les fourrages et les combustibles pendant les années 1908 à 1912, sur la base des mercuriales de la ville de Luxembourg. Prix fin 1908. l'hectolitre. Froment » Méteil » Seigle » Orge Avoine » Sarrazin » » Pois » Fèves » Lentilles Pommes de terre le kilogr. Farine de froment » » de seigle » » de méteil » Beurre la douzaine. Oeufs les 500 kilogr. Foins » Pailles » Trèfle le stère. Bois de hêtre » Bois de chêne le kilogr. Viande de bœuf, Ire qualité . » Viande de bœuf, IIe qualité .. Viande de mouton Porc frais Porc fumé » » » 26 00 24 00 20 00 18 00 24 33 24 00 32 00 28 00 60 00 7 88 0 60 0 40 0 50 2 78 2 01 43 88 28 22 40 00 15 00 12 00 2 10 1 90 2 50 1 80 2 20 2 80 Prix fin 1909. 27 00 25 00 22 00 20 00 26 00 26 00 30 00 26 00 27 00 7 50 0 60 0 40 0 50 2 98 2 32 72 22 40 00 70 00 15 00 12 00 2 10 1 90 2 30 2 00 2 40 2 80 Prix fin 1910. 26 00 22 00 18 00 17 00 21 00 28 00 37 50 36 00 30 00 11 00 0 60 0 40 0 50 3 20 2 30 50 00 32 00 50 00 16 00 14 00 2 40 2 35 2 70 2 00 2 30 3 20 Prix fin 1911. 26 00 22 00 20 00 21 00 23 00 21 50 34 50 39 00 37 00 11 25 0 60 0 40 0 50 3 40 2 40 57 00 35 00 52 50 15 00 13 00 2 50 1 95 2 55 2 00 2 20 2 95 Prix fin 1912. 27 00 24 00 23 50 26 50 29 00 22 50 35 00 29 00 37 00 6 75 0 70 0 45 0 55 3 35 2 45 35 00 26 00 45 00 15 00 13 00 3 00 2 45 3 05 2 35 2 80 3 10 9 66 Statistique douanière. — Zollstatistik. Waren-Einfuhr aus dem Zollvereins-Auslande für den Verbrauch und Handel des Großherzogtums Luxemburg über die Zollämter desselben während der Jahres 1912. Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. 1. Erzeugnisse der Land- u. Forstwirtschaft u. andere tierische und pflanzliche Naturerzeugnisse; Nahrungs- und Genußmittel. Roggen Weizen id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. Gerste id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. Haler id. id. id. id. id. id. Buchweizen id. Hirse id. Belgien. id. 11.517 14.322 90.900 364.944 Indien. Bulgarien. 525 Gr.-Britan. 990.538 Argentinien. Rumänien. 11.774.535 121.150 Rußland. 2.221.980 Amerika. 450.045 Austr. Bund 1.157 Frankreich. 1.200.850 Canada. 20.342 Amerika. 528.398 Rußland. 888.504 Rumänien. 51.108 Bulgarien. Türkei. 30.435 Persien. 40.760 Algerien. 112.112 Argentinien. 31.939 Indien. 25.480 Gr.-Britan. 117.962 Nied. Indien 56.056 Belgien. 17.246 20.200 Frankreich. 44.388 Belgien. 508.412 Rußland. 363.736 Argentinien. 60.990 Rumänien. 422.453 Amerika. 2.088 Frankreich. 246.928 Canada. 15.548 Belgien. 12.148 Rußland. 400 Türkei. 1.015 Belgien. Warengattung. Hirse Mais und Dari id. id. id. id. id. id. id. id. Malz. Reis, unpoliert id. id. id. id. Speisebohnen id. id. id. id. id. Erbsen id. id. id. id. Linsen Futterbohnen id. id. id. id. Lupinen id. Wicken id. id. id. Raps- und Rübsaat id. Mohn, Sesam, Erdnüsse usw Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Rumänien. 300 174.710 Belgien. 440.995 Br.Süd.-Af. Argentinien. 5.242.789 Rumänien. 3.167.753 Amerika. 531.623 Rußland. 217.005 17.675 Canada. Türkei. 70.700 Indien. 21.100 30.375 Frankreich. 336.745 Belgien. 559 Italien. 10.000 Nied. Indien. 20.782 Indien. 86.500 Niederland. 23.624 Belgien. 25.539 Ost.-Ungarn. 40.632 Rumänien. 200 Niederland. 539 Frankreich. 354 Italien. 254 Frankreich. 1.116 Gr.-Britan. 12.168 Belgien. 5.050 Niederland. 500 Spanien. 505 Ruùland. 5.252 Gr.-Britan. 25.755 Rußland. 4.531 Belgien. 78 Frankreich. 10.000 Italien. 5.050 Belgien. 17 Frankreich. 20.257 Belgien. 79.868 Bulgarien. 82.805 Rumänien. 1.210 Frankreich. 2.414 Belgien. 499 Niederland. Belgien. 75 67 Warengattung. Mohn Sesam, usw id. id. Herkunfts- Menge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Erdnüsse id . id. Lein- und Hanfsaat id. id. id. Andere nicht besonders genannte Œlsämereien Kleesaat id. Grassaat id. Italien. Spanien. China. Brasilien. Frankreich. Belgien. Argentinien. Rußland. China. 200 552 309 107 103 6.289 6.930 510 1.540 Warengattung. Herkunfts- Menge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Unbearbeit. Tabakblätter. Amerika. id. Brasilien. Philippinen. id. id. Algerien. Br.-Indien. id. Öst.-Ungarn. id. Griechenl. Rußland. Dom. Rep. Columbien. China. Paraguay. Cuba. Türkei. Italien. Venezuela. Belgien. Spanien. Gr.-Britan. Frankreich. Italien. Öst.-Ungarn. Egypten. Niederland. Belgien. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. Hopfen Frische Küchengewächse .. id. id. id. 2.029 Italien. 29.867 Frankreich. 112.391 Belgien. 5.027 Ver. St. Am. 686 Argentinien. 6.468 id . Gr.-Britan. 7.351 Belgien. id. 4 id. Amerika. 294 id. Türkei. 490 Niederland. id. id. id. 1.854 Frankreich. id. 176 Rumänien. id. id. 2.313 Runkelrübensamen Belgien. id. 1.360 Frankreich. id. 2.520 Getrocknete Blätter und Italien. id. Frankreich. 269 Kräuter zum Genuß Anis, Kümmel usw Belgien. Argentinien. id. Frankreich. 3 id. Belgien. id. id. 18.023 Frische Kartoffeln Artischocken, Melonen, 0.448.631 id. Belgien. Italien. Pilze, getrocknet 596 Italien. id. Belgien. id. 10.000 Niederland. id. Öst.-Ungarn. 374 Küchengewächse, getr Belgien. Andere Gemüsesamen Belgien. id. 1.609 Frankreich. id. Frankreich. id. 24 Italien. id. Niederland. 5.096 Lebende Pflanzen Belgien. Futterrüben, Möhren Frankreich. id. 932.612 id. Getrocknete Zichorien Gr.-Britan. id. 624.900 id. Grün- und Rauchfutter Schweiz. id. 161.600 id. Niederland. Belgien. id. 167.641 id . Frankreich. id. 300 Blumenzwiebeln Italien. id. Niederland. id. 388 Nied. Indien Rohe Baumwolle usw Frankreich. id . 1.265 id . Columbien. id. Frische Blumen 390 Belgien. id. Schweiz. id. 258 Br.-Indien. id. Italien. id. 8.475 id Mexiko. Belgien. id. 1.132 Ceylon. id. 12.171 Blumen, Kränze usw, getr.. Niederland. Amerika. id . ... . Frankreich. 4 Frankreich Unbearheit Tabakblätter Frankreich. Frische Tafeltrauben 295 Belgien. id. Italien. id. id. id. id. Mexiko. Niederland Nied. Indien 1.774 11 103.394 id. id. . Spanien. Öst.-Ungain 261.304 4.579 717 66.271 31.098 49.457 3.482 186 14.723 766 3.984 2.342 1.309 148 35.576 116 560 35 514 14.387 551 37 1.017 26.269 297.808 4 134 5 64.802 1.932 65 449 4 47.465 14.562 5 138.852 2.004 14.263 62 3.731 20 213 447 185 3 3.381 73 58 34 68 Warengattung. Frische Tafeltrauben Andere Trauben, gemostet, gegoren usw. Hasel- und andere Nüsse. id. id. id. id. id. Frische Äpfel id. id. id. id. id. Frische Birnen id. id. id. Frische Pfirsiche id. id. id. id. Frische Zweschen Frische Mirabellen, Aprikosen usw id. id. id. Frische Kirschen id. id. id. Sonstiges frisches Obst. id. Getrocknetes Obst id. id. id. id. id. Obstmus id Frische Bananen usw. id. id. Frische Südfrüchte id. id. id. id. id. Herkunftsland der Waren. Belgien. id. id. Türkei. Spanien. Italien. Frankreich. Brasilien. Frankreich. Italien. Öst.-Ungarn. Niederland. Belgien. Austr. Bund. Belgien. Frankreich. Schweiz. Öst.-Ungarn. Belgien. Frankreich. Öst.-Ungarn Schweiz. Italien. Belgien. id. Frankreich. Italien. Öst.-Ungarn id. Italien. Frankreich. Belgien. Meng» in Kilogramm bezw. Stück. 5.004 Frische Südfrüchte 271 746 48 13.733 608 3.370 270 6.340 8 45 4.170 8.626 229 14.104 1.175 17 33 180 1.191 34 17 48 97 3.339 1.405 5 20 8 5 1.762 246 id. 4.190 Frankreich. 123 126 3.567 31.974 4.197 476 260 51 7 16 54 217 2.350 763.953 32.333 14 237 2.843 id. Öst.-Ungarn Amerika. Belgien. Spanien. Serbien. Belgien. Frankreich. Belgien. Spanien. Frankreich. id. Spanien. Italien. Öst.-Ungarn Algerien. Belgien. Warengattung. Getrocknete Feigen id. id. id. id. id. Getrocknete Korinthen id. Getrocknete Rosinen id. id. Getrocknete Datteln id. id. id. id. id. id. id. Getrocknete Mandeln, Granaten, usw id. id. Frische Ananas id. id. id. Johannisbrot id. id. Genießbare Kastanien id. id. id. In Salzwasser eingelegte Pomeranzen id. id. id. Zitronensaft und andere Südfruchtsäfte id. Roher Kaffee id. id. id. id. id. id. id. id. Gebrannter Kaffee HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Br.- Indien. Belgien.. Italien. Spanien. Türkei. Portugal. Frankreich. Griechenl. Türkei. Belgien. Griechenl. Türkei. Spanien. Persien. Algerien. Tunis. Frankreich. Belgien. Türkei. Egypten. 70 765 4.893 248 25 7.016 71 46 96 11 1.902 1.651 288 295 79 56 91 85 19 30 Portugal. Italien. Frankreich. Portugal. Belgien. Öst.-Ungarn Frankreich. Italien. Türkei. Belgien. Spanien. Italien. Frankreich. 399 25 34 318 100 26 16 9 1.451 125 28 250 684 1.231 Ceylon. Algerien. Br.-Indien. Belgien. 1.798 97 1.710 129 id. 1.386 61 17.486 5.376 67.957 1.184 4.367 1.273 777 933 3.103 79 id. Frankreich. Belgien. Nied.-lndien Brasilien. Guatemala. Haïti. Dom. Rep. Mexiko. Costariko. Venezuela. Frankreich. 69 Warengattung. Gebrannter Kaffee id. id. id. Getrocknete Zichorien id. Tee id. id. id. id. id. id. Gewürze, anderweit nicht genannt id. id. id. id. id. Sonstige pflanzliche Erzeugnisse zum Gewerbegebrauche id. id. id. id. id. id. id. Stuhlrohr usw id. Anderweit nicht genannte Erzeugnisse zum Heilgebrauch id. id. id. id. id. id. Bau -u. Nutzholz in der Querrchtung mit der Axt usw. bearbeitet id. id. Bau- u. Nutzholz in der Längsachse mit der Axt usw. bearbeitet id. id. Bau- u. Nutzholz in der Herkunftsland der Waren. Belgien. Nied. Indien. Dom. Rep. Niederland. Belgien. Frankreich. id. China. Niederland. Britanien. Belgien. Rußland. Öst.-Ungarn. Belgien. Gr.-Britan. China. Nied. Indien. Algerien. Frankreich. Belgien. Niederland. Mexiko. Algerien. Frankreich. China. Ceylon. Nied. Indien. Frankreich. China. Belgien. Öst.-Ungarn Frankreich. Italien. Gr.-Britan. Niederland. Brasilien. Frankreich. Belgien. V. St. Amer Frankreich. V. St. Amor Belgien. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 2.889 Längsachse mit der Säge 4 bearbeitet 4 id. 89 id. 19.549 id. 28.583 id. 53 id. 56 id. 120 Zedernholz usw 224 Nutzholz von Buchsbaum, 65 Mahagoni usw 27 id. 9 Eisenbahnschwellen mit der Axt usw. bearbeitet 142 id. 545 Naben, Felgen, Speichen us. 32 Faßdauben usw 290 Korbweiden, geschalt 353 id. 12.069 Reifenstäbe id. Brennholz 191 id. 5 Holzkohlen 2.711 id. 8.711 Holzwolle usw id. 762 273 Farbholz 435 id. 280 id. 124 Gerbrinden, auch gemahlen id. 6.192 id. Quebrachoholz usw 19 Andere Gerbstoffe 335 Eicheln usw 77 Torfstreu, Moos usw 198 id. 392 Terpentinharze, usw id. 50 54 Arbeitspferde, leichte Stuten id. 854.092 Arbeitspferde, Hengste, Wallache 154.831 15.780 Arbeitspferde, schwere Stu- HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Belgien. Rußland. V. St. Amer. Finnland. Frankreich. Norwegen. Schweden. Spanien. 113.413 487.017 902.896 209.040 200.893 78.096 25.415 56 Frankreich. V. St. Amer. 907 6.300 Belgien. V. St. Amer. Belgien. id. id. Frankreich. id. Belgien. Belgien. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich id. Belgien. Honduras. Algerien. Br.-Süd-Afr Madagask. Belgien. Türkei. Belgien. id. Niederland. Frankreich. Belgien. 59.510 2.900 100 2.470 3.089 10.493 2 100 847.686 520.312 3.694 833.631 10 124 4.950 20.381 980 8.925 55.215 124.126 982.052 86.317 13.504 32.619 250.000 26 1.980 Stück 3 id. 11 Argentinien. id. Belgien. id. id. id. 2 830 Frankreich. id. 2 id. Belgien. id. id. 3 472 id. id. 20 ten id. 11.291 Arbeitspferde, schwere Hengste, Wallache . 1.800 id. 513 Zuchthengste, leichte und schwere 70 Warengattung. Kutsch-, Reit- u. Rennpferde id. id. Pferde im Werte bis 300 M. Abgesetzte Fohlen Rindvieh id. Ziegen Lebendes Federvieh id. id. id. id. Frisches Rindfleisch, (Freimenge) id. id. id. Einfach zubereitetes Rindfleisch (Freimenge) id. id. Schweinefleisch, frisch( Freimenge) id. Schweineschinken, geräuchert (Freimenge) id. id. id. id. Schweinespeck id. id. id. id. Schweinespeck (Freimenge id. Totes Federvieh, auch zerlegt id. id. id. id. id. Totes Haarwild id. id. id. id. Federwild, auch zerlegt id. Herkunftsland der Waren, id. Niederland. Frankreich Belgien. id. Belgien. Niederland. Belgien. Frankreich. Italien. Öst.-Ungarn Niederland. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. Öst.-Ungarn Italien. Belgien, Niederland. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn V. St. Am. Belgien. Frankreich. id. Belgien. Italien. Öst.-Ungarn Gr.-Britan Rußland. Frankreich. Öst.-Ungarn Austr. Bund Gr.-Britan. Belgien. id. Gr.-Britan. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 41 Federwild, auch zerlegt id. id. 10 id. id. 4 Fleischextrakt id. id. 1 id. 140 Würste 2.225 id. 64.128 Frische Fische Stück 1 id. 241 id. 3.157 Gesalzene Heringe 12 id. 56 Zubereitete Fische 9.873 id. id. 51.382 id. 10.400 id. 24 Kaviar 98 Frische Austern id. 2.550 id. 3 id. 5 Mies- u. andere Seemuscheln id. id. 98.210 533 Schnecken aller Art Süßwasserkrebse id. 35.960 801 Hummern usw 19 id. 112 id. id. 8 Seekrebse 1.086 Lebende Bienen ohne Honig 504 Andere, nicht besonders ge7 nannte lobende Tiere 26 id. id. 6.528 105.018 Schmalz aller Art 393 id. id. id. . 2.473 23.219 Schwein- u. Ganstifett 2.950 id. 7.656 Schweineflomen usw 1.878 id. 23 Talg von Rindern 298 id. 47 Knochenfett 9.865 id. 137 Fischtran, Fischspeck 1.465 id. 386 id. 15 id. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw.Stück. Italien. Norwegen. Frankreich. 51 14 114 11 107 id. Belgien. id. 1.600 7 871 70 Frankreich. id. Niederland. Belgien. id. Niederland. id. Belgien. Norwegen. Dänemark. Frankreich. Rußland. Frankreich. Niederland. Gr.-Britan. Belgien. id. Niederland. Frankreich. Belgien. id. Öst.-Ungartj. Italien. Frankreich. Belgien. 48.516 Tonnen 224 id. 1.663 16.280 109.710 3.380 19.871 1.222 3 557 3.588 722 . 1.558 13.528 5.266 163 4 28 30 6 1.575 1.318 Öst.-Ungarn. id. 13 20 id. 41 159 Frankreich. Belgien. id. Frankreich Öst.-Ungarn. V.-St.-Am. Belgien. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. Gr.-Britan. Norwegen. Schweden. 1.567 2.711 63 22 278.801 659 3 30 3.165 1.052 42 279 3.149 965 2.329 10.448 2.135 71 Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. Fischtran Fischspeck Frankreich. 294 Schaf- und Ziegenfelle Japan. 2.095 id. Id Belgien. Butter 5.989 id. Italien. id. 9 id. Öst.-Ungarn. id. 21 id. 5.194 Niederland. id. id. Frankreich. 482 id. id. Frankreich. 7.076 id. Käse Schweiz. 16.615 Andere Felle und Häute . id. Italien. 3.779 id. id. Öst.-Ungarn. 82 id. id. Niederland. 1.834 id. id. Belgien. 1.942 Hasen- und Kaninchenfelle, id. roh 210.087 id. Eier, roh Öst-Ungarn. 1.407 Felle zur Pelzwerkbereitung id. id. 405 Italien id. 64 Tierische Rohstoffe zu Frankreich. id. China. 44.542 Schnitzzwecken Eigelb Öst.-Ungarn. id. 5 Honig in Stöcken 6 Därme von Vieh id. id. in Waben id. 55 Frankreich. id. id. 88 Belgien. id. 244 Meerschwämme usw id. Bienenwachs usw id. 1 Frankreich. id. id. 84 Italien. id. Anderweit nicht genannte Rohe, auch gewaschene tierische Stoffe 28 id. Schafwolle 9.003 Blut von Vieh usw Frankreich. id. id. 725 Gr.-Britan. id. 146 Mehl aus Getreid.e Br.-Indien. id. id. 27.275 Belgien. id. id. 989 id. Rindvieh-, Hasenhaare usw id. (Freimenge) 14 id. Pferdehaare id. 15 id. Bettfedern 2.362 Reis, poliert Frankreich. id. id. 235 Öst.-Ungarn id. id. 105 China. Borsten usw id. 50 Belgien. id. id. 115 Frankreich. id. 1.179 Graupen, Gries id. Kalbfelle id. 1.968 Belgien. id. 449.074 Sonstige Müllereierzeugn. Frankreich. Rindshäute id. Argentinien 2.755.243 id. 19.592 Fette öle in Fässern Austr. Bund id. id. 1.315 Columbien. id. id. 14.382 Chile id. id. 31.100 Brasilien. id. 96.636 Fette Öle in andern BehältNied. Indien id. nissen 15.016 Belgien. id. id. 2.358 Marokko. id. id. 31 Frankreich. Roßhäute id. 4.250. Indien. id. id. 1.253 Schweiz. id. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Frankreich. China. Griechenl. Spanien. Niederland. Norwegen. Türkei. Belgien. Öst.-Ungarn. Norwegen. Spanien. V. St. Amer. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. Niederland. Frankreich. Öst.-Ungarn. Belgien. Frankreich. 21.309 15.247 1.470 10.672 7.160 1.906 1.641 19.997 8.587 5.457 16.855 6.485 782 1 16 757 9.815 4.108 3.015 10 28 39 305 24 Belgien. 348.099 id. 3 Frankreich. 15 id. 4 Öst.-Ungarn. 72.646 Belgien. 1.177.595 id. 473 Frankreich. 12 id. 100 Spanien. 5.000 Niederland. 52.664 Brit. Indien. 10.100 Belgien. 13 id. 11 Frankreich. 3 id. 2.462 Belgien. 13.797 id. 2.385 Gr.-Britan. 7.996 Italien. 11.609 Frankreich. id. Italien. Spanien. Schweiz. Belgien. 5.882 73 18 10 1.176 72 Warengattung. Palmöl usw Ölsäure Reisstärke usw id. Dextrin id. id. id. Sago, Tapioka usw id. Rohr-, Rübenzucker id. Stärkezucker id. id. Branntwein in Flaschen id. id. id. id. id. in Fässern id. id. id. id. id. id. Stiller Wein in Fässern id. id. id. id. id. id. id. id. Schaumwein in Flaschen id. Stiller Wein in Flaschen id. id. id. id. id. Wein mit Heilmittelzusätz. id. id. id. Obstwein id. Bier in Fässern id. Biet in Flaschen Herkunftsland der Waren. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. Belgien. Frankreich. V. St. Amer. Niederland. Belgien. Frankreich. id. Belgien. id. Schweiz. Frankreich. id. Niederland. Tunis. Algerien. Belgien. id. Niederland. Öst.-Ungarn. Italien. Schweiz. V. St. Amer. Frankreich. id. Spanien. Türkei. Italien. Portugal. Algerien. Tunis. Griechenl. Schweiz. Belgien. Frankreich. Frankreich. Italien. Portugal. Öst.-Ungarn Rußland. Belgien. id. Italien. Schweiz. Frankreich. id. Belgien. id. Öst.-Ungarn Belgien. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 214 Bier in Flaschen 27.119 Essig aller Art 160 id. 7 id. 457 Weinhefe id. 375 73 Andere Hefe aller Art 35 id. 189 Mineralwasser id. 169 10.045 id. 10.181 Eis usw 2 id. 12 Kleie 158 id. id. 6.297 62 id. 113 id. 37 id. 333 id. 64 Rückstände von der Her37 stellung fetter Öle 57 id. 11 id. 20 Ausgelaugte Schnitzel von 141 Zuckerrüben usw 714 id. 804.244 Malz, Malzkeime 44.198 id. id. 18.558 38.192 Gewöhnliches Backwerk 2.178 id. 6.251 id. id. 5.812 4.265 Gewöhnliches Backwerk 479 (Freimenge) id. 39 11.361 Feines Backwerk 4.865 id. 98 id. 33 id. 10 id. 20 id. 177 id. 2 Teigwaren 3.220 id. 1.550 id. 8.804 id. 697 Oblaten zum Genuß 1 id. 64 id. 68.009 Zuckerwerk 769 id. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Frankreich. 124 3.401 id. Italien. 83 Belgien. 70 id. Frankreich. 143 id. 12 Belgien. 806 840 id. Öst.-Ungarn. 10.080 46.164 Frankreich. 119 id. 118 Belgien. 4.443.855 id. 39.466 Türkei. 19.972 Argentinien. 44.550 Br.-Indien. 9.727 Mexiko. 74.250 Bulgarien. 144.110 Frankreich. id. V. St. Amer. Belgien. id. 10.374 53.203 309.809 Niederland. Argentinien. V.St.Am. Belgien. id. Frankreich. Italien. Schweiz. 10.000 20.078 9.934 29.066 9.900 4.289 171 61 31 Frankreich. Belgien. id. Schweiz. Öst.-Ungarn Italien. Gr.-Britan. Niederland. Frankreich. id. Schweiz. Italien. Belgien. id. Öst.-Ungarn Frankreich. id. Gr.-Britan. 4.883 269.893 1.297 44 24 105 523 25 1.490 1.804 28 124 862 100 9 15 1.276 6 73 Warengattung. Herkunfts- Menge in, land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Schweiz. Zuckerwerk Ost.-Ungarn id. Belgien. id. id. Kakao usw Frankreich. id. id. Schokoladewaren Öst.-Ungarn. id. Schweiz. id. Italien. id. Belgien. id. id. Oleomargarin Frankreich. id. id. Senf Belgien. id. Weder äther noch weinid. geisthaltige Essenzen Frankreich. id. id. Säfte von Pflanzen usw Belgien. id. Früchte für den feineren id. Tafelgenuß Gr.-Britan. id. Italien. id. Frankreich. id. Chemisch zubereitete. Nährid. mittel Belgien. id. Anderweit nicht genannte id. Nährmittel Nahrurigs- u. Genußmittel in luftdicht verschlossener id. Behältnissen Gr.-Britan. id. Italien. id. Spanien. id. V. St. Amer. id. Norwegen. id. Schweiz. id. Portugal. id. Frankreich. id. Niederland. Rauchtabak Schweiz. id. Italien. id. V. St. Amer id. Belgien. id. Schnupftabak, Tabak in id. Rollen usw Schweiz. id. Frankreich. id. id. Zigarren Schweiz. id. Niederland. id. V. St. Amer. id. 103 26 124 1 63 3.979 18 154 7 1 .226 7 101 60 17 Warengattung. Zigarren id. id. Zigaretten id. id. Herkunfts- Menge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Gr.-Britan. Cuba. Belgien. id. Gr.-Britan. Egypten. 2 2 391 1 1 9 2. Mineralische und fossile Rohstoffe ; Mineralöle. 15.308.948 Belgien. Gartenerde, Kies, Sand id. 579.522 Frankreich. 550.406 id. Porzellanerde, Ton 146.459 Belgien. id. Farbenerde, Kreid.e, Gra63 id. 43 phit 11 Frankreich. 153 id. 126 id. 72 Bimsstein 131 Italien. id. 1.652 819 Belgien. id. 164 id. 763 Kieselgur, Quarz usw 80.400 Frankreich 19 id. 244.360 id. 9 Natürlicher Kalk 172.402.628 Belgien. id. 278 44.860 id. Gips 11.041 Frankreich. 2 id. 1.372 Belgien. 4 Tuff, Traß 29.057.336 id. Zement. 286.024 Frankreich. 9 id. 79 id. Talk, Glimmer 490 Belgien. id. 78.820 Norwegen. 6.820 Feld- und Flußspat usw 32 Rohe Dach- und Tafelschie376.915 Frankreich. 2.729 fer, Rohblöcke 7.296.495 Belgien. id. 5.027 23 Rohe Steine (Alabaster und 92.434 id. 4.479 Marmor 44.170 Italien. id. 25 600 Griechenl. id. 2.635 31 Schweiz. id. 3.765 1 Rohblöcke aus andern Stei- Italien. 11.660 165 nen 522.775 Frankreich. id. 2.624 2.115.405 Belgien. id. 3.011 Anderweit nicht genannt 121 1.000 id. Erden 50.000 China. 1 Erze (Chromerze) 104 Belgien. 33 Eisenerz Frankreich 689.755.201 id. 2 213.000 Spanien. 2 Manganerze 40.248.419 Br. Indien. id. 1.394 Rußland. 88.633.900 id. 256 3.065.410 . Brasilien. id. 5 10 74 Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 393.000 Lichte aller Art aus Wachs. Griechenl. Manganerze Frankreich. 11.438.442 Schlacken von Erzen id. 823.518 Belgien. id. id. 91.823.028 Feine Wachswaren id. Steinkohlen Niederland. 6.737.620 Schmierseife usw id. 19.937.170 id. Koks id. Frankreich. 2.017.210 Gemeine feste Seife id. 548.105.260 id. Belgien. id. 120.000 Niederland. Preßkohlen id. 590 Feine Seife Frankreich. id. 14.802.800 Belgien. id. id. 69.208 id. id. Mineralschmieröle id. V. St. Amer. 1.080.994 id. 1.145.581 id. Rußland. id. 818 Glyzerin Frankreich. id. 420 Paraffinsalbe usw id. Schwerbenzin 23.274 id. V. St. Amer. id. 26.112 Wagenschmiere und andere Öst.-Ungarn. Gasöl Schmiermittel V. St. Amer. 3.579.847 Petroleum 24.055 Rußland. id. id. 24.658 id. Belgien, id. 20.038 id. id. Benzin usw id. V. St. Amer. 721.698 id. 5.022 Schuhwichse Mexiko id. id. 21 Belgien. Asphalt usw. 3.174 id. Frankreich. id. 17 id. Pech aller Art id. 4 Putzmittel usw Niederland. id. 811 id. Belgien. id. 36.171 Formerarbeit aus Stearin . Steinkohlenteer id. 21.490 id. Frankreich, id. 1.417 Leichte Steinkohlenteeröle id. 4. Chemische und pharmaÖst.-Ungarn id. zeutische Erzeugnisse; 64.781 Belgien. id. Farben und Farbwaren. 1 Naphtalin usw id. 16 Niederland. id. Phosphor Schwefel 3. Zubereitetes Wachs, feste Fettsäure, Lichte, Wachsid. waren, Seifen und andere Salmiakgeist unter Verwendung von Salzsäure Schwefelsäure Fetten, Ölen oder Wachs hergestellte Waren. Salpetersäure Borsäure id. Bienen-, Pflanzenwachs usw Belgien. 4.165 Oxalsäure Abfälle von der Zubereitung Weinsteinsäure usw Frankreich. 450 des Bienenwachses id. 549 Salz V. St. Amer. Erdwachs 296 id. Paraffin, Stearinsäure usw Öst. Ungarn. 12.797 Kohlensäures Ammoniak . V. St. Amer. id. 1.639 id. Gr.-Britan. id. 193 Soda Belgien. id. Herkunftsland der Waren. Belgien. Niederland. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. id. Öst.-Ungarn. Belgien. id. Niederland. Gr.-Britan. Amerika. Frankreich. id. id. Belgien. id. V. St. Amer. Rußland. Gr.-Britan. Frankreich. id. Menge in Kilogramm bezw. Stück. 1.765 369 171 60 37.669 19 8.206 10 1.702 1.204 9 34 1 2.998 16 1 159 20.453 2.464 11.303 85 5,863 Frankreich. 164 5 195 42 113 53 160 98 id. id. 178 74 Öst.-Ungarn. Schweiz. Belgien. Frankreich. Belgien. id. Belgien. id. id. id. id. id. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. Gr.-Britan. Frankreich. 20.597 303 10.964 124.529 10.000 14.396 4.874 5 20 21 18 112.094 442 1.233 10 75 Warengattung. Soda Doppelkohlensaures Natron Ätznatron, Ätzkali id. Pottasche aller Art id. Chlorkalk usw id. Schwefelsaures Natron Vitriol usw id. Alaun Bleioxyd, salpetersaures Ammoniak usw id. id. Salpetersaures Natron usw. id. Chromsaures Natron Wasserglas id. Blausaures Kali Essigsaure Salze Calciumkarbid. usw id. id. Chlorkalium,Arsenik usw id. id. Anilinfarbe usw id. id. Indigo Berlinerblau Ultramarin usw id. Bleirot, Bleiweiß id. Zinkoxyd usw id. id. Zinnober Farbholzauszüge id. Kreide und andere Erdfarben id. id. Ruß, Buchbinderschwärze id. Chromfarben Papierdruckfarben Bierweiß usw Herkunftsland der Waren. Belgien. id. id. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. Belgien. Schweden. Frankreich. Belgien. id. Chile. Belgien. id. Frankreich. Belgien. Frankreich. id. Schweiz. Belgien. id. Norwegen. Frankreich. Italien. Frankreich. Belgien. id. id. id. Frankreich. Gr.-Britan. Belgien. id. Niederland. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. id. Italien. Belgien. Frankreich Belgien. id. id. id. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 9.520 Bleiweiß usw 321 Zubereitete Farben 37 id. 291 id. 60 id. 105 Tinte, Tintenpulver 462 id. id. 14.605 15.000 Speckstein 39.019 Blei-, Farben- u. Kohlenstifte 19.609 3.280 Ölfirnisse id. 10.990 Weinsteinfirnisse 8 id. 24 id. 1.881.270 Lackfirnisse id. 1.245.008 21 id. id. 257 77 id. 75 Siegellack id. 88 5 Ölkitte id. 10.058 id. 48 234.813 Gereinigter Holzgeist 45.860 Holzteeröl usw 2.342 Flüssige ätherische Öle 24 id. id. 10 339 Künstliche Riechstoffe 182 Wohlriechende Fette 115 id. 39 Wohlriechende äther- oder weingeisthaltige Riech367 mittel 1.173 id. 29.696 id. 48.699 id. 1.014 315 Wohlriechende nicht ätheroder weingeisthaltige 35 Riechmittel 148 id. 1.667 Puder usw 56.624 id. id. 2 id. 3.999 12 Guano id. 244 id. 339 id. 90 5.239 Thomasphosphatmehl Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Frankreich. 3.730 Gr.-Britan Niederland. Belgien. 3.011 V. St. Amer. Frankreich. 1.588 id. id. id. id. Niederland. Belgien. id. Gr.-Britan. Frankreich. id. Öst.-Ungarn. Niederland. Gr.-Britan. Belgien. id. Frankreich. id. Niederland. Belgien. id. Frankreicht id. V. St. Amer. Belgien. Frankreich. id. Belgien. 779 141 26 57 269 87 58 29 1.690 62 2 489 1.306 7 690 2.060 10.025 588 782 2.567 164 1.693 78 7 1.398 18.960 9.537 1 174 5 id. Öst.-Ungarn Italien. Frankreich. id. Belgien Gr.-Britan. Italien. Belgien. Frankreich. id. Peru. Niederland. Belgien. id. 5 1 6 186 154 23 4 4 63 281 21 24.800 25 24.749 72.281 76 Warengattung. Thomasphosphatmehl Andere Düngemittel id. Schießpulver usw. id. Zündpillen usw Gefüllte Patronen id. id. id. Zündhölzer usw id. Zündkerzen Feuerwerke aller Art id. Pechfackeln id. Glühstrümpfe Käsestoff Rohleim Leim aller Art id. id. Herkunftsland der Waren. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. id. id. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. id. Frankreich. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. id. id. id. Schweiz. Frankreich. aus Gelatin id. Elastischer Leim id. id. Belgien. id. Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. verdichtete Gase id. Gerbstoffauszüge id. id. id. id. id. Süßholzsaft usw id. Balsam id. Zubereitete Arzneiwaren id. id. id. id. Geheimmittel id. id. id. id. Belgien. Frankreich. id. Niederland. Italien. Argentinien Gr.-Britan. Belgien. id. Frankreich. id. Belgien. id. Gr.-Britan. Italien. Schweiz. Frankreich. id. V. St. Amer Öst.-Ungarn Gr.-Britan. Italien. Niederland. id. id. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. Herkunftsland der Waren. Schweiz. 1.102.591 Geheimmittel Belgien. id. 10.726 159.306 Anderweit nicht genannte id. 10.203 chemische Erzeugnisse... 111 Frankreich. id. 888 245 5. Tierische und pflanzliche Spinnstoffe und Waren 423 daraus ; Menschenhaare ; 7 1.757 zugerichtete Menge in Kilogramm bezw. Stück. 20 88 30 16 Schmuck- ledern, Fächer und Hüte. 733 2 Schweiz. 4 Gefärbte Rohseid.e 275 Künstliche Seid.e, gefärbt oder ungefärbt 50 Gr.-Britan. id. 1.610 40.050 Florettseid.engespinste 2 Seid.onzwirn aller Art 7 id. 5 Dichte Möbelstoffe, ganz 3.002 aus Seid.e 56 id. 1.920 Dichte Möbelstoffe, teilweise aus Seid.e id. 13 1 Dichte Gewebe ganz oder 27 teilweise aus Seiden84 plüsch 2 id. id. 507 Andere dichte Gewebe, ganz oder teilweise aus Seid.e 1.000 id. 2.187.968 id. 5 252 id. 333.857 id. 4.298 Tüll aus Seid.e 799.139 Beuteltuch aus Seid.e 46 id. 325 Seid.ene Gaze, Krepp, Flor 261 id. 1 Seidene Wirkwaren 105 id. 139 Seidene Spitzenstoffe 25 Seidene Stickereien 44 Seidene Posamentierwaren. 507 id. 312 id. 3 Rohe Wolle 25 id. 8 id. 11 id. 3 Kunstwolle Belgien. Frankreich. id. Schweiz. Belgien. Frankreich. id. 207 35 68 10 18 80 2 18 Öst.-Ungarn. 144 5 Gr.-Britan. Belgien. Frankreich. 19 3 91 id. Gr.-Britan. Schweiz. Öst.-Ungarn. Belgien. Frankreich. Belgien. Frankreich. id. Belgien. Gr.-Britan. Schweiz. Frankreich. id. id. Niederland. Belgien. id. Gr.-Britan. Schweiz. Frankreich. id. 756 54 21 3 22 7 2 14 91 7 8 2 10 77 55 2 4 32.629 12.943 20 57.670 795 77 Warengattung. Herkunftsland der Waren. V. St. Amer. Gr.-Britan. Belgien. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. 11.495 Dichte baumwollene Möbel13.633 stoffe, nicht plüschartig. Gr.-Britan. 11.942 Niederland. id. id. 287 Öst.-Ungarn. id. id. Frankreich. 100 Belgien. Baumwollener Sammet und Belgien. Plüsch id. 1.795 id. Gr.-Britan. id. 1.287 id. Schweiz. 205 id. id. 1 Frankreich. id. Undichte Baumwollgewebe.Rußland. Gr.-Britan. 136 id. id. Belgien. id. Gr.-Britan. 6 id. Frankreich. 124 Frankreich. id. 1.385 Dichte Baumwollgewebe . id. Rußland. 182 id. Gr.-Britan. id. Italien. Öst.-Ungarn 40 id. id. Niederland. id. 423 Belgien. id. Schweiz. id. Dichte Wollengewebe für Öst.-Ungarn. 18 id. id. Möbelausstattung Gr.-Britan. id. 65 Frankreich. id. Belgien. id. 124 id. Wollener Sammet, Plüsch . id. 3.353 Baumwollene Wirkstoffe id. Andere dichte. Wollengewebe 3.327 Baumwollene Wirk- u.NetzGr.-Britan. id. id. waren 15 Italien. id. Schweiz. id. 44 Öst.-Ungarn. id. Italien. id. 50 Niederland. id. Frankreich. id. 5 Rußland id. 937 Baumwollene Spitzen und Belgien. id. id. Spitzenstoffe 676 id. Wollene Wirkwaren Gr.-Britan. id. 9 Schweiz. id. Schweiz. id. 108 Gr.-Britan. id. Belgien. id. 787 Frankreich. id. id. Baumwollene Stickereien.. id. Wollene Spitzen 2 Öst.-Ungarn. id. Belgien. 6 id. Schweiz. id. Wollene Posamentierwaren 3 id. Frankreich. id. Frankreich. 49 id. 4.805 Baumwollen Taue, Seile u. Baumwolle, bearbeitet id. id. Stricke 1.070 Gr.-Britan. id. Belgien. id. 54.750 Belgien. id. id. Baumwollen Schläuche Baumwollengarn, roh, einid. Baumwollene Dochte 289 id. drähtig Schweiz. id. Gr.-Britan. 666 id. Frankreich. id. Baumwollengarn, gebleicht 112 Baumwollene Posamentier Belgien. gefärbt id. waren Baumwollengarn, zwei- oder Öst.-Ungarn. id. 4.871 id. mehrdrähtig Niederland. id. Italien. 5 id. Belgien. id. Belgien. 70 Baumwollenzwirn aller Ar Flachs, gehechelt usw id. Dünemark. 7 id. Gr.-Britan. id. 642 Frankreich. id. id. Rohes Flachsgarn usw Dichte baumwollene Möbel Belgien. id. id. 521 stoffe, nicht plüschartig Kunstwolle id. id. Gekämmte Wolle id. Garn aus Wolle oder andern Tierhaaren, roh id. gebleicht Streichgarn, roh id. gebleicht Wollengarn aller A r t für den Einzelverkauf id. id. Wollene Fußbodenteppiche, 48 9 6 57 1.448 58 2 1.483 3 29 43 269 1.610 5 17 1 33 69 220 850 1 15 4 12 431 25 23 20 36 5 3 5 54 8 2 145 28 2 10 179 9 2 72 1.474 1.000 42 580 78 Warengattung. Hanfgarn, roh id. id. gefärbt Garn in Aufmachungen für den Einzelverkauf id. Taue, Eimer, Hängematten usw id. id. Fußbodenteppiche id. id. Leinene Taschentücher, gefärbt usw id. id. Leinene Möbelstoffe, dichte id. Dichte, leinene Gewebe aus Flachs, roh id. id. Dichte, leinene Gewebe aus Flachs, gebleicht id. id. id. id. Dichte leinene Gewebe aus Hanf, roh id. Dichte leinene Gewebe aus Hanf, gebleicht Säcke aus Juteleinwand id. id. Leinener Damast id. id. Leinene Spitzenstoffe id. Leinene Posamentierwaren id. Grobes Wachstuch id. id. Feines Wachstuch id. Gewebe mit Zellhorn Schmirgeltuch usw Fußbodenbelag aus Linoleum Herkunftsland der Waren, Belgien. V. St. Amer. Frankreich. Menge in Kilogramm bezw. Stück 185 301 id. 3.941 6 929 190 30 1.558 Schweiz. Frankreich. id. Japan. Belgien. 86 31 28 id. Gr.-Britan. Frankreich. id. 2 id. 10.708 158 352 Belgien. Gr.-Britan. Frankreich. id. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Italien. Belgien. id. Frankreich. Belgien. Frankreich. Gr.-Britan. Belgien. id. Italien. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. id. Gr.-Britan. Belgien. id. Frankreich. id. id. id. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. 1.095 Fußbodenbelag aus LinoGr.-Britan. leum 2.518 5 Belgien. id. id. Belgien. Warengattung. 2 1.647 9 28 15 15.413 21 423 10 2.350 173 40.393 1 2 48 19 46 35 5 140 1.399 417 53 40 1 48 Watte Filzwaren id. Pferdehaare, bearbeitet id. id. Waren aus Pferdehaaren Kleid.er u. Putzwaren, ganz oder teilweise aus Seide id. id. id. id. Kleider und Putzwaren aus Wolle, ganz od. teilweise id. id. id. id. id. Kleid.er und Putzwaren aus Baumwolle, ganz od. teilweise id. id. id. id. id. Kleid.er und Putzwaren aus anderen Spinnstoffen id. id. Kleid.er und Putzwaren aus wasserdichten Geweben id. id. Kleid.er und Putzwaren in Verbindung m. Kautschuk id. id. id. Künstliches Blumen id. Regen- und Sonnenschirme. id. Schuhe aus Gespinstwaren id. id. id. 10 Menschenhaare 46 Frankreich. id. Belgien. id. Gr. Britan. Frankreich. id. 88 58 42 56 949 84 844 36 Frankreich. Italien. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. 338 2 13 15 101 Belgien. Gr.-Britan. Öst.-Ugarn. Italien. Niederland. Frankreich. id. 1.059 74 112 20 2 1.076 1.270 Italien. Schweiz. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. id. Italien. Frankreich. id. Gr.-Britan. Belgien. id. Gr.-Britan. Italien. Frankreich. id. Belgien. id. Frankreich. id. Öst.-Ung. Schweiz. Belgien. id. 61 8 62 15 1.161 99 10 120 77 5 24 71 7 6 155 68 5 7 117 116 95 10 171 7 79 Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. HerkunftsMenge in land der Kilogramm bezw. Stück. Waren. Frankreich. Rußland. 4 Zugerichtetes Leder Menschenhaare Gr.-Britan. id. id. 17 Waren aus Menschenhaaren id. Frankreich. Zugerichtete Schmuckfeid. 12 Handschuhleder Ost .-Ungarn. dern Öst.-Ungarn. id. 35 Frankreich. id. id. Italien. id. 2 Fächer Belgien. id. Ost.-Ungarn. 1 id. Ziegen- und Schafleder id. Männerhüte u. Mützen aus Frankreich. Stück 549 id. id. Gespinstwaren id. Gr.-Britan. id. 351 Lackiertes Leder id. Belgien. id. id. 2 Italien. id. Belgien. id. 544 Schuhe aus Leder mit Holzid. id. sohlen id. 3042 Frankreich. id. Frankreich id. Frauenhüte, ganz oder teilid. id. 238 Schuhe aus Leder id. weise aus Seid.e Schweiz. id. 2 Öst.-Ungarn. id. id. Italien. id. id. 92 Belgien. id. Öst.-Ungarn. id. Frauenhüte aus andern GeGr.-Britan. id. id. 127 id. spinstwaren Belgien. id. id. 1440 Prankreich. id. id. Treibriemen aus Leder Männer u. Frauenhüte aus Schweiz. id. id. 2 id. wasserdichten Geweben.. Öst.-Ungarn. id. id. 13 Belgien. id. Frankreich. id. id. 795 id. Männerhüte aus Pilz id. Öst.-Ungarn. id. 781 Kleid.er aus Leder id. id. id. 164 Sattler- u. Täschnerwaren Gr.-Britan. id. Gr.-Britan. id. id. 1869 Italien. id. Öst.-Ungarn. id. id. 1008 Frankreich. id. V. St. Amer. id. id. 892 Schweiz. id. Italien. id. id. 568 Belgien. Frauenhüte aus Pilz Schweiz. id. 27 Öst.-Ungarn, id. id. Belgien. id. id. 1011 Frankreich. id. id. 2415 Zugeschnittenes Hand id. Hüte aus Stroh id. schuhleder id. 175 Schweiz. id. Frankreich. id. id. 333 Italien. id. id. id. 97 Lederhandschuhe Gr.-Britan. id. V. St. Amer id. 12 Öst.-Ungarn id. id. Öst.-Ungarn id. id. 543 Belgien. id. Gr.-Britan. id. Frauenhüte aller Art, ausBelgien. id. id. 787 id. geputzt id. id. 29 Pelle zur Pelzwerkbereitung Öst.-Ungarn id. Gr.-Britan. id. id. 2 Schweiz. id. Frankreich. id. id. 12 Italien. id. id. id. 2 Pelzwaren, nicht überzogen Gr.-Britan. Gr.-Britan. id. id. id. 2012 Prankreich. id. Belgien. id. Abfälle von Gespinstwaren id. Pelzwaren, überzogen 11 id. (Lumpen) Öst.-Ungarn id. 13.156 Belgien. id. Frankreich. id. id. Ausgestopfte Tiere usw 6. Leder, Lederwaren, KürBelgien. schnerarbeiten u. Waren id. Italien. Lederabfälle aus Därmen. 2.070 Belgien. Zugerichtetes Leder 4 52 110 1.475 5 21 1.700 78 15 14 367 1.060 22 1012 25 24 301 56 1.768 3.453 33 20 8 3 1.312 41 56 31 23 3 1.623 91 41 7 50 44 24 7 6 268 155 40 3 220 11 955 2 5 2 80 Warengattung:. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. 7. Kautschukwaren. Kautschuk, aufgelöst id. Gewalzte Platten aus Kautschuk Schläuche usw. aus Kautschuk id. id. id. Treibriemen, mit Kautschuk getränkt Schuhe aus Kautschuk id. Reifen und Laufdecken für Fahrräder aus Kautschuk id. Anderweit nicht genannte Kautschukwaren id. id. id. id. Gespinstwaren, mit Kautschuk getränkt id. id. id. Hartkautschukwaren id. id. Öst.- Ungarn. Frankreich. Belgien. Frankreich. Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Belgien. id. id. Frankreich. id. Belgien. id. Öst.-Ungarn. Niederland. Gr.-Britan. Frankreich. id. Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Belgien. id. Gr.-Britan. Frankreich. 8. Geflechte und Flechtwaren aus pflanzlichen Stollen mit Ausnahme der Gespinstfasern. Holzspangeflecht id. id. id. Geflechte aus Stroh, Bast Binsen usw id. id. id. id. Matten und Fußdecken usw id. id. Grobe Korbflechterwarer usw Gr.-Britan. Belgien. Italien. Frankreich. id. China. Japan. Gr.-Britan. Belgien. Kongo. Belgien. Frankreich. id. 3 13 7 268 55 58 605 Warengattung. Grobe Korbflechterwaren usw id. id. id. Feine Korbflechterwaren . id. id. id. Sparterie Herkunftsland der Waren. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Italien. Belgien. id. Öst.-Ungarn. Italien. Frankreich. id. 9. Besen, Bürsten, Pinsel, 1 Siebwaren. 27 1 Busen aus Reisig Belgien. Grobe Besen und Bürsten aus Borsten id. 262 236 Italien. id. Frankreich. id. 1.732 Feine Besen und Bürsten 45 id. aus Borsten Belgien. id. 184 155 Siebwaren id. id. 341 Frankreich. 141 10. Waren aus tierischen oder planzlichen Schnitz11 oder Formerstoffen 2 24 73 Waren ganz oder teilweise aus Elfenbein 10 228 id. id. id. id. aus Schildpatt id. aus Perlmutter id. id. id. 744 id. 10 15 Fischbeinstäbe 25 Geebnete Hornstäbe Gepreßte Hornknöpfe 3 Federkiele 2.490 Waren aus tierischen 230 Schrnitzstoffen 744 id. 2.276 Bau- und Nutzholz, geho58 belt, genutet usw. id. 50 id. 443 Holztapeten usw 244 id. Menge in Kilogramm bezw. stück. 269 14 5.523 1.109 8 4 361 5 164 298 6 811 529 13 28 28 Frankreich. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. Frankreich, id. Öst.-Ungarn. Niederland. Türkei. Belgien. Frankreich. id. id. id. 35 1 2 1 530 187 996 2 13 2 4 48 19 9 id. Belgien. 347 28 id. Niederland. Frankreich. id. Belgien. 4.169 390 18 682 4 81 Warengattung. Holzspunde, auch gepreßt. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Belgien. Frankreich. id Holzdraht, Holzstifte Belgien. Stöcke aus Holz Griechenl. id Frankreich. id Grobe Böttcherwaren id Italien. Belgien. id Möbel u. Möbelteile, grobe, id unfurniert id Italien. id Niederland. id Öst.-Ungarn. id Gr.-Britan. id Frankreich. id id. furniert id Öst.-Ungarn Belgien. id Tischler-, Drechsler- und id Wagnerarbeiten Italien. id id Öst.-Ungarn V. St. Amer id Niederland. id id Gr.-Britan. Schweiz. id id Frankreich. Möbel u. Möbelteile aus Holz in Verb, mit anderen Frankreich. Stoffen Gr.-Britan. id Belgien. id Japan. Feine Holzwaren Rußland. id Belgien. id Öst.-Ungarn. id Gr.-Britan. id Italien. id Schweiz. id Niederland id Frankreich. id Gepolsterte Möbel ohne id Überzug Belgien. id Gepolsterte Möbel mitüberid zug Gr.-Britan. id Frankreich. id Niederland. id V. St. Amer id Holzwaren aller Art aus anderen pflanzlichen Belgien. Schnitzstoffen Warengattung. 5 Holzwaren aller Art aus anderen pflanzlichen 131 Schnitzstoffen 24 id 3 id 23 338 Grobe Korkwaren 273 Feine Korkwaren id 1.202 20.948 67 105 13 1.534 3.838 691 15 1.271 id Celluloid id Waren ganz od. teilweise aus Zellhorn id id Stöcke aus Rohr id Feine Schnitzstoffwaren id id id Waren aus plastischer Kohle id id id Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Italien. Niederland. Frankreich. id id Portugal. Belgien. id Frankreich. Belgien. Öst.-Ungarn Frankreich. id Belgien. id Niederland. Gr.-Britan. Frankreich. 16.293 98 id 6 Gr.-Britan. 351 Schweiz. 350 Belgien. 130 567 12.780 11. Papier, Pappe und Wa- 2 2 312 166 7.698 64 138 2 1 25 6 126 46 17 29 39 9 252 252 15 3 84 ren daraus. 929 Pappen, bloß geformt, geNiederland. kautscht usw 150 Schweden. 760 id Norwegen. 4 id V. St. Ames. id 23 13.897 692 202 339 266 126 6.445 47 356 1.747 132 2.669 35 30 63 Frankreich. id Belgien. id id Packpapier Druck-, Schreib-, Löschpaid pier usw Gx.-Britan. id Niederland. id Schweiz. id Öst.-Ungarn. id Frankreich. id Postkarten mit Bilddruck Öst.-Ungarn Schweiz. id Niederland. id Belgien. id Italien. id Gr.-Britan. id Frankreich. id Papier u. Pappe, gestanzt id usw 84 57.990 21.040 21 11 2.498 757 8.358 317 181 11 8 4.545 166 190 8.603 10-297 48 18 7.529 3.056 11 82. Warengattung. Papier u. Pappe, gestanzt usw id id id Papier u. Pappe in Verbindung mit Gespinstwaren Papiextapeten id id Spielkarten aller Art Glas-, Rost-, Sandpapier id Photographisches Papier id id Gelatinpapier usw id id id id id Düten, Beutel, Briefumschläge aus Papier id id id id Geschäftsbücher, Mappen, usw id id id Albums, Briefmarken, Postkarten id id id Andere Papierwaren ohne Verbindung mit anderen Stoffen id id id id id id id Papierwaren in Verbindung mit anderen Stoffen id id Papierepäne,Makulatup usw Herkunftsland der Waren. Niederland. Öst.-Ungarn. Schweiz. Belgien. Frankreich. id Gr.-Britan. Belgien. id id Frankreich. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Papierspäne,Makulatur usw Italien. Öst.-Ungarn. Belgien, Bilder, Gemälde. 1.079 id 4 id 15 1.292 12. Bücher, 19 14.226 Gedruckte Bücher, KalenRußland. der usw 205 4.753 id Gr.-Britan. •2 Gr.-Britan. V. St. Amer. Dänemark. Schweden. Frankreich. 56 95 68 49 116 113 24 12 9 7 63 Belgien. öst.Ungam. Niederland. Gr.-Britan. Frankreich. 2.008 4 34 94 1.561 id 1.646 16 10 532 id Öst.-Ungarn. Belgien. id Niederland. Öst.-Ungarn. Belgien. Belgien. Niederland. China. Frankreich. Italien. Niederland. Öst.-Ungarn. Schweiz. Belgien. Dänemark. Frankreich. id Belgien. id Italien. Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Schweiz. Niederland. Frankreich. id Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Schweiz. Niederland. Italien. Belgien. bezw. Stück. 5 10 270 1 8.038 728 314 1.213 751 8.172 40 50.530 94 3 813 75 4 21 19 33 679 971 279 109 12 4 3 1.666 fossilen Stoffen. 37 3.772 45 270 177 76 112 4.388 id 1.444 40 920 38 id id id id id id id id Landkarten aus Papier id Bilder aller Art aus Papier. id id id id id id Gemälde und Zeichnungen id id id id id id Menge in Kilogramm 25 13.,Waren aus Steinen oder anderen mineralischen 9 Stoffen (mit Ausnahme 4 von Tonwaren) sowie aus 73 Schweiz. Frankreich. Italien. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn Niederland. Schweden. Belgien. Gr.-Britan. Frankreich. Warengattung. Herkunftsland der Waren. Edelsteine Halbedelsteine, gefaßt oder ungefaßt Rohe, oder blos bohauene Steine id Pflastersteine id Platten aus Granit, Marmor usw id id Grobe Steinmetzarbeiten Belgien. 2 id 94 id Frankreich. id Belgien. 511.293 22.724 85.200 54.200 id Italien. Frankreich. Belgien. 65.789 10 9.269 32.606 83 Warengattung. Feine Steinmetzarbeiten id Schieferwaren in Verbind, mit Holz usw Bildhauerwaren aller Art aus Steinen id id Steinwaren in Verbg. mit Holz u. Eisen id Steinwaren in Verbg. mit anderen Materialien id id id id Mühlsteine id Polier-, Schleif-, Wetzsteine usw id id id id Zementwaren Kalksandsteine Bauplatten, Bausteine usw. ungefärbt id id id gefärbt id id Waren in Verbg. mit andern Stoffen id Asbestwaren id id Waren ganz oder teilweise aus Jet, Moorschaum usw. id id HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück Belgien. Frankreich. Belgien. id Italien. Frankreich. id Belgien. id Italien China. Schweiz. Frankreich. id Belgien. id Öst.-Ungarn. Niederland. Schweiz. Frankreich. Belgien. id id Italien. Frankreich. id Niederland. Belgien. id Frankreich. id Öst.-Ungarn. Belgien. Frankreich. Öst.-Ungarn. Belgien. 476 Röhren aus Ton 152 id Waren a. gemeinem Stein23 zeug id 11 id 527 Tabakpfeifen, einfarbig od 26 weiß id 47 Feuerfeste Steine jeder Art 1.476 id id 1.495 id 54 Feuerfeste Erzeugnisse aus 113 Ton 5 id 160 id 3.450 Schmelztiegel usw. aus Graphitmasse 2.373 id 7.636 Bodenplatten aus Ton 57 id id 3 4 Wandbekleidungsplatten a. Ton 4.174 4.754 id 110 Waren aus feinem Steinzeug usw., einfarbig id 232 id 86 id 766 id 554 366 Waren aus feinem Steinzeug usw., mehrfarbig 821 id id 55 id 19 id 25 950 Porzellanwaren id 59 id id 1 id 17 114 15. Glas u. Glaswaten. 14. Tonwaren. Mauersteine (Lackziegel) Belgien. unglasiert Frankreich. id id Mauersteine, glasiert Dachziegel usw., unglasiert Belgien. id. glasiert id Warengattung. 241.343 25.149 170 25.740 Glasmasse Glasröhren usw Hohlglas, gefärbt, ungeschliffen id id Hohlglas, gefârbt, geschliss. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stüek. Frankreich. Belgien. 23.060 856.367 id Gr.-Britan. Frankreich. 1.199 454 31.416 id Belgien. id Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Frankreich. 4.648 1.308 237.226 128.220 145.900 10.429 id Öst.-Ungarn. Belgien. 21 258 111 id Gr.-Britan. Italien. Frankreich. Belgien. 603 1.705 4 3.390 76 id Frankreich. 10.032 2 Schweiz. Gr.-Britan. Italien. Belgien. Frankreich. 43 12 79 3.474 1.683 id Niederland. Gr.-Britan. Belgien. Egypten. China. Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Belgien. Frankreich. 2.534 110 138 2.831 68 43 36 9 1.633 3.193 Gr.-Britan. Belgien. id Öst.-Ungarn. Frankreich. id 42 8 1.554 3 4.888 1.571 84 Warengattung. Hohl glas, gefärbt, geschlift. id Hohlglas, bemalt id id id Spiegel- u. Tafelglas, ungeschliffen usw id Spiegel u. Tafelglas, geschliffen id Spiegel- u. Tafelglas, belegt. id Trockenplatten für photographische Zwecke id id Brillengläser id Brillen, Ferngläser, Mikroskope usw id id id Glasbehänge usw id Glasplattchen, Glasflüsse, Glasröhren id id Waren aus Glasflüssen id Glaswaren, anderweit nicht genannt id id Glasmalereien id Glas in Verbindung mit andern Stoffen id id id id id id Herkunftsland der Waren. Öst.-Ungarn. Belgien. id Öst.-Ungarn. Italien. Frankreich. id Belgien. Belgien. Frankreich. id Belgien. id Öst.-Ungarn Frankreich. id Belgien. id Schweiz. Öst.-Ungarn Frankreich. id Öst.-Ungarn id Belgien. Frankreich. id Öst.-Ungarn Gr.-Britan. Belgien. Frankreich. id Belgien. id Italien. Gr.-Britan. Öst.-Ungarn Schweiz. Niederland Frankreich. 16. Edle Metalle u.Wanren daraus. Waren ganz oder teilweise aus Gold Schweiz. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. 114 Waren ganz oder teilweise aus Gold 1.704 id 278 136 Bruchsilber, gemünztes Sil4 ber usw id 291 Legiertes Silber usw 1.079 Silbergespinst 63.590 Waren ganz oder teilweise aus Silber id 2.608 id 18 172 id id 1.394 81 17. Unedle Metalle und Waren daraus. 2 164 5 Roheisen id 7 id 8 id 3 Röhren u. Walzen, roh oder bearbeitet 2 id 104 32 Nicht schmiedbare Kunstgußwaren usw 30 id 15 Rohe Eisenwaren aus nicht schmiedbarem Guß 1 20 id id 22 55 id id 1 Maschinenteile u. andere 52 Eisenwaren, bearbeitet . id 120 id 7 349 id id 1.872 id id 377 53 Schmiedbares Eisen in Stäben 71 21 id 3 id 2.125 id id Blech, roh, gefirnißt usw id Blech, abgeschliffen Blech, verzinkt, verzinnt 4 usw Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Belgien. Frankreich. 192 id Belgien. Frankreich. id 4 383 54 1 id Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Niederland. Belgien. 333 Belgien. Gr.-Britan. Schweiz. Frankreich. 180.060 2.916.135 2.049 11.996 id Belgien. id Frankreich. 4 1 34 1 41 543 11.934 376 433 id Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Niederland. Belgien. 5.368 1.736 238 4 14.681 d. Gr.-Britan. Schweiz. Niederland. V. St. Amer Schweden. Frankreich. 57.919 54.446 201 1.175 386 113 47.060 id Norwegen. Gr.-Britan Schweiz. Belgien. id Frankreich. Belgien. 15.785 247 3.807 30 46.772 41.795 418 21.702 id 108 85 Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Warengattung. HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Waren ganz oder teilweise Sensen, Sicheln usw Belgien. Gr.-Britan. 26.520 Sägeblätter Belgien. aus Gold 4 Frankreich. id Frankreich. Wellblech usw id 508.975 Feilen, Raspeln usw id Draht, roh, gewalzt usw 935 Belgien. Belgien. id id 780 Bohrer, Zangen, grobe) id Draht, verzinkt usw 10.203 Frankreich. id Scheren usw id Schweden. id Schlangenröhren, gewalzt 5.265 Belgien. Fr.-Britan. id usw V. St.-Amer. id 3.172 id Rohe Röhren aus Eisen Öst.-Ungam. 671 Frankreich. id id Frankreich. id Bearbeitete Röhren aus id 89 Reibahlen, Meßwerkzeuge Eisen id Belgien. 80 usw id 77.100 id Gr.-Britan. id Eisenbahnschienen usw Belgien. 70 id Frankreich. id 80.508 Äxte, Hämmer, UhrwerkBelgien. Eisenbahnachsen usw id 79 Gr.-Britan. zeuge Rohe Eisenwaren 15 Schweiz. Schweden. id id Italien. id 19.944 Belgien. id Gr.-Britan. id 2.510 Frankreich. id Niederland. id Anderweit nicht genannte Portugal. 27.789 id id Maschinenteile Spanien. id 212 Gr.-Britan. id Öst.-Ungarn. id 755 V. St. Amer. id Frankreich. 187 id Schweiz. id 97 Anderweit nicht genannte Schweden. id id eiserne Geräte 36 Öst.-Ungam. id Italien. id 1.090 Niederland. id V. St. Amer. id 89.936 Belgien. id Gr.-Britan. id Brücken u. BrückenbeSchweiz. 26.084 id id standteile Belgien 68 id Frankreich. id id 4.070 Kratzenbeschläge Belgien. Lokomotivkessel usw id Eiserne Spindeln Ankertonnen, Gasbehälter 26.395 Schrauben, Nieten, Hufeisen id usw id usw 222 Gr.-Britan. id Gr.-Britan. id 575 Frankreich. id Frankreich. id Hähne, Anker, Ambosse Belgien. Eisenbahnpuffer usw 2.462 id usw Frankreich. Schweden. 270 Patentachsen id id 258 Andere Achsen Belgien. id Belgien. id Kolben und Rollen zu id 1.100 Wagen-u Pufferledern usw. id Flaschenzügen usw. Frankreich. id 118 V. St.-Amer. id id Gr.-Britan. 331 Drahtwaren id Gr.-Britanid Frankreich. 557 id Belgien. id 2.436 id. Spaten, Schaufeln usw. id usw 7 Drahtstifte Gr.-Britan. id Frankreich. 2.337 Belgien. id 36 Geschnittene Nägel Heu-, Düngergabeln usw.. Belgien. id 126 Frankreich id Frankreich. Hausu. Küchengeräte usw. 47 id Sensen, Sicheln usw 1.229 130 808 1.032 61 298 21 212 145 57 1.006 120 41 234 781 11 33 305 6 39 18 15 2.163 65.720 2 211 390 5 11.478 243 244 160.209 4 8.826 9.252 122 1.715 561 644 640 12.387 30 17.645 2.057 52 26 252. 206 86 Warengattung. Maus- u. Küchengeräte usw. id id Eiserne Ketten id id id Trensen, Steigbügel, Schlittschuhe us id Bau- u. Möbelbeschläge usw. id id Geldschränke und Geldkasten id Möbel und Möbelteile, eiser. id id Feine Messern, Scheren usw. id id id Kunstschmiedearbeiten . Schirmgestelle id Federn, Blankscheite id Schreibfedern id id Näh-, Stricknadeln usw id id id Brucheisen, Abfälle usw id Aluminium, roh, geschmied. usw id id Aluminiumwaren id id Blei, roh us id. gewalzt Bleidraht id Druckplatten aus Blei id id id Andere leine Bleiwaren Herkunftsland der Waren, Menge in Kilogramm bezw. Stück Andere feine. Bleiwaren Zink, roh usw id Zink, gewalzt usw Zinkwaren id id Zinn, roh, Bruchzinn id id id Zinn, gewalzt id Zinnwaren, bearbeitet id Nickelmetall, roh id Nickelwaren id Rohes Kupfer und Messing id Stangen, Bleche usw. aus Kupier id Kupferdraht HerkunftsMenge in land der Kilogramm Waren. bezw. Stück. Belgien. id Frankreich. Belgien. id Öst.-Ungarn. Frankreich. id Gr.-Britan. Niederland. Belgien. id Frankreich. id Belgien. id Frankreich. id Belgien. id Frankreich. 1.800 10.318 2.910 4.288 1.551 5 830 1.305 6 196 7.128 1.804 9 3 1.143 2.053 55 14 4 1 2.030 51.967 id Belgien. id Frankreich. Belgien. Druckplatten aus Kupfer Schweden. id Frankreich. id Mütalltuch usw id Belgien. id Haus- und Küchengeräte id aus Kupfer Frankreich. id Grobe Kupfer- od. Messingid waren id Gr.-Britan. Schweiz. id id Öst.-Ungarn 1.497 Japan. id 2 2 Feine Kupfer- oder MesBelgien. singwaren 28 Italien. id 8 Schweden. id 170 Niederland. id 12.510 V. St. Amer. id 266 4 Unechtes Gold- und SilberFrankreich. 6 gespinst 11 Ganz oder teilweise vergoldete oder versilberte Me2 Schweiz. tallwaren 5 Gr.-Britan. 650 id Frankreich. 394 id 4 660 326 10 8 5 77 13 28 Öst.-Ungarn. V. St. Amer. Belgien. id Gr.-Britan. V. St. Amer. Frankreich. 126 17 2.184 642 267 61 1.269 id Belgien. id Schweiz. Frankreich. 668 36 4.916 27 4.615 id Belgien. id Gr.-Britan. Frankreich. id Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. id id Frankreich. id Belgiern. id Gr.-Britan. Frankreich. id Gr.-Britan. Öst.-Ungarn. Belgien. id Frankreich. 4 348 384 302 203 440 20 19 111 15 2 2 18 191 12 9 24 92 12 2 2 11.022 8.672 id Öst.-Ungarn. Belgien. id Schweiz;. Frankreich. • id Belgien. id Frankreich. Belgien. Öst.-Ungarn. Schweiz. Frankreich. id Warengattung. 3 516 5.034 1.471 107 74 3 16.457 80 122 16 11 48 3 2 1.259 87 Menge in HerkunftsKilogramm land der Waren. 1bezw. Stück. Warengattung. Ganz oder teilweise vergoldete oder versilberte Metallwaren id id Luxusgegenstände aus unedlem Metall id Gespinste aus unedlem Metall Andere Waren aus unedlem Metall Geflechte mit Gespinstfäden umwickelt id Läutewerke, Sprechmaschinen usw id id id id id Belgien. Ost.-Ungarn. Italien. 329 43 6 Öst.-Ungarn. Frankreich. 24 18 id 8 id 11 id Belgien. 336 151 id V. St. Amer. Gr.-Britan. Schweiz. Schweden. Frankreich. 1.428 359 74 58 30 478 Belgien. V. St. Amer. Frankreich. 611.897 3.200 23.128 18. Maschinen, elektrische Erzeugnisse, Fahrzeuge. Andere sonst nicht genannte Kraftmaschinen id id Näh-, Strickmaschinen usw. und Teile davon id id Maschinen zur Vorbereitung von Gespinsten Appretur- und Wäschereimaschinen Feuerspritzen, Pumpen usw. id Maschinen zur Bearbeitung von Hölzern, Metallen, Steinen usw id id id Dampfpfluge, Mähmaschinen usw id id. id id id Gr.-Britan. Belgien. 77 32 192 Gr.-Britan. 17.634 Belgien. id Frankreich. 126 2.197 1.612 Frankreich. V. St. Amer Gr.-Britan. Belgien. 7.103 10.590 3.083 125.756 id 4.181 641 Schweden. Gr.-Britan. 20.460 49.758 V. t. Amer 11.512 Öst.-Ungarn Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Dampfpflüge, Mähmaschinen usw 2.243 Frankreich. Dresch-, Brauerei-, Mälze60.495 id reimaschinen usw. 706 V. St. Amer. id 2.286 id Öst.-Ungarn. 5.572 id Schweden 2.951 Gr.-Britan. id 238 id Schweiz. 34.727 Belgien. id 19.929 id Dynamomaschinen 662 Öst.-Ungarn. id 240 Gr.-Britan. id 24 Schweden. id 1.604 Frankreich. id 58 id Elektrizitätssammler 965 Belgien. id Kabel zur Leitung elektri2.482 id scher Ströme 4 id Elektrische Glühlampen .. 6 Öst.-Ungarn. id 4 Italien. id 174 Frankreich. id Andere elektrische Erzeug832 id nisse 643 Schweiz. id 126 Gr.-Britan. id 39 Italien. id 4.348 Belgien. id Fahrzeuge (Güterwagen), zumFahren auf Schienen6.968.024 id geleisen bestimmt 31.776 id Personenmotorwagen 2.070 V. St. Amer id 56.537 Frankreich. id 1.183 id Andere Motorwagen 39 id Motorfahrräder 75 Belgien. id Stück 104 id Fahrräder id 694 id id id 14 Gr.-Britan. id id 2852 Frankreich. id id 3 id Zweirädrige Personenwagen id 5 Belgien. id 252 id Lastwagen usw 133 id Fahrradteile aus Eisen 12 Gr.-Britan. id 626 Frankreich. id Fahrradteile aus andern un 32 id edlen Metallen 45 Belgien. id 88 Warengattung. Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. 19. Feuerwalten, Uhren, Tonwerkzeuge, Kinderspielzeng. Handfeuerwaffen aller Art. id id Teile zu Handfeuerwaffen Taschenuhren aus Gold id id id Taschenuhren aus Silber id id id id id Taschenuhren aus unedlem Metall id id id id Uhrgehäuse u. Uhrwerke id Stand-, Wanduhren usw id id id id id Uhrfurnituren aus unedlen Metallen. Belgien. Schweiz. Frankreich. Belgien. id Schweiz. Italien. Frankreich. id Schweiz. Öst.-Ung. Italien. Gr.-Britan Belgien. 577 11 77 94 Stück. 19 id 203 id 2 id 138 id 179 id 462 id 10 id 22 id 1 id 11 id Öst.-Ung. Schweiz. Italien. Frankreich. Schweiz. Belgien. id Schweiz. Öst.-Ungarn. Italien. Gr.-Britan. Frankreich. id id id id id id id id 66 27 535 24 136 5 1 28 8 9 2 2 87 Warengattung. Uhrfurnituren aus unedlen Metallen Klaviere aller Art id id id Streichtonwerkzeuge id id id Blastonwerkzeuge id id id id Teile von Blas- u. Streichtonwerkzeuge id Harmonikas u. Teile davon id id id id Abgepaßte Saiten id Kinderspielzeug aller Art. id id id id id id Herkunftsland der Waren. Menge in Kilogramm bezw. Stück. Belgien. 6 id Niederland. Italien. Frankreich. Belgien. Italien. Öst.-Ungarn. Frankreich. id Belgien. Italien. Niederland. Öst.-Ungarn. Schweiz. Belgien. id Italien. Öst.-Ungarn. Schweden. Frankreich Italien. Belgien. id Öst.-Ungarn. Gr.-Britan. Italien. Schweiz. Niederland. Frankreich. 220 500 180 2.520 12 28 14 224 117 366 77 9 2 15 154 40 210 5 19 18 1 11 563 73 10 6 7 4 2.579 27 Nachweisung steuerpflichtiger Waren, welche während des Jahres 1912 aus dem Zollverein nach dem Großherzogtum Luxemburg eingeführt wurden: a) Bier b) Branntwein mit Übergangssehein r. Alkohol c) id ohne id id d) Kochsalz e) Unbearbeitete Tabakblätter Liter. id id kg. id 3.336.520 116.310 10.919 1.215.708 448.873 89 Ausfuhr von Waren, welche aus der Produktion des Großherzogtums Luxemburg oder dessen Handel stammen, über die Zollämter des Großlierzogtums während des Jahres 1912. War engattung. Ausfuhr nachLändera, welche nicht zum Zollverein gehören. kg. bez. Stück 1. Erzeugnisse der Land- und Forstwirtschaft und andere tierische und pflanzliche Naturerzeugnisse; Nahrungs- und Genußmittel. Roggen Weizen Gerste Hafer Buchweizen Reis, unpoliert Speisebohnen Erbsen Linsen Wicken Raps, Rübsen usw Lein- und Hanfsaat Andere nicht besonders genannte Ölsämereien Kleesaat Grassaat Runkelrübensamen Andere Feld-, Gemüse, u. Blumensamen Frische Kartoffeln Futterrüben usw Grün- und Rauhfutter Rohe Baumwolle Tabakblätter, unbearbeitete Frische Küchongewächse Lorbeerblätter usw Artischocken, Pilze usw., getrocknet Küchengewächse usw., getrocknet Lebende Pflanzen Blumenzwiebeln usw Blumen, Blüten, Blätter usw., frisch Blumen, Blüten, Blätter usw., getrocknet Weintrauben, frisch oder gegoren Hasel- und andere Nüsse Frische Äpfel id Birnen id Aprikosen id Zwetschen id Mirabellen id Kirschen id Erdbeeren, Himbeeren usw Getrocknetes Obst 20.825 277.763 200 40.628 10 5 69 1.178 3 198 30 17 3 110.082 9.193 9 6 412.560 40 49.914 8 14 8.659 2 188 652 208.582 30.008 140 6 5.093 53 35.297 2.166 5.249 15.481 86 669 833 88 Warengattung. Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg. bez. Stück Gemahlenes Obst 4 Frische Orangen, Zitronen 57 Getrocknete Feigen 4 Roher Kaffee 3 1 Gebrannter Kaffee Getrocknete Zichorien 1.608 Tee 3 Gewürze 11 Binsen, Stroh usw 2.527 79 Stahlrohr usw Bau- und Nutzholz, lediglich in der Querrichtung mit der Axt oder Säge bearbeitet 4.023.384 Desgleichen in der Längsrichtung mit der Axt beschlagen 11.110 Desgleichen in der Längsrichtung gesägt. 139.467 Faßdauben 10.000 Korbweiden 802 631.083 Brennholz 1.072 Holzkohlen 316.600 Gerbrinde, auch gemahlen 8.000 Eichenschwellen 18.480 Myrobalanen, Eckerdoppern usw 18 Moos, Torfstreu usw 38 Terpentinharze 9 Kautschuk, roh oder gereinigt Stück 124 Arbeitspferde id 1 Kutsch-, Reitpferde Schlachtpferde id 330 Abgesetzte Fohlen id 5 id 1.248 Lämmer und Schafe 2.584 Federvieh 5.117 Frisches Fleisch 229 Schweinespeck Federvieh, zerlegt 5 Haarwild, totes 1.187 Federwild, totes 60 8 Fleischextrakt Frische Fische 1.616 399 Würste 40 Zubereitete Fische 3,724 Schnecken aller A r t 59 Süßwasserkrebse 570 Seekrebse usw 72 Lebende Bienen 435 Andere lebende Tiere 12 90 Warengattung. Schmalz Schweine- und Gänsefett Talg von Rindern Milch Butter, frisch oder gesalzen Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück 4 7.200 833 2.683 851 855 2.745 87 10 80 51 68.146 224 331 74.194 52.696 12.695 65.105 Käse aller Art Eier Honig Bienenwachs Walrat, auch gereinigt Schafwolle Schaf- und Ziegenhaare usw., roh Pferdehaare, roh Bettfedern, roh oder gereinigt Rohe Kalbfelle id Rindshäute id Roßhäute Schaf- und Ziegenfelle Andere Pelle und Häute zur Loderbear5.017 beitung 125.526 Leimleder usw 156 Hasen- und Kaninchenfelle Pelle zur Pelzwerkbereitung 31 Meerschwämme, roh ., 2 Meerschwämme, bearbeitet 1.075 Mehl aus Getreide 13 5 Reis, poliert 3 Gries 3.009 Sonstige Müllereierzeugnisse Fette Ole in Flaschen 500 1.732 Branntwein in Fässern*) Branntwein in Flaschen 8.289 Stiller Wein in Fässern 20.919 Stiller Wein in Flaschen 3.768 82 Schaumwein in Flaschen 3.701 Obstwein Bier in Fässern Lit. 800.693 Bier in Flaschen 5.708 Essig i n Fässern 130 Hefe, nicht Weinhefe 61 329.693 Mineralwasser Anderes natürliches Wasser 25.716 249.227 Kleie Rückstände, feste, von der Herstellung 50 fetter Öle Gewöhnliches Backwerk 77 Feines Backwerk 779 Teigwaren 3 Oblaten zum Genuß 10 21 Zuckerwerk Kakao 150 Schokoladewaren 95 Warengattung. Senf Säfte von Pflanzen usw Küchengewächse und Früchte zum feineren Tafelgenuß Nähr- und Genußmittel in luftdicht verschlossenen Behältnissen Rauchtabak Schnupftabak Zigarren Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück 93 580 17 40 125.187 9 5 2. Mineralische und fossile Rohstoffe; Mineralöle. Gartenerde, Kies, Schlamm usw Porzellanerde, Ton usw Kieselgur usw Natürlicher Kalk Gips Zement Roher Schiefer Rohe Steine Eisenerz Schlacken von Erzen. Steinkohlen Steinkohlenkoks Preßkohlen Mineralschmieröl Asphalt Pech, Teer usw Steinkolilonteeröl Benzol usw 17.545.322 10.000 50.074 91.705.494 504.974 5.674.229 46.200 20.378.768 1768963820 6.025 087 412.490 536.000 305.370 15.361 125 20.630 402.741 16.643 3. Zubereitetes Wachs, Paraffin, Lichte, Wachs waren, Seifen, und andere unter VerwendunG von Fetten, Ölen oder Wachs hergeHtellte Waren. Weichparaffin Lichte aller A r t Feine Wachswaren Wagenschmiere Schuhwichse, schwarze, nicht flüssige 27 5.965 29 335 1.339 4. Chemische und pharmazeutische Erzeugnisse, Farben und Farbwaren. Phosphor Schwefel Salpetersäure Borsäure Soda Wasserglas *) Außerdem wurden noch 168.540 Liter reinen Alkohol nach dem Zollvereinsland ausgeführt. 31 72 601 118 4.966 200 91 Warengattung. Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück Calziumkarbid usw Ammoniak Kreide Ruß Buchdruckerschwärze Papierdruckfarbe Blei-, Zinkoxyd Tinte usw Weinsteinfirniß Thomasphosphatmehl Künstliche Düngemittel Schieß- und Sprengpulver Pechfackeln Gerbstoffauszug usw Zubereitete Arzneiwaren Geheimmittel 44.296 253 153 7.000 4.000 6 408 26 27.848.046 311 9.000 19 4.149 224 60 5. Tierische und pflanzliche Spinnstoffe und Waren daraus; Menschenhaare; zugerichtete Schmuckfedern, Fächer u. Hüte. Seidene oder halbseidene Posamentier20 waren usw Rohe Wolle 4.207 Kammgarn 38 25 Fußbodenteppiche 13 Dichte, wollene Möbelstoffe 18.844 Dichte Wollengewebe 9.382 Wollene Wirkwaren 1 Baumwollener Sammet 2.215 Dichte Baumwollengewebe 36 Baumwollene Wirkwaren 268 Baumwollene Schläuche 100 Gefärbtes Flachsgarn 74 Leinengarn aus Flachs 6 Gefärbtes Hanfgarn 131 Taue, Hängematten usw 3 Gebleichte, dichte Leinenguwebe 7 Damast 600 Linoleum 9 Fußbodenteppiche 125 Filze, Hutsturnpen usw Kleider und Putzwaren ganz oder teil 20 weise aus Seide. 88 id. aus Wolle 57 id. Baumwolle 52 id. anderen Spinnstoffen 152 id. wasserdichten Stoffen 172 Schuhe aus Pilz 56 Schmuckfedern Frauenhüte aus Seide Stück. 4 id. 4 Frauenhüte aus K a u t s c u k id. 2 Männerhüte aus Filz Warengattung. Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück Frauenhüte aus Filz Frauenhüte aller Art, ausgeputzt Abfälle von Gespinsten (Lumpen) id. id. 1 5 4.490 6. Leder und Lederwaren, Kürschnerwaren, Waren aus Därmen. Enthaarte Schaf- und Ziegenfälle Zugerichtetes Leder Glacéleder Ziegen-, Schafleder usw., lackiert und unlackiert Schuhe aus Leder Treibriemen aus Leder Sattler- und Teschnerwaren Zu Handschuhen zugerichtetes Leder . . Lederhandschuhe Pelztierfelle Pelzwaren, überzogen Angenutzte Lederstücke usw 658 71.611 21.678 7.494 113 130 5.244 123 21.440 670 161 28.510 7. Kautschukwaren. Schläuche aus Kautschuk getränkt Schuhe aus Kautschuk m i t Sohlen aus andern Stoffen Anderweit nicht genannte Kautschukwaren Hartkautschukwaren 3 8 26 2 8. Gellechte und Fleehtwaren aus pflanzlichen Stoffen mit Ausnahme der Gespinstwaren. Grobe Korbflechtwaren usw Feine Korbflechtwaren usw 1.439 11 9. Besen, Bürsten, Pinsel und Siebwaren. Reisigbesen Grobe Besen und Bürsten aus Borsten . 2.000 137 10. Waren aus tierischen oder pflanzlichen Schnitz- oder Formerstoffen, Waren ganz oder teilweise aus Elfenbein Waren ganz od. teilweise aus Perlmutter Waren aus tierischen Schnitzstoffen Bau- und Nutzholz, genutet usw. Parkettbodenteile Stöcke aus Holz Grobe Böttcherwaren 48 2 1.760 3.683 760 250 141 92 Warengattung. Möbel und Möbelteile, grobe, unfurnierte Tischler-, Drechslerwaren usw Möbel und Möbelteile in Verb. mit anderen Stoffen Feine Holzwaren Gepolsterte Möbel mit Überzug Feine Korbwaren. Waren aus Zellhorn usw Stuhlrohr Stocke aus Rohr Kohlenstifte usw Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück 1.428 2.600 354 1.4352 34 38 5 1.002 10 10 11. Pappe, Papier und Waren daraus. Pappen aus Stroh usw Pappen aller A r t Packpapier Schreib-, Lösch-, Druckpapier usw Postkarten usw. mit Bilderdruck Pappe und Papier, gestanzt usw Papiertapeten Spielkarten aller A r t Photographisches Papier Düten, Briefumschläge aus Papier Geschäftsbücher Albums Anderweit nicht genannte Papierwaren . Papierspäne 6 200 60 118 5.607 62 85 9 4 555 8 33 417 157 12. Bücher, Bilder, Gemälde. Gedruckte Bücher Bilder aller A r t aus Papier Gemälde und Zeichnungen Warengattung. Bauplatten, Bausteine usw., gefärbt Waren aller A r t in Verbindung mit anderen Stoffen Asbestwaren Ausfuhr nachLändern welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück 70 31 897 14. Tonwaren. Mauersteine (Backsteine) usw., unpoliert 238.355 Mauerziegel 10.000 Unglasierte Dachziegel 1.050 247 Waren aus gemeinem Steinzeug Feuerfeste Steine aller A r t 27.640 Feuerfeste Erzeugnisse aus Ton 37 Bodenplatten aus Ton usw 463.451 Wandbekleidungsplatten 22.103 Waren aus Steingut 51.610 Feine Tonwaren 9.271 Porzellanwaren 279 Porzellanabfälle usw 2.408.936 15. Glus und Glaswaren. Glasmasse Rohe Stangen und Röhren aus Glas Hohlglas, gefärbt usw Hohlglas, geschliffen Hohl glas, bemalt Glasplättchen, Glasflüsse usw Glasmosaik, Lichtbilder Glas- und Schmelzwaren 3 180 210 83 8 6 18 378 16. Edle Metalle und Waren daraus. 3.615 811 692 13. Waren aus Steinen oder anderen m i neralischen Stoffen (mit Ausnahme der Tonwaren) sowie aus fossilen Stollen. 54 Rohe Steine 4.419.717 Pflastersteine 2. 160 Geschnittene Platten, ungeschliffen Schieferplatten 60 Grobe Steinmetzarbeiten 36.790 Feine Steinmetzarbeiten 30.380 Luxusgegenstände 123 Mühlsteine 4.780 Schleif-, Polier- und Wetzsteine 39.705 Wärmeschutzmasse . 220 Zementwaren 809.425 Kalksandsteine 62.350 Bauplatten, Bausteine usw., ungefärbt . 3.554 Waren ganz oder teilweise aus Gold Waren ganz oder teilweise aus Silber 9 297 17. Unedle Metalle und Waren daraus. Roheisen Röhren und Walzen, roh bearbeitet Nicht schmiedbare Kunstgußwaren Rohe Eisenwaren aus schmiedbarem Guß usw Maschinenteile usw., bearbeitet Rohluppen, Rohschienen, Ingots Schmiedbares Eisen in Stäben Blech, roh, gefirnißt usw. Blech, abgeschliffen usw Bisendraht, roh oder gewalzt Schlangenröhren, gewalzt, gezogen Andere Röhren aus Eisen usw Andere Röhren aus Bisen, bearbeitet Eisenbahnschienen usw 181.395.660 8.669 281 273.800 55.308 160.265,814 93.801.323 762 790 39.961.535 2.647 6.791 2.874 1.892.778 93 Warengattung. Ausfuhr nach Ländern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück Eisenbahnachsen usw 8.467 Andere rohe Eisenwaren, nicht beson66.526 ders genannt. Maschinenteile, nicht besonders genannt 103.209 170.224 Brücken und Brückenbestandteile Röhronverbindungsstücke 48.538 Spaten, Schaufeln usw 288 4 Heugabeln 955 Sägeblätter 33 Feilen und Raspeln 3.720 Dampfkessel Bohrer, Zangen, grobe Scheren usw 603 231 Äxte, Hämmer usw Gerate für den landw. Gebrauch 4.672 2.041 Hufeisen 25 Achsen, nicht Patenlachsen 93 Eisenbahnwagenfedern 39.285 Drahtwaren Haus- und Küchengeräte. 7.995 48 Bau- und Möbelbeschläge Möbel und Möbelteile, eiserne 25.778 589 Feine Messer, Scheren usw 1.482.010 Brucheisen usw. 6 Aluminiumwaren 10.510 Blei, Bruchblei 6.834 Zink, Bruchzink 105 Zinkwaren 16.014 Zinnwaren, roh, Bruchzinn 57 Zinnfolie 6 Nickeslmetall 7 Waren aus Nickel Kupier, roh usw. 5.358 Kupferstangen, Bleche 2.056 Kupferdraht 35 Druckplatten aus Kupier 9 Grobe Waren aus Kupfer oder Messing. 17.475 Feine Waren aus Kupfer oder Messing . 63.729 Versilberte unedle Metallwaren 88 Warengattung. Ausfuhr nachLändern, welche nicht zum Zollverein gehören. kg bez. Stück Schmucksachen aus unedlem Metall Übersponnener Draht aus unedlem Metall, 18 24 18. Maschinen, elektrotechnische Erzeugnisse, Fahrzeuge, Dampf- und Tenderlokomotiven Dampfmaschinen usw Näh-, Strickmaschinen usw Wirkmaschinen Appreturmaschinen Feuerspritzen, Pumpen Maschinen zur Bearbeitung von Metallen usw. Dampfpflüge, Maschinen usw Dresch-. Malzereimaschinen Kabel zur Leitung elektrischer Ströme. Elektrische Glühlampen 1.007 8.413 686 970 77 2.432 3.772 940 60.329 347 1.200 257 379 14.842 Güterwagen Personenwagen ohne Leder Personenmotorwagen und Motorfahrräder Fahrräder Lastwagenteile 7.524 70 3 19. Feuerwallen, Uhren, Tonwerkzeuge Kinderspielzeug. Handfeuerwaffen aller Art Taschenuhren aus unedlem Metall . . . Wanduhren Klaviere aller Art Streichtonwerkzeuge Kinderspielzeug St. 28 2 112 1.972 5 71 23 132 94 Composition de la Chambre de commerce.. La Chambre de commerce était composée en 1912 comme suit: Président: M. Léon Metz, maître de forges à Esch.s-Alz. Vice-Président: M. Emile Berchem, négociant à Luxembourg. Membres: MM. Charles Bech, négociant à Diekirch; Sébastien Buchholtz, négociant à Eschs.-Alz. ; Robert Collart, maître de forges à Steinfort; Maurice Duchscher, industriel à WeckerGeorges Faber, tanneur à Wiltz; Henri Funck, brasseur à Neudorf; Joseph. Glesener, industriel à Wiltz; Pierre Hastert, meunier à Luxembourg-Grund; Joseph Heintz, fabricant de tabacs à. Luxembourg; Jean Knaff, négociant à Luxembourg; Guillaume Lefèvre, négociant à Luxembourg; Gustave de Marie, négociant à Ettelbruck; Jules Mongenast, tanneur à Ettelbruck; Maurice Pescatore, directeur de la faïencerie de Septfontaines; Albert Reinhard, fabricant de gants à Luxembourg; Niels Reinimf, fabricant de tabacs à Luxembourg*); Emile Schrœll, imprimeur à Luxembourg; Jean-Pierre Soupert, rosiériste à Limpertsberg; Joseph Würth-Weiler, directeur de la Banque Internationale} à Luxembourg; Paul Würth, ingénieur-constructeur à Luxembourg. Secrétaire: M. J.-P. Sevenig, professeur des sciences commerciales à Luxembourg. Luxembourg, le 14 mai 1913. Le Président, Le Secrétaire, Léon METZ. J.-P. SEVENIG. *) Nommé membre par arrêté gr.-d. du 4 décembre 1912, en remplacement de M . Jos. Heintz. décédé. 95 SOMMAIRE. Aperçu de la situation économique Travaux de la Chambre de commerce Minières Métallurgie Ateliers de construction Mines de Stolzembourg Industrie du bâtiment Ardoisières Carrières Faïencerie Mosaïques et dallages céramiques Industrie des ciments Briqueterie mécanique Tannerie Ecorces à tan Ganterie Industrie textile Teinturerie et blanchissage des tissus Industrie du vêtement Distillerie Brasserie Industrie des tabacs Imprimerie Horticulture Conserves de légumes Meunerie Laiterie Pages. 1 5 13 18 28 28 28 29 31 34 35 35 36 37 37 38 39 39 40 40 41 41 42 43 44 44 45 Pages. Mondorf-les-Bains 45 Viticulture et commerce des vins 46 Vins de Champagne 46 Explosifs 47 Clouterie 47 Industrie électrique 48 Usine à gaz de Luxembourg 48 Commerce de détail . 49 Faillites et concordats 51 Bourses du travail 51 Assurances 52 Assurance-maladie 54 Assurance-accidents 56 Caisse d'épargne et Crédit foncier 57 Banque Internationale à Luxembourg 62 Propriété industrielle 63 Taxes communales d'octroi à Luxembourg . . 64 Mercuriales 65 Statistique douanière 66 Waren-Einfuhr 66 Nachweisung steuerpflichtiger Waren, welche während des Jahres 1912 aus dem Zollverein nach dem Großherzogtum Luxemburg eingeführt wurden 88 Waren-Ausfuhr 89 94 Composition de la Chambre de commerce