CARTE BLANCHE À AFLAM FILM SURPRISE

Transcription

CARTE BLANCHE À AFLAM FILM SURPRISE
Samedi 4 février – écran 2 14:00
CARTE BLANCHE À AFLAM
séance suivie d’une rencontre
avec Tamer Ezzat, cinéaste,
animée par Catherine Estrade,
programmatrice d’Aflam
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A
flam n’est pas un sigle, mais le pluriel du mot
“film” dans la langue arabe, et le nom d’une association née en 2000 de l’intérêt commun d’un groupe de
Marseillaises et de Marseillais pour l’expression des
cultures arabes à travers l’image et plus particulièrement du cinéma.
Riches d’un patrimoine cinématographique
qui témoigne de leur histoire, les pays arabes ont en
effet développé une expression cinématographique
qui leur est propre. Aujourd’hui encore, les films de
ces pays continuent à rendre compte, dans leur diversité, des préoccupations et de l’évolution de chacune
de ces sociétés.
À travers les cycles de projections Aflam souhaite donner une visibilité et un espace à ces cinémas méconnus, encourager les échanges autour des
films réalisés au Maghreb et au Proche-Orient, favoriser une réappropriation nécessaire et une meilleure
connaissance des cultures arabes à travers l’image
et le cinéma.
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INÉDIT
TAHRIR 2011: THE GOOD,
THE BAD AND THE POLITICIAN
DE TAMER EZZAT, AYTEN AMIN
ET AMR SALAMA
ÉGYPTE/2011/COULEUR/1 H 32/VOSTF/VIDÉO
« Ce premier film documentaire égyptien post-révolution
décrypte en trois séquences les 18 jours qui, du 25 janvier
au 11 février, menèrent à la destitution de Hosni Moubarak.
Tamer Ezzat signe The Good. Il interroge les révolutionnaires. Dans The Bad, Ayten Amin examine le rôle de la
police et les méthodes déployées pour écraser la révolte
populaire. Dans la dernière partie, The Politician, Amr
Salama porte un regard satyrique sur la personnalité du
dictateur Moubarak.
Le film permet de revoir quelques grandes images de la
révolution, sur cette place Tahrir, qui n’a jamais aussi bien
porté son nom, et où s’organise le soulèvement, les affrontements avec la police, la stratégie des manifestants. On
regarde différemment ces images désormais historiques
de la place inondée par la foule décidée à faire chuter le
régime. Réalisé quelques mois à peine après la révolution, le film offre un décryptage pertinent et clairvoyant
des événements. Il désamorce les stéréotypes sur une
société jugée figée et incapable d’analyse. Le titre,
emprunté à un western célèbre illustre l’humour légendaire des Égyptiens et sans doute aussi l’optimisme et la
bonne humeur des réalisateurs face à un événement aussi
important qu’inattendu. C’est le sourire aux lèvres qu’on
voit à trois reprises dans le film l’image du vice président
Suleiman annonçant la démission de Moubarak : “voir et
revoir pour le croire”. »
CATHERINE ESTRADE, PROGRAMMATRICE D’AFLAM
Samedi 4 février – écran 1 15:15
séance suivie d’une rencontre avec
Fernando E. Solanas
animée par Hernán Harispe
FILM SURPRISE
DE FERNANDO E. SOLANAS
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