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Eszter Salamon
DOSSIER
DE PRESSE
Estzer Salamon 1949. Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
Eszter Salamon 1949
14/10 – 09/11/2014
Programmation Satellite 7
1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8 E · M° CONCORDE
WWW.JEUDEPAUME.ORG
Eszter Salamon
Eszter Salamon 1949
14/10 – 09/11/2014
Programmation Satellite 7
❙ Commissaire
Nataša Petrešin-Bachelez
❙ Partenaires
La Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques contribue à la production des
œuvres de la programmation Satellite.
Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et le Festival d’Automne.
Elle est réalisée dans le cadre la programmation hors les murs de la FIAC.
Elle bénéficie de l’aide du Goethe Institut (Paris), de la Cité internationale des Arts (Paris)
et du Centre National de la Danse (Pantin Île-de-France).
Le Jeu de Paume est membre des réseaux Tram et d.c.a, association française de développement
des centres d’art.
Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.
Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.
❙ Partenaires médias
art press, paris-art.com, souvenirs from earth TV et Radio Nova.
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programmation
Satellite du Jeu de Paume
En accès libre, la programmation Satellite est confiée chaque année à un commissaire
différent chargé de trois expositions au Jeu de Paume et d’une exposition à la Maison
d’Art Bernard Anthonioz (Nogent-sur-Marne). Les artistes occupent les espaces interstitiels
du Jeu de Paume (mezzanine, foyer), qui deviennent chacun un champ d’expérimentation,
d’interrogation et d’échange. Pour la septième édition de cette programmation, le Jeu de
Paume a convié la critique d’art et commissaire indépendante slovène Nataša PetrešinBachelez.
Intitulée « Histoires d’empathie », la proposition de Nataša Petrešin-Bachelez s’inscrit
dans la continuité des projets qui, au sein de la programmation Satellite du Jeu de
Paume, explorent de nouvelles formes d’expositions, comme en témoignent les éditions
précédentes qui ont été réalisées, depuis 2007, successivement par Fabienne Fulchéri,
María Inés Rodríguez, Elena Filipovic, Raimundas Malašauskas, Filipa Oliveira ou
Mathieu Copeland. Cette année, « Histoires d’empathie » invite quatre artistes femmes,
Nika Autor, Natascha Sadr Haghighian, Kapwani Kiwanga et Eszter Salamon.
Présentée du 14 octobre au 9 novembre 2014, la quatrième exposition de ce cycle intitulée
« Eszter Salamon 1949 » est dédiée à la chorégraphe, danseuse et performeuse
Eszter Salamon. Chez elle, le son est un élément chorégraphique clé pour créer la relation
avec le/la participant/e ou le public. Elle est l’auteur d’une « performance documentaire »
où elle met en scène la vie d’une femme qui porte les mêmes prénom et patronyme qu’elle
et qui vit dans un village hongrois. Dans sa dernière œuvre théâtrale, elle abordait la
question futuriste de savoir comment on sortira de son corps lorsque les humains auront
disparu. Pour son exposition au Jeu de Paume, Eszter Salamon poursuit son travail sur
l’homonymie et la biographie à travers une œuvre performative proposée en continu.
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Estzer Salamon 1949. Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
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L’EXPOSITION
Eszter Salamon 1949
Mêlant performance, travail documentaire et autofiction, Eszter Salamon multiplie
les perspectives sur la construction fragile et perméable de l’identité. En élaborant les doubles
d’elle-même, elle repense le médium et le matériau, le corps singulier et la parole qui sert à le
circonscrire. Un corps, mon corps – territoire en friche, inconnue singularisée par un nom, fouillis de
souvenirs, de faits, de sensations : comment rendre compte de ces multiples strates, et dresser une
carte qui permette son appropriation ?
Pour le solo Mélodrame, elle avait ainsi mené une série d’entretiens avec une de ses homonymes
rencontrée en Hongrie. Avec « Eszter Salamon 1949 », elle en propose une déclinaison élargie,
investissant cette fois l’espace et le temps spécifique du lieu d’exposition. Pendant quatre
semaines, six heures par jour, le Jeu de Paume résonnera de voix et d’échos de cette vie
diffractée, amplifiée, mise en abyme. Rejouant les mots échangés entre une Eszter Salamon
et une autre, des actrices incarneront ces bribes subjectives – où le hasard d’un nom rencontre
des événements historiques et des anecdotes.
Comment un matériau biographique peut-il remplir et subvertir un lieu de conservation ?
Quel miroir nous tendent ces figures au statut indécis ? Enregistrant l’écart entre un corps
et une parole, décalant les rapports d’identification, « Eszter Salamon 1949 » introduit un trouble
sur la nature même du « moi » et de l’empathie que génère son exposition. Une opération
de transformation, partant du plus infime de l’expérience individuelle, pour en faire « un fragment
anonyme infini, un devenir toujours contemporain ». (Gilles Deleuze)
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L’ARTISTe
❙ Eszter Salamon
Eszter Salamon vit à Berlin et Paris.
Eszter Salamon est chorégraphe et performeuse. Depuis 2001, elle crée des solos et des pièces de
groupe. Son travail est régulièrement présenté dans le monde entier et elle est aussi fréquemment
invitée à intervenir dans des musées. Eszter Salamon utilise la chorégraphie comme une pratique
étendue, comprise comme une machine à manœuvrer entre différents médias : vidéo, son, musique,
texte, voix, mouvement et actions corporelles.
Dans ses premières œuvres, l’activation de l'expérience cognitive interroge la perception visuelle,
la sensation et la kinesthésie. Depuis 2005, son intérêt pour le documentaire et l’autobiographie
féminine ont abouti à une multiplicité de formats, tels qu’une conférence dansée, une vidéochorégraphie ou un monodrame. Ses recherches sur la spéculation et la fiction l’ont amenée à créer
TALES OF THE BODILESS, un opéra futuriste sans interprète, qui imaginait les modes d’existence
possibles après la disparition des humains. Dernièrement, Eszter Salamon a commencé une série de
pièces explorant à la fois la notion de monument et la pratique d'une réécriture de l'Histoire.
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Histoires d’empathie
par Nataša Petrešin-Bachelez
programmation satellite 7
« Histoires d’empathie » rend compte de la spécificité de la recherche artistique
réflexive de quatre femmes artistes et de leur investissement dans des rôles
de chercheuses, de militantes et d’éducatrices. Ces quatre artistes ont été invitées
à produire une situation ou exposition pour un espace précis – en l’occurrence, la
programmation Satellite du Jeu de Paume – et dévoilent, à travers leur travail, les
relations de pouvoir entre leur propre position, l’institution et les visiteurs.
❙ Qu’est-ce que la réflexivité opère, révèle ?
Depuis plusieurs décennies, l’anthropologie, le féminisme et les sciences sociales en
général, plaident en faveur de la réflexivité ou de l’observation participante, dans ce que
l’on nomme le tournant réflexif.
Ce dernier valorise la capacité à pouvoir réfléchir sur sa propre position d’énonciation.
Les chercheurs/euses se sont définis comme étant eux/elles-mêmes les instruments de
production des données, ce qui a donné lieu à une divulgation systématique et rigoureuse
de leur méthodologie et de leur propre point de vue subjectif.
Ce tournant a parfois provoqué des erreurs d’interprétation dans les comptes-rendus des
chercheurs/euses en confondant réflexivité avec conscience de soi ou même avec récit
autobiographique. De ce fait, qu’est-ce que la réflexivité opère, révèle ?
Qui légitime-t-elle ? Tout dépend de qui la pratique et de la façon dont elle s’exerce.
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❙ Le principe d’empathie
Dans le domaine de l’art contemporain, cette méthode autoréférentielle s’est trouvée depuis
quelques années des affinités avec l’intérêt porté au principe d’empathie – capacité à ressentir
les émotions de quelqu’un d’autre, à s’en sentir responsable – qui porte le/la chercheur/euse
ou l’artiste à tenter de comprendre et de soutenir des actions et les motivations de ceux qu’il/
elle étudie. Le style d’écriture conversationnel, mélange de récits d’expériences vécues, de
témoignages à la première personne et d’observations diverses, est ainsi adopté pour que le
public ressente le contexte culturel et matériel de l’œuvre. Ce tournant réflexif et empathique est
perceptible dans les échanges entre pratiques curatoriales et éducatives, et dans la polarité entre
l’attention portée aux objets et celle portées aux êtres. De nouveaux processus de médiation
sont proposés par les commissaires et les artistes aux côtés des équipes pédagogiques dans les
institutions, et visent à aller au-delà de la représentation classique pour faire partie intégrante de
la démarche artistique.
Dans cette série d’expositions, les approches des artistes varient autant que les effets de
l’empathie sur les êtres. Nika Autor souligne la nécessité d’un savoir associé au lieu d’où elle
vient et depuis lequel elle crée une subversion de l’histoire officielle. Natascha Sadr Haghighian
interroge le principe d’empathie en ce qu’il souligne la capacité humaine à produire et à
percevoir des ressemblances. En se demandant comment accéder aux souvenirs des témoins
d’une guerre et comment les transmettre, Kapwani Kiwanga questionne la morphologie de la
mémoire et du témoignage à travers la nécessité de leur incarnation. Eszter Salamon traite de
l’empathie en tant que valeur d’échange entre les visiteurs/euses et l’œuvre, sous la forme d’une
performance en continu au cours de laquelle sont livrés des indices narratifs qui reconstituent une
vie, nous renseignant ainsi sur la spécificité de l’espace mémoriel et du passé.
Nataša Petrešin-Bachelez
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LA COMMISSAIRE
❙ Nataša Petrešin-Bachelez
Commissaire de la programmation Satellite 7 du Jeu de Paume, Nataša Petrešin-Bachelez est
née à Ljubljana (Slovénie) en 1976. De 2010 à 2013, elle a été codirectrice des Laboratoires
d’Aubervilliers. Depuis 2006, elle co-organise, avec Patricia Falguières et élisabeth Lebovici,
le séminaire « Something You Should Know : artistes et producteurs aujourd’hui » autour des
pratiques artistiques et curatoriales, à l’École des Hautes études en sciences sociales, à Paris.
En 2012 et 2013, le séminaire a été invité par la FIAC. En 2010, Nataša Petrešin-Bachelez
a été commissaire associée de l’exposition « Les Promesses du passé. Une histoire
discontinue de l’art dans l’ex-Europe de l’Est », au Centre Pompidou, où elle a travaillé
avec les conservatrices Christine Macel et Joanna Mytkowska. La même année, elle a été
commissaire invitée de Paris Photo pour la section « Statement », une sélection de galeries
d’Europe centrale.
Elle a été commissaire des projets suivants : « Yona Friedman. Around the concept of Ville
Spatiale », musée d’Art moderne de Ljubljana (2010) ; « Conspire », festival transmediale.08,
Haus der Kulturen der Welt, Berlin (2008) ; « Distorted Fabric », De Appel, Amsterdam
(2007) ; « Participation: Nuisance or Necessity ? », lASP IS, Stockholm (2005) ; « Our
House is a House that Moves », Galerija Škuc, Ljubljana (2003), Living Art Museum,
Reykjavik (2006). Elle a également assisté l’artiste Akram Zaatari pour « Radical Closure »,
Oberhausen Film Festival (2006), et le commissaire Rene Block pour « In the Gorges of the
Balkans », Kunsthalle Fridericianum, Cassel (2003).
Elle a été co-commissaire de « Société Anonyme », Le Plateau (2007) et invitée à la
Kadist Art Foundation, Paris (2008), avec Thomas Boutoux et François Piron. En 2013, elle
a été directrice artistique d’U3, Triennale d’art contemporain de Slovénie (musée d’Art
contemporain, Ljubljana), commissaire invitée de la Biennale Online (directeur artistique :
Jan Hoet) et membre des jurys de plusieurs commandes d’art public à Paris et Bordeaux.
Elle a également contribué à des magazines tels que e-flux journal, Bidoun, Springerin,
ARTMargins, Parkett, NU: The Nordic Art Review et Sarai Reader. Depuis 2011, elle est
rédactrice en chef de la revue Manifesta Journal, Around Curatorial Practices.
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Estzer Salamon 1949. Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
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AUtour de
l’exposition
❙ Catalogue
éditions du Jeu de Paume
Bilingue français-anglais
15 x 21 cm, broché
14 €
Disponible en version numérique au prix de 6,99 € sur la librairie en ligne Art, Book, Magazine :
www.artbookmagazine.com
❙ Visites et activités culturelles
LES Rendez-vous du Jeu de Paume
Le mercredi et le samedi à 12 h 30
Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume.
❙ gratuit sur présentation du billet d’entrée.
LES RENDEZ-VOUS DES MARDIS JEUNES
Le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h
À l’occasion des « mardis jeunes » du Jeu de Paume, qui offrent l’accès libre aux expositions
pour les étudiants et les moins de 26 ans, sont organisées des rencontres avec les artistes ou les
commissaires invités, ainsi que des visites des expositions avec les conférenciers du Jeu de Paume.
❙ programme disponible sur www.jeudepaume.org, rubrique « mardis jeunes »
❙ gratuit pour les étudiants et les moins de 26 ans
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❙ Activités jeune public
LES RENDEZ-VOUS EN FAMILLE
Le samedi à 15 h 30 (sauf dernier du mois) / durée : 1 h
Chaque samedi – à l’exception du dernier du mois –, les conférenciers du Jeu de Paume
accueillent les enfants (de 7 à 11 ans) et leurs parents, ou les adultes qui les accompagnent,
au cours d’un rendez-vous avec les images. Plusieurs parcours sont proposés, dans les expositions
en cours et dans l’espace éducatif, entre les images exposées et les images projetées. Les
participants sont invités à découvrir les démarches et les pratiques de chacun des artistes
présentés.
❙ inscription : 01 47 03 12 41 ou [email protected]
❙ gratuit pour les enfants et pour les abonnés
LES ENFANTS D’ABORD !
Mouvements dans la ville
Le dernier samedi du mois à 15 h 30 / durée : 2 h
Samedis 25 octobre, 29 novembre, 27 décembre 2014 et 31 janvier 2015 à 15 h 30
Réservées aux enfants de 7 à 11 ans, ces visites-ateliers sont proposées par le Jeu de Paume
le dernier samedi du mois. En lien avec les expositions en cours et avec le matériel en place
dans l’espace éducatif, les participants sont invités à composer et à éditer leurs propres images
photographiques. Ouvertes à douze enfants, ces séances permettent à chacun de mettre en
page et d’imprimer un portfolio personnel.
❙ inscription obligatoire : 01 47 03 04 95 ou [email protected]
❙ gratuit pour les enfants
12-15ANS.jdp
Du mouvement dans les images aux images en mouvement
Mardi 21 et mercredi 22 octobre 2014, 14 h 30-17 h 30
Deux demi-journées / durée : 3 h
Pendant les vacances scolaires, au cours de deux après-midis consécutifs, les stages de pratique
des images 12-15ans.jdp proposent des allers-retours entre les démarches artistiques explorées
dans les expositions et des espaces d’expérimentation pratique. Des postes informatiques et des
outils numériques sont à disposition pour produire, transformer, monter, échanger, partager et
éditer des images. Les thèmes, renouvelés à chaque stage, impliquent les images fixes, les images
et mouvement ou les images en réseau.
❙ inscription obligatoire : 01 47 03 04 95 ou [email protected]
❙ gratuit sur présentation du billet d’entrée aux expositions, tarif réduit (voir tarifs sur le site
du Jeu de Paume)
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Calendrier
Histoires d’empathie
PAR Nataša Petrešin-Bachelez
PROGRAMMATION Satellite 7
❙ « Nika Autor. Film d’actualités – l’actu est à nous »
11/02 – 18/05/2014, Jeu de Paume.
Née en 1982 à Maribor, Slovénie ; vit et travaille à Ljubljana.
Nika Autor s’intéresse à la production des images (notamment à leur montage, inspiré par les films
propagandistes de gauche, les courts-métrages documentaires expérimentaux et les films d’actualités), à leur
statut et au pouvoir, direct et indirect, qu’elles exercent sur leur temps et l’histoire.
Pour son exposition intitulée « Film d’actualités – l’actu est à nous » et présentée au Jeu de Paume du 11 février
au 18 mai 2014, Nika Autor sonde l’héritage de la forme cinématographique du film d’actualités et suit les
méandres historiques de ses métamorphoses jusqu’à aujourd’hui à partir d’un travail sur un vécu obsédant (les
changements radicaux provoqués par la dislocation de la Yougoslavie).
❙ « Natascha Sadr Haghighian. reSSEMBLANCE »
20/03 – 18/05/2014, Jeu de Paume hors les murs / Maison d’Art Bernard Anthonioz (Nogent-surMarne).
Pour la deuxième exposition de la programmation Satellite 7, intitulée « Ressemblance », l’artiste Natascha
Sadr Haghighian a été conviée à réaliser une production propre au lieu et au contexte de la Maison
d’Art Bernard Anthonioz.
Prenant pour sujet une branche morte tombée d’un arbre du parc de la Maison d’Art, dont l’état passe
tour à tour de l’animé à l’inanimé, l’artiste explore la faculté mimétique du spectateur/de la spectatrice,
invité/e à reconnaître des expressions familières dans les différentes transformations de l’objet. Se
référant à la théorie de la ressemblance de Walter Benjamin, Sadr Haghighian interroge le principe
d’empathie en ce qu’il souligne la capacité humaine à produire et à percevoir des similitudes.
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Pour sa notice biographique, l’artiste renvoie toujours au site www.bioswop.net, une plateforme
d’échange qu’elle a créée elle-même. Dans la ligne de son projet critique envers les régimes de savoir
institutionnalisés, Natascha Sadr Haghighian rejette les idées totalitaires de CV, de profil personnel
et de biographie et stipule que les biographies utilisées sous forme imprimée pour accompagner son
travail proviennent exclusivement du projet bioswop.
Étayés par des recherches, les projets de Natascha Sadr Haghighian trouvent systématiquement des
biais pour s’émanciper des formats – souvent spécifiques aux sites – qui leur sont imposés. L’artiste a
récemment travaillé autour des incidences sociopolitiques de la construction du regard depuis une
perspective centrale dans des cultures différentes. Qu’elle travaille seule ou en commun, elle s’intéresse
à « l’impossibilité d’échapper aux règles de représentation [qui créent] l’envie de les défroquer, de les
diffamer, de les offenser, de les déstabiliser, et de leur ôter leur autorité et leur pouvoir. On peut dire
que c’est ma priorité. À côté de ça, j’essaie de manger, boire, dormir, voir des gens, travailler avec eux.
Je pense que les impulsions viennent souvent de là aussi1. »
❙ Kapwani Kiwanga. MAJI MAJI
03/06 – 21/09/2014, Jeu de Paume.
Née en 1978 à Hamilton, Canada ; vit et travaille à Paris.
Kapwani Kiwanga a étudié l’anthropologie et les religions comparées et travaille surtout la vidéo, le
son et la performance. Dans ses films et sa série de conférences-performances Afrogalactica, elle parle
« de pouvoirs, d’êtres et d’univers transcendants » qu’elle a inventés sur un mode scientifique en
jouant le rôle d’une anthropologue du XXIIe siècle. Ces performances s’accompagnent d’un discours
qui replace sa pratique artistique dans le cadre de débats plus larges autour de l’astroculture,
l’afrofuturisme, la magie et la théorie culturelle de l’espace. Pour son exposition au Jeu de Paume,
elle travaille sur l’une des premières luttes anticoloniales en Tanzanie. Kapwani Kiwanga y réactive
la mémoire des anciens et les témoignages oraux.
❙ « Eszter Salamon. Eszter Salamon 1949 »
14/10 – 09/11/2014, Jeu de Paume.
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images presse
❙ conditions d’utilisation
Les images sont utilisables et libres de droits pour la presse, dans le cadre de la seule
promotion de l’exposition et pendant la durée de celle-ci.
ES 01
Estzer Salamon 1949
Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
ES 02
Estzer Salamon 1949
Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
ES 03
Estzer Salamon 1949
Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume
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informations
pratiques
❙ jeu de paume
Adresse
1, place de la Concorde – 75008 Paris
01 47 03 12 50 – www.jeudepaume.org
Horaires d’ouverture
Mardi (nocturne) : 11 h-21 h
Mercredi à dimanche : 11 h-19 h
Fermeture le lundi
Tarifs
Plein tarif 10 € / Tarif réduit 7,5 €
Entrée gratuite : programmation Satellite ; mardis jeunes (le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h
pour les étudiants et les moins de 26 ans) ; les moins de 12 ans
Billetterie en ligne sur le site Internet du Jeu de Paume, avec la Fnac et Digitick
Abonnement annuel et partenaires culturels
Accès gratuit et illimité aux expositions et à toutes les activités culturelles du Jeu de Paume
Abonnement annuel : plein tarif 30 € / tarif réduit 25 € / tarif jeune 20 €
❙ visuels presse
Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org
Page d’accueil : Presse / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos
❙ contacts
Relations presse : 01 47 03 13 22 / [email protected]
Communication : Anne Racine 01 47 03 13 29 / [email protected]
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Découvrez le magazine en ligne du Jeu de Paume
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