Mandalas : des dessins pour se recentrer

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Mandalas : des dessins pour se recentrer
Date : 29/07/2015
Heure : 20:56:15
www.psychologies.com
Pays : France
Dynamisme : 21
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Mandalas : des dessins pour se recentrer
Est-ce que cela nécessite des connaissances préalables ? En dessin, par exemple ?
L.L.-T. : Il n'y a absolument pas besoin de savoir dessiner ! Avec le mandala, on ne cherche pas à faire
de l'esthétisme, ni à reproduire des modèles. L'essentiel ? Se faire plaisir, prendre un moment pour soi, se
détendre. Et se laisser aller à ce que l'on ressent.
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Laurence Luyé-Tanet est professeur de yoga de l'énergie, thérapeute psychocorporelle formée en
psychologies jungienne et énergétique. Formatrice en secteur médico-social et chargée de cours dans le
cadre du DUFRA à l'université de Tours. Auteur de plusieurs ouvrages, elle est spécialisée dans la gestion
du stress. Son site : laurenceluye-tanet.com
Les ouvrages de Laurence Luyé-Tanet sur les mandalas. Mandala : Fil de vie vers son expression créatrice
(Dangles, 2007), Mandala, au fil des saisons (Editions Dangles, 2011), Se Ressourcer avec le mandala
(Solar, 2013)
Comment expliquer que la pratique du mandala joue sur notre bien-être ?
L.L.-T. : Avant toute chose, c'est un outil de concentration. Le fait de porter toute notre attention sur le dessin
nous ramène à l'instant présent. Cela entraîne naturellement un état de détente, de calme, de paix : on ne
pense plus à nos soucis. C'est notamment très utile pour lutter contre le stress.
Par ailleurs, je suis persuadée qu'il existe des impacts énergétiques beaucoup plus subtils : la forme du
mandala et le centre nous amènent automatiquement vers un état d'unité. Ils nous permettent de nous
recentrer. Mais il y a également les couleurs qui, associées aux formes, vont créer visuellement des volumes
dont vont émerger des sensations et des énergies très différentes.
Une chose est sûre : un mandala n'est pas une aspirine que l'on prend quand on a mal à la tête. Ni une «
baguette magique ». Pour travailler sur un sujet particulier, il faut qu'il y ait une proposition de faite. Qu'une
problématique soir formulée pour faire émerger la réponse qui est en nous. Le mandala nous y aide car il
permet des prises de conscience. A nous, ensuite, si on le souhaite, de travailler dessus.
Les coloriages pour adultes connaissent un grand succès aujourd'hui en librairie. Cette tendance est-elle
à rapprocher des bienfaits du mandala ?
L.L.-T. : Pour moi, il s'agit de deux choses différentes. Le mandala est une question de structure et de
cohérence. L'équilibre qu'il procure vient de l'organisation autour de son centre. Un simple coloriage n'est
pas inscrit dans une structure. Certes, cela permet de s'accorder un temps pour soi, donc automatiquement
de se détendre. Mais à mon avis, les résultats n'auront rien à voir, notamment d'un point de vue psychique.
Certains art-thérapeutes utilisent le dessin, mais ce travail est davantage orienté autour de la créativité.
C'est un tout autre domaine.
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