Le cheval est en train de hurler
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Le cheval est en train de hurler
Poèmes des 3èmeC Le cheval est en train de hurler La femme est en train de pleurer L’homme est en train de brûler Les gens sont coupés Voilà ce qu’est l’Espagne Des bombardements, des hurlements Voilà ce qu’est l’Espagne Le châtiment des gens Il y a des coups des morts Hitler peut avoir des remords Des âmes s’envolant par la fenêtre Des personnages ne ressemblant plus à des êtres Les personnages ne peuvent plus partir Ils ne veulent que guérir La seule chose qu’on voit c’est la guerre Tout ça c’est la faute d’Hitler Il y a des âmes qui survolent Il y a des âmes qui se carambolent La paix ou la mort Je ne sais pas il n’y a que des corps La mort attrape la lumière Comme l’enfant est pleuré de sa mère Le cheval crie la guerre La lumière s’est allumée ouvrez les yeux sur cette terre Le sang coule comme de l’eau, l’Espagne perd de ses os Le tueur à cornes arrive déterminé, cruel, énervé Un taureau frustré Comme l’Espagne est brisée, détruite, écrasée L’Espagne est grande mais rétrécit Ouvrez les yeux, arrêtez les conflits Les larmes coulent, les âmes montent Comme les gens meurent, les armes tombent Combattre combattre cette haine de malheur Faites faites revivre le bonheur Les âmes pleurent comme de petites filles Allez, allez vous pouvez grimper cette grille Pourquoi mourir ? Pourquoi se battre ? Alors qu’on pourrait aller s’amuser au parc L’Espagne est dure comme le fer Alors faites-en une nouvelle ère Des innocents meurent, des courageux pleurent S’il vous plaît, libérez-nous de ces hommes sans cœur Je vois des hommes sans cœur Un enfant qui meurt et cette femme en pleurs Une main déchiquetée tenant une épée Et cette fleur blanche. Je vois ce minotaure qui n’a pas tort d’avoir des remords Et cet homme regrettant sa femme avalée par les flammes Je vois ce cheval gémissant de peur et de douleur Et cette lampe inutile dans ce massacre débile Je vois ce flambeau qui pourrait nous faire croire à un espoir Et cette fenêtre avec sa petite lueur d’espoir Je vois l’Espagne morte, déchirée, crucifiée L’Espagne qui saigne et qui pleure de douleur Ce village noir comme de la cendre et blanc comme le paradis Et cet étalage de légumes humains Morts, déchiquetés, crucifiés Un homme se fait dévorer par des ombres Cette fenêtre trop petite et sombre doit s’agrandir En ce taureau je vois toute l’atrocité de la guerre Je vois toutes la terreur et la tristesse dans cette pièce Ce cheval hurlant de douleur avec cette lance Cet œil observant nos faits et gestes Cette femme désespérée pleurant son enfant Hitler pourquoi tant d’acharnement et de cruauté ? Trop de membres découpés, arrachés, torturés Cette épée est morte, elle a été dévorée Les cris transforment les langues en lance Ecoute les cris de douleur comme des bombes Et toi petite et gentille fleur que fais-tu là ? Guerre qui semble amusante pour Franco et Hiltler Une femme hurle et pleure sans son Enfant qui meurt sans son Rien. Folie Franco Hitler Non non non Guernica est Innocente. Elle n’a rien fait Comment ont-il pu te faire Aussi mal ? Guernica tu guériras Une fleur de paix pour toi Envoyons plus de secours et tu guériras Rien ne peut nous empêcher pour toi Non non non Guernica Ils sont tous là pour toi Car l’Espagne est toujours là Ayons la paix pour toi. Mais silence pour Guernica Avoir de la fierté Mais pas de tristesse Avoir de la fierté Donc de là vient l’Espagne Ou de Guernica c’est la même chose Un cri craque creuse l’Espagne Ces hommes tués par Hitler Dévorés par les flammes de l’enfer Un chevalier décapité Une épée brisée Dans le noir Ces villageois sans espoir Eux qui meurent de faim Qui sont tués sans fin Un minotaure tué Un cheval torturé Une petite femme qui pleure Pour son enfant qui meure Une issue inaccessible Sortir de cet enfer est impossible Des lumières inutiles Au malheur des civils Il y a un tableau en noir et blanc Qui est synonyme de terreur Il y a tellement de bruit qu’on Ne sait plus d’où viennent tous ces cris Je vois un homme, un homme Qui sombre dans un puits de flammes Je vois une main, une main Qui tient la lumière du destin Il y a un cheval gémissant comme un soldat blessé Qui crie de douleur du pieu enfoncé dans son flanc Il y a le symbole de l’Espagne Meurtri par toute cette poigne Je vois une femme tenant son enfant Mort, mort des cette guerre atroce Je vois une main tenant une épée Cassée par toute cette férocité Et là au milieu de cette scène d’apocalypse Il y a une fleur, la fleur symbole d’un espoir Il y a l’Espagne touchée, blessée, mutilée L’Espagne touchée, blessée, mutilée