Les Sons Intensifs - Centre Culturel René Magritte

Transcription

Les Sons Intensifs - Centre Culturel René Magritte
Numéro 3
Juin 2015
La gazelle culturette lessinoise
Inclus :
L'agenda
culturel
lessinois
Les Sons
Intensifs
Festival de Musique de chambre et de gastronomie
➙ Page 3
Edito
Un été à Lessines
L’été arrive. Et que faire l’été à Lessines ? Les propositions ne manquent pas. Les ducasses et leurs
cortèges fleurissent un peu partout en ville et dans
les villages, chacune avec son style : de l’humour,
des géants, de la variété. L’Hôpital Notre Dame
à la Rose accueille touristes et locaux, avec un
programme d’animations renforcé. Le festival les
Sons Intensifs s’offre aux amoureux de musique
classique.
La Dendre, c’est aussi la flânerie, la détente, le
tourisme. Le Ravel emprunte ses anciens chemins
de halage, permet de rejoindre Grammont et Ath,
conduit jusqu’à l’Hôpital Notre Dame à la Rose. Le
tourisme, c’est peut-être la principale carte à jouer
de Lessines.
Et la Dendre, c’est la vie ! La faune et la flore s’y
développent de manière croissante ces dernières
années et les pollutions à répétitions ne semblent
Mais l’été à Lessines, c’est peut-être aussi l’occa- plus vouloir venir briser cet élan. La rivière figure
sion de redécouvrir la Dendre. Une rivière qui est à parmi les plus riches du pays tant en densité qu’en
l’origine de la cité, qui témoigne
diversité : carpes, gardons,
de son passé, de son développebrèmes, goujons, carassins,
ment, de son avenir. Une rivière
sandres, perches, brochets
Les ducasses et leurs cortèges rotengles, ablettes y cohabitent.
qui reprend vie également, sur
un équilibre délicat, mais avec
fleurissent un peu partout en Une richesse due notamment à
un potentiel énorme. Bref, un
la configuration si spécifique
ville et dans les villages
cours d’eau qui s’érige en alléde la rivière : certes canalisée et
gorie de la cité du porphyre.
domestiquée par l’homme, mais
qui a gardé des petits affluents,
La Dendre qui traverse Lesdes petits bras morts et des fossines et telle qu’on la connaît
sés attenants. La qualité des eaux reste instable,
aujourd’hui est le résultat des aménagements des
mais le potentiel est énorme.
voies d’eau navigables dans la deuxième moitié du
19e siècle. C’est une des rares rivières ou canaux Bref, la Dendre est à l’image de sa ville : souvent
de 300 tonnes de notre pays encore en activité. Et boudée par les siens, elle est pourtant bien belle
c’est peut-être la seule qu’on est occupé à restaurer ; bourrée de ressources, de possibilités, elle ne
en vue d’y rétablir une navigation commerciale. demande qu’à se développer. Alors, cet été, entre
Une trace teintée d’espoir de nouvel essor écono- deux voyages, entre deux sorties, un petit conseil :
mique pour la région…
allez à la découverte de votre rivière.
Mais la Dendre porte également, jusqu’au coeur
de la ville, les traces d’un passé industriel et commercial aujourd’hui révolu : le chargeur à bateaux,
la Malterie Notté, le Moulin Willame.
Les Sons Intensifs,
l’improbable
rendez-vous de
musique de chambre
Les 14, 15 et 16 août , l’Hôpital Notre-Dame à
la Rose accueillera le 8e festival « Les Sons intensifs ». Une quinzaine de musiciens venus
du monde entier interpréteront quelques
belles pages du répertoire consacré à la musique de chambre.
Et pour que le plaisir soit complet, une offre
gastronomique de haut niveau sera proposée au public.
Une manifestation de haut vol, dans notre
région, dont la direction artistique est assurée par David Cohen.
Alain Bource
Président du Centre culturel René Magritte
➙ Page 3
1
 Musique
Dis-moi ce que tu…
Programme
Rencontre avec David Cohen
Concert d’ouverture
David Cohen est le directeur artistique des Sons intensifs, qui prendront place à la mi-août en l’Hôpital Notre
Dame à la Rose. L’occasion de sonder ses goûts et ses couleurs…
fin d’un film ?
Oui cela m’est arrivé.
Quel est le film qui vous a
ému le plus ?
Je sais que cela peux paraitre
un peu… .bon soit. C’était
Marley and me
Quel artiste musical vous
passionne ?
David Cohen, directeur artistique des Sons Intensifs
Avez-vous un livre de chevet ?
Pour l’instant c’est surtout
des livres sur les bébés et les
enfants, comme je suis papa
depuis seulement un an de
Leila, une petite fille adorable.
Quel livre auriez-vous
rêvé d’écrire vous-même ?
En fait j’ai beaucoup écrit,
surtout le début de plusieurs
livres, souvent fictionnels,
mais en rapport avec les aventures et les expériences de mes
voyages d’artiste.
Quel livre n’avez-vous jamais fini, ou même commencé ?
Je finis toujours ce que je commence, mais je n’ai toujours
pas commencé la brique qu’est
l’autobiographie de Bill Clinton.
Qui est l’auteur dont vous
avez lu presque toutes les
oeuvres ?
Stephen King
Quel est votre film culte ?
Je suis un grand fan de cinéma et je n’ai pas vraiment de
genre favori… sauf peut-être
la science fiction et tous les
James Bond.
Etes-vous déjà sorti d’une
salle de cinéma avant la
Mozart, Shostakovitch, Beethoven, Stravinsky, Bjorg,
Sting, Mickael Jackson
Un morceau de musique
a-t-il changé quelque
chose chez vous ?
Le requiem de Mozart
Quel est le morceau musical que vous avez honte
d’aimer ?
Ravel le bolero
Qu’écoutez-vous
route ?
sur
la
Pratiquement jamais du classique, car c’est impossible de
vraiment apprécier avec le
sons de l’autoroute. Donc rock
et jazz.
Propos recueillis par Jef Delvin
 Ça se passe près de chez nous…
Cet été… venez marcher et
danser avec nos géants !
Les « Grand’honneurs » font
une des cinq étapes complètes,
les « Grand’forts » les accompagnent quelques heures. 400
marcheurs les suivent pour
leur donner du coeur à l’ouvrage…
Venez les rejoindre pour 5 minutes, 1h ou plus. . . pas besoin
de s’inscrire. Rejoignez-les
quand bon vous semble. Pour
connaître leur position, rendez-vous sur le site internet
www.400coups.eu pour découvrir leur géolocalisation. . .
en live.
Johan Henne
S.PROKOFIEV — « Ouverture sur des thèmes juifs » pour
clarinette, quatuor à cordes & piano, op. 34 (1919)
■ L.ARMSTRONG (THIELE-WEISS) — « What a wonderful
world » pour piano - seul (1967)
■ A.DVORÁK — Trio nº4 « Dumky » en mi mineur pour
piano & cordes, op. 90 B. 166 (1891)
■ C.CHAPLIN — « Smile » pour violon & piano (1936)
■ W.AVERITT — « American folk song suite » pour flûte,
violoncelle & piano (1996)
■
■
A.DVORÁK — Quintette à cordes n°2 en sol majeur, op.
77, B. 49 (1875)
« Lunchtime concert »
Samedi 15 août 2015 – 11h15
R.STRAUSS — Ouverture de « Capriccio » pour sextuor à
cordes, op. 85 (1942)
■ A.COPLAND — Nocturne pour clarinette & piano (1926)
■ B.HOLCOMBE — « Scott JOPLIN portrait » pour flûte &
trio à cordes (ca. 1988)
■ F.BRIDGE — « 3 Idylles » pour quatuor à cordes, H. 67
(1906)
■
« Rising stars »
Samedi 15 août 2015 – 15h00 - 17h30
■
Carte blanche
« In the dark of the night »
Samedi 15 août 2015 – 20h30
A.DVORÁK — Quatuor à cordes n°12 « Américain » en fa
majeur, op. 96, B. 179 (1893)
■ F.CHOPIN — Nocturne n°20 en ut dièse mineur pour
piano seul, op. posth. KKIVa/16 (1830)
■ F.CHOPIN — Ballade n°1 en sol mineur pour piano seul,
op. 23 (1835)
■ J.LENNON — « Come together » pour quatuor à cordes,
(1969)
■ A.FOOTE — « A Night piece » pour flûte & cordes (1934)
■ A.SCHOENBERG — « La Nuit transfigurée » pour sextuor
à cordes, op. 4 (1899)
■
« Coffee concert »
Les 400 Coups : la Grande Marche des
géants…
Dans le cadre de « Mons 2015 »,
les Géants de Wallonie Picarde
se lancent dans un périple encore jamais vu. . . 80 km à pied
entre les différents campings «
des 400 coups » pour finir le 16
août à la belle étoile.
Vendredi 14 août 2015 – 19h00
Nos géants aussi participent à la Grande Marche:
Mercredi 12 août :
Estaimpuis/Pecq (10km) avec Jul’du Tchuin de Mouscron
(Grandhonneur) [19h-Minuit]
Jeudi 13 août :
Pecq/Celles (12km) avec Magritte de Lessines
(Grandhonneur) et Le Zingueur (Grandfort) [9h-17h30]
Vendredi 14 août :
Celles/Anvaing (12km) avec Baudouin IV d’Ath
(Grandhonneur) et Tramasure (Grandfort) [9h-18h]
Samedi 15 août :
Anvaing/ Ellezelles (15km) avec Angélique d’Ogy
(Grandhonneur) et L’Avocat (Grandfort) [9h-18h]
Dimanche 16 août :
Lessines/Brugelette (16km) au départ du Théâtre de Verdure
dès 10h avec Edouart Trehoux de Tournai (Grandhonneur) et
le Zingeur & L’Archer (Grandforts) [10h-20h]
2
Dimanche 16 août 2015 – 10h15
■
■
A.BORODINE — Quatuor à cordes nº2 en ré majeur (1881)
Wolfgang A. MOZART — Quintette à cordes nº4 en sol
mineur, K. 516 (1787
« Silent film »
Dimanche 16 août 2015 – 12h00
■
Y.GOTLIBOVICH — Bande originale du film « Le Cabinet
du docteur Caligari » pour alto & violoncelle (2008)
« Children’s concert »
Dimanche 16 août 2015 – 15h00
■
A.VIVALDI — Concerto en ut majeur pour 2 flûtes,
cordes & basse continue, op. 47/2, RV 533 (ca. 1730)
J.HAYDN — Concerto n°1 en ut majeur pour violoncelle &
cordes, Hob.VIIb:1 (ca. 1762)
■ E.MORRICONE — « Gabriel’s oboe » pour flûte & cordes
(1986)
■
« Concert de clôture »
Dimanche 16 août 2015 – 17h45
A.DVORÁK — Trio nº4 « Dumky » en mi mineur pour
piano & cordes, op. 90 B. 166 (1891)
■ S.BARBER — Adagio en si bémol mineur pour orchestre
à cordes, op. 11 (1936)
■ E.DANIELS — « Solfeggietto/Metamorphosis » pour clarinette, cordes & trio jazz (1986)
■ F.SCHUBERT — Quintette à cordes « La Truite » en la
majeur, D. 667 (1819)
■
 Musique
Les Sons Intensifs, l’improbable rendez-vous
de musique de chambre
diriger son propre festival.
Il tombe amoureux du site
lessinois. « David connaissait
Lessines. Il y venait pour nous
rencontrer, nous confie Frédéric Leeuw. Mais il n’avait jamais vu l’Hôpital Notre-Dame
à la Rose. Les lieux l’ont ébloui.
Il y voyait l’endroit idéal pour
réaliser son rêve. » Et quand
les organisateurs des deux
événements décident d’unir
leurs efforts pour organiser un
festival unique à la mi-août,
le Tournaisien n’hésite pas. Il
ouvre son carnet d’adresses et
appelle ses amis musiciens aux
quatre coins de la planète. De
jeunes passionnés comme lui
qui ne vivent que pour leur art.
Quintuor lors des Sons Intensifs en 2012
Le violoncelliste tournaisien
David Cohen, qui fut l’élève
de Yehudi Menuhin à Londres,
est invité comme soliste par
les orchestres les plus prestigieux à travers le monde.
Durant la deuxième semaine
du mois d’août, c’est à Lessines
qu’il pose ses valises pour se
consacrer entièrement à ce
qui est devenu « son » festival.
Autour de lui, des amis musiciens qui adorent s’imprégner
de l’ambiance unique de cette
manifestation. Mais comment
une star mondiale du classique
a-t-elle choisi Lessines pour y
développer un tel événement ?
En 2007, le Centre culturel
et l’Hôpital Notre-Dame à la
Rose s’étaient associés pour
lancer les « Sons intensifs ».
Un parcours-spectacle mêlant
musique ancienne, théâtre
et gastronomie. Le succès
est au rendez-vous et la deuxième édition début août
2008 s’étoffe. Un mois plus
tard, un autre rendez-vous
musical, « Songes de nuits
d’été », est programmé dans
les mêmes lieux. A l’initiative
notamment de deux Lessinois:
Frédéric Leeuw, membre du
groupe « Voix des Collines » et
Jean Prévot, flûtiste. Ce dernier était aussi à l’affiche des
« Sons intensifs ». Et ici, il
est sur scène, au sein du trio
Euterpe, avec son ami David
Cohen qui depuis quelques
temps se dit intéressé de
Renseignements pratiques
Soirée prestige le vendredi 14 août
Menu gastronomique de cette édition 2015 :
■ Mises en bouche, burger de crustacés, sauce Chenin
et aneth
■ Velouté
rôtie
de courgettes au bourbon et noix de Saint-Jacques
■ Pintade
farcie au veau et à la verveine, petite lasagne
de légumes
■ Milk shake de nos Collines et brownie chocolat et amandes
■ Assortiment de fromages régionaux et café
Prévente: 95 euros
Abonnés CCRM et amis Hôpital N-D à la Rose : 65 euros
Le billet d’entrée de la soirée prestige donne accès aux trois
jours de festival et donne la possibilité de visiter l’Hôpital
Notre-Dame à la Rose.
Des tickets weekend, des tickets journées et des tickets par
concert seront également disponibles à la vente
(prix communiqué ultérieurement).
Réservation du panier pique-nique du dimanche midi
obligatoire (15 €)
Infos complémentaires et réservations :
0032 (0) 068/250600
www.ccrenemagritte.be
www.lessonsintensifs.be
[email protected]
3
« Au départ, nous dit Frédéric
Leeuw, ils étaient un peu sceptiques. Déjà trouver Lessines
sur la carte n’était pas très
facile. Ils sont venus d’abord
parce que la demande émanait
de David et ils ont accepté de
revoir leur cachet à la baisse.
Sinon, ce serait impayable. Au
fil des ans, ils ont apprécié non
seulement l’ambiance mais
aussi les repas préparés par
le centre culturel. Pour eux,
le festival maintenant c’est
un peu comme des vacances.
Même si le travail est intense.
Ils passent une semaine ici. »
Et là c’est Jean Prévot qui reprend la main pour l’organisation pratique. « D’abord ce sont
cinq journées de répétition intensive avant le concert inaugural du vendredi et ceux du
week-end. Ils tiennent le coup
grâce au climat de quiétude qui
enveloppe les lieux. Ils sont au
calme, on ne les embête pas.
Ils peuvent profiter des rares
moments de détente »
Cette année, neuf concerts
sont au programme balayant
un éventail de compositeurs
depuis la musique ancienne
jusqu’à nos jours : de Mozart
à Ennio Morricone, de Dvorak
à Louis Arsmtrong en passant
par Brahms, Vivaldi ou encore
Haydn. Le concert d’ouverture du vendredi 14 août sera
suivi d’un banquet de haute
gastronomie élaboré par le
chef Maxime Mauroit. Et tout
le week-end les petits plats
raffinés viendront compléter
la palette des plaisirs que vous
offrent les Sons Intensifs.
Les enfants ne sont pas oubliés; un concert leur est dédié
le dimanche. Autre temps fort,
le samedi soir dans la cour de
la ferme sous le thème « In the
dark of the night ».
Eric Rié
 Folklore
Rencontre avec Ludovic Tilly,
porteur et faiseur de géants.
sances, ils parviennent à réaliser une structure composée
de bois, de rotin, de moëlle de
rotin et d’osier. Depuis l’expérience « Tramasure », ils n’ont
cessé de progresser. En dix ans,
ils ont réalisé de nombreux
colosses d’osier dont les plus
récents sont les géants Sax de
Dinant, L’Archer de Bois-deLessines et Tyran d’Ath.
Ludovic (à droite) chez Xavier Parmentier sur le projet de L’Archer.
Vrai passionné de géants,
Ludovic Tilly est bien connu
dans le monde du folklore
lessinois. Il a notamment écrit
deux ouvrages de référence
sur les géants du Cayoteu et de
l’entité.
Responsable pendant 10 ans
de Mlle Saint-Roch, il est aujourd’hui porteur d’Adrien le
Cayoteu.
S’il est un porteur aguerri, Ludovic a toujours été attiré par
la technicité de la fabrication
d’un géant. Ce côté créatif, il a
pu l’appliquer sur le projet de
L’Archer de Bois-de-Lessines
dont il a conçu les plans de
structures, réalisées à l’époque
par les ateliers Vanden Hautte
d’Audenaerde. Pendant son
stage de fin d’études chez le
sculpteur Xavier Parmentier, il
participera également à la réalisation de la tête de L’Archer.
Sa passion du travail de l’osier
naît en 2007 avec le projet du
géant Tramasure. C’est ainsi
qu’il part en stage à l’école Nationale de Vannerie de France
à Fayl-Billot. Le directeur de
l’époque, M. Claude Cultot
(novice en culture des géants)
se rend compte aussi des
complexités techniques nécessaires : il faut allier l’art de
la vannerie, de la rotinerie et
de la menuiserie. Petit à petit
en partageant leurs connais-
Reconnu pour son esthétique
et sa souplesse (procurant
d’agréables sensations aux
porteurs-danseurs),
l’osier
a aussi des inconvénients : il
est périssable et demande de
l’entretien.
D’autres vanniers existent
notamment en France et en
Flandre mais la spécificité de
nos géants qui dansent, oblige
l’artisan à concevoir des paniers plus solides et plus résistants aux torsions et aux chocs.
Le rêve de Ludovic : développer dans la région un atelier de
vannerie & rotinerie de design
(comme métier à part entière)
et de fabrication de géants
(comme hobby-passion).
Dimanche 21 juin :
sortie de L’Archer & Baden-Powell à BDL [11h-15h]
Dimanche 5 juillet :
ducasse de Papignies avec L’Avocat et ses invités [14h30]
Dimanche 12 juillet :
Fête d’été d’Ogy avec Angélique et ses invités [14h]
Dimanche 26 juillet :
ducasse de Wannebecq avec le Baudet Mina et ses invités
[15h30]
Dimanche 16 août :
cortège avec les géants du Cayoteu et leurs invités [14h]
Samedi 22 août :
exposition de géants à Ogy [dès 13h]
Samedi 5 septembre & dimanche 6 septembre :
fêtes de la Porte d’Ogy avec Tramasure + Joyeuse Entrée
[15h30] & cortège du Festin [15h]
Samedi 19 septembre & dimanche 20 septembre :
Fête des Culants avec les géants de Deux-Acren et leurs
invités [15h] & sortie avec la musique de zinc [9h]
 Au fil des rues...
Le chant des notes
A l’époque, je dois l’avouer, ces
cours de musique me tapaient
sur les nerfs. Mais par crainte
Samedi 20 juin :
Tir à l’arc de L’Archer à BDL [14h]
Propos recueillis par
Johan Henne
 Un peu de littérature
Mon grand-père aurait aimé
jouer d’un instrument. Est-ce
pour cette raison qu’il m’offrit
un piano, ce qui m’obligea à apprendre le solfège et à subir les
cours de pratique donnés par
un vieux professeur souffrant
d’hypertension, qui s’endormait dès que j’interprétais le
premier mouvement de la partition laborieusement étudiée.
De l’entrainement, un peu
chaque jour, me répétait-elle
(car c’était une dame). Difficile
lorsque l’on a dix ans et que
l’on ne songe qu’à rejoindre
la bande de copines qui vociférait allégrement devant la
maison. Pour mon grand-père,
la musique était un langage
universel commun à tous les
peuples. Avec ce «laissez-passer», on pouvait aller partout,
et que vous soyez en Chine ou
en Amérique, tout le monde
vous comprenait si vous étiez
musicien.
Calendrier des
sorties des géants :
de
l’attrister,
j’apprenais
chaque semaine mes leçons
et soupirais d’aise dès que la
porte d’entrée se refermait sur
la vieille dame très digne qui
repartait heureuse de m’avoir
enseigné un peu de son savoir
musical. Les études, quelques
années plus tard, m’obligèrent
à abandonner, mais pas à me
défaire de ce joli piano. Bien
des années sont passées, et je
dois avouer que la musique
m’accompagne tous les jours.
Le matin, lorsque je me lève,
dans ma voiture, au travail, sur
mon ordinateur, lors des émissions de radio, pendant mes
loisirs. Fidèle compagne, elle
vit au travers des notes, qu’elle
envoie enjoliver ma vie, amenuiser mes états d’âme, soulager ma peine quelque fois.
Que ce soit le rock, le blues,
le jazz, la variété, le classique,
j’ai peu à peu appris à aimer
les différences, à apprendre
la tolérance d’autres goûts
musicaux, à connaître d’autres
cultures au travers des pages
musicales. Toutes ces sonorités ne sont-elles pas comme
des langue étrangères qui
permettent d’aller vers l’autre
sans aprioris, avec le simple
souhait de rencontrer la
culture de celui qui la dispense
à chaque note jouée. Finies les
frontières absurdes destinées
à enclaver tel ou tel style, tel
tempo. Ouvrons notre coeur
aux différences et nos oreilles
aux répertoires multiples de
la musique et de l’âme. Mais la
musique n’est pas restrictive,
elle est partout. Dans le chant
d’un oiseau, dans le souffle du
vent, dans le bruissement des
feuillages, dans le battement
silencieux de notre sang, dans
le sourire timide de nos émois.
Cette musique est celle de la
vie. Celle qui mérite le respect
de tous ceux qui la jouent et
qui veulent la transmettre,
un peu comme le souvenir de
mon grand-père que je vous
ai couché sur le papier par
l’entremise de cet article. Mon
grand-père était un homme
simple, bon et généreux mais il
avait compris que le chant des
notes était la possibilité que
nous avons tous à aller vers
les autres, tout en gardant nos
caractéristiques. Et rien que
pour cela, je pense que ce soir,
je me mettrai au piano pour lui
rendre hommage.
Cathy MARCHAND - Van
den DAËLE
4
La rue de la Loge à
Bois-de-Lessines
Cette rue relie Lessines au
centre du bourg. Ce fut la première rue empierrée du village
dès 1830, mais par tranches
successives: elle ne sera terminée qu’en 1860. Son revêtement actuel en béton date des
années 1950.
Représentation de la Maison
Loge de 1288
Elle tiendrait son nom du
mot « Loge », qui désigne une
grande maison. On en trouve
trace dès 1288 et aurait été
occupée par le 1er seigneur de
Bois-de-Lessines. Si le « Loge
» n’existe plus, il en reste une
pierre incrustée au-dessus du
porche d’entrée du château de
Lestriverie avec les armoiries
de la famille de Cottrel et l’inscription « C’est mon destin,
Jeanne de Cottrel. 1630 ».
Château de Lestriverie à Bois-de-Lessines
Johan Henne
 Ça se passe près de chez nous…
 Musée
En terres voisines
Les Hospices de
Beaune s’invitent à
Lessines
La cigale et la fourmi… revu et corrigé !
exemple sur les hôpitaux du
Nord pour fonder ‘ses hospices’.
Tableaux, orfèvrerie, meubles,
vaisselle, tapisseries, statues
et objets du quotidien feront
ainsi le trajet jusqu’à Lessines
pour y résider pendant la durée de l’exposition. Ils permettront de mettre en évidence les
similitudes entre les deux institutions et de faire connaitre
ces hommes et ces femmes qui
firent les hospices de Beaune.
Spectacle «Une Brique dans le Ventre» par la Cie En Chantier(s) lors du Rallye-théâtre en 2014
A la mi-mai, avec les premiers
rayons du soleil qui s’exposent
pendant plusieurs minutes
d’affilée (il était temps !), les
dames sortent les jupes légères
sur une chanson de Souchon
et les hommes exposent leur
casquette sur la nationale 7.
C’est l’été qui est enfin en tête
d’affiche.
Pour les velours rouges des
salles obscures, c’est aussi le
début d’un moment de répit.
Désormais, les fesses bien
taillées de leurs visiteurs occasionnels iront se poser sur
des gradins extérieurs ou dans
les vertes prairies de nos campagnes.
C’est qu’en été, Mesdames
et Messieurs, les spectacles
retrouvent leurs premières
amours : l’air et le vent. Et avec
eux, les artistes qui ont choisi
de battre le pavé parce qu’il est
chaud.
C’est qu’en été, Mesdames et
Messieurs, les artistes de rue
reprennent leur itinérance,
retrouvent les sillons tracés
les années précédentes par
leur dernière tournée et s’en
écartent un peu pour aller porter leur art ailleurs.
Pendant l’hiver, ils ont com-
battu le froid pour pouvoir
livrer aux chaleurs estivales
leurs dernières créations et
les confronter au public. Ils
ont combattu la fourmilière
administrative pour expliquer
que pour être au mieux de
leur art, il leur fallait se poser
mille questions sur la marche
du monde, qu’ensuite il leur
fallait répéter des heures et
des heures leur technique pour
pouvoir exprimer le résultat
de leur réflexion. Que « oui,
Messieurs les inspecteurs de
ceci et de cela, c’est notre métier que d’être artistes, comme
le vôtre est d’inspecter ». Beaucoup ont profité de leur hiver
pour enseigner, transmettre
leur savoir-faire, bien-sûr,
mais aussi leur savoir-être.
Savoir-être au monde en écoutant son chant qu’une brise
légère transporte jusqu’aux
oreilles de celui qui veut bien
l’entendre.
par un collectif artistique de
furieux (croyez-moi, j’y étais).
Et au fil des semaines qui viendront, Nassogne, Vielsalm,
Berchem-Sainte-Agathe, Jette,
Chassepierre, Soignies, Ecaussines, La Louvière, Engis,
Saint-Josse, Bruxelles, Stavelot, Spa et plus loin encore,
Avignon, Chalons, Aurillac. . .
Enfin bref ! Si vous passez par
une de ces villes, faites-leur
un petit sourire discret, à ces
mal rasés, à ces débraillés qui
hantent les allées des festivals
côté « entrée des artistes ».
Parce que soyez-en sûr, pour
l’heure, ils sortent de derrière
leurs décors pour vous offrir le
plus beau des spectacles : celui
de la vie en mouvement. Vous
ne le verrez nulle part ailleurs
mieux que là, niché au coeur
de l’été pour rendre le vôtre
plus chaud encore.
L’été, c’est le temps des festival de théâtre « en rue » (ou
« de rue », une nuance que vous
choisirez de faire. Ou pas !).
Récemment les Sortilèges à
Ath (vous y étiez, malgré la
pluie, bravo !), puis le lendemain à Namur, pour un Namur
en Mai entièrement porté
Andreas Christou
A très bientôt sur la route,
L’objet mystère
L’objet mystère du Pavé n° 2 : deux casse-noisettes en buis de la fin 18ème s.
Bravo à M. Noël Finet de Papignies qui a trouvé la solution et
ainsi reçu une entrée gratuite au musée.
Mention spéciale à Mme Christine Couvreur qui a proposé
la fonction de ‘coupe-cigares’ pour cet objet. Ca mérite bien un
livret-souvenir (à retirer à l’accueil du musée) !
Nous soumettons cette fois à votre sagacité la photo ci-jointe.
Envoyez-nous vos réponses par email avant le 25 juin 2015 à :
[email protected]
Le plus perspicace se verra offrir une entrée gratuite (tirage au
sort si nécessaire) et la réponse la plus farfelue, originale ou
délirante sera récompensée par un livret-souvenir du musée.
5
« La Grande vadrouille » reste
à l’heure actuelle l’un des plus
grands succès cinématographiques
français. Ce film, réunissant à
l’écran le duo De Funès-Bourvil,
a également rendu célèbre les Hospices de Beaune, déjà réputés pour
leur bâtiment avec toiture en tuiles
vernissées ainsi que pour leurs vins
millésimés.
Ce que peu de gens savent par
contre, c’est que les hospices de
Beaune sont 200 ans plus jeunes
que l’Hôpital Notre-Dame à la
Rose. Pourtant, les deux institutions partagent un passé fort similaire et c’est donc avec grande fierté
que l’Hôpital Notre-Dame à la
Rose invite les Hospices de Beaune
à s’exposer à Lessines en 2015.
L’Hôtel-Dieu de Beaune est
fondé en 1443 par Nicolas
Rolin, chancelier des ducs de
Bourgogne, et son épouse Guigone de Salins. Au crépuscule
de sa vie, alors qu’il s’apprête
à rencontrer son créateur, Nicolas Rolin s’inquiète pour le
salut de son âme. La guerre de
Cent Ans vient de se terminer
mais la misère qui en découle
continue à faire des ravages au
sein de la population. Ainsi,
les Hospices ont, comme l’Hôpital Notre-Dame à la Rose,
une double fonction : assurer
le salut de l’âme du fondateur
et de sa famille tout en accueillant les indigents de la région.
Rolin a passé de nombreuses
années en Flandre, à la cour
du duc de Bourgogne. Il a
donc certainement dû prendre
Conjointement, une exposition photographique sera
installée dans la grange de
l’Hôpital Notre-Dame à la
Rose. Francis Vauban vous y
présentera ses photos, réalisées à Beaune au cours des
dernières années. Derrière la
sévérité de la façade de l’hôtel-Dieu se cache une multitude de trésors. Le raffinement
est présent jusque dans les
moindres recoins, car c’est
bien ainsi que son fondateur
et ses successeurs l’ont voulu.
Ces photos de détails architecturaux vous permettront
d’apprécier la magnificence
des Hospices, comme si vous
y étiez. Quant aux oeuvres qui
ne seront pas du voyage pour
des raisons de conservation,
telles que le polyptyque de
Rogier van der Weyden, elles
vous seront présentées grâce à
un dispositif multimédia.
Les hospices de Beaune dépendent aujourd’hui du Centre
Hospitalier Général de la Ville.
La tradition hospitalière est
donc toujours bien présente.
Quant au vieil Hôtel-Dieu, son
rayonnement n’est pas près de
s’éteindre…
Exposition du 13/06/2015 au
31/03/2016 à l’Hôpital NotreDame à la Rose. L’exposition
est accessible aux heures habituelles d’ouverture du musée,
à savoir du mardi au dimanche
de 14h à 18h.
 Généalogie
L’origine des noms de famille
Avoir un nom de famille, c’est une chose qui semble aujourd’hui toute naturelle. Pourtant, il
n’en a pas toujours été ainsi. Penchons nous sur l’origine de cette pratique .
Un peu d’histoire
Dans la plupart des civilisations antiques, un seul nom
servait à désigner l’individu.
Ce nom restait attaché à la
personne de sa naissance à
sa mort, sans être toutefois
héréditaire. Seuls les Romains utilisaient un système
à trois noms : le prénom, le
gentilice — nom du groupe de
familles — et le cognonem ou
surnom, devenu ensuite nom
de famille. Les gens du peuple
ne portaient eux en général
que deux noms : le prénom et
le cognonem.
Les invasions barbares du Ve
siècle détruisent l’Empire romain d’Occident et font disparaître le système à trois noms
de la Gaule. Les habitants en
reviennent à ce moment à un
système avec un nom individuel, qui ne se transmet pas
d’une génération à l’autre. Cela
va perdurer jusqu’au Xe siècle,
moment auquel le processus
de création des noms de famille s’amorce. Face aux problèmes engendrés par un trop
grand nombre d’homonymes,
le nom individuel est peu à peu
accompagné par un surnom.
Avec l’usage, ce surnom tend
à devenir héréditaire. Ce phénomène se rencontre d’abord
parmi les familles nobles, puis
s’élargit à l’ensemble de la population à partir du XIIe siècle.
En 1539, François Ier promulgue
l’ordonnance de Villers-Cotterêt. Celle-ci rend obligatoire
la tenue de registres d’état-civil. Cette tâche est confiée aux
curés, le clergé constituant la
seule « administration » présente dans tout le royaume. En
fait, la décision royale officialise et généralise une pratique
déjà en usage depuis le siècle
précédent,
principalement
dans les villes. Avec la Révolution française, la tenue de
l’état-civil quitte le cadre de la
paroisse. Elle passe désormais
dans les attributions de l’État
et se fait à la mairie de chaque
commune. En 1870, l’apparition du livret de famille fige
définitivement l’orthographe
de tous les patronymes.
Et du côté de l’étymologie ?
Connaître l’origine du nom
est intéressante. Elle donne
quelques informations sur
l’origine de vos ancêtres : l’origine géographique, sociale,
professionnelle…
Les noms de famille peuvent
venir d’anciens prénoms
d’origine biblique : Adam,
David, Jacques, André. Mais
aussi de professions: Meunier,
Maréchal, Boulanger… Ou en-
core de sobriquets et surnoms
de toutes sortes liés à l’apparence physique : Roux, Lebrun,
Leborgne… Quand ce n’est pas
aux traits de caractère : Lesage,
Lebon…
Parfois, ce sont des lieux géographiques qui ont prévalu :
Dupont (habitant près d’un
pont), Dupré, Demarais…
Mais aussi de plantes, d’arbres,
d’animaux : Lelièvre, Leloup…
Ou encore du rang social : Lemoine, Leduc…
Les noms ont évolué au cours
des siècles et on trouve parfois
de très nombreuses variantes
orthographiques d’un nom :
Laurent, Lorant, Laurant, Laurans…
Et en généalogie, la question
de l’orthographe ne se pose
pas. Les patronymes évoluent
d’un acte à un autre, selon la
personne qui l’écrit, selon la
prononciation…
Vous pouvez retracer l’étymologie de votre nom de famille
sur Internet : http://www.geneanet.org/nom-de-famille/
Les Pavés de la
révolte
Chers lecteurs à qui je confie
mes souvenirs de « Porphyre»,
je me remémore en pensant à
ce mois de mai écoulé à une
anecdote de ma longue vie.
Si vous ne le saviez, mes
frères conçus en la carrière du
Mouplon ont servi, au 19e S., au pavage de la plus belle avenue du
monde : l’Avenue des Champs-Elysées à Paris.
En mai 1968, une vaste révolte spontanée, de nature à la fois
culturelle, sociale et politique éclate. Etudiants parisiens et
contestataires lancèrent des pavés « made in Lessines » sur les forces
de police. Mieux valait pour les représentants de l’ordre de « nous »
éviter, car recevoir un bloc de porphyre... ça fait mal ! Ne dit-on pas
des Cayoteux qu’ils ont « des tchîtes aussi dures que l’uns cayaux ».
C’est ainsi que nous, petits pavés, y avons pris part. Je dois l’avouer,
nous ne fûmes pas les seuls sympathisants lessinois à ce mouvement
libertaire. Un Lessinois en particulier, originaire du quartier
Saint-Roch, participera aux échauffourées parisiennes : l’écrivain
pamphlétaire et essayiste Raoul Vaneigem.
De nos jours, mes frères ont repris
leur place discrète, simplement foulés
par les pas des nombreux touristes
de la Ville Lumière ou carressés par
les cycles lors de l’arrivé du Tour de
France !
Johan Henne
Bruno Eeckhaut
www.genealogie-lessines.be
 Nature
UTILES ? Les insectes ?
Souvent les Zoms n’ont qu’une
idée en tête : comment se
débarrasser. . . de toutes ces
petites bestioles qui volètent
autour de nos assiettes, colonisent nos cuisines, rampent
dans nos caves, rongent nos
boiseries ou infestent nos rosiers. . .
Ce monde des Minuscules
compte plus de 750.000 espèces qui représentent plus de
85% de la biomasse animale
terrestre. C’est dire qui sont
les véritables Maîtres de
la planète. . . Et l’importance inouïe des insectes
du point de vue écologique.
Qu’ils soient larves ou adultes,
les insectes se nourrissent de
plantes autant que d’animaux.
Quand ils ne se mangent pas
entre eux — ce qui équilibre
considérablement
leurs
populations — ils recyclent
inlassablement des milliards
de tonnes de matières organiques. Sans les fourmis
nettoyeuses et les mouches
fossoyeuses, notre monde
ne serait qu’un immense
dépotoir puant. Ces insectes
innombrables nourrissent un
grand nombre d’animaux, et
même les Zoms commencent
à s’y intéresser ! Mmm, un
ténébrion croustillant, une
sauterelle grillée, un gros ver
blanc juteux et sucré. . . Rien de
bien neuf à vrai dire, Papous
et Pygmées y ont goûté bien
avant nous.
Des insectes à protéger
absolument !
Les pollinisateurs nous sont
indispensables, car plus de
70% de nos cultures (fruits,
huiles, légumes, épices, céréales –bref de tout ce qui
nous nourrit et nourrit
notre bétail) dépendent
des abeilles, bourdons,
syrphes, papillons et coléoptères qui permettent aux
plantes de se reproduire. En
détruisant les insectes à coup
de pesticides, et en éliminant
la biodiversité florale par la
monoculture, c’est paradoxalement l’agriculture intensive
qui menace notre alimentation et notre survie.
L’effondrement des colonies
d’abeilles dans le monde est
particulièrement
spectaculaire et alarmant. Affaiblies
par les traitements chimiques
et le manque de pollen, les
populations d’abeilles et de
bourdons diminuent rapidement et sont menacées. Là où
Au bout du fil…
les insectes disparaissent, les
oiseaux aussi. Premiers touchés, les insectivores comme
les hirondelles, de plus en
plus rares. Sans insectes, batraciens, petits mammifères,
poissons, reptiles, araignées
seraient également lourdement atteints.
Favoriser la biodiversité,
privilégier des plantes indigènes, semer des mellifères,
pratiquer un fauchage tardif,
prévoir des gîtes à insectes, et
bannir les produits chimiques
permettent de protéger de
nombreux insectes utiles.
Gérard Thèves
Rejoignez-nous sur
le terrain :
Samedi 20 juin :
Découvrir les insectes utiles
et les pollinisateurs.Visite
guidée du jardin médicinal
avec hôtel à insectes, présentation audiovisuelle, et
visite d’un jardin privé avec
des ruches. Rendez-vous
Place de Lessines à 14h.
Action Nature asbl
www.actionnature.be
6
L’épinoche, un habitant de la Dendre
L’épinoche ! Mesurant à peine
4 à 8 cm, ce tout petit poisson
vorace faisait la joie des jeunes
enfants qui le pêchaient à
l’aide d’un
simple
fil
rouge trempé dans nos
ruisseaux,
mares
et
fossés. Muni
d’épines acérées, l’épinoche
mâle se pare à la saison des
amours de rouge et de bleu. Il
construit un nid pour y attirer
des femelles, avant de veiller
lui-même sur les oeufs, en
défendant agressivement son
territoire. Peu regardant sur
la qualité des eaux, redoutable
carnassier, on trouve cette espèce régulièrement chez nous.
La Dendre en était abondamment peuplée jusqu’il y a
quelques années. Aujourd’hui,
il y est en très nette régression.
Un signe de la baisse de la
qualité des eaux ? Non, bien
au contraire. L’épinoche survit
dans des eaux de mauvaise
qualité et très pauvres en oxygène, au contraire de son seul
prédateur naturel, la perche,
elle beaucoup plus exigeante.
La perche, jusqu’il y a peu,
était pratiquement absente
de la Dendre, en raison d’une
qualité moyenne des eaux trop
basse et surtout en raison des
pollutions
à
répétition, qui
touchaient le
cours
d’eau
chaque
automne,
au
moment de la
reprise d’activités de la sucrerie de Brugelette.
Aujourd’hui, la population de
perche est en pleine explosion
dans la Dendre…pour le plus
grand malheur de ce mets de
choix qu’est l’épinoche. La
raréfaction progressive de
ce curieux petit poisson est
donc bel et bien un indice de
l’amélioration de la qualité des
eaux…
Gérard Thèves
et Fred Maréchal
 L'espace des associations
Chaque numéro du Pavé consacre un espace éditorial à une association locale. Présentez-nous votre projet par email à [email protected]
Club animation de Bois-de-Lessines. Depuis 1976 !
Cela fait maintenant près de quatre décennies que le Club animation de Bois-de-Lessines porte haut la fierté de son village.
Toutes les générations s’y retrouvent et s’y affèrent. Pour mieux comprendre l’histoire de cette association, le mieux est de
passer la parole à deux de ses piliers : Marc Quitelier, un de ses pères fondateurs, et Francis Vandecaseyn.
Marc Quitelier. Notre toute
première activité a été le souper de la Sainte-Cécile. Peu
après, nous avons organisé en
juin 1977 la première Fête de la
Bière. Une kermesse avec un
cortège et la participation du
folklore de la région : le Cayoteu, les gilles de Flobecq, les
sorcières de Biévène, etc. On
faisait aussi à l’époque l’élection du roi de la bière…
Bonjour à vous deux. Et
bien commençons par le
commencement.
Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marc Quitelier.
J’ai 76 ans. Je suis agriculteur.
Je suis né et j’habite à Bois-deLessines depuis toujours.
Je m’appelle Francis Vandecaseyn. J’étais une jeune recrue
du club animation à ses débuts
et j’habite également Bois-deLessines depuis toujours. J’ai
aujourd’hui 57 ans.
local sur la place du village. Comment êtes-vous
arrivés dans ce bâtiment ?
Marc Quitelier. Au point de
départ, le bâtiment appartenait au Marquis Yve de Bavay.
Jusqu’à la fin du 19e siècle,
c’était l’école du village. Mon
grand-père y a été. Ensuite, au
début du 20e siècle, les Marquis en ont fait des logements.
Marc Quitelier. En 1976, à
la fusion des communes, nous
avons convoqué l’ensemble du
milieu associatif de Bois-deLessines, y compris les partis
politiques. Tout le monde n’est
pas venu. Pour certains, ça
reste la salle du curé…
Après guerre, les Marquis ont
vendu le bâtiment et c’est la
paroisse qui l’a acheté. L’abbé
Cornu, avec l’aide de son père
maçon et des jeunes du village,
y a créé le Modern Ciné. Il
s’agissait d’un cinéma, qui accueillait également des pièces
de théâtre. Le succès a été
immédiat. Et ça a duré comme
ça jusqu’à l’avènement de la
télévision. Un autre fait qui a
joué également, c’est l’incendie du Cinéma Rio à Sclessin
en 55. Dans les années qui ont
suivi, ça a modifié les normes
de sécurité et le Modern s’est
transformé en club privé.
Notre volonté, c’était de se
serrer les coudes pour conserver l’identité de notre village,
malgré la fusion.
Par après, le lieu est devenu le
local de la fanfare du village
jusqu’à la mise en place du
Club animation.
Le lieu emblématique du
Club animation, c’est le
Comment les activités se
sont-elles mises en place ?
Revenons-en un peu aux
circonstances de la création du Club animation
Bois-de-Lessines. Quand
et pourquoi cette initiative est-elle née ?
L’archer de Bois de
Lessines
Et comment en est-on
arrivé aux Fêtes de l’été
telles qu’on les connait
aujourd’hui ?
Francis Vandecaseyn. Assez rapidement, nous avons
créé une « Maison des jeunes»
au sein du club animation
L’idée était de concerner le
public des jeunes lors de nos
activités et notamment la
kermesse. C’est ainsi que nous
avons créé une soirée avec
tous les Disc Jockeys de la région. En plus du folklore, on a
voulu tout doucement ajouter
une dimension culturelle. On a
changé le nom : les « Fêtes de la
bière », c’était un peu connoté
péjorativement.
C’est ainsi qu’on a accueilli
François Pirette à ses tout débuts. Et ensuite Marc Herman.
Et depuis 95, la tradition de la
soirée humour s’est définitivement installée.
Et donc, l’objectif de départ est atteint ?
Marc Quitelier. Oui, en effet, nous avons pu conserver
une identité forte du village de
Bois-de-Lessines grâce à nos
activités. Et toutes les générations y participent, de même
que beaucoup de nouveaux
habitants.
L’idée de créer un géant voit
le jour au club des jeunes en
1997. Mais quel Géant ? Un
géant Cayoteu. non il y en a
déjà un à Lessines. Un géant
pour la fête de la bière, devenues Fêtes de l’été ? Non
plus. Mais il y a à Bois de Lessines la plus vieille société de
tir à l’arc de la région. L’idée
était née : le Géant sera Archer.
péenne de la culture (2003),
Festival Mawazine au Maroc
et escapade Catalane en Espagne (2005), le 400e anniversaire de la ville de Québec
au Canada (2008), à nouveau
en Espagne pour participation au record du monde du
nombre de géants dans un
cortège (2010), carnaval de
Paris (2011) et bien d’autres
encore.
Le géant fut terminé avec
l’aide de Xavier Parmentier
et béni le 19 juin 1999.
Depuis, que de chemins
parcourus : outre les sorties
dans les environs pour les
ducasses, l’Archer a été très
vite repéré et invité pour
d’autres sorties plus lointaines comme le Cortège
international de géants à Ath
(2000), le spectacle d’ouverture du Grand Prix de F1 à
Spa-Francorchamps (2001),
l’ouverture des festivités de
Lille 2004 capitale euro-
Connaissez vous le « club animation de
Bois-de-Lessines » et ses « petits frères » ?
Il y a bientôt 40 ans, à la veille des fusions de communes (1976) et pour ne pas perdre l’identité du village de Bois de Lessines, quelques amis proposent à l’ensemble des
« sociétés locales » la création du club animation.
Ils organisent un souper réservé uniquement aux habitants
du village et intitulé «Banquet
de Ste Cécile» en l’actuelle
salle du Club Animation, salle
paroissiale à l’époque et feu le
«Modern Ciné». Le succès est
inespéré.
La nouvelle société «Club
Animation» dont l’objectif
principal sera de promouvoir
l’animation dans l’ancienne
commune et éventuellement
d’assister et de venir en aide
aux sociétés existantes est née.
Au cours des années, le Club
connaîtra une fulgurante pro-
gression et prendra, en 2008
le statut d’asbl. Des « petits
frères » vont également naître
dans les années qui suivent,
on verra ainsi apparaître « la
maison des jeunes » qui, dans
les années 80 eut un énorme
succès avec entre autres des
concours de DJ. Puis, avec
d’autres jeunes, la création de
l’Archer.
Actuellement « le club des
jeunes » organise notamment
sa « Marche nocturne et
fantastique » en janvier et sa
soirée le vendredi des fêtes de
l’été.
Et aussi le « club des pensionnés » toujours dynamique,
propose repas et goûters ; la
« pétanque » de Bois-de-Lessines qui se réunit tous les
vendredis d’avril à fin septembre.
L’Archer
s’est
également
constitué en ASBL tandis que
l’activité de tir à l’arc perdure…
On ne s’ennuie jamais à Boisde-Lessines…
Luc Barbay
Club Animation de Bois-de-Lessines
7
Luc Barbay
 L’agenda culturel
 Musique
 Stages
Du 14 au 16 août
Du 01 au 03 juillet, de 9h à 15h30
Du 02 au 05 juillet
Les Sons Intensifs
Stage de tréteaux
Hôpital Notre-Dame à la Rose
Place Alix de Rosoit
Prix pour les 3 jours : 95€ Abonnés
CCRM et Amis HNDR : 65 €
Tickets journée/weekend/concerts
également disponibles
Possibilité de garderie
Centre culturel René Magritte
Rue des 4 Fils Aymon 21
Age : de 8 à 14 ans
Prix : 20 € /3 jours
Inscription obligatoire avant le 25
juin : 068 250 603 ou 0485 71 60 68
[email protected]
 Théâtre
Samedi 20 juin, 20h30
21e Soirée du rire
Humour
Avec Gili et Anthony Joubert
Club Animation, Bois-de-Lessines
20 €
Membres du Club Animation : 18 €
Infos & réservations :
068 33 87 17 ou 068 33 81 45
[email protected]
Dimanche 27 septembre, dès 10h
Parcours-spectacles
Rallye théâtre de la Petite Reine
Poussé par le joli succès rencontré
lors de l’édition 2011, le Ralye-théâtre
de la Petite reine reprend la route
pour une découverte de la campagne
lessinoise et de son patrimoine. En
prélude au parcours-spectacles, des
balades seront organisées au départ
de la Ressourcerie.
Samedi 24 octobre, 20h30
Richard Ruben
« Je suis Belge, mais ça
ne se voit pas »
Humour
Théâtre Jean-Claude Drouot
Rue des 4 Fils Aymon 21
P : 16 € - A : 12 € - C : 20 €
Moins de 26 ans : 50% de réduction
Dimanche 22 novembre, 16h
Okidok « Chevaliers »
Théâtre événement
Théâtre Jean-Claude Drouot
Rue des 4 Fils Aymon 21
Prix : ticket d’entrée de l’HNDR
Samedi 28 novembre, 20h30
« L’étranger »
Théâtre contemporain
Théâtre de la Chute / Benoît Verhaert
 Veillées contées
Samedi 7 novembre, 20h30
Veillée automne et
terroir
« Aube bleutée, herbes folles » de
François Noul
Ouverture des cuisines : 19h
Salle CC René Magritte
Rue de la Déportation 37
P : 9 € – A : 6 € – C : 12 €
Moins de 26 ans : 50% de réduction
Samedi 12 décembre, 20h30
Veillée contée hiver et
champagne
« Sans les mains et en danseuse » de
Pépito Matéo
Ouverture des cuisines : 19h
Salle CC René Magritte
Rue de la Déportation 37
P : 9 € – A : 6 € – C : 12 €
Moins de 26 ans : 50% de réduction
Théâtre et cirque
Du 03 au 07 août
Stage de magie
Possibilité de garderie
Théâtre Jean-Claude Drouot
Rue des 4 Fils Aymon 21
Age : de 4 à 6 ans (35 €) et de 7 à 12 ans
(45 €)
Inscriptions obligatoires:
0496 78 69 69
http://www.magic-arts-lessines.com
 Thés dansants
Samedi 04 juillet, à partir de 10h
Collaboration artistique
Pascal Légitimus
Place d’Ollignies
Tournoi pelote brésilienne (équipes
min. 4 joueurs), ambiance brésilienne
(cocktails, barbecue, …)
Infos et inscriptions :
[email protected]
JE SUIS
BELGE
MAIS
ÇA NE SE
VOIT PAS
Du 10 au 12 juillet
Fêtes d’été d’Ogy
Du 24 au 27 juillet
29e ducasse du Trieu
Wannebecq
Dimanche 20 septembre
Olivier Verdy
Prix : 6 € - Abonné : 4 €
Houraing 2000
Du 31 juillet au 02 août
Place Joseph Wauters
Du 08 au 17 août
El Cayoteu 1900
Théâtre de Verdure
[email protected]
Bray-Dunes
Prix : 17 € - Abonnés : 15 €
Enfants <12 ans : 14 €
Infos et réservations :
068 250 600 ou 068 33 62 22
Lundi 6 juillet
Journée au parc
d’attraction d’Efteling
Infos : Club animation 068 33 87 17
Samedi 12 septembre
Zeebruges
Prix : 55 € - abonné : 50 €
Infos et réservations : 068 250 600 ou
068 33 62 22
Samedi 3 octobre
Saint-Ode
Prix : 60 € - Abonné : 55 €
Infos et réservations : 068 250 600 ou
068 33 62 22
Samedi 20 juin, 14h
Journée des
pollinisateurs
Départ : Grand’Place de Lessines
Prix : 2€ (gratuit pour les enfants et
membres d’Action nature)
Dimanche 21 juin, 14h
13e promenade des
carrières
Départ : gare de Lessines
Prix : 2€ (gratuit pour les enfants et
membres d’Action nature)
François Noul
Gili
Dimanche 30 août
4e diner des inondés de
Deux-Acren
Expo de Porsche, Ancêtres et défilé
d’anciens tracteurs.
Infos : 0497 70 75 03
Du 4 au 6 septembre
Festin – Fêtes de la
Renaissance
Infos : [email protected]
http://www.festin.be
Du 11 au 13 septembre
Kermesse et 3e marche
gourmande à Bois-deLessines
Infos : 068 33 87 17 ou 068 33 81 45
[email protected]
Du 18 au 21 septembre
 Nature
Un spectacle écrit par
Richard Ruben,
Sam Touzani et Arnaud Bourgis
Organisation : Logyciel,
infos : 0485 64 62 99
www.ogy.be
Infos : 0472 72 37 19
Samedi 4 ju illet
Sam Touzani
Ducasse brésilienne
d’Ollignies Gare
Dimanche 14 juin
Sabrina
 Voyages/excursions
Mise en scène
Photo/graphisme > www.hypnoluxo.com
Festival de musique de chambre
et gastronomie
23e ducasse
de Papignies
Kermesse des Culants à
Deux-Acren
Infos : [email protected]
 Expos
Du 13 juin 2015 au 31 mars 2016,
Les Hospices de Beaune
s’invitent à Lessines
du mardi au dimanche de 14 à 18h
Hôpital Notre-Dame à la Rose
Infos : 068 33 24 03
Légende
 Musique
 Théâtre et veillées contées
 Gastronomie
 Cinéma
 Danse / Comédies musicales
 Nature / Ecologie / Balades
 Ainés
 Conférences / Activités éducatives
 Ateliers / Stages / Séminaires
Prix
p: prévente / c : caisse / a : abonnés du CC René Magritte
-26ans : 50 % de réduction sur tous les tarifs
Carte d’abonnement
Prix annuel : 15 euros. Valable un an à partir de la première
activité à laquelle le titulaire assiste. Donne droit à une réduction de 30% sur le prix en prévente de la plupart des activités du centre pour le titulaire et un invité de son choix.
Infos & reservations
Par téléphone : 068 250 600
Par e-mail : [email protected]
 Milieux associatifs
Samedi 20 juin
Salles de spectacle
Grand Prix de l’Archer
De la société Royale de Tir à l’Arc « St
Gervais et Protais »
Théâtre Jean-Claude Drouot
Salle de la poutre
Bois-de-lessines
Infos : 0498 13 75 33
Rue des Quatre Fils aymon 21 - 7860 Lessines
Salle René Magritte
Rue de la Déportation 37 - 7860 Lessines
Le Pavé
Equipe de rédaction : Bruno Eeckhaut, Gérard
Thèves, Myriam Mariaulle, Frédéric Maréchal, Eric
Rié, Marc Verbeek, Cathy Marchand, Luc Barbay, Johan
Henne, Andreas Christou, Jef Delvin, Edwige Lejeune,
Marc Vuidar, les représentants de l'atelier patoisant.
Illustrations : Gérard Thèves
Coordination : Edwige Lejeune, Frédéric Maréchal
068 250 600 - [email protected]
Editeur responsable : Frédéric Maréchal
Une initiative du Centre Culturel René Magritte
Rue des Quatre Fils Aymon 21 - 7860 Lessines
Mise en page : Jef Delvin et Chloé Hotton
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www.ccrenemagritte.be

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