Compte-rendu
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Compte-rendu
MCité Equipe de quartier Hauts-Pavés St-Félix Direction Territoriale d’Aménagement Nantes Ouest Compte rendu réalisé par Catherine Thareau et Jérôme Le Jéloux Tél : 02.40.29.23.54 / 02.40.99.32.04 Nantes, le 1ER juillet 2014 Compte-rendu Auvours : Présentation du projet de reconversion du site aux membres du groupe de travail avant le dépôt du permis de construire Date de la séance : jeudi 5 juin 2014 Groupe de travail : FINOT Daniel, conseiller de quartier association Nantes Talensac ; PIBOT Marie-Josée habitante et ADLBP défense des locataires ; RANNOU Marie-Hélène ; MALHERBE Suzanne ; LE FLOCH Marie Paule ; BERLANDIER Frédérique ; MENAGER Fleur ; MENAGER Fabrice ; JAMET Alain ; BERGER Arnaud ; GUYONNEAU François ; BARREAU Philippe CNL ; AUBRY Frédéric ; LE CALONNEC Michel ; CARNEC Hubert membres du conseil de quartier ; VILAINE Alain ; FEUILLEBOIS Sylvie CNL. Tony LEGLAND, CNL ; GODARD Josiane ; PLAUD Denis ; Agence Feyder Nantes Habitat ; REMY Eric ; BERGER Christine ; LE BARON Gwenaël ; CHAUVIN Jackie ; GUEZO Jeanne ; VAURY Bernadette ; HUVELLE Laurence ; ARREAU Philippe ; DOUDEMENTEL, CABANAS Eric ; ROTACH Paul ; CARNEC Hubert ; COLIN Annie ; MARCILLY Anne ; CHARITOUR Julien ; ROZE Yves Marie ; FUCHS Christine ; BRINGTOWN Michaël. Ville de Nantes et Nantes Métropole : Fabienne PADOVANI, Adjointe de quartier, Catherine THAREAU, Chargée de quartier Hauts-Pavés Saint-Félix, Jérôme LE JELOUX , Rémy DAVID Direction Territoriale d’Aménagement Nantes Ouest, François LUCAS, Direction des Déchets, Irène GILARDOT , DPARC, Laure BURIEZ FERENBACH (Pôle Nantes Ouest) Promoteur et architectes Christophe DURETETE, Anne MARCILLY, Julien CHARITOUR (Kaufman and Broad), Guillaume FARCY (Qualytim), Jean François ENET, Sandrine LAMOUR (Enet et Dolowy architectes). Absents, excusés : Guillaume RAISON, direction des déchets, Franck MAROLLEAU Nantes Habitat. Diffusion aux participants et excusés Copie pour information : Alain ROBERT Adjoint au Maire ; Bassem ASSEH ; Rachel BOCHER ; Benoît BLINEAU ; Katell FAVENNEC ; Karen BURBAN EVAIN Mission CITE ; Marie Hélène GEFFROY ; Pôle Nantes Ouest ; Claire PARDA, MCITE; Marc COURONNE DPARC ; Patrice LEMAITRE direction de l’immobilier. 1/5 Cadre et objectif de la rencontre La séance du groupe de travail organisée par la ville et Nantes Métropole avait pour objectif : - de présenter le projet avant le dépôt du permis de construire comme il en avait été convenu entre les membres du groupe de travail et la collectivité - de présenter les étapes à venir et de proposer de poursuivre le dialogue autour de certains éléments du projet. Cette séance était très attendue par les participants puisqu’en effet le calendrier prévisionnel de la démarche prévoyait une rencontre en 2012. Plusieurs facteurs sont à l’origine du retard rencontré dans ce calendrier : l’analyse des conditions de maintien d’un écopoint dans le projet, la relocalisation des associations dans des conditions optimales, ainsi que les études de sol. Toutefois la collectivité a communiqué à plusieurs reprises sous la forme de courriers en juillet 2013 et janvier 2014. Des points ont été également réalisés lors des séances du conseil de quartier en 2013. Une information de quartier diffusée dans les boîtes aux lettres en décembre 2013 a permis de faire état de la démolition des garages. Ont été invités à cette séance, les habitants et associations inscrits le groupe de travail depuis 2012. Plus de 25 personnes ont répondu présents à cette invitation. La séance était présidée par Fabienne Padovani, en l’absence d’Alain Robert qui s’était excusé. Plusieurs professionnels de la ville et de Nantes Métropole étaient présents. Rappels de la démarche et des fondements du projet: Une réunion publique en septembre 2011 a permis d’inviter l’ensemble des riverains proches du site et certaines associations du quartier pour une 1ère information sur le projet. Ont été présentées ce jour-là, les intentions du projet, la libération progressive du site, les hauteurs autorisées, le nombre de logements prévus. Une proposition de participation à un groupe de travail sur le projet a été annoncée dans ce cadre-là. Le groupe de travail s’est ensuite réuni, à deux reprises fin 2011 permettant de verser au dossier du promoteur des éléments sur les orientations urbaines, partagées préalablement avec l’ensemble du groupe de travail. Puis une visite complète du site et des fonderies particulièrement a été proposée début 2012. En mai, 2012 ceux qui le souhaitaient ont pu participer à une séance sur l’histoire du site. Le groupe de travail a ainsi exprimé son avis sur le contenu et sur l’insertion du projet dans le paysage. Sur le contenu : - préservation sur site de l’écopoint - intégration d’une crèche - programme comportant plus de logements aidés (locatifs et en accession) que ne le prévoit le PLU - stationnements en sous-sol Sur l’insertion dans le paysage : - recul sur la rue d’Auvours, végétalisation de ce recul - mise en valeur des abords du château - végétalisation du cœur d’îlot - liaison piétonne Auvours / Poitou 2/5 Le calendrier prévisionnel du projet: Le calendrier prévisionnel du projet aujourd’hui est le suivant : Dépôt du permis de construire Courant juin Délivrance du permis de construire Septembre Fouilles archéologiques selon prescriptions de l’Etat Octobre-Décembre Cession du site Fin 2014 Démolitions Janvier-Février 2015 Livraison de la 1ère tranche 4ème trimestre 2016 Livraison de la 2ème tranche dont écopoint 1er trimestre 2017 L’expression des participants sur le projet: Pour cette séance du groupe de travail et afin de recueillir les avis des participants sur les différentes composantes du projet, il a été proposé, et plutôt apprécié, semble-t-il, de se répartir en deux groupes. Dans une première salle, chaque participant a pu exprimer ses avis et interrogations sur le projet immobilier, l’écopoint et la crèche et cela après une très rapide présentation des intervenants. Dans la seconde salle, l’autre groupe a pu procéder de la même manière avec d’autres intervenants sur la réhabilitation du château, sur le patrimoine et les fouilles archéologiques. Chacun des groupes, après une ½ d’échange, a changé de salle facilitant l’expression de chacun dans une relation de proximité avec les intervenants. Relevé des échanges au sein des deux groupes 1. Sur le projet neuf (logements, écopoint, crèche) Quels déchets pourra-t-on apporter à l’écopoint ? Le futur écopoint aura vocation à se consacrer davantage au réemploi avec l’idée de gérer les déchets en amont, afin d’éviter de tout mettre dans une benne alors que beaucoup peut être recyclé. C’est pourquoi est prévu un espace intitulé « boutique » où seront recueillis les déchets réemployables. Ceci dit, l’équipement comportera toujours deux compacteurs permettant d’accueillir le tout venant, les déchets verts, les déchets volumineux. Des partenariats avec des associations de réemploi sont envisageables. Quel accès pour les véhicules ? Beaucoup d’usagers se stationnent aujourd’hui comme ils peuvent sur la rue du Bourget. Quatre places d’arrêt minute seront aménagées dans l’espace situé entre l’écopoint et la rue, ce qui améliorera la situation par rapport à aujourd’hui. Par ailleurs sur la rue, des places de stationnement seront matérialisées. Quelle sécurisation de l’écopoint le soir pour éviter les intrusions ? L’écopoint sera dans le volume bâti, en rez-de-chaussée de bâtiment, donc fermé le soir par de grandes portes coulissantes type caserne de pompiers. Par ailleurs, le long de la rue du Bourget une grille de 1,80m à 2m de hauteur fermera le site. Un travail sur la fréquence des rotations sera mené afin de collecter tous les jours ce qui peut présenter un intérêt pour d’éventuels voleurs. L’écopoint restera bien sur un équipement public, propriété de Nantes Métropole, et géré par Nantes Métropole. 3/5 Comment se passera la cohabitation entre l’écopoint à rez-de-chaussée et les logements dans les étages ? Une casquette de 2m de large est prévue au dessus du rez-de-chausée pour éviter les vues sur l’écopoint et les nuisances sonores. La conception des logements a été soigneusement étudiée : aucun logement ne donnera sur la façade rue du Bourget (sauf deux chambres), tous les logements seront orientés vers le cœur d’ilot. Quelle sera la hauteur des futurs immeubles rue d’Auvours ? La hauteur est de 16 mètres (RDC+4niveaux+attique), conforme au PLU, et les immeubles s’implanteront 9 mètres en recul par rapport à la rue, reprenant ainsi une recommandation émise par le groupe de travail en 2012. Quel sera le nombre de logements sociaux ? Le programme comporte 29 logements locatifs sociaux qui seront propriété de Nantes Habitat ainsi que 15 logements locatifs abordables. On a donc au total 45% de logements à prix maîtrisés. Quels seront les vis-à-vis avec les immeubles actuels de Nantes Habitat ? Les futurs immeubles s’implanteront au minimum à environ 20 mètres des immeubles actuels de Nantes Habitat. 20 mètres, c’est davantage que la largeur de la rue du Poitou. Par ailleurs, là encore pour respecter les préconisations du groupe de travail, des arbres seront plantés dans l’intérieur de l’ilot, ce qui réduira les vis-à-vis. L’étude ensoleillement réalisée, et présentée en séance, montre que les futures constructions n’enlèveront pas le soleil aux locataires actuels de Nantes Habitat. Quel sera le gestionnaire de la crèche ? C’est une structure associative qui gèrera la crèche. Que la crèche soit municipale ou associative, le coût est le même pour les parents. La structure aura un potentiel d’accueil de 40 places Il faut éviter de permettre aux piétons de passer de la rue d’Auvours aux arrières des immeubles actuels de Nantes Habitat étant donné les nuisances qui pourraient être générées. Le plan du projet est conçu de telle sorte qu’il rende possible une perméabilité à l’avenir. Mais aujourd’hui, il n’est pas envisagé de chemin piéton à travers l’ilot. Le mur séparatif sera enduit et repeint. Le cerisier du Japon sur la rue d’Auvours pourrait-il être déplacé ou récupéré ? La question de la récupération du cerisier a été posée au service des espaces verts de la ville. La taille du sujet ne permet pas d’envisager sa récupération. Par ailleurs cette essence a une durée de vie limitée, en l’espèce l’arbre est déjà très âgé. En revanche dans le recul de 9 mètres entre la rue et le futur bâtiment, la plantation de jeunes arbres de la même espèce peut être préconisée pour retrouver la même ambiance. La question du végétal est bien intégrée au projet. On aura demain 48 arbres sur le site alors qu’on en compte 11 aujourd’hui (sans compter la haie de sapins en mauvais état). 2. Sur la réhabilitation du château, le patrimoine, l’archéologie Quel est le programme de la reconversion du château ? Le château abritera dans les étages 7 à 8 logements T2 – T3 (80 m²) – T4 (95 m²) – T6 (130 m²) et, au rez-de-chaussée, du bureau comme auparavant. Est prévue une réfection des façades et des huisseries dans le respect de la construction d’origine. Quelques adaptations seront apportées au niveau des combles, les lucarnes un peu disgracieuses seront supprimées, des nouveaux châssis type patrimoine, avec des fermetures à petits bois seront posés, la cheminée côté cimetière supprimée. Quelques stationnements seront prévus dans des garages construits à la place de l’écopoint ainsi que des places complémentaires dans le programme neuf. L’accès au château se réalisera depuis la rue d’Auvours (emmarchements actuels) et à l’arrière pour les personnes à mobilité réduite. Un ascenseur intérieur sera créé pour desservir les niveaux La place du château dans le site L’ensemble des bâtiments neufs sera mis à distance de telle manière qu’ils ne surplombent pas le volume du château. Les hauteurs respectives du faitage du château et des bâtiments neufs ont été exposées en séance. Les couleurs seront harmonisées avec les futurs bâtiments. 4/5 Les abords du château conforteront l’identité de l’édifice : le mur en bordure de rue sera retraité avec un appareillage de brique sur champs dans l’esprit du château et des éléments métalliques simples pour reconstituer une clôture qui marque la limite et reste transparente lorsqu’on lui fait face. Le cubilot (ancien élément de fonderie) : Que va-t-on en faire ? L’idée est de le garder. Aujourd’hui sa localisation n’est pas arrêtée. Un temps d’échange avec ceux qui le souhaitent sera organisé. Il convient de le rendre visible et compréhensible. Comment on le valorise ? Est-ce que cela peut-être sur site ? C’est sans doute la première option à travailler mais estce que les futurs habitants accepteront ? Des alternatives sont suggérées : le mettre à Rougé près de Châteaubriant où existe un musée des fonderies ? à l’usine de la Roche ? Peut-il supporter le plein air ? Il faudra accompagner l’entreprise de déconstruction pour prendre soin du patrimoine lors de son démontage et entreposage. Archéologie : est-ce que les vestiges datent de la même époque que ce qui a été trouvé à côté de Saint Similien ? Qu’allez-vous faire de cette nécropole (question en plénière) ? Le diagnostic préalable a permis d’identifier des urnes funéraires datant de l’Antiquité (1er et 2e siècles). L’Etat va vraisemblablement prescrire des fouilles qui permettront d’étudier de manière plus approfondie le site. Les objets mobiliers repérés sur site seront ensuite prélevés pour une étude postfouilles. Sauf découverte exceptionnelle, les objets archéologiques mis au jour sont étudiés sur site puis prélevés pour laisser place au projet d’aménagement. Sous réserve de l’autorisation de l’Etat, A noter : Si la fouille est prescrite, il est prévu d’organiser des visites pour des groupes, avec des scolaires ainsi qu’un Week-end portes ouvertes. L’histoire du site Il est proposé de travailler à l’histoire du site : - pendant le chantier. - Après le chantier. Plusieurs supports sont possibles, soit physiques signalétique (Référence au panneau proche du Radisson – Faustin Hélie) soit numériques (Wiki-Patrimoine ?). Ce sera à réfléchir dans le cadre du groupe de travail. La Direction du patrimoine et de l’archéologie a prévu de développer une signalétique sur le quartier. Le site Auvours serait en 2015 un des éléments importants à valoriser en même temps que le cimetière Miséricorde, la place Viarme et les Hauts Pavés. Un parking sous la place Viarme ? Un des participants évoque l’hypothèse d’un parking sous la place Viarme. En réponse, l’offre de stationnement en centre-ville est un élément de son attractivité. Au fil du temps, la collectivité élargit l’offre de stationnement en ouvrage. Récemment le parking Feydeau a été ouvert. D’autres équipements suivront probablement. A ce jour, il n’y a pas de projet sous la place Viarme. L’offre de participation : poursuivre le dialogue La participation autour de se projet va se poursuivre pour ceux qui le souhaitent, sous plusieurs formes et sur plusieurs points : A l’occasion des fouilles archéologiques, la collectivité va proposer des visites organisées. Par ailleurs, une exposition temporaire sur l’histoire du site est envisagée et s’appuiera sur le travail de recherche déjà réalisé. Une réflexion sera conduite sur le repositionnement du cubilot, sa valorisation. Puis, le sujet de l’écopoint nouvelle génération pourrait être abordé dans un questionnement du type « futur écopoint, quelle place dans le réseau des déchetteries à l’échelle nantaise ? Comment assurer la transition vers le réemploi et la recyclerie ? ». Un atelier citoyen pourrait être proposé en 2015. Les prochains rendez-vous ne sont pas encore programmés : Nous vous tiendrons bien évidemment informés 5/5