Provale l`Union des joueurs de rugby professionnels

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Cellule d'aide aux anciens en difficultés
17-01-2014
Main tendue vers les anciens joueurs en difficultés !
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Michel Tachdjian a 51 ans et est un ancien joueur de rugby passé notamment par les clubs du
Racing et du Stade Français. Toujours amoureux du rugby, Michel est très impliqué dans
l’Association Ciel & Blanc qui regroupe l’ensemble des joueurs ayant évolué sous le maillot du
Racing.
Depuis quelques semaines, Michel Tadchjian et Serge Simon réfléchissent à la mise en place d’une
cellule d’aide aux anciens joueurs en difficultés. Rencontre.
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Mathilde LACROUTS : Vous êtes un ancien deuxième-ligne international de rugby (3 sélections) et
avez notamment porté les couleurs du Stade Français et du Racing. Pouvez-vous vous présenter ?
Michel TACHDJIAN : J’ai débuté le rugby en région parisienne dans le club formateur de Clamart avec
lequel j’ai eu mes premières sélections en Equipe de France Junior. J’ai ensuite signé au Racing Club de
France où j’ai passé une dizaine d’années. Avec ce club j’ai été vice-champion de France en 1987 et
champion de France en 1990 face à Agen. C’est aussi sous ce maillot que j’ai connu mes trois sélections
en Equipe de France en 1991. Je suis ensuite parti jouer durant une saison à Boulogne-Billancourt puis au
Stade Français de 1994 à 1997 jusqu’à l’accession en groupe A1.
Mathilde LACROUTS : Vous êtes aussi un membre de l’Association Ciel &Blanc qui regroupe
l’ensemble des joueurs ayant évolué sous le maillot du Racing. Pouvez-vous nous décrire les
missions de cette association ?
Michel TACHDJIAN : Cette association réunit tous les joueurs qui ont porté le maillot Ciel et Blanc. C’est
une occasion de nous retrouver, de créer un lien avec la structure professionnelle en place et d’organiser
des moments festifs. Notre association a également une mission sociale qui permet de venir en aide aux
ancien Racingmen qui sont en difficultés.
Mathilde LACROUTS : Il y a quelques mois, Serge Simon, le président de PROVALE, s’est
rapproché de votre association pour évoquer le cas d’un ancien joueur du Racing, Geoffrey
Abadie, qui est aujourd’hui en difficultés. Les deux structures se sont serrées les coudes pour
trouver une solution et aider au mieux Geoffrey. Pouvez-vous nous dire ce qui a été mis en
œuvre pour lui venir en aide?
Michel TACHDJIAN : Nous nous sommes tous mis autour de la table. PROVALE et l’AGENCE XV d’un
côté et les Ciel et Blanc de l’autre dès que nous avons appris dans quelle situation de précarité se trouvait
Geoffrey. Un bilan social, médical, professionnel et familial a été mis en place.
Outre ses ennuis de santé, Geoffrey n’avait plus de logement. Très vite, nous avons activé une cellule
d’urgence. Jacky Lorenzetti a mis gracieusement à la disposition de Geoffrey un appartement. Nous avons
également lancé un appel aux dons auprès de ses anciens coéquipiers. Quelques heures après la remise
des clés et grâce à la générosité de tous, l’appartement a pu être meublé.
PROVALE et l’AGENCE XV, de leur côté, et grâce à l’intervention de Maud Mongellas, consultante
spécialisée dans l’accompagnement des sportifs pour MGS Reconversion (http://mgs-reconversion.com/),
ont mis en place un suivi du joueur pour l’orienter au mieux.
« Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd’hui, certains anciens joueurs sont dans une
situation précaire. Et il est difficile de les identifier. »
Mathilde LACROUTS : Le cas de Geoffrey a suscité de nombreux échanges entre PROVALE,
l’AGENCE XV et l’Association Ciel &Blanc. De ces échanges, une idée a germé dans vos têtes.
Pouvez-vous nous en parler ?
Michel TACHDJIAN : Serge Simon a créé PROVALE. Il connait ce syndicat et les joueurs mieux que
personne. En voyant toute la solidarité qui s’est mise en place pour Geoffrey, Serge s’est demandé : « Et
pourquoi ne pas mettre la même chose en place au niveau national ? ». Il ne faut pas se voiler la face.
Aujourd’hui, certains anciens joueurs sont dans une situation précaire. Et il est difficile de les identifier.
Pour certains, il faut gérer l’urgence du moment qui est souvent financière. Puis une deuxième phase est
nécessaire, celle qui permet de faire le point avec le joueur. Pour cela, il faut des moyens, beaucoup de
temps et des compétences. C’est pour cette raison qu’il est utile de créer une structure dédiée et il est
donc légitime que le syndicat intervienne. Si chacun fait cela de son côté, nous serons limités. PROVALE
est reconnu et aura donc plus de facilités à faire passer les messages. A mon époque, les joueurs
évoluaient dans un club, deux tout au plus. Aujourd’hui, dans leur carrière, certains joueurs portent des
dizaines de maillots différents. Il est donc plus difficile que leurs anciens clubs se sentent concernés par
leur situation post-rugby.
« La solidarité, symbole de notre sport, doit-elle s’arrêter à la fin de la carrière ? Non !
Elle doit se poursuivre après. »
Mathilde LACROUTS : Ce projet est colossal et va nécessiter de gros moyens. Selon vous, la mise
en place d’une cellule d’aide aux anciens en difficultés doit-elle être une priorité pour le syndicat
au même titre que la santé et les finances ?
Michel TACHDJIAN : Aujourd’hui PROVALE aide les joueurs à se réaliser lorsqu’ils sont en activité et
l’AGENCE XV les aide dans la préparation de leur reconversion. Dans certains cas, pour X ou X raisons,
l’arrêt du rugby est très compliqué. C’est difficile.
C’est à ce moment là que devrait intervenir la cellule d’aide aux anciens en difficultés. Je pense que les
joueurs en difficultés auront moins de honte à appeler PROVALE plutôt qu’une autre personne. Le leimotiv
serait : « Si vous êtes dans la panade ou si vous connaissez un ancien coéquipier ou adversaire dans ce
cas, faites le nous savoir ! ». Individuellement, on ne peut rien ! C’est pour cela qu’il faut créer une
structure pour mettre en place ce service.
Bien sûr, PROVALE ne va pas pouvoir créer cette cellule du jour au lendemain. Je l’ai dit plus haut, cela va
nécessiter de l’argent, du temps, de la coordination.
En premier lieu, il faudra que l’info remonte jusqu’à PROVALE. Ensuite, PROVALE rencontrera la
personne et s’attachera à comprendre la situation dans laquelle elle se trouve. Dans un troisième temps,
le syndicat, avec les personnes compétentes, dressera un bilan professionnel, social et familial de la
personne pour la sortir de sa précarité. Enfin, le syndicat définira les axes d’interventions et prendra
contact avec les personnes susceptibles d’intervenir.
La solidarité, symbole de notre sport, doit-elle s’arrêter à la fin de la carrière ? Non ! Elle doit se poursuivre
après. Quand ton fils prend un appartement car il est en âge d’être indépendant et qu’il revient te voir deux
ans après car il a des soucis pour le régler, tu le laisses à la porte ? C’est la même chose dans le rugby.
Nous avons besoin de cette structure dans notre sport !
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