Marguerite Ca*** 2A – Institut d`Etudes Politiques de Lyon

Marguerite Ca***
2A – Institut d’Etudes Politiques de Lyon
marguerite.carrez@sci***
A l’attention de Monsieur Philippe Merlo
Responsable pédagogique de l'Amérique latine
Lyon, le 20 novembre 2013,
Objet : Lettre de motivation pour la mobilité en Amérique latine.
Monsieur,
Par ces quelques lignes, j'aimerais vous présenter au mieux mon projet de mobilité pour un échange
universitaire en Amérique latine.
Il y a plus d'un an déjà, je franchissais le seuil de Science Po Lyon. À peine sortie du lycée, je me
suis confrontée à la devise de l'école « s'ouvrir au monde », j'ai tout d'abord pu la mettre en pratique grâce
aux enseignements, aux méthodes et à la vie nouvelle qui s'offraient à moi. Mais à présent, après deux années
d'enseignement à Lyon, il est grand temps de s'ouvrir au monde en partant à sa rencontre.
Au tout début en regardant la mappemonde, je débordais de curiosité, d'envie de découvrir tous les
pays indistinctement. Puis au fil du temps, j'ai fini par canaliser cette curiosité pour arriver à ce constat : audelà de l'horizon européen, c'est l'Amérique latine qui attire toute mon attention. Je n'ai pas eu l'occasion d'y
voyager, je ne connais encore que peu son histoire, mais justement, c'est cela qui motive toute ma démarche :
l'envie de me confronter à une culture différente.
Si je ne fais, pas le DEALC, ni aucun autre diplôme d'établissement, c'est pour une simple raison : en
entrant à l'IEP, j'ai également débuté en cursus en licence de philosophie à l'université Lyon 3. J'ai validé ma
première année de licence en juin dernier, et pour l'année en cours, je suis de nouveau engagée dans ce
double cursus, entre philosophie et sciences politiques. J'ai d'ailleurs l'intention de suivre entre autres des
cours de philosophie dans l'université où j'effectuerai mon échange, ainsi que des cours de sciences sociales,
de journalisme, et des cours qui me permettrons de découvrir la culture du pays d'accueil, comme par
exemple le cours d'histoire « America Indigena » au Chili.
Dans la construction de mon projet professionnel, certains domaines sont déjà définis : entre le
master journalisme de l'IEP, après avoir fait un stage en presse régionale l'été dernier; ou éventuellement le
master Gestion des Projets, Coopération et developpement en Amérique latine , dans la continuation de mon
échange en mobilité; ou encore le M2 pro « théorie et pratique des Droits de l'Homme » de l'Institut des
Droits de l'Homme de Lyon, autour duquel j'ai effectué ma recherche de CDM « projet pro » en 1A.
Aussi, je formule deux vœux pour Amérique latine. Tout d'abord au Chili, pour découvrir la culture
et apprendre la langue. C'est au printemps dernier, en allant voir le film « No » de Pablo Larraín que j'ai eu
une sorte de déclic pour le pays, en voyant cette fiction sur la campagne de Non au Chili en 1988. Plus tard,
lors du forum de la mobilité organisé à l'IEP, j'ai rencontré les étudiants partis dans les différents pays
d'Amérique latine, et c'est en discutant avec eux que mon attirance pour le Chili s'est confirmée. Depuis j'ai
contacté des étudiants revenus de mobilité, pour qu'ils me fassent part plus en détail de l eur vie à Santiago, et
des voyages qu'il ont pu faire en Amérique latine. Mon second vœux est de partir au Brésil, à Rio plus
précisément. Une amie revient d'une année à Sao Paulo, et j'ai lu les articles critiques qu'elle postait sur son
blog, vu ses photos, j'ai ainsi commencé à me familiariser avec la culture du pays. Par toutes ces rencontres,
je me suis construit petit à petit une image de ces deux pays, tous deux très particuliers et très différents, qui
chacun à leur façon peuvent me permettre de découvrir l'Amérique latine sous une angle singulier.
J'espère sincèrement pouvoir avoir votre accord pour réaliser ce projet de mobilité en Amérique
latine, et j'attends de vous rencontrer avec impatience pour vous témoigner de ma motivation.
Cordialement,
Marguerite Car***