Cancer : doit-on viser la guérison ou une prise en charge
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Cancer : doit-on viser la guérison ou une prise en charge
Novartis Pharma S.A.S. Direction de la Communication Oncologie 2 et 4, rue Lionel Terray BP 308 92 506 Rueil-Malmaison • COMMUNIQUE DE PRESSE • COMMUNIQUE DE PRESSE • COMMUNIQUE DE PRESSE • Cancer : doit-on viser la guérison ou une prise en charge chronique ? Si la recherche en oncologie a connu de nombreux progrès ces dernières décennies, quels sont les enjeux de l’innovation pour les années à venir ? Doit-on désormais penser le cancer comme une maladie chronique ou viser la guérison ? Pour répondre à cette question, Novartis a croisé les regards d’experts en oncologie, hématologie et a recueilli la vision d’un chercheur pas comme les autres, Jérémie Vaubaillon, astronome qui n’hésite pas à viser les étoiles ! La recherche en oncologie connaît aujourd’hui une véritable accélération qui se traduit par la transformation du pronostic de certains cancers, passés du rang de maladies incurables à celui de maladies chroniques.1 Transformer certains cancers en maladies chroniques représente une avancée considérable. Cependant, un sujet fait actuellement débat au sein de la communauté scientifique : faut-il chercher à rendre de plus en plus de cancers chroniques ou viser la guérison ? Les chercheurs de Novartis Oncologie se sont fixé un objectif ambitieux : guérir les cancers pour qu’un jour les patients puissent arrêter leur traitement et retrouver une vie la plus normale possible. Pour tous les chercheurs, la leucémie myéloïde chronique (LMC) constitue à ce titre un véritable modèle. Alors qu’il y a seulement 15 ans elle était considérée comme une maladie incurable, l’arrivée des premiers inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) a constitué une véritable révolution transformant ainsi la prise en charge de cette pathologie. Aujourd’hui, dans le cadre d’essais cliniques, l’arrêt de traitement est étudié pour certains patients atteints de LMC.2 Cet exemple porteur d’espoir pour beaucoup d’autres pathologies illustre bien qu’il n’y a pas de grands progrès ou de grandes innovations sans qu’elles n’aient été portées par de grandes ambitions. Rueil-Malmaison, le 27 juin 2014 – Les importantes avancées de la recherche médicale de ces dernières décennies ont radicalement transformé le pronostic de nombreux cancers, dont certains sont passés du statut de maladie incurable à celui de maladie chronique. C’est le cas par exemple de la leucémie myéloïde chronique (LMC), maladie incurable il y a 15 ans, et pour laquelle des essais cliniques d’arrêt de traitement sont aujourd’hui en cours. Engagé depuis plus de 25 ans dans la lutte contre le cancer et les tumeurs rares, Novartis Oncologie a développé 8 molécules phares ces dix dernières années, plus particulièrement dans le domaine des thérapies dites ciblées. Fort de cette expérience, les chercheurs de Novartis Oncologie se sont fixé un objectif ambitieux : guérir les cancers pour qu’un jour les patients puissent arrêter leur traitement et retrouver une vie la plus normale possible. Cancer : quels objectifs pour la recherche ? En quelques années, la recherche en oncologie a connu de profondes évolutions et de grandes avancées. Désormais, de plus en plus de personnes vivent avec un cancer devenu chronique.1 Aujourd’hui, un sujet divise la communauté scientifique : faut-il chercher à rendre de plus en plus de cancers chroniques ou viser la guérison ? De façon assez surprenante, les chercheurs ne sont pas unanimes sur ce point. Certains estiment qu’il faut se concentrer sur la recherche de traitements chroniques qui prolongent la vie des patients et les aident à appréhender leur maladie au quotidien.3 Les chercheurs de Novartis, quant à eux, sont persuadés qu’il vaut mieux continuer à chercher un moyen de guérir les cancers. Cet objectif, ambitieux, est nécessaire pour explorer pleinement le potentiel des pistes actuelles et à venir : associations de plusieurs thérapies ciblées, immunothérapie, anticorps conjugués, adaptation des traitements en fonction du profil génétique des tumeurs… L’exemple de la recherche en astronomie nous invite à élargir notre champ de vision pour comprendre les dynamiques communes qui animent recherche sur l’infiniment petit et celle qui se penche sur les espaces stellaires. Jérémie Vaubaillon, astronome à l’Observatoire de Paris, explique ce qui selon lui pousse les chercheurs dans cette quête perpétuelle d’aller toujours plus loin : « chercheurs en astronomie et chercheurs en médecine, nous sommes animés par la compréhension de la vie, comprendre d’où nous venons tous.». Et comme l’énonçait Oscar Wilde « Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». Une maxime qui pourrait guider la dynamique de bien des chercheurs, quel que soit leur univers d’exploration... Leucémie myéloïde chronique, un modèle pour la recherche en oncologie En termes de recherche, la LMC a constitué un véritable modèle. En effet, dans un premier temps, le chromosome de Philadelphie (marqueur de la LMC) a été identifié. Ce chromosome anormalement court issu de la translocation des chromosomes 9 et 22, produit le gène BCR-ABL. Il a ensuite été mis en évidence que la protéine issue de ce gène, une enzyme à activité tyrosine kinase était responsable de la prolifération de globules blancs à l’origine de la LMC.4 Ces découvertes ont rendu possible le développement du premier inhibiteur ciblé de BCRABL, permettant de modifier radicalement le cours de la maladie.4 Ce premier inhibiteur de l’activité tyrosine kinase de la protéine de fusion BCR-ABL a ainsi représenté un événement médical majeur en hématologie, mais plus largement en oncologie, la faisant entrer dans l’ère des thérapies ciblées. Il a également constitué une avancée déterminante pour les patients, transformant radicalement leur pronostic en faisant notamment progresser significativement leur taux de survie.5 2 10 ans après cette 1ère révolution thérapeutique, une 2nde génération d’ITK arrive Pourtant, malgré cette avancée thérapeutique, des résistances, voire des intolérances au traitement étaient rapportées. C’est ainsi que, 10 ans après le lancement de ce premier ITK, la recherche proposait au corps médical des ITK de seconde génération permettant une réponse moléculaire plus importante. 6 LMC : hier incurable, aujourd’hui chronique et demain ? Compte tenu de ces avancées majeures dans la prise en charge de la LMC qui ont radicalement bouleversé le cours de la maladie, les chercheurs de Novartis Oncologie se sont donné pour ambition d’offrir aux patients la possibilité d’arrêter leur traitement et de pouvoir parler peut-être un jour de guérison. « Dans la recherche sur l’arrêt de traitement, le groupe FI-LMC a été pionnier avec l’étude STIM et nous continuons à l’être, même si d’autres travaux cliniques ont depuis continué dans ce sens. C’est un sujet qui nous tient à cœur », commente le Pr Mahon. 3 Aujourd’hui, l’arrêt de traitement est effectivement étudié chez certains patients. Le Pr Mahon précise que «parmi les patients ayant arrêté leur traitement, celui pour lequel nous disposons du recul le plus important est un patient qui a arrêté son traitement depuis maintenant 10 ans ! ». Il ajoute « L’enjeu aujourd’hui est de comprendre dans quelles conditions et pour quels patients l’arrêt de traitement peut être envisagé. » Comme le souligne le Dr Christine Chateauneuf, directeur exécutif de l’unité d’oncologie chez Novartis « la collaboration avec les équipes de recherche académique perdure depuis plus de 15 ans et nous avons souhaité poursuivre le mouvement initié par le groupe FI-LMC en intégrant l’arrêt de traitement au cœur de notre stratégie. Nous avons ainsi lancé plus de 8 études cliniques au niveau mondial pour explorer cette possibilité et peut-être permettre à certains patients atteints de LMC d’arrêter un jour leur traitement.». Un vrai changement de paradigme qui fait que la LMC, grâce à l’ambition des chercheurs, pourrait un jour passer au rang de maladie curable. A propos de Novartis Novartis propose des solutions thérapeutiques destinées à répondre aux besoins en constante évolution des patients et des populations dans le monde entier. Novartis, dont le siège social est situé à Bâle, Suisse, propose un portefeuille diversifié de produits susceptibles de satisfaire ces besoins: médicaments innovants, génériques peu coûteux, vaccins préventifs, instruments de diagnostic ainsi que produits pharmaceutiques en automédication et pour la santé animale. Novartis est le seul groupe mondial à occuper une position de leader dans ces domaines. En 2013, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires net s'élevant à USD 57,9 milliards et dépensé environ USD 9,9 milliards (USD 9,6 milliards hors charges pour pertes de valeur et amortissements) pour la recherche et le développement (R&D). Le Groupe Novartis emploie quelque 135 000 collaborateurs équivalents plein temps et déploie ses activités dans plus de 150 pays. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre site http://www.novartis.com. 3 Contacts presse : Fanny GAUDRY – Novartis Pharma S.A.S. - Responsable Communication Tél : 01.55.47.64.29 Email : [email protected] Céline PERRIN et Merryl MARCOUT – Publicis Care / Advocacy Tél : 01.58.47.79.87/79.06 Email : [email protected] / [email protected] Références : 1. Ministère des Affaires sociales et de la Santé et Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Plan cancer 2014-2019, 2014 2. Mahon FX et al. Discontinuation of imatinib in patients with chronic myeloid leukaemia who have maintained complete molecular remission for at least 2 years : the prospective, multicentre Stop Imatinib (STIM) trial. Lancet Oncology 2010 ;11 (11) : 1029 –35. 3. Dianne C. Witter et al. Cancer as a Chronic Disease. OncoLog. 2008 vol. 53, no. 4 4. Leguay T., Mahon F.-X. Leucémie myéloïde chronique. EMC (Elsevier SAS, Paris), Hématologie 2005, 13-011-B-10 5. Hehlmann R et al. Chronic Myeloïd Leukemia. The Lancet 2007; 370 (9584): NA 6. Cross NCP et al. Standardized definitions of molecular response in CML, Leukemia 2012; NA:1-4 C510126 – Juin 2014 4