Primaire à droite : à Paris, François Fillon fait le plein de

Primaire à droite : à Paris, François
Fillon fait le plein de supporteurs
À quelques heures du premier tour, la « Fillonmania » bat son plein. Il a
été jugé « le plus convaincant » lors du dernier débat de jeudi par deux
sondages.
Par Judith Waintraub et Tristan Quinault-Maupoil
À quelques heures du premier tour, la « Fillonmania » bat son plein. Il a été
jugé « le plus convaincant » lors du dernier débat de jeudi par deux
sondages.
Remonté à bloc, François Fillon a terminé vendredi la campagne du premier
tour par un meeting en multiplex à Paris, au Palais des congrès. «Il y a dans
l’air comme une étrange fraîcheur qui vient traverser les couloirs de cette
primaire qu’on nous disait fermée à double tour. Il se passe quelque chose
autour de nous, comme une vague qui monte», a-t-il lancé. Et d’adresser une
pique à Nicolas Sarkozy: «Certains s’érigent en candidat du peuple. Je ne
prétends rien: le peuple est là». Face à la forte affluence, l’équipe du
candidat a dû revoir en urgence son dispositif. En plus du grand amphithéâtre
de 3700 places, elle a loué trois salles supplémentaires dans deux hôtels
voisins dans lesquelles les discours étaient retransmis.
Au premier rang, la très discrète Pénélope Fillon était présente Il y avait
aussi Henri de Castries, ancien PDG d’Axa, dont le nom circule pour intégrer
le gouvernement en cas de victoire de François Fillon. Ils ont assisté au
plaidoyer de Gérard Larcher. Le président du Sénat a salué «une fin de
campagne exceptionnelle». «Dimanche soir François Fillon sera qualifié pour
le deuxième tour, le 27 il sera le candidat de la droite et du centre à
l’élection présidentielle», a-t-il affirmé devant les présidents du groupe
les Républicains et UDI du Sénat sous les «On va gagner» du public.
La «Fillonmania» bat son plein
À quelques heures du premier tour, la «Fillonmania» bat son plein. Il a été
jugé «le plus convaincant» lors du dernier débat de jeudi par deux sondages.
En termes d’intentions de vote, l’ancien premier ministre a encore réduit
l’écart qui le sépare de ses rivaux, se plaçant en mesure de se qualifier
pour le second tour. «On prend tout ça avec beaucoup de recul et beaucoup de
sang-froid, assure Jérôme Chartier, porte-parole du candidat. On se souvient
de 2012 et des sondages qui nous donnaient largement vainqueurs de l’élection
à la présidence de l’UMP.» Pour Fillon, tout est possible, mais rien n’est
certain.
Source : © Le Figaro Premium – Primaire à droite : à Paris, François Fillon
fait le plein de supporteurs