cryptosporidiose bovine dans la region de la mitidja (algerie)

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cryptosporidiose bovine dans la region de la mitidja (algerie)
Bulletin USAMV-CN, 64/2007 (1-2).
CRYPTOSPORIDIOSE BOVINE DANS LA REGION DE LA MITIDJA
(ALGERIE)
Akam A.1, M. Lafri 2, D. Khelef 3, R. Kaidi 2, Z. Bouchène 4, V. Cozma5, E. Şuteu 5
1
Centre Universitaire de Djelfa, Algérie, a_akam@hotmail. com
Faculté des Sciences Vétérinaires, Université Saad Dahleb, Blida, Algérie.
3
Ecole Nationale Vétérinaire d’Alger, BP 161, El-Harrach, 16200, Algérie.
4
Laboratoire de parasitologie, Hôpital de Béni-Messous, Alger, Algérie.
5
Faculté de Médecine Vétérinaire de Cluj-Napoca, Str. Mãnãstur Nr. 3, 3400, Roumanie.
2
Key words: Cryptosporidia, calves, bovine, prevalence, seasonal variation, Algeria.
Abstract. An epidemiological study of bovine cryptosporidiosis has been carried out in 7 large and 100
small farms situated in the area of Mitidja in Algeria. 1767 calves and 1102 cattles were examined in order to
evaluate faecal shedding of Cryptosporidium spp.. The study has revealed that the prevalence of cryptosporidia in
calves is situated at 37.36% in large farms and 35.80% in small ones. The parasite is significantly isolated in
unhealthy calves than in healthy (44.43% (503/1132) vs 22.83% (145/635) respectively. Cryptosporidia has been
mostly found among calves of 8 to 21 days old, with a peak in the age group 8-14 days (27.6%). No difference in
rate infection has been notice for both sexes. However, the examination of 1674 fecal samples from 1102 cows has
revealed that 103 of them contained Cryptosporidium oocysts. No distinct seasonal variation was recorded but
there was a tendency for the rate infection to be highest in spring or winter and lowest in summer and autumn
INTRODUCTION
Cryptosporidium spp. est un parasite coccidien des voies digestives et/ou respiratoires
de nombreuses espèces animales [10]. Deux espèces sont identifiées chez les bovins: C.
parvum et C. muris. La première se caractérise par sa localisation surtout intestinale [20] et par
son caractère pathogène [23, 33], alors que la seconde ne se développe que dans l’abomasum et
sa présence est moins souvent relatée dans la littérature [3, 6, 9]. La pathogénicité de C. parvum
dans l’étiologie des entérites néonatales fut longtemps ignorée [21] et ce n’est qu'après les
études épidémiologiques [17, 24, 25] que expérimentales [33, 23, 7] que son rôle dans
l’étiologie des diarrhées néonatales du veau fut établi ceci même en l’absence d’autres agents
entéropathogènes majeurs (E. coli F5+, rotavirus, coronavirus et salmonelles). Le présent
travail s’est fixé à définir l’incidence des cryptosporidies dans 107 élevages laitiers et estimer le
rôle de certains facteurs prédisposants l’infestation parasitaire tels que l’âge, le sexe et la
saison.
MATERIEL ET METHODES
A. Collecte des échantillons: De la période d’octobre 2000 à septembre 2005, 7 grandes
fermes laitières et 100 petites situées dans la localité de la Mitidja ont fait l’objet d’une enquête
épidémiologique portant sur la cryptosporidiose bovine. Les élevages ciblés se distinguent par
un climat humide et renferment entre 10 et 150 vaches, âgées de 2 à 9 ans et entre 3 et 115
veaux, âgés de 2 jours à 9 mois. Dans l’ensemble des fermes, 1674 et 4809 échantillons de
fèces respectivement de 1102 bovins adultes et de 1767 veaux, sont récoltés. Pour les veaux
âgés de moins de 30 jours, 4 échantillons de selles en moyenne sont récoltés dans chaque
344
tranche d’âge (soit 3 à 6 prélèvements) et 2 prélèvements pour ceux de plus d’un mois d’âge.
Quant aux bovins adultes, 1 à 2 échantillons de fèces sont prélevés par sujet et par ferme. En
outre, l’âge, le sexe de chaque animal de même que la présence ou l’absence de la diarrhée sont
notés.
Les selles sont récoltées dès leur émission et sont aussitôt recueillies dans des pots en
plastiques (5 g au minimum), puis, ceux-ci sont remis dans une glacière isotherme (4° C à 8° C)
et acheminés le jour même au niveau du laboratoire de parasitologie du département des
sciences vétérinaires.
L’étude de l’évolution saisonnière de l’infestation cryptosporidienne a ciblé tous les
veaux naissant entre la période d’octobre 2000 à septembre 2005. Ainsi, au total, 1668 sujets
âgés de 3 à 45 jours ont été suivis durant les quatre premières semaines après la naissance (1
prélèvements au minimum par individu et par semaine).
B. Détection des cryptosporidies: La recherche des oocystes de Cryptosporidium spp. se fait
par la technique de coloration de Ziehl-Neelson modifiée par Henriksen et Pohlenz [14].
L’examen est dit positif quand un oocyste ainsi que ses constituants internes (corps résiduel, 4
sporozoïtes) sont visualisés. Inversement, il est considéré comme négatif lorsqu'aucun oocyste
n’est observé après observation de 100 champs microscopiques pris au hasard sous
grossissement 40x. L’estimation de l’intensité de l’infestation parasitaire en fonction des
tranches d’âge des bovins est évaluée selon 3 scores d’infestation: infestation faible (+1): 1 à 4
oocyste(s)/champ, infestation moyenne (+2): 5 à 10 oocystes/champ, infestation massive (+3):
nombre d’oocystes > 10 par champ. Ces dénombrements sont effectués sous grossissement
40x. Toutefois, il est à noter que parmi les 4809 échantillons de selles de veaux examinés, seul
466 sont soumis au test ELISA (Pourquier Cryptosporidium parvum «antigène bicupuleversion P00601/01).
C. Analyses statistiques: La répartition des résultats des analyses des fèces en fonction du
statut clinique, l’âge et le sexe des veaux sont comparés selon le test statistique de l’écart réduit
(ε) [1].
RESULTATS ET DISCUSSION
Identification et spécificité des cryptosporidies isolés des fèces bovines: Parmi les oocystes
coccidiens isolés, seuls ceux ayant les dimensions suivantes: 4,9 ± 0,5 x 4,5 ± 0,3 µm [(4,45,4 ; 4,2-4,8); N=100] sont observés et reconnus comme étant des éléments parasitaires
appartenant à l’espèce Cryptosporidium parvum. En effet, la transmission expérimentale de ces
oocystes s’est traduite, à l'exception des oiseaux, par un développement du parasite au niveau
de l’intestin des veaux, des agneaux, des chevreaux, des souriceaux et des ratons. Par ailleurs,
les résultats des contre analyses des selles révélées positives par la coloration de Ziehl-Neelson
modifiée par Henriksen et Pohlenz se sont également montrés positifs au test ELISA (72/466
vs 69/466 respectivement). La présence des cryptosporidies est relevée dans toutes les grandes
fermes, avec un taux de 37,36% et dans seulement 74 petites, avec une fréquence de 35,80%.
L’étude montre une plus grande fréquence d'apparition du parasite chez les sujets diarrhéiques
que non diarrhéiques, 44,43% (503/1132) vs 22,83% (145/635) respectivement (tableau 1).
345
Tableau 1
Fréquence d'apparition des cryptosporidies chez les veaux dans les fermes
Taille
des fermes
Grande
petite
Total
Nombre d'individus
examinés
V.T.
V.D. V.N.D.
985
782
1767
769
363
1132
216
419
635
Résultats en nombre et pourcentage
V.T.
Nbre
%
368 (37.36)
280 (35.80)
648 (36.67)
Nbre
333
170
503
V.D.
%
(43.30)
(46.83)
(44.43)*
Nbre
35
110
145
V.N.D
%
(16.20)
(26.25)
(22.83)
Légende: Nbre: nombre, V.T: Veaux totaux; V.D.: Veaux diarrhéiques; V.N.D.: Veaux non diarrhéiques;
*: Significative.
La présence des cryptosporidies est relevée pratiquement dans toutes les tranches d’âge
des bovins, particulièrement chez les veaux âgés de 4 à 30 jours. Les animaux âgés de 8 à 14
jours semblent cependant être les plus préférentiellement touchés, avec un taux de 39,4%, suivi
par les 15-21 jours (30,6%). Une diminution progressive du taux d’infestation est notée chez les
22-30 jours (18%) et les 1-2 mois (9%). Toutefois, il est à noter que le taux de parasitisme
décroît significativement dès l’âge de 3 mois (9,4%) pour devenir très faible chez les 9-11 mois
(2%). Paradoxalement, chez les plus âgés, la fréquence d’isolement des cryptosporidies s’est
montrée relativement élevée, avec 4 cas positifs (soit 2,5%) chez les 1-2 ans et 103 cas (soit
11,4%) chez les adultes dépassant 2 ans. En outre, chez ces derniers, à l’exception de 12 sujets,
le développement du parasite, n’a pas été suivi de signes cliniques, de même que la durée et la
concentration de l’excrétion oocystale (+) (tableau 2). Sachant que la fréquence d’élimination
des cryptosporidies par les adultes dans les grandes et les petites fermes se situe à 11,14% et
1,86% respectivement (tableau 3).
Tableau 2
Distribution des cryptosporidies en fonction des tranches d’âge des bovins
Tranches
d’âge
1–3J
4–7J
8 - 14 J
15 – 21 J
22 -30 J
1-2M
3 -5 M
6-8M
9 - 11 M
1–2A
>2 A
Total
Nombre
d’individus Nbre de
examinés cas
positif
%
127
7 (5,5)
367
84 (22,8)
585
231
(39,4)*
539
165
(30,6)
609
110
(18,0)
1025
93 (9,0)
212
20 (9,4)
176
16
(9,0)
149
3
(2,0)
156
4 (2,5)
1674
103
(11,4)
5619
836 (14,8)
Résultats
Intensité d’infestation
+1
+2
3
Nbre
%
Nbre
%
Nbre
%
7
(1,0)
68
(10,5)
6
(1,6)
10
(9,4)
125
(19,3)
38* (44,7) 68* (64,1)
135
(20,9)
18
(21,1)
12
(11,3)
99
(15,3)
8
(9,4)
3
(2,8)
83
(12,8)
4
(4,7)
6
(5,6)
16
(2,4)
1
(1,1)
3
(2,8)
16
(2,4)
2
(0,3)
1
(1,1)
3
(0,4)
1
(1,1)
91
(14,1)
8
(9,4)
4
(3,7)
645
(77,1) 85
(10,1) 106
(12,6)
Légende : J: jour; M: mois; A: année; (+1) : 1 à 4 oocyste(s)/champ; (+2): 5 à 10 oocystes/champ;
(+3): nombre d’oocystes >10 oocystes/champ; *: Significative: 2 vs 3; 4 vs 5; 3 vs (1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11).
346
Tableau 3
Fréquence des cryptosporidies chez les bovins adultes dans les fermes bovines
Taille des
fermes
Grande
Petite.
Total
Nombre d’échantillons de
fèces adultes examinés
888
214
1102
Résultats
Nombre de cas positifs
99
9
103
%
(11,14)
(01,86)
(09,34)
La distribution de l'intensité de l'infestation du parasite en fonction des tranches d’âge
des bovins montre que les animaux âgés de 3 à 7 jours et ceux de 22 jours et plus, expriment
souvent une faible infestation (+1). Par contre, pour les 8-21 jours et plus particulièrement chez
ceux âgés de 8 à 14 jours, l’infestation cryptosporidienne est souvent soit moyennement (+2)
soit fortement exprimée (+3), puisque des taux élevés de fèces lourdement infestés (+3) et
moyennement infestés (+2) sont enregistrés (tableau 2). Il est intéressant de souligner
l’existence de la très forte corrélation entre l’infestation moyenne et/ou massive des veaux et la
présence de la diarrhée.
Dans l’ensemble des 107 fermes bovines, aucune différence significative d’infestation
cryptosporidienne n’est relevée entre les sexes (tableau 4).
Tableau 4
Distribution des cryptosporidies en fonction du sexe des veaux
Taille des Nombre d’individus examinés
fermes
Veaux
Velles
Résultats
Veaux
Velles
Nbre
%
Nbre
%
Grande
549
436
190
(34.60)
178
(40.82)
Petite
400
382
146
(36.50)
134
(35.07)
Total
949
818
336
(35.40)
312
(18.14)
Légende : Nbre: Nombre de cas positif, ( ): Pourcentage, *: Significative: 1 et 5.
L’évolution saisonnière de la cryptosporidiose dans l'ensemble des fermes durant les
cinq années d’étude a montré une augmentation légère de l'incidence de la cryptosporidiose en
printemps ou en hiver en comparaison avec les autres périodes de l'année (tableau 5).
Tableau 5
Evolution saisonnière de l'incidence des cryptosporidies chez les veaux âgés de 3 à 45 jours durant les cinq années
d'étude
Saisons
Automne
Hiver
Printemps
Eté
2000/2001
VP/VE
%
38/96 (39.58)
63/134 (47.05)
26/50 (52.00)*
10/22 (45.45)
2001/2002
VP/VE
%
41/112 (36.05)
31/116 (26.72)
51/135 (37.33)*
13/37 (35.13)
Campagne d'étude
2002/2003
2003/2004
VP/VE
%
VP/VE %
43/159 (27.04)
7/51 (13.72)
64/148 (43.24)*
17/58 (29.31)
12/56 (21.42)
19/51 (37.25)*
12/90 (13.33)
16/46 (34.78)
2004/2005
VP/VE %
10/44 (22.7)
30/90 (33.33)
63/128 (49.21)*
19/45 (42.22)
Légende: VP: Nombre de veaux positif; VE: Nombre de veaux examinés
Au vu des résultats obtenus, on constate que la cryptosporidiose est fréquente dans la
Mitidja (Algérie) chez les veaux âgés de moins d’un mois, plus particulièrement chez les 8-14
jours. Ce résultat est en accord avec ce qui est relevé dans la précédente étude dans la même
région [2]. En outre, on note que 47,3% (soit, 231/836) des infestations parasitaires
347
n’intéressent que les veaux âgés de 8 à 21 jours. Ceci rejoint les observations de nombreux
auteurs [30, 11, 15, 29, 19, 8] qui signalent la grande réceptivité des veaux appartenant à cette
tranche d’âge aux cryptosporidies, avec toutefois, une incidence maximale dans le courant de la
deuxième semaine après la naissance.
Par ailleurs, la fréquence d’apparition du parasite, de même que son intensité diminuent
avec l’âge des sujets examinés, particulièrement à partir de l’âge de 3 mois. Cette diminution
du taux de parasitisme, est liée, au fait que la résistance des animaux aux cryptosporidies
augmente avec l’âge. Ceci est confirmé sur le terrain non seulement par nos résultats et ceux
des autres auteurs [15, 11, 8] mais aussi par les travaux expérimentaux réalisés chez la même
espèce [33, 23, 12, 7]. La résistance des veaux de plus d’un mois, est attribuée, à la fois à
l’exposition précoce des veaux à l’infestation et surtout aux contacts renouvelés avec le parasite
qui induit le développement d’une immunité acquise [12]. Cependant, 103 cas d’infestation
sont relevés chez les adultes. Cette sensibilité accrue des adultes semble être liée, outre au
stress du peri-partum qui affecte certaines vaches, à un milieu fortement souillé par les
cryptosporidies, ceci ne correspond pas à ce qui est rapporté dans les études épidémiologiques
[15, 34, 27, 31, 8, 4] montrant la faible réceptivité des adultes aux cryptosporidies.
La faible excrétion du parasite dans le temps par les adultes est également rapportée
dans les travaux de Henriksen et Krogh [15], Villacorta et al. [34] et Dãrãbuş et al. [7, 8].
La répartition des résultats selon le statut clinique des veaux coïncide avec ce qui est
rapporté par d’autres chercheurs: les cryptosporidies sont plus isolées chez les sujets
diarrhéiques par rapport à ceux n'ayant pas développés de la diarrhée. En effet, chez les
premiers, selon les études, le taux de positivité varie de 10 à 76% [13, 19, 29] tandis que chez
les seconds, la fréquence de portage varie de 4% à 37% [18, 22, 13, 28].
Bien que le rôle du facteur sexe n’apparaît pas dans la présente étude, ce qui a été
également signalé dans les travaux de Dãrãbuş et al. [8]. Il serait souhaitable de vérifier
l’influence de ce facteur dans une étude ultérieure et sur un très grand effectif, d’autant plus,
que d’après Tainturier et Bezile [32], les veaux anoxiques sont plus vulnérables et deviennent
de ce fait, la proie des agents infectieux.
L’évolution de l’incidence de la cryptosporidiose dans le temps a montré que les
infestations parasitaires étaient plus élevées au printemps et en hiver et ce, durant les cinq
années d’étude (2000/2005). Ceci pourrait être lié, à notre avis, non pas au facteur saison mais
à la plus grande concentration des vêlages dans le temps qui serait responsable d’une
contamination massive des veaux via les oocystes préexistant dans les boxes (ou les locaux) et
ceux nouvellement libérés par les jeunes et/ou les adultes mais également à la grande
promiscuité qui en résulte. Des observations similaires sont rapportées par Sanford et
Josephson [26], Henriksen et Krogh [15], Ongerth et Stibb [19], Dãrãbuş [7] et Atwill et al.
[5]. En effet, selon ces auteurs, la forte incidence enregistrée en hiver est attribuée
principalement au mode d’élevage des animaux, période pendant laquelle les animaux sont
regroupés dans les étables, ce qui augmente la propagation du parasite entre les congénères.
CONCLUSION
Dans l’ensemble des 107 fermes laitières de la Mitidja, la prévalence des
cryptosporidies se situe à 36,67%. Le parasite est plus souvent éliminé par les veaux
diarrhéiques que non diarrhéiques. La cryptosporidiose est plus exprimée cliniquement chez les
veaux de 8 à 21 jours. Aucune différence significative de parasitisme n’est observée entre les
sexes. La présence d’un taux de parasitisme élevé chez les bovins adultes mériterait des travaux
complémentaires permettront d’étudier la cinétique d’excrétion des cryptosporidies dans la
période du peri-partum. La cryptosporidiose est fréquente au printemps et en hiver (où les
348
concentrations de vêlages et la promiscuité des veaux sont maximales) par rapport aux autres
saisons de l'année.
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