la lettre B*capital
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La Lettre B*capital Juillet 2014 A l’image du Tour de France, un point d’étape à mi-parcours Avec un début d’année qui a démarré de façon hésitante, le premier semestre 2014 se termine finalement avec une hausse modérée des marchés occidentaux (Eurostoxx 50 : + 5.30 %, CAC 40 : +4.5 %, Dow Jones : +1.5 %) et une progression plus soutenue sur le segment des valeurs moyennes (CAC Mid&Small : +10 %, CAC Small : +17 %). Différents éléments macroéconomiques, techniques et financiers ont animé cette croissance. Des marchés qui reflètent l’activité économique Evolution des principaux indices boursiers depuis janvier 2014 (base 100) 108,00 DJIA base 100 CAC 40 base 100 EUROSTOXX 50 base 100 106,00 104,00 102,00 100,00 98,00 96,00 94,00 92,00 90,00 janv.-14 févr.-14 mars-14 A fin juin, nous pensons être à mi-parcours de la progression des marchés pour l'année 2014. avr.-14 mai-14 Source Factset au 24/06/2014 Les 6 premiers mois de l’année ont offert aux actionnaires une revalorisation de leurs avoirs de l’ordre de 5% sur les larges capitalisations en Europe. Cette progression a pris forme essentiellement à partir du mois de mars alors que nombre d’indicateurs d’activité économique se redressaient. Compte tenu de l’amélioration de la toile de fond macro-économique, les perspectives bénéficiaires pour l’année, bien que régulièrement réajustées à la baisse, s’accordent autour d’une progression de 10% pour l’exercice en cours. La forte rotation sectorielle a réveillé des secteurs ou des valeurs, portant les valorisations à des niveaux corrects. Comme les entreprises sont en bonne santé, toute nouvelle activité marginale permettra d’améliorer directement les futurs résultats après les réductions de coûts en 2013. C’est bien là que se trouve maintenant la capacité des marchés à poursuivre leur chemin haussier. Faute de pouvoir agir encore sur les prix à la hausse, un deuxième moyen pour les entreprises d’afficher une augmentation de leur résultat réside dans la croissance externe. En ce début d’année, les rapprochements ont également constitué une source d’animation du marché, en passe même de battre de nouveaux records historiques en termes de montant de fusionsacquisitions. Fusions et Acquisitions dans le monde (en millions de $) 2 000 000 1 500 000 1 000 000 En effet, déjà plus de 1600 milliards $ de transactions ont été annoncés sur les 4 premiers mois de 2014. Même si les seules entreprises américaines et chinoises représentent 56% des opérations de fusions-acquisitions, les sociétés européennes ne sont pas exclues de ce mouvement : (Holcim/Lafarge ($ 37.5M), Atos/Bull (0.62 M €) ou Altice/Numéricable (13.5M €) mais les plus grosses opérations ont été largement médiatisées : Apple/Beats ($ 3M), Facebook/ WhatsApp ($ 19M) même si toutes n’aboutissent pas comme Publicis/Omnicom ou Pfizer/ Astrazeneca. Dans l’ensemble, on constate des primes offertes de l’ordre de 20%. Elles ressortent à des niveaux plus faibles sur les gros dossiers que sur les entreprises plus petites mais permettent de conforter l’idée que les marchés ne sont pas survalorisés. Dans tous les cas, c’est également un signe de confiance sur l’avenir de la part des dirigeants de sociétés. On se réjouira même que ces opérations prennent le pas sur des rachats d’actions qui pourtant atteignent cette année aussi des records. Super Mario réveille la zone euro Les dernières dispositions des banques centrales offrent aux entreprises encore de belles possibilités d’investir à des conditions de crédit favorables. En effet, si la macro-économie a progressivement repris des couleurs, plus ou moins prononcées selon les pays, les banques centrales conservent de leur coté un œil vigilant sur les grands indicateurs économiques. C’est au cours de la première quinzaine du mois de juin que ces dernières ont tenu des réunions très attendues. Ainsi, le dernier discours de Mario Draghi (Président de la BCE) a apporté nombre de réponses positives aux attentes des agents économiques et acteurs de marchés. Pour accentuer la dynamique de reprise économique et éloigner la déflation qui nous guette, la BCE a présenté un éventail de mesures dont certaines encore inédites. 2014 : 1610 2013 : 2600 2012 : 2424 2011 : 2695 2010 : 2550 2009 : 1926 2008 : 3063 2007 : 4869 2006 : 3565 500 000 0 T1 2006 T2 2007 T3 2009 2008 2010 T4 Sources : Bloomberg, Portzamparc Gestion au 12/05/14 Le graphique ci-dessus illustre trimestre par trimestre le montant des opérations de fusions et acquisitions dans le monde. Pour 2014, ces montants ressortent au-dessus de ceux d’avant crise financière. Zone euro : taux repo euro et taux d’intérêt sur les dépôts des banques à la BCE (en %) Taux repo euro Taux d'intérêt sur les dépôts des banques à la BCE 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 0 -1 02 Les nouvelles mesures : • Un taux de dépôt négatif (historique!) auprès de la BCE pour les banques : elles sont incitées à utiliser ces sommes au financement de l’économie sous peine «d’une taxe» sur la rémunération de leurs liquidités. • Jusqu’ à 400 milliards d’euros de prêts de liquidités à 4 ans accordés aux banques, à condition que celles-ci accordent plus de crédits au secteur privé. • Des conditions favorables d’octroi de liquidités pour les établissements financiers auprès de la banque centrale. • Des opérations d’achats d’actifs financiers par la BCE sous forme de crédits titrisés (ABS). Une semaine après, ce fut à la banque centrale américaine (FED) d’annoncer son soutien à la croissance économique. La Réserve Fédérale maintient donc ses taux bas jusque mi-2015. Si elle révisa la croissance à la baisse (+2,1/+2,3% contre +2,8/+3% précédemment), elle précise que la reprise est bien enclenchée. Les marchés ont salué unanimement tous ces soutiens. Après la FED et la Banque d’Angleterre, l’action de la BCE et de la Banque du Japon devrait soutenir la croissance économique. Les différents commentaires laissent anticiper une remontée très progressive des taux d’intérêt aux USA et Royaume Unis et des conditions monétaires toujours très accommodantes dans les pays développés. Dans ce contexte, nous restons favorable aux actions, notamment européennes qui bénéficieront le plus de cette dynamique. Achevé de rédiger le 25 juin 2014. Les informations figurant dans ce document proviennent de sources dignes de foi, mais aucune attestation ou garantie, expresse ou tacite, n’est donnée quant à la fiabilité ou au caractère complet de ces informations qui ne doivent pas être exploitées comme telles. Elles ne doivent ni faire autorité ni se substituer au jugement propre des investisseurs et ne sont pas censées être l’unique base d’évaluation des stratégies ou instruments financiers présentés. Les placements sur les marchés financiers peuvent s’avérer risqués. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et elles ne sont pas constantes dans le temps. Communication à caractère promotionnel 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 -1 Sources : Datastream, BCE, NATAXIS L’ensemble des collaborateurs de B*capital vous souhaite une agréable période estivale. B*capital 16 rue de Hanovre - 75002 Paris Tél. : 01 40 17 59 49 10, rue de la République - 69001 Lyon 579, avenue du Prado - 13008 Marseille Société Anonyme au capital de 4 301 829 euros 399 223 437 RCS Paris www.b-capital.com D804 (07.2014) - Crédit photo : Fabrice Cormy - Les fusions-acquisitions en vogue