Ecole Saint-Bernard de Courbevoie
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Ecole Saint-Bernard de Courbevoie
Ecole Saint-Bernard de Courbevoie Lettre aux Parents, Amis et bienfaiteurs La bienveillance dans le jugement La vie en société est naturelle à l’homme. Pourtant, elle est aussi l’occasion d’une multitude de péchés contre la justice et la charité. Rares sont les personnes qui jugent habituellement leur prochain avec bienveillance. Le péché de médisance est fort répandu, qui consiste à faire connaître sans nécessité les fautes ou les défauts du prochain. L’apôtre saint Jacques nous met en garde : « Nous péchons tous en beaucoup de choses. Si quelqu’un ne pèche pas en parole, c’est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride. Si nous mettons aux chevaux un mors dans la bouche pour nous en faire obéir, nous gouvernons aussi leur corps tout entier. Voyez encore les vaisseaux tout grands qu’ils sont et quoique poussés par des vents impétueux, ils sont conduits par un très petit gouvernail au gré du pilote qui les dirige. Ainsi la langue est un tout petit membre ; mais de quelles grandes choses elle peut se vanter! Voyez, une étincelle peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. N’étant qu’un de nos membres, la langue est capable d’infecter tout le corps ; elle enflamme le cours de notre vie, enflammée qu’elle est elle-même du feu de l’enfer. Toutes les espèces de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins peuvent se dompter, et ont été domptés par l’homme. Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c’est un fléau qu’on ne peut arrêter ; elle est remplie d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur et notre Père, et par elle nous maudissons les hommes qui ont été faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la malédiction et la bénédiction ! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. » Souvenons-nous des recommandations du divin Maître : « Ne jugez pas, si vous ne voulez pas être jugés... Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ». Et gardons-nous de penser que seul le médisant est coupable. Ecouter avec complaisance une médisance, c’est coopérer au péché et l’encourager. « Il n’est pas facile de décider qui est le plus coupable, entre le diffamateur et celui qui l’écoute » nous prévient saint Bernard. En outre, le péché de médisance sincèrement regretté ne doit pas seulement être accusé en confession. Il doit être réparé. Celui qui vole cent euros doit les restituer à son propriétaire. Celui qui abîme la réputation de son prochain a le devoir de réparer les dommages causés. Il pourra par exemple mettre en valeur les qualités de la personne diffamée. Tout le monde se souvient de la singulière pénitence que saint Philippe Néri imposa à cette femme venue se confesser d’avoir l’habitude de dire du mal de son prochain. Le saint, pour lui faire comprendre les terribles conséquences de son péché, lui imposa de plumer une poule par les rues de Rome. La femme s’exécuta et, revenue auprès du saint, « Maintenant, lui dit-il, vous allez retourner dans les rues par lesquelles vous êtes passée et vous ramasserez une à une toutes les plumes de la poule, sans en laisser une seule par terre ». « Mais, mon Père, vous me 1, place des 3 Frères-Rocquigny - 92 400 Courbevoie Tél.: 01 47 88 13 71 - Télécopie : 01 47 68 80 96 demandez une chose impossible ! - s’exclama la pauvre pénitente désespérée - il y avait tellement de vent que je ne pourrai jamais retrouver toutes ces plumes ». « Je le sais - conclut le saint - mais je voulais vous faire comprendre par là que vos médisances ressemblent à ces plumes ». Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a su mettre en pratique ce devoir de bienveillance dans le jugement. Sa sœur Céline s’en souvient et rapporte : « Elle me disait fréquemment qu’on doit toujours juger les autres avec charité car, très souvent, ce qui paraît négligence à nos yeux est héroïsme aux yeux de Dieu. Une personne fatiguée, qui a la migraine ou qui souffre dans son âme, fait plus, en accomplissant la moitié de sa besogne, qu’une autre, saine de corps et d’esprit, qui la fait tout entière. Notre jugement doit donc être, en toute occasion, favorable au prochain. On doit toujours penser le bien, toujours excuser. Et si aucun motif ne semble valable, il y aurait encore la ressource de se dire : « Telle personne a tort apparemment, mais elle ne s’en rend pas compte et si je jouis d’un meilleur jugement, raison de plus pour avoir pitié d’elle et pour m’humilier d’être sévère à son égard ». Elle me faisait aussi remarquer qu’ordinairement, le bon Dieu permet que nous passions par les mêmes faiblesses qui nous ont déplu chez les autres : oublis, négligences involontaires, fatigues... alors, c’est tout naturellement que nous excusons les fautes dans lesquelles nous sommes tombés. » Avec la grâce de Dieu, efforçons-nous donc de suivre cet exemple. C’est notre vertu et la réputation de notre prochain qui en bénéficierons. Abbé de Lacoste « Qui a eu cette idée folle: un jour d’inventer l’école ! » Les élèves de 4ème dans le Médecin malgré lui. « TU HONORERAS TON PERE ET TA MERE » Nos enfants ont des obligations qu’ils doivent avoir à cœur d’accomplir de leur mieux. Parmi ces devoirs il y a celui que Dieu lui-même a dicté dans sa Loi, il s’agit du quatrième commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère. » Ces quelques considérations, données à l’occasion de la retraite de nos élèves de seconde et de première à Flavigny, n’eurent d’autre but que de leur faire comprendre et surtout de leur faire aimer cette noble vertu qui porte le nom de piété filiale. Cette vertu qui relève de la justice sans s’y réduire, est tellement liée à ce que sont les enfants, c’est à dire des êtres dépendants de leurs parents, que son exercice porte sans aucun doute une force de sanctification propre à leur état. Parlons donc un peu de cette piété filiale. Père et la piété filiale pour honorer nos parents comme des dieux « Ego dixi dii estis ». Si Dieu ne l’avait pas commandé, la nature ne l’aurait jamais deviné : Dieu est aimable, et la mission divine des parents est honorable. « Magna et mirabilia sunt opera tua Domine ! » Aux parents donc de se remettre en question pour faire en sorte que leur attitude soit conforme à ce qu’ils sont, des pro-créateurs participants de la puissance divine, pour donner à leurs enfants un objet digne d’honneur. Aux enfants de savoir reconnaître la dignité objective de leurs parents et de leur rendre en justice le culte qui leur est dû. Remarquons tout d’abord, avec le Père Dehau, que Dieu a pris soin dans sa Loi d’utiliser l’expression « honorer ses parents » alors que dans le premier article de ce même décalogue Dieu nous invite à l’ « aimer ». L’inverse eut été plus cohérent ! Quoi de plus normal et naturel en effet que d’honorer Dieu et d’aimer ses parents. Oui, bien naturel, trop naturel peut-être ! Car Dieu veut nous élever à l’ordre surnaturel ; voilà pourquoi il nous commande un exercice qui nous dépasse tout en nous donnant les moyens adéquats : la charité pour aimer Dieu comme un Ce n’est pas sans raison que nous utilisons les termes de justice et de culte car la piété filiale se trouve placée à la frontière entre ces deux Voilà ce que deviennent les anciens de Saint-Bernard. Monsieur le Directeur et le Frère François-Joseph discutent mise en scène unit l’enfant à ses parents. La piété s’apparente donc à la vertu de religion. Cependant, à l’adoration et à la gratitude sans limite adressées à Dieu seul, correspondent le respect, la soumission, la reconnaissance et le dévouement adressés aux représentants de Dieu que sont les parents. La piété est une dette de stricte justice, mais une dette qui ne sera jamais intégralement soldée car les enfants demeureront sans cesse redevables vis-à vis de leurs parents. La piété filiale comprend des actes intérieurs ainsi que des gestes extérieurs : Quant aux premiers citons le respect et la reconnaissance. Le respect consiste dans cette attitude de l’âme qui reconnaît l’excellence d’une personne. Ainsi, les enfants doivent reconnaître la supériorité d’état et de vertu de leurs parents. extrêmes. La piété filiale dépasse la stricte justice tout en s’y rattachant et touche aux limites de la religion sans l’atteindre. Expliquons nous. La reconnaissance est une autre attitude intérieure qui consiste à saluer l’excellence des parents qui se mettent au service de leurs enfants. Mes parents ont tant donné pour moi que je reconnais ce don et l’estime. Voilà pour les dispositions intérieures. Celles-ci sont comme le La justice est la vertu par laquelle on rend à chacun ce qui lui est dû. Ainsi par exemple, l’acheteur devra en justice la somme exacte fixée pour l’objet dont il devient propriétaire. Il y a dans ce cas, un rapport d’égalité entre le vendeur qui doit à l’acquéreur l’objet qu’il vient de payer et l’acheteur qui doit au commerçant le prix fixé. Voilà une égalité de droit qui fonde un rapport de justice stricte. Cependant il est parfois des rapports de justice qui se fondent sur l’inégalité. Il y a bien inégalité entre un Dieu qui donne tout à l’homme et un homme qui ne pourra jamais rendre l’équivalent de tout ce qu’il a reçu. Ce lien entre Dieu et l’homme reste dans la ligne de la justice car la créature se doit bien au Créateur, mais une justice spéciale qui pour cette raison reçoit le nom particulier de religion. D’après ce même principe, d’autres réalités occasionnent de semblables rapports inégaux : le rapport qui unit l’individu à sa Patrie et celui qui Le personnel féminin, nullement démoralisé par la turbulence de nos garçons... semble t-il ! Des plus petits juqu’aux plus grands, tout le monde travaille à l’école terreau qui permettra à l’arbre de porter de bons deux sortes : les fruits immédiats seront la joie et la paix car l’exercice de cette vertu met tout en ordre, dans les âmes et au sein de la famille. Puis les fruits plus éloignés seront tout simplement les mérites pour la vie éternelle. Que de richesses finalement dans ce tout petit commandement « tu honoreras ton père et ta mère » et la Sainte Ecriture poursuit, « afin de vivre longuement ». Puisse cette longue vie être celle où parents et enfants se verront en Dieu et se remercieront réciproquement, les premiers pour avoir trouvé dans leurs enfants un stimulant à devenir un objet digne d’honneur, les seconds pour avoir trouvé dans l’honneur qu’ils auront rendu à leurs parents une occasion de grandir en sainteté. fruits. L’arbre apparaît ainsi comme la réalité intermédiaire entre la terre et les fruits. Si nous appliquons cette image à la piété filiale, l’arbre sera l’ensemble des gestes externes de cette piété. Or, de même que c’est en voyant la beauté de l’arbre que l’on jugera de la qualité du terreau, ainsi, c’est à la présence abondante des gestes de piété que l’on pourra juger de la profondeur spirituelle de la vertu. Et nous parlons bien d’acte, car les seuls sentiments ou paroles sont bien souvent inconsistants et donc illusoires. Il faut un témoignage véridique de la piété, et ce témoignage porte les noms de soumission et de dévouement. Abbé Aldalur La soumission, c’est l’acte par lequel on ne s’oppose en rien à la volonté de ses parents. J’oserai parler de collaboration passive. Elle est difficile car elle demande bien souvent d’agir sans avoir ni les tenants ni les aboutissants de l’action légitimement demandée. Elle exige beaucoup d’humilité ainsi que la mortification de son jugement propre. Le dévouement mériterait le nom de collaboration active. C’est l’élan de générosité de l’enfant qui, comprenant et estimant la beauté de la mission de ses parents, se plaît à y participer en acceptant volontiers les tâches demandées et en devançant même la volonté de ses parents pour rendre service. Nous avons parlé du terreau, de l’arbre, qu’en estil des fruits ? Les fruits de la piété filiale sont de La Vierge pèlerine à l’école NOUVELLES DE L’ECOLE toujours durant les vacances. La journée se termine par la traditionnelle remise des prix. • 10 juin 2009. A l’occasion de la kermesse de Notre-Dame de l’Espérance à Villepreux, les élèves de 4ème interprètent une pièce de théatre. Il s’agit du Médecin malgré lui de Molière, mis en scène par Monsieur l’abbé de Lacoste lui-même. • • • Le mois de juin est ordinairement le mois des examens. Les élèves de 3ème, après avoir passé l’épreuve du concours inter-écoles de la Fraternité, s’attaquent à celle du brevet des collèges. Tous nos élèves partent avec le diplôme en poche ! Il en est de même de nos élèves de Terminale : huit d’entre eux, sur neuf élèves, obtiendront le baccalauréat avec une mention. Félicitations à tous ! 27 juin 2009. L’année scolaire touche à sa fin. C’est l’occasion de rendre grâces à Dieu pour tous ses bienfaits. A la messe chantée de sortie, nous solennisons notre saint patron, saint Bernard, car sa fête tombe • Un, deux, trois, éperviers sortez ! 29 juin 2009. L’Ecole est en fête car elle se réjouit de voir un de ses anciens élèves recevoir la grâce du sacerdoce. M. l’abbé Eudes-Etienne Peignot a été ordonné prêtre à Ecône par Monseigneur Fellay. Le nouveau prêtre a célébré une première messe à SaintNicolas du Chardonnet entouré d’anciens élèves, de professeurs et d’abbés de l’Ecole. M. l’abbé Peignot, nommé à l’école SaintMichel de Châteauroux, se voit ainsi à son tour confier cette belle charge d’éducation. Deux autres anciens viennent d’entrer dans notre séminaire de Flavigny, il s’agit de Gonzague Peignot et de Foucauld Le Roux. Nos prières les accompagnent. 10 septembre 2009. C’est la rentrée ! L’Ecole Saint-Bernard accueille cette année 110 élèves et prie le Saint Esprit pour que cette rentrée inaugure une belle année de grâces pour nos élèves. Conférence sur le Saint Suaire de Turin • Grâce à vous, l’Ecole a pu s’équiper d’un nouvel équipement informatique qui facilitera particulièrement le travail de saisie de notes et d’impression des bulletins. Votre générosité contribue ainsi efficacement à la bonne organisation de l’Ecole. Soyez-en vivement remerciés. 19 septembre 2009. Notre Dame de Fatima, qui sillonne la France depuis décembre 2006, vient visiter notre école et y séjourner toute une semaine. Un peu comme sainte Elisabeth qui voyant venir à elle la Mère de Dieu s’écria : « aussitôt que la voix de votre salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. », l’Ecole a tressailli à son tour ! Nos enfants, à tour de rôle, ont assuré durant toute la semaine, la récitation du rosaire pendant les récréations. Cette visite mariale s’est clôturée par un Salut solennel au cours duquel Monsieur le Directeur a renouvelé la consécration de l’Ecole au Cœur Immaculé de Marie. • 30 septembre. L’Ecole est visitée par une commission de sécurité. L’avis est favorable mais ce genre de visite oblige la plupart du temps à d’importants travaux, et nous n’échappons pas à cette règle ! • 09 octobre 2009. Madame Tanturri, spécialiste du Saint Suaire de Turin, expose à tous nos élèves les merveilles spirituelles et scientifiques de ce Linceul. Comme nous vous l’exposions plus haut dans la chronique, suite à une récente inspection, l’Ecole est dans l’obligation d’exécuter des travaux importants de remises aux normes parmi lesquels se trouvent : la révision de toute l’installation du chauffage, la mise en activité d’une nouvelle alarme et d’autres encore. Pour cette raison, nous faisons à nouveau appel à votre générosité, conscients que nous sommes de l’importance que vous accordez à notre œuvre d’éducation. Que Notre Dame du Très Saint Rosaire que nous invoquons pour vous par la récitation du chapelet vous comble en échange de ses riches bénédictions. Notre adresse : Ecole Saint-Bernard 1, place des 3 Frères-Rocquigny 92 400 Courbevoie Tél. : 01 47 88 13 71 Télécopie : 01 47 68 80 96 NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Souhaite des renseignements sur l’Ecole privée secondaire Saint-Bernard faire un versement de ............................. F à l’Ecole aider régulièrement l’Ecole en utilisant le virement automatique : nous contacter proposer ses services à l’Ecole (préciser) un reçu fiscal www.medru.be Les chèques sont à libeller à l’ordre de AEP Ecole Saint-Bernard.