Direction Départementale des Territoires du Haut-Rhin
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Direction Départementale des Territoires du Haut-Rhin Service Habitat et Bâtiments Durables Bureau Habitat Indigne - ANAH Fax : 03 89 24 84 12 Dossier suivi par : Philippe NOUZILLE « : 03 89 24 86 91 ☛: [email protected] ☛: [email protected] Colmar, le 21 juin 2012 REUNION DU COMITE DE PILOTAGE DE L’HABITAT INDIGNE Du 24 mai 2012 Compte-rendu Etaient présents : Marie-Claude WEISS, Vice-Procureur de la République à COLMAR, Christiane CHARLUTEAU, Adjointe au Maire de Colmar, Michèle BERTHOLET de la CAF du Haut-Rhin, Véronique MARCHAL de la DDCSPP, Corinne LAMBERT du CG 68 Mélanie FLORENCE DU Service Habitat de la Ville de MULHOUSE Isabelle ZUSSY du SCHS de la Ville de MULHOUSE, Jean-Christophe DIETSCH du SCHS de la Ville de COLMAR, Alexandre PROBST, Directeur de l’ADIL 68 Sylviane GAULARD de l’ARS, Amélie MICHEL de l’ARS, Valérie BONNEVAL de l’ARS, Jacques BONIGEN Chef du Service Habitat et Bâtiments Durables de la DDT Philippe NOUZILLE du Bureau Habitat Indigne – ANAH de la DDT Sylvie TOUSSAINT du Bureau Habitat Indigne – ANAH de la DDT Absents excusés : Patrick DECAIX du Service Habitat de la Ville de MULHOUSE, Elisabeth VERMAUTE de la CAF du Haut-Rhin, Gaëlle CLOIX de la MSA du Haut-Rhin, Christiane GOETZ de la MSA du Haut-Rhin, Yann THEPOT du CG du Haut-Rhin, Valérie VERGER du SCHS de la Ville de MULHOUSE, Objectifs de la réunion FPrésenter le bilan de l’année 2011 FFixer les perspectives pour 2012 Dans un souci de cohérence et de clarté, nous avons agrégé par groupe de travail, le bilan et les perspectives. Une focale a été mise sur les relations avec la justice. Groupe 1 : le protocole Un protocole rappelant l’engagement de chacun a été signé par 10 partenaires le 15/12/2011, en même temps que le nouveau PDALPD. Perspectives : Îdétailler dans le temps l’engagement de chacun, Îy intégrer d’autres membres (justice ?…) Groupe 2 : information des maires L’information des maires a été organisée en collaboration avec l’Association des Maires du HAUTRHIN le 15/10/2011. Perspectives : Îdémultiplier, à la demande, ce type d’intervention dans les EPCI, sur les territoires des Programmes Locaux de l’Habitat. Groupe 3 : mobiliser les acteurs du repérage La mobilisation des acteurs du repérage : une information à l’intention des travailleurs sociaux du pôle gérontologique du CG68 et des unités territoriales de la DDT a été organisée au courant de l’année 2011. L’ADIL a enquêté auprès de ses partenaires habituels sur leurs besoins de formation, la thématique de l’habitat indigne a souvent été citée comme sujet à traiter. L’ADIL transmettra au PDLHI l’exploitation de cette enquête. Perspectives : Îpoursuivre la formation auprès de la polyvalence de secteur, des acteurs de la tutelle, des CCAS… Groupe 4 : traitement global des situations Un processus de traitement homogène des situations est en cours d’élaboration. Ce groupe de travail est aussi en lien d’échanges sur des dossiers complexes ou des thématiques. Perspectives : Îseront prochainement abordées : les copropriétés, les échanges avec la Justice pour faire pression sur les propriétaires indélicats, l’accompagnement des occupants en difficulté, la problématique des nomades sédentarisés. Groupe 5 : mise en place d’un observatoire La mise en place d’un observatoire, livré par le Ministère du Logement prend du retard. L’outil ARIANE utilisé par l’ARS et le SCHS de Mulhouse évolue ; actuellement les possibilités d’extractions de données sont trop limitées. Les données renseignées dans ARIANE ont vocation à terme à renseigner directement l’observatoire. Perspectives : Îmettre en œuvre un outil provisoire, qui pourrait être accessible aux services concernés sur le site intranet du PDALPD (à venir sur l’intranet de la Préfecture). Le rôle et les pouvoirs de la justice dans la lutte contre l’habitat indigne ÎLes arrêtés préfectoraux d’insalubrité doivent être transmis au Procureur, c’est indiqué dans les textes. Mme WEISS n’en a réceptionné que 2 en 2011. L’ARS vérifiera si tous les arrêtés signés ont bien été transmis. ÎInfractions aux arrêtés préfectoraux : Mme WEISS est favorable à ce que l’ARS dresse des procèsverbaux d’infraction : l’avantage tient au fait que le service est expert dans le domaine ce qui n’est pas forcément le cas de la gendarmerie. Le parquet peut demander à un OPJ une enquête complémentaire pour connaître la position de la personne incriminée. ÎSuites données aux procès-verbaux de constat d’infraction au règlement sanitaire départemental : Mme WEISS ne voit pas passer ces procès-verbaux, qui sont traités par le Tribunal de police, s’agissant d’une contravention. Le tribunal décide de l’opportunité des poursuites, ces infractions sont parfois classées sans suite par manque de preuves. ÎLes propriétaires occupants en danger : les fonctionnaires de l’ARS se posent la question de leur responsabilité en cas de découverte de propriétaires occupants en danger, et d’injonctions non suivies d’effet. Mme WEISS souligne que le signalement de la situation au Procureur n’est pas un gage de résolution de la difficulté : il ne dispose pas davantage de moyens coercitifs. Au moment des auditions, il constate souvent que l’occupant se sent bien dans son logement. De même la responsabilité des agents de l’ARS n’est pas automatiquement dégagée par le simple fait de signaler la situation à la justice. En cas d’accident, rien n’empêchera le juge de citer l’agent à comparaître. Mme WEISS suggère d’être pragmatique, et par exemple d’alerter la famille.