Les naissances au Québec et dans les régions en 2014

Démographie
INSTITUT
DE LA STATISTIQUE
DU QUÉBEC
Coup d’œil
sociodémographique
Mai 2015 | Numéro 38
Les naissances au Québec et dans les régions en 2014
par Martine St-Amour et Anne Binette Charbonneau
Il est né un peu moins de bébés au Québec en 2014 par rapport aux années précédentes, une évolution qui s’explique par
une fécondité en baisse. En revanche, la tendance à avoir ses enfants de plus en plus tardivement se poursuit. À l’échelle
des régions administratives, des contrastes apparaissent, tant en ce qui concerne la propension à avoir des enfants que
l’âge à la maternité. Par exemple, la fécondité est beaucoup plus élevée et hâtive dans le Nord-du-Québec, mais assez
faible et tardive à Montréal. Entre ces deux cas de figure, différents profils régionaux se dessinent. C’est ce qui ressort de
ce bulletin, qui accompagne la diffusion des données sur les naissances et la fécondité en 2014.
Légère baisse des naissances et de la fécondité
Selon les données provisoires, 87 700 bébés sont nés au
Québec en 2014, soit un peu moins qu’au cours des années
2009 à 2013, durant lesquelles le nombre de naissances
s’est maintenu au-dessus de 88 000 (figure 1). Le sommet
des dernières années a été atteint en 2009 (88 891), au terme
de l’importante remontée des naissances qui a caractérisé
la décennie 2000. Le nombre de naissances a été à son
plus bas en 2000 (72 010), puis a augmenté chaque année
jusqu’en 2009, avec une croissance particulièrement marquée entre 2005 et 2008.
Le nombre de naissances découle de deux facteurs, soit de
l’intensité de la fécondité et du nombre de femmes en âge
d’avoir des enfants. L’évolution de la fécondité, mesurée par
l’indice synthétique de fécondité, est mise en parallèle avec
l’évolution des naissances à la figure 1. En 2014, l’indice se
situe à 1,62 enfant par femme, en recul pour une cinquième
année consécutive. Cette récente diminution survient après
une période d’augmentation de la fécondité, qui a fait monter l’indice à 1,73 en 2008 et en 2009. Malgré l’actuel mouvement à la baisse, la fécondité n’est pas redescendue à
des niveaux aussi bas que ceux observés au début des
années 2000, ou encore vers le milieu des années 1980,
deux périodes durant lesquelles la fécondité a connu des
creux de moins de 1,5 enfant par femme.
Figure 1
Nombre de naissances et indice synthétique de fécondité, Québec, 1975-2014
n
110 000
Nombre d'enfants par femme
2,1
100 000
2,0
90 000
1,9
80 000
1,8
70 000
1,7
Naissances
(axe de gauche)
60 000
1,6
50 000
1,5
40 000
Indice synthétique de fécondité
(axe de droite)
30 000
20 000
1,4
1,3
1,2
1975
1980
Source : Institut de la statistique du Québec.
1985
1990
1995
2000
2005
2010
La récente baisse de la fécondité a été compensée, du moins
partiellement, par une croissance du nombre de femmes dans les
groupes d’âge les plus féconds (données non illustrées). C’est
cette hausse des effectifs féminins qui explique que les naissances soient demeurées relativement stables entre 2009 et 2013
et n’aient connu qu’une diminution de faible ampleur en 2014.
Selon les plus récentes perspectives démographiques réalisées
par l’Institut de la statistique du Québec (2014), les effectifs de
femmes aux âges de plus forte fécondité devraient continuer
d’augmenter jusqu’au début des années 2020.
Les femmes de 30 à 34 ans affichent la fécondité la plus élevée
La venue des enfants a longtemps été concentrée chez les
femmes dans la vingtaine, mais la période de plus forte fécondité se situe dorénavant entre 25 et 34 ans et continue de se
déplacer à des âges plus avancés (figure 2). La fécondité des
femmes de 30 à 34 ans a surpassé celle des 25 à 29 ans pour
la première fois en 2013 et elle demeure légèrement supérieure
en 2014. De fait, chez les 30 à 34 ans, 109 femmes sur mille ont
eu un bébé au cours de la dernière année, comparativement
à 106 sur mille chez les 25 à 29 ans. La fécondité de ces dernières présente une tendance à la baisse, tandis que celle des
30 à 34 ans tend à se stabiliser, après avoir fortement augmenté
durant la décennie 2000.
Les femmes âgées de 35 ans et plus voient quant à elles leur
fécondité augmenter de façon presque continue depuis la fin des
années 1980. En 2014, les femmes de 35 à 39 ans présentent un
Qu’est-ce que l’indice synthétique de fécondité ?
L’indice synthétique de fécondité correspond au nombre
moyen d’enfants qu’auraient un groupe de femmes si elles
connaissaient, tout au long de leur vie féconde, les niveaux
de fécondité par âge d’une année donnée. Il se calcule
en faisant la somme des taux de fécondité par âge de
l’année considérée.
taux de fécondité de 51 pour mille. Ce taux surpasse celui des
femmes de 20 à 24 ans depuis l’année 2011. La fécondité de ces
dernières se situe à 41 pour mille en 2014. En comparaison, elle
était de près de 100 pour mille en 1975. Chez les 40 à 44 ans,
11 femmes sur mille ont eu un enfant en 2014, comparativement
à 2 sur mille en 1985. La fécondité des femmes 40 à 44 ans1,
bien que relativement faible, dépasse dorénavant celle des 15
à 19 ans. Chez ces dernières, le taux de fécondité est de 7 pour
mille en 2014. Il était de près de 20 pour mille au début des
années 1990, mais est depuis en constante diminution.
La baisse de la fécondité chez les femmes de moins de 30 ans
et l’augmentation chez les plus âgées se traduisent par une élévation de l’âge moyen à la maternité, qui atteint 30,4 ans en 2014
(figure 3). Le seuil des 30 ans a été franchi en 2011. L’âge moyen
à la naissance du premier enfant continue lui aussi d’augmenter;
il atteint 28,9 ans en 2014.
Figure 2
Évolution des taux de fécondité selon le groupe d’âge de la mère,
Québec, 1975-2014
Figure 3
Âge moyen à la maternité, ensemble des naissances (tous rangs) et
premières naissances (rang 1), Québec, 1975-2014
Taux (pour 1 000)
140
Âge
31
25-29 ans
120
30
100
Ensemble des naissances
(tous rangs)
29
30-34 ans
80
28
20-24 ans
60
27
40
Premières naissances
(rang 1)
26
35-39 ans
20
0
1975
25
15-19 ans
40-44 ans
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Source : Institut de la statistique du Québec.
2010
24
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Source : Institut de la statistique du Québec.
1. Il est très rare d’avoir un enfant au-delà de 44 ans. Le taux de fécondité est de moins de 1 pour mille chez les femmes âgées de 45 à 49 ans.
[ 2 ]
Coup d’œil sociodémographique | Numéro 38
Institut de la statistique du Québec
Source des données
Les données sur les naissances proviennent du Registre des événements démographiques du Québec, tenu par l’Institut de
la statistique du Québec. Dans ce document, les données des années 2012 à 2014 sont provisoires. Les données provisoires
sont produites annuellement, quelques mois seulement après la fin de l’année. Elles sont basées sur une très large proportion
de naissances déjà enregistrées dans le fichier (plus de 97 %) et sur une estimation des cas manquants (principalement des
naissances survenues hors Québec). Les données finales, complètes et validées, sont habituellement disponibles entre 20 et
24 mois suivant la fin de l’année.
Fécondité du moment et fécondité des générations : des évolutions similaires ?
L’indice synthétique de fécondité mesure l’intensité de la fécondité d’une année donnée, mais sa valeur est influencée par des
changements dans le calendrier des naissances. Par exemple, dans une période de transition vers un report des naissances à
des âges plus avancés, l’indice peut connaître une baisse conjoncturelle, sans que le nombre d’enfants que les femmes auront
réellement au cours de leur vie se réduise. Dans ce contexte, il est intéressant de mettre l’indice de fécondité en parallèle avec
la descendance finale, qui mesure la fécondité au sein d’une même génération de femmes, une fois celles-ci arrivées à la fin
de leur vie féconde (ce terme est en pratique fixé à 50 ans). Les deux indicateurs apparaissent sur la figure ci-dessous. La
descendance finale est présentée pour les générations nées de 1943 à 1980. En 2014, la génération 1964-1965 est la dernière
dont la descendance finale est connue. La descendance est estimée pour les quinze générations suivantes, qui ont au moins
35 ans en 2014 et dont la vie féconde est bien entamée1.
La descendance finale connaît une évolution beaucoup moins mouvementée et ne montre pas de creux aussi marqués que
l’indice synthétique de fécondité. À ce jour, aucune génération n’a eu une descendance inférieure à 1,6 enfant par femme. Les
femmes nées en 1956-1957, qui ont été les moins fécondes, ont eu une descendance de tout juste 1,60. La fécondité a ensuite
eu tendance à remonter chez les générations suivantes. Les femmes de la génération 1964-1965, les dernières dont la descendance est complétée, ont eu en moyenne 1,64 enfant. Les générations nées à partir de la fin des années 1960 pourraient
quant à elles connaître une descendance finale entre 1,7 et 1,8 enfant par femme si le niveau actuel de la fécondité au-delà de
35 ans se maintient.
Indice synthétique de fécondité et descendance finale des générations, Québec, 1970-2014
Nombre d’enfants par femme
2,2
Génération
Descendance finale des générations
1945-1946
2,0
Génération
1979-1980
2005
2010
Génération
1964-1965
Génération
1956-1957
1,8
Génération
1975-1976
1,6
1,4
1,2
1,0
1970
Indice synthétique de fécondité
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Note : L a descendance finale est décalée de l’âge moyen à la maternité.
Des changements dans la composition d’une génération au fil du temps, du fait de l’arrivée progressive de femmes immigrantes, peuvent interférer dans le calcul de l’estimation de la
descendance finale.
Source : Institut de la statistique du Québec.
1. L’estimation est faite en leur attribuant, aux âges où leur fécondité n’est pas connue, les taux moyens à ces âges observés au cours des trois dernières années.
Institut de la statistique du Québec
Numéro 38 | Coup d’œil sociodémographique
[3]
Quelques caractéristiques des naissances
La fécondité dans les régions
Comme c’est le cas chaque année, il est né en 2014 un peu plus
de garçons (44 600) que de filles (43 100). Le rapport de masculinité à la naissance est d’environ 103 garçons pour 100 filles.
La répartition des naissances selon le rang demeure stable.
En 2014, 44 % des bébés sont des premiers nés, 36 % sont de
rang 2 et 20 % sont considérés comme des naissances de rang
élevé (3 ou plus). Quant à la proportion de naissances multiples
(jumeaux, triplés, etc.), elle est de 3,0 %. Par ailleurs, près de
deux enfants sur trois (63 %) sont issus de parents non mariés.
Cette part a augmenté rapidement à partir des années 1970, mais
semble vouloir se stabiliser depuis le milieu des années 2000.
Enfin, 70 % des enfants ont deux parents nés au Canada, alors
que 20 % ont deux parents nés à l’étranger et 10 % ont un seul
de leurs parents né dans un autre pays ; 30 % des nouveau-nés
ont donc au moins un parent né à l’étranger. Il y a 20 ans, cette
proportion était d’environ 15 %.
De manière générale, la fécondité dans les régions a connu une
évolution similaire à celle du Québec dans son ensemble, c’està-dire une augmentation de l’indice synthétique de fécondité au
cours des années 2000, suivie d’une légère baisse au cours des
années récentes (tableau 1 à la fin du document). Comme illustré
à la figure 4, l’indice de fécondité de 2014 est presque partout
inférieur au niveau de 2009, mais demeure généralement plus
élevé que celui de 2004. Si l’évolution de la fécondité présente
des similitudes d’une région à une autre, son intensité varie. Avec
un indice synthétique de fécondité de 2,39 enfants par femme en
2014, le Nord-du-Québec se situe loin devant les autres. Notons
cependant que c’est la seule région où l’indice de fécondité a sensiblement diminué par rapport à ce qu’il était il y a dix ans. Suivent
ensuite, en ordre, la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue, le Centredu-Québec et Chaudière-Appalaches, avec des indices se situant
autour de 1,9 enfant par femme. À l’opposé, Montréal affiche une
fécondité de 1,49 enfant par femme, la plus faible de toutes les
régions. En plus de cette dernière, trois régions se situent sous
la moyenne québécoise, avec des indices inférieurs à 1,6 enfant
par femme, soit la Capitale-Nationale, l’Outaouais et la Mauricie.
Figure 4
Indice synthétique de fécondité, régions administratives du Québec, 2004, 2009 et 2014
Nord-du-Québec
2,39
Côte-Nord
1,93
Abitibi-Témiscamingue
2004
1,90
Centre-du-Québec
2009
1,86
Chaudière-Appalaches
2014p
1,85
Lanaudière
1,75
Montérégie
1,73
Bas-Saint-Laurent
1,71
Laurentides
1,69
Saguenay-Lac-Saint-Jean
1,69
Estrie
1,67
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
1,63
Laval
1,63
Ensemble du Québec
1,62
Mauricie
1,59
Outaouais
1,56
Capitale-Nationale
1,55
Montréal
1,49
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
Nombre d'enfants par femme
p : Données provisoires.
Source : Institut de la statistique du Québec.
[ 4 ]
Coup d’œil sociodémographique | Numéro 38
Institut de la statistique du Québec
L’âge auquel les femmes ont leurs enfants diffère aussi grandement
d’une région à l’autre, comme le montre le tableau 2 à la fin du
document, qui présente les taux de fécondité par groupe d’âge et
l’âge moyen à la maternité. Les taux par groupe d’âge de certaines
régions qui se démarquent sont illustrés à la figure 5. Le Nord-duQuébec se distingue par une fécondité beaucoup plus précoce que
celle des autres régions. La fécondité y est de loin la plus élevée chez
les femmes de moins de 25 ans. Chez les 20 à 24 ans, 133 femmes
sur mille ont eu un enfant dans la région en 2014, comparativement
à 41 sur mille dans l’ensemble du Québec. Le taux de fécondité
chez les 15 à 19 ans y est de 67 pour mille, tandis qu’il n’est que
de 7 pour mille dans l’ensemble du Québec. Par conséquent, l’âge
moyen à la maternité du Nord-du-Québec est le plus bas de toutes
les régions, soit 27,1 ans. Les mères de l’Abitibi-Témiscamingue
et de la Côte-Nord sont aussi plus jeunes que la moyenne à la
naissance de leurs enfants, mais de façon moins marquée. Leur
âge moyen à la maternité est d’environ 28,5 ans en 2014.
À l’opposé, Montréal, Laval et la Capitale-Nationale présentent
une fécondité relativement tardive. Elles sont notamment les
seules régions où les femmes de 30 à 34 ans sont plus fécondes
que les 25 à 29 ans. Ces trois régions présentent par ailleurs la
plus faible fécondité dans la vingtaine. Montréal se démarque
également avec la plus forte fécondité chez les 35 ans et plus.
L’âge moyen à la maternité y est le plus élevé, soit 32,2 ans en
2014. Il se situe à 31,6 ans à Laval et à 30,7 ans dans la CapitaleNationale. La Montérégie est la seule autre région où il est de
plus de 30 ans (30,1 ans).
Pour en savoir plus
De nombreuses données portant sur les naissances et la fécondité au Québec et à plus petites échelles sont disponibles sur le
site Web de l’Institut de la statistique du Québec, sous le thème
Population et démographie.
Références
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC (2014). Perspectives
démographiques du Québec et des régions, 2011-2061.
Édition 2014, Québec, 123 p.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC (2014). Le bilan
démographique du Québec. Édition 2014, Québec, 162 p.
Figure 5
Taux de fécondité selon le groupe d’âge de la mère dans quelques régions administratives, Québec, 2014
Taux (pour 1 000)
160
Ensemble du Québec
Capitale-Nationale
140
Montréal
Côte-Nord
120
Nord-du-Québec
Laval
100
80
60
40
20
0
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
Groupe d’âge
Note : Données provisoires.
Source : Institut de la statistique du Québec.
Institut de la statistique du Québec
Numéro 38 | Coup d’œil sociodémographique
[5]
Tableau 1
Nombre de naissances et indice synthétique de fécondité, régions administratives du Québec, 2004-2014
Code
Région administrative
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2012p
2013p
88 618 88 700
2011
2014p
n
Naissances
QC
Ensemble du Québec
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
Bas-Saint-Laurent
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Capitale-Nationale
Mauricie
Estrie
Montréal
Outaouais
Abitibi-Témiscamingue
Côte-Nord
Nord-du-Québec
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Chaudière-Appalaches
Laval
Lanaudière
Laurentides
Montérégie
Centre-du-Québec
74 068
76 341
81 962
84 453
87 865
88 891
88 436
1 587
2 394
5 532
2 062
2 911
20 396
3 523
1 371
1 029
861
712
3 933
3 594
3 812
5 051
13 152
2 148
1 745
2 511
5 843
2 061
2 972
20 729
3 662
1 501
955
816
665
3 955
3 780
4 005
5 029
13 895
2 217
1 803
2 612
6 437
2 286
3 132
21 808
3 820
1 538
1 061
838
737
4 353
4 081
4 454
5 650
14 944
2 408
1 869
2 673
6 639
2 285
3 186
22 472
4 053
1 599
1 083
906
744
4 419
4 161
4 871
5 684
15 367
2 442
1 880
2 810
7 154
2 404
3 312
22 645
4 209
1 705
1 110
880
786
4 710
4 354
5 328
5 985
15 965
2 628
1 886
2 845
7 298
2 444
3 315
23 056
4 398
1 773
1 078
903
782
4 637
4 449
5 472
5 960
15 998
2 597
1 878
2 680
7 426
2 402
3 386
23 258
4 292
1 666
1 083
869
728
4 577
4 455
5 261
5 934
16 017
2 524
88 600
87 700
1 930
2 765
7 521
2 453
3 271
23 161
4 376
1 693
1 089
861
772
4 644
4 399
5 401
5 769
15 928
2 585
1 891
2 725
7 519
2 382
3 285
23 536
4 209
1 708
1 006
847
719
4 513
4 399
5 363
5 915
16 081
2 601
1 782
2 772
7 607
2 433
3 246
23 534
4 140
1 672
1 002
846
745
4 531
4 392
5 365
5 961
15 975
2 597
1 776
2 695
7 621
2 348
3 242
23 445
3 976
1 676
1 050
815
719
4 433
4 373
5 217
5 840
15 947
2 528
nombre d’enfants par femme
Indice synthétique de fécondité
QC
Ensemble du Québec
1,50
1,54
1,65
1,68
1,73
1,73
1,70
1,68
1,67
1,65
1,62
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
Bas-Saint-Laurent
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Capitale-Nationale
Mauricie
Estrie
Montréal
Outaouais
Abitibi-Témiscamingue
Côte-Nord
Nord-du-Québec
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Chaudière-Appalaches
Laval
Lanaudière
Laurentides
Montérégie
Centre-du-Québec
1,43
1,51
1,28
1,45
1,57
1,42
1,55
1,58
1,74
2,79
1,45
1,65
1,52
1,57
1,66
1,56
1,58
1,58
1,61
1,35
1,45
1,59
1,45
1,60
1,74
1,64
2,65
1,41
1,66
1,59
1,60
1,65
1,64
1,64
1,65
1,67
1,49
1,61
1,68
1,53
1,67
1,80
1,85
2,74
1,55
1,81
1,70
1,72
1,83
1,75
1,78
1,72
1,71
1,51
1,60
1,70
1,58
1,75
1,87
1,91
2,92
1,57
1,82
1,70
1,82
1,80
1,77
1,80
1,73
1,78
1,60
1,66
1,75
1,58
1,78
2,00
1,98
2,80
1,69
1,94
1,76
1,94
1,87
1,82
1,93
1,73
1,80
1,60
1,67
1,75
1,59
1,82
2,06
1,93
2,84
1,69
1,90
1,76
1,95
1,83
1,80
1,89
1,74
1,68
1,59
1,64
1,78
1,58
1,74
1,92
1,95
2,70
1,59
1,87
1,74
1,83
1,79
1,78
1,84
1,81
1,73
1,58
1,66
1,71
1,55
1,73
1,94
1,96
2,63
1,69
1,91
1,69
1,85
1,72
1,75
1,89
1,79
1,71
1,55
1,61
1,70
1,53
1,66
1,97
1,83
2,55
1,60
1,87
1,66
1,84
1,77
1,77
1,92
1,70
1,72
1,57
1,65
1,68
1,53
1,62
1,89
1,80
2,49
1,66
1,87
1,64
1,80
1,75
1,73
1,90
1,71
1,69
1,55
1,59
1,67
1,49
1,56
1,90
1,93
2,39
1,63
1,85
1,63
1,75
1,69
1,73
1,86
p : Données provisoires.
Source : Institut de la statistique du Québec.
[ 6 ]
Coup d’œil sociodémographique | Numéro 38
Institut de la statistique du Québec
Tableau 2
Taux de fécondité selon le groupe d’âge de la mère, indice synthétique de fécondité et âge moyen à la maternité, régions administratives du
Québec, 2014
Code
Région administrative
Groupe d’âge
15-191
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-492
Indice
synthétique
de fécondité
Âge
moyen
pour 1 000
QC
Ensemble du Québec
7,0
40,8
105,5
108,9
51,1
10,7
0,6
1,62
30,4
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
Bas-Saint-Laurent
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Capitale-Nationale
Mauricie
Estrie
Montréal
Outaouais
Abitibi-Témiscamingue
Côte-Nord
Nord-du-Québec
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Chaudière-Appalaches
Laval
Lanaudière
Laurentides
Montérégie
Centre-du-Québec
9,1
7,9
5,3
13,0
7,4
5,7
10,7
16,9
19,7
67,1
7,7
4,5
2,6
7,6
5,8
6,7
10,7
53,6
54,6
28,9
53,4
49,9
24,8
53,3
82,4
77,5
132,8
48,7
51,4
24,5
58,1
48,5
43,2
72,3
137,9
141,0
103,1
114,9
120,6
68,7
104,7
145,4
142,8
125,5
122,7
161,2
95,0
136,5
128,3
120,8
148,2
100,8
101,9
115,9
92,3
108,8
105,9
94,7
98,1
104,1
91,6
96,2
110,9
124,7
101,1
106,9
119,0
98,8
34,1
28,8
49,1
38,2
39,1
73,7
40,8
32,6
34,4
49,0
46,2
37,2
63,0
40,6
41,2
46,5
35,6
6,1
3,5
8,0
6,9
8,1
19,1
7,2
4,9
6,6
10,4
5,0
4,5
15,0
6,5
7,2
8,4
5,7
0,0
0,1
0,5
0,2
0,4
1,0
0,4
0,0
0,0
0,8
0,3
0,3
0,9
0,3
0,2
0,5
0,3
1,71
1,69
1,55
1,59
1,67
1,49
1,56
1,90
1,93
2,39
1,63
1,85
1,63
1,75
1,69
1,73
1,86
29,2
29,0
30,7
29,2
29,7
32,2
29,5
28,3
28,5
27,1
29,7
29,4
31,6
29,3
29,7
30,1
28,8
Numéro 38 | Coup d’œil sociodémographique
[7]
1. Comprend les naissances de mères de 14 ans et moins.
2. Comprend les naissances de mères de 50 ans et plus.
Note : Données provisoires.
Source : Institut de la statistique du Québec.
Institut de la statistique du Québec
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démographes
Direction des statistiques sociodémographiques
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Bibliothèque et Archives nationales du Québec
2e trimestre 2015
ISSN 1920-9444 (en ligne)
Direction des statistiques
sociodémographiques :
Paul Berthiaume, directeur
Ont collaboré à la réalisation :
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Esther Frève, réviseure linguistique
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Institut de la statistique du Québec, 2010
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