compte rendu reunion micro territoriale vallee d`ossau

Transcription

compte rendu reunion micro territoriale vallee d`ossau
COMPTE RENDU
REUNION MICRO TERRITORIALE VALLEE D’OSSAU
Lundi 22 avril 2013, à Arudy, Salle Pachou
Participants :
Medard Elisabeth, Membre du Syndicat Mixte du
Pays d’Oloron – Haut Béarn
Faucé Alain, Médecin généraliste
GUILLERMET Patricia, Directrice de la maison de
retraite Argelas
GIZOLME Philippe, Directeur du Centre
Hospitalier d’Oloron
COLIN Isabelle, Infirmière libérale
CAZETTE Rachel, sage femme libérale
TRESCAZES Nadine, Infirmière libérale
RANDE Marie Noelle, Pharmacienne
LETERNA Gilles, ambulancier
CAMBOT Gérard, Maire d’Arudy
GUILLOU-DELAUNAY Sylvain, Masseur
Kinésithérapeute
CASABONNE Dominique, Directrice de la maison
de retraite ESTIBERE
GUILLOU-DELAUNAY Charlotte, Masseur
Kinésithérapeute
MATHIS Sonia, Masseur Kinésithérapeute
FUMEAU Jean-Marie, Médecin Généraliste
HARCAUT Jean, Médecin Généraliste
PASSIMOURT Bernadette, Directrice SSIAD
Vallée d’Ossau
BERDOU André, Médecin généraliste et président
du SSIAD
GREST Marcel, Pharmacien
SOUMET Aimé, Maire de Lasseubetat
NOUSSITOU Michel, Membre du Syndicat Mixte
du Pays d’Oloron – Haut Béarn
DARSONVILLE Gérard, Médecin généraliste et
président de l’association des professionnels de
santé de la vallée d’Aspe
SANZ Alain, Membre du Syndicat Mixte du Pays
d’Oloron – Haut Béarn
MELEVIN Lidia, Infirmière libérale
ASNARD Pierrette, Infirmière libérale
LAFARGUE Janine, Médecin généraliste
SEGALA Laurent, Masseur Kinésithérapeute
BRIOL Francis, Médecin généraliste
FAUCE Philippe, Médecin généraliste
BERNAL Sandrine, CCAS Arudy
ORDRE DU JOUR
-
Tour de table
Présentation de la démarche santé impulsée par le Syndicat Mixte du Pays d’Oloron – Haut Béarn
Recueil des préoccupations des acteurs de santé
Définition des actions opérationnelles
Synthèse de la soirée
1. PRESENTATION DE LA DEMARCHE SANTE
Le Pays d’Oloron Haut Béarn est chargé de promouvoir et soutenir les projets qui concourent à l’aménagement
et au développement local du territoire. Par le biais du dialogue, de la concertation et du partenariat entre
plusieurs intercommunalités, il accompagne les politiques publiques en fonction des besoins identifiés.
Les contraintes géographiques et les évolutions socio démographiques ont appelé une nécessaire réflexion
partagée sur les services à la population. A travers ces réflexions, des priorités territoriales se sont dessinées dans le
schéma de services à la population, la santé faisant partie de ces priorités.
Fort de l’expérience de la mobilisation des acteurs autour de la réalisation du schéma de services à la population, le
Syndicat Mixte du Pays d’Oloron a fait appel à l’expertise de l’AFMR Etcharry en vue de constituer un réseau de
professionnels de santé et d’acteurs publics. La formation-action animée par l’AFMR Etchary a permis
d’identifier deux champs d’intervention :
-
-
le cloisonnement des acteurs de santé interroge la coordination de ces acteurs sur le territoire. La
naissance d’une dynamique de réseau entre les acteurs de santé constitue un premier pas vers cette
coordination. Pour ce faire, le territoire doit rendre lisible et visible l’offre de santé proposée.
la démographie médicale critique due au vieillissement des praticiens et au manque de
renouvellement de ces acteurs nécessite de faire connaitre notre territoire en développant un discours
positif et le nombre de lieux de stages.
L’animation santé impulsée à l’échelle du Haut Béarn cherche à mobiliser un réseau d’acteurs de santé
développant de ce fait la capacité du territoire à attirer de nouveaux acteurs. Le but est de décloisonner les
secteurs sanitaire, social et médico social dans l’intérêt de l’usager.
Pour assurer la mise en place et la bonne conduite de cette mission santé, deux instances ont été identifiées :
- Le groupe de suivi qui regroupe, Elisabeth Médard (CCVA), Michel Noussitou (Communauté des
communes de Barétous), Alain Sanz (CCVO), Dominique Queheille et Aimé Soumet (CCPO) et des
professionnels de santé Gérard Darsonville (médecin généraliste et président de l’association pour la
valorisation du projet de santé de la vallée d'aspe), Philippe Gizolme (directeur du centre hospitalier
d’Oloron), Jean-Jean Grosperrin (médecin généraliste retraité et membre du conseil de surveillance de
l’hôpital) et Didier Marion (médecin généraliste). Ce groupe de suivi élabore et accompagne la mise
en place de la démarche santé.
- un comité de pilotage regroupant les partenaires institutionnels au projet, les élus et professionnels
de santé membres du comité de suivi. Ce COPIL a pour objectif d’assurer la mise en œuvre de la
démarche, de garantir le suivi et la réalisation des opérations.
Dans le but d’impulser une démarche la plus participative possible, trois temps de travail ont été identifiés.
-
Dans un premier temps, ont été identifiés les membres du groupe de travail voulu pluri professionnel
et représentatif de l’ensemble du territoire du Haut Béarn. Les membres de ce groupe de travail ont été
identifiés comme pouvant être des personnes relais à l’échelle des territoires.
-
Dans un second temps nous allons à la rencontre des acteurs de santé sur leur territoire pour leur
présenter la démarche et recueillir leurs préoccupations, leurs besoins dans le cadre de l’exercice de
leur profession et définir les actions à mettre en place.
-
Une fois ces rencontres micros territoriales effectuées, une synthèse exhaustive sera faite pour
répertorier l’ensemble des préoccupations et besoins des acteurs de santé rencontrés ainsi que les
actions prioritaires à mettre en place. En fonction des actions identifiées, des réunions actions seront
organisées pour co construire ces actions.
Pour assoir cette dynamique de travail en réseau sur le territoire, il est nécessaire de palier au manque de lisibilité
dont souffrent les acteurs de santé. De façon très concrète et pratique, le choix a été porté sur la mise en place d’une
plateforme interactive des acteurs de santé. Cette plateforme est souhaitée comme étant un véritable outil de
communication, d’échange des acteurs de santé vers le pays, du pays vers les acteurs de santé et des acteurs de
santé entre eux. On y trouvera des ressources documentaires, de l’actualité et un espace d’échange entre acteurs de
santé. On y trouvera également un annuaire des acteurs de santé qui répertorie l’ensemble de l’offre de santé
disponible à l’échelle du Haut Béarn pour offrir aussi bien aux acteurs de santé qu’à la population une lisibilité du
territoire. On y trouvera les coordonnées du professionnel et de la structure, les horaires d’ouverture, le territoire
couvert, les spécificités. Les informations contenues dans cet annuaire seront construite avec les professionnels de
santé pour qu’il réponde au mieux à leurs attentes en termes d’information.
OBJECTIFS de la soirée : recueillir les préoccupations des acteurs de santé pour définir des actions
opérationnelles à mettre en place.
2. RECUEIL DES PREOCCUPATIONS DES ACTEURS DE SANTE
4 grands thèmes de travail ont été identifiés lors de la réflexion menée à partir d’une animation Métaplan.
-
coordination des acteurs de santé
Cette question de la coordination entre acteurs de santé interroge la continuité de la prise en charge de l’usager.
Il arrive que lors des sorties d’hospitalisation les familles se retrouvent seules. Il revient aux assistantes sociales de
communiquer avec les professionnels de santé intervenant au domicile des patients pour les informer du jour de
sortie. Pour pallier un tel manque la coordination, les échanges entre la structure hospitalière et les établissements
de soins et/ou les professionnels de santé libéraux doivent être plus importants. Cette problématique est aussi bien
prégnante pour les sorties que pour les admissions.
Les professionnels doivent se réunir pour étudier les conditions nécessaires à l’optimisation du passage d’une
institution à une autre ou depuis et vers le domicile. La question est quel mode de communication pourrait favoriser
ces passages ? Les transmissions devraient-elles être réintégrées pour optimiser cette communication et donc la
prise en charge du patient ?
La coordination des acteurs de santé interroge le cloisonnement des professionnels et de fait, de meilleures
relations et un travail en interdisciplinarité entre les acteurs de santé. L’objectif est le partage d’informations,
l’interaction entre acteurs de santé dans l’intérêt de l’usager. Le DMP a été mis en place pour répondre à cette
question du partage d’informations. Ce nouvel outil nécessite une importante logistique pour retranscrire
informatiquement l’ensemble des dossiers papiers. Cette communication entre acteurs de santé se fait de manière
informelle en Vallée d’Ossau. Le fait d’être intégré au sein d’une maison médicale facilite ces échanges entre
acteurs de santé. Cela souligne l’importance de l’organisation spatiale entre acteurs de santé. La proximité
permet de fait l’échange. Une maison de santé pluridisciplinaire pourrait être un outil permettant cette coordination.
Sur la vallée d’Ossau, il y a deux micro territoires de santé bien identifiés, Laruns et Arudy, tous deux dotés de
cabinets médicaux. Il est donc nécessaire de partir de l’existant pour organiser cette coordination, cette
structuration et ces échanges entre acteurs de santé. Le bâti n’est pas essentiel. On peut organiser un pôle
pluridisciplinaire de santé. Il est important que les micro territoires, à l’échelle d’un canton, soit organisés.
Aujourd’hui, les représentations ainsi que les attentes des jeunes professionnels de santé ont évolué. Ils veulent
profiter d’une organisation territoriale médicale offrant un confort de vie autre que celui de leurs prédécesseurs.
Deux jeunes masseurs kinésithérapeutes se sont installés sur Laruns du fait de l’organisation proposée par la
maison médicale. Cette structuration est rassurante pour des nouvelles installations. La formation a également été
citée comme étant un outil permettant la rencontre, l’échange entre acteurs de santé.
Au niveau de la permanence des soins en Vallée d’Ossau, le centre 15 régule de mieux en mieux. Les infirmières
ont néanmoins soulevé un manque entre 19h et 20h. Le SAMU assure la permanence des gardes à partir de 20h
alors que les cabinets médicaux ferment à 19h00. Il y a donc une heure de latence pour la prise des gardes. Ce
problème a également été soulevé dans le cadre de la prise en charge par les ambulances. A l’échelle d’un micro
territoire ce manque de coordination pourrait être résolu en communiquant le numéro de portable du médecin
de garde pour éviter ce type de situation. La plateforme des acteurs de santé permettra de trouver les médecins
ainsi que les pharmacies de garde.
-
attractivité du territoire
La question du départ des dentistes sur Arudy a permis d’interroger la capacité du territoire à attirer de
nouveaux acteurs pour assurer une offre de santé à sa population. Cette question se pose également pour les
médecins généralistes. De façon générale, la question de la désertification médicale interroge.
-
personnes âgées
Cette interrogation a questionné plusieurs aspects de la prise en charge des personnes âgées :
-
-
la mobilité, interroge la capacité des personnes à mobilité réduite à se rendre aux visites médicales.
-
le manque de structures relais. L’accompagnement ainsi que le suivi des personnes âgées seules et
isolées a également été questionné.
-
le maintien ou non des deux EHPAD présents sur la vallée.
prévention
L’intérêt de la prévention a été soulevé, par population cible (personnes âgées) ou par pathologie précise (maladies
cardio vasculaires). La prévention permettrait de rendre les personnes actrices de leur santé pour éviter ou retarder
la survenue d’évènements.
Certaines préoccupations soulevées sont propres à certains acteurs de la santé.
L’ambulancier présent lors de cette rencontre a mis en avant la concurrence avec le SDIS (service départemental
d’incendie et de sécurité). Alain Sanz se charge de faire remonter cette préoccupation au niveau de la commission
départementale des transports sanitaires.
Entretien prénatal précoce au 4ème mois chez la femme enceinte. Les médecins généralistes sont au cœur de la prise
en charge des familles. Il est donc important que cette pratique soit connue des professionnels de santé. Cet
entretien est un temps de parole où sont dépistés les faiblesses, les besoins, les appréhensions. Cet entretien se fait
par un professionnel de santé formé.
Cette rencontre entre acteurs de santé a été l’occasion d’interroger cette nouvelle mobilisation des acteurs de santé,
déjà mobilisés en 2008. Ces rencontres avaient rassemblés peu de professionnels de santé. Dans le cadre de la
coordination territoriale de santé, le champ des acteurs de santé a été élargi, regroupant le secteur social, médico
social et sanitaire. L’originalité et la force de la démarche est l’investissement de l’hôpital qui reste le centre
névralgique en matière d’offre de soins sur le territoire.
A été soulevé la question de l’installation des infirmières sur le territoire. Dans une zone classée comme sur dotée,
un infirmier ne peut pas s’installer, sauf pour assurer des remplacements. Or Arudy est considéré comme étant une
zone sur dotée. Ce n'est pas l'ARS qui refuse les installations mais c'est la CPAM qui conditionne leurs
conventionnements, donc le remboursement des soins, aux dispositions de l'avenant n°3 de la convention nationale
qui prévoit en zone sur dotée l'accès au conventionnement uniquement dans le cadre de remplacement.
Le travail proposé en atelier a permis aux acteurs de santé d’échanger sur un des quatre thèmes identifié et de
définir les actions à mettre en place.
3. DEFINITION DES ACTIONS OPERATIONNELLES
-
Groupe attractivité du territoire
Le groupement des professionnels de santé a été identifié comme étant un outil développant l’attractivité d’un
territoire. Pour éviter que les patients ne se dirigent en première intention vers les services hospitaliers, il est
nécessaire d’anticiper le départ des professionnels de santé.
Trois pistes d’action ont été discutées comme pouvant développer la capacité du territoire à attirer de nouveaux
acteurs de santé :
-
favoriser les stages en milieu rural. Il faut donc accompagner les acteurs de santé qui le souhaitent
vers la mission de maitre de stages. Ces personnes doivent se faire connaître auprès de Cécile
IRIGOYEN.
-
la solution d’offrir une activité hospitalo-libérale aux médecins a été discutée. D’après les
conclusions du groupe, cette solution ne permettrait pas au territoire de développer son
attractivité. L’expérience non fructueuse de Louvie-Juzon a été citée à titre d’exemple.
-
pour attirer et favoriser l’installation de nouveaux acteurs de santé sur notre territoire, il peut être
intéressant d’offrir aux nouveaux arrivants un accueil, un conseil quant à l’installation. L’intérêt
est qu’un référent soit identifié sur le territoire. Cette mission pourrait être assurée dans le cadre de la
coordination territoriale de santé impulsée au sein du Syndicat Mixte du Pays d’Oloron – Haut Béarn.
Pour être dans une démarche d'attractivité durable, les territoires doivent à la fois avoir une réflexion sur les acteurs
qu'ils souhaitent accueillir et à la fois mettre en place des conditions de développement et d'épanouissement
optimales ces mêmes acteurs : politique de déplacements, environnement, enseignement et accueil de la petite
enfance….
-
Groupe coordination des acteurs de santé
A priori, la coordination entre acteurs de santé sur la vallée d’Ossau est bonne. Néanmoins, on note des
manquements lors des passages de la médecine de ville vers la médecine hospitalière et des structures vers le
centre hospitalier et vice versa.
Il est donc nécessaire de construire, avec l’expertise des professionnels de santé institutionnels et des professionnels
de santé libéraux, une fiche de liaison médicale, para médicale et sociale renseignant l’ensemble des
informations indispensables lors d’un transfert d’un patient. Il faut identifier les informations nécessaires
pour que les libéraux et les hospitaliers puissent prendre le relais lors des transferts de patients.
Actuellement, un document existe, mais, il n’est pas utilisé. Il est indispensable de trouver un équilibre entre les
informations nécessaires, sans que pour autant, cette fiche soit trop lourde à renseigner. Il existe une fiche
territoriale entre les services de court séjour et les services de moyen séjour qui pourrait être la base de la fiche de
liaison
à
travailler
puis
à
tester
dans
un
second
temps.
Cette communication est au bénéfice de l’usager, des professionnels de ville, des professionnels hospitaliers. Cette
structuration de l’exercice permettra de fait de rendre le territoire plus attractif et d’améliorer la relation
entre les professionnels de santé.
Une convention peut être imaginée pour responsabiliser les acteurs de santé à communiquer sur ces
informations indispensables. Certains acteurs de santé déplorent la nécessité de conventionner pour que ces
éléments soient transmis.
-
Groupe personnes âgées
Le territoire est en manque de structures alternatives (accueil de jour, accueil temporaire) permettant un répit
nécessaire aux aidants.
Identification d’un manque de nombre de places au niveau du SSIAD (34 places).
Manque de relais entre hôpital et retour à domicile, d’où l’intérêt de la fiche de liaison.
La création d’un guichet unique permettrait d’offrir une coordination du territoire dans le cadre de la prise en
charge des personnes âgées. Il est cependant important que ce guichet unique ait des antennes à l’échelle micro
territoriale pour optimiser son fonctionnement.
L’urgence de la question des maisons de retraite a été soulevée, sans réponse du fait de la tenue d’une réunion à
ce sujet jeudi 25 avril. Néanmoins, du fait de la sur dotation du territoire en nombre de lits, il est peu probable que
ce nombre augmente pour le territoire.
L’ARS (Agence Régionale de Santé Aquitaine) a lancé une concertation sur la révision du PRS (Plan Régional de Santé) sur
plusieurs points et notamment le projet de révision du PRIAC (programme interdépartemental d'accompagnement des
handicaps et de la perte d'autonomie). Le PRIAC constitue l'instrument de programmation financière pluriannuelle pour la
mise en œuvre du schéma régional d'organisation médico-sociale. Il prévoit, en particulier, la répartition des créations de
places prévue en Aquitaine dans le secteur des personnes âgées pour la période concernée 2012-2016. Ce PRIAC sera la
base des futurs appels à projet. Le projet de PRIAC mis en concertation mentionne le secteur Soule – Oloron Sainte Marie
comme prioritaire pour la réalisation d’une Unité Autonome de 25 lits (8 en accueil de jour et 17 en hébergement
temporaire). Après en avoir délibéré, le conseil syndical du syndicat mixte du Pays d’Oloron Haut Béarn :
- demande que, dans sa rédaction finale, le PRIAC 2012-2016 ne limite pas la réponse aux besoins de places d’accueil de
jour et d’hébergement temporaire à « une unité autonome »
que la possibilité reste ouverte de travailler sur un projet coordonné à l’échelle du territoire Soule-Oloron Haut
Béarn pour mieux prendre en compte le besoin de proximité nécessaire à l’amélioration du maintien à domicile des
personnes âgées, associant les intervenants existants et à venir et s’appuyant sur le maillage des structures existantes et à
venir
-
Groupe prévention
Le territoire a connu des expériences sur Laruns sur la prévention des chutes à destination des personnes âgées.
Différents types d’actions de prévention ont identifiés :
-
prévention à destination des personnes âgées : prévention des chutes, prévention de la dénutrition
-
prévention des addictions : ce type d’action peut se faire à destination d’un public jeune avec pour
porte d’entrée les établissements scolaires. Différents organismes associatifs (La ligue contre le
cancer) disposent d’un agrément ministériel permettant d’intervenir en milieu scolaire. Peuvent ainsi
être imaginées des actions de prévention (tabac, alcool, drogue…) avec une approche positive, sans
faire de la prévention par la peur, peu efficace.
Des actions de prévention par pathologie peuvent être imaginées, comme cela se fait déjà dans le cadre du
diabète.
Concernant la mise en place de ces actions, la question de leur coût a été soulevée. De ce fait, les élus seront dans
un premier temps sensibilisés à l’intérêt d’agir dans le sens préventif.
Il existe plusieurs portes d’entrée pour la mise en place de ces actions : le club du 3ème âge, les associations
sportives, le comité des fêtes, les établissements scolaires…. Bien évidemment, les professionnels de santé seront
des relais d’information pour assurer la communication sur les actions de prévention mises en place.
L’hôpital organise une soirée le 20 juin 2013 sur la dénutrition dans le cadre de la journée pour l’alimentation.
D’autre part, en matière d’éducation thérapeutique existe sur l’hôpital un certain nombre de services d’ETP tant à
l’usage des patients qui ont nécessité une prise en charge que dans le cadre de consultations externes.
Cette première rencontre des acteurs de santé organisée en Vallée d’Ossau a mis en exergue la volonté de ces
derniers de se mobiliser dans le champ de la coordination territoriale de santé.

Documents pareils