Discours 6 décembre version finale-o.leclerc

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Discours 6 décembre version finale-o.leclerc
DISCOURS DE M. MICHAËL ORIEUX, MAIRE
6 DECEMBRE 2014
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Cérémonie d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre
d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, remise du fanion de
la Préparation Militaire Marine et célébration du 220ème anniversaire de la
mort de l’Amiral du Chaffault.
Les élus
Monsieur le Conseiller régional, Président de la Communauté de communes
Terres de Montaigu, cher Antoine
Mais aujourd’hui je peux aussi dire commandant Chéreau, nouveau capitaine
de corvette, Félicitations à toi
Monsieur le conseiller général, cher Michel,
Madame et messieurs les Maires
Mesdames et messieurs les Elus
Mesdemoiselles et messieurs les Conseillers
municipaux enfants
Autorités militaires
Amiral Lechat,
Commandant Jacquet, de la Marine de
Nantes St Nazaire
Commandant de Biasio, Chef de centre de la
PMM quartier-maître Jousseaume, Cher
Gérald,
Capitaine Castets commandant la brigade de
gendarmerie Montaigu Rocheservière
Les pompiers
Lieutenant Botton, chef du centre de secours
de Montaigu, cher Jean-Michel
Cher Présidente de Biasio et chers amis de la
FAMMAC,
Monsieur le Président de l’UNC de Vendée,
cher Michel
M. Michaël ORIEUX – Maire de La Guyonnière – discours 6/12/14
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Monsieur le Président de l’UNC de La Guyonnière, cher Pascal,
Madame et messieurs les Présidents des UNC des cantons de
Rocherservière, St Fulgent et Montaigu,
Madame et Messieurs les Portes drapeaux de nos cantons,
Messieurs les promus nouvellement décorés,
Mesdemoiselles et messieurs de la PMM et vos instructeurs,
Mesdames et Messieurs de l’harmonie,
Monsieur François de Laujardière, descendant de l’Amiral du Chaffault,
Chers amis,
Généralement, nous pouvons mesurer l’importance et la solennité du moment à la
longueur des salutations protocolaires.
L’exposé que je viens d’effectuer vous donne ainsi une idée de la gravité de
l’instant.
Je vous laisse donc à tous le temps de reprendre votre souffle (et le mien aussi).
Aujourd’hui, La Guyonnière a l’immense honneur de vous accueillir pour une triple
manifestation. Nous commémorons :
(avec quelques heures de retard) la traditionnelle cérémonie du 5
décembre, honorant les soldats morts pour la France durant la guerre
d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie
le 220ème anniversaire de la mort de l’Amiral du Chaffault
Et à ces deux évènements, s’ajoute la remise du fanion de la Préparation
militaire Marine des Sables d’Olonne.
Permettez-moi de revenir sur ces trois points.
1. La commémoration du 5 décembre
Tout d’abord, la cérémonie du 5 décembre.
Disons le, il est difficile de rassembler les jours de semaine. Le décalage au samedi
nous permet d’avoir la foule que nous avons aujourd’hui et donc de transmettre
encore davantage l’intérêt de cette commémoration.
Hommage aux morts pour la France et à l’UNC
Créée en 2003 par le Président Jacques Chirac, cette cérémonie redonne toute leur
place aux soldats morts pour la France durant la guerre d’Algérie et les combats du
Maroc et de la Tunisie.
Elle commémore aussi toutes les victimes de ces conflits. Nous nous souvenons
donc du courage mais aussi de la souffrance.
Cet hommage ne serait rien sans la participation, toujours empreinte de
détermination, de l’ensemble des sections UNC du canton et de leurs portes
drapeaux.
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Je vous remercie chaleureusement de votre présence et j’en profite pour féliciter les
nouveaux promus, les nouveaux médaillés de cette année.
Il s’agit de la marque visible de votre dévouement. Vous et vos proches devez donc
être fiers de ces récompenses.
Une cérémonie cantonale
Par tradition et sous l’impulsion du Président Michel Leboeuf, à l’occasion de la
célébration du 5 décembre, une place, un square, un jardin est baptisé en l’honneur
des combattants, de tous ceux qui se sont battus pour laisser en héritage à leurs
enfants la paix et la liberté.
Les communes du canton sont toutes très attachées à cet hommage, à cette idée
d’inscrire durablement dans l’espace les sacrifices des générations passées (et aussi
actuelles car nombre de nos soldats sont aujourd’hui en opérations extérieures),
afin que le temps qui passe ne soit pas synonyme d’amnésie.
La Guyonnière tient elle aussi à s’inscrire dans cette tradition cantonale.
L’occasion nous a été donnée par la Marine Nationale de profiter de cette journée
pour rendre un hommage tout particulier à l’Amiral du Chaffault.
Le nouvel aménagement maintenant dénommé Square d’Ouessant est donc en
mémoire de tous les combattants de La Guyonnière, en mémoire des anciens
combattants des guerres récentes et aussi en mémoire du plus illustre combattant
de La Guyonnière : l’Amiral du Chaffault. Square d’Ouessant en mémoire de la
bataille navale du même nom qu’il a menée en 1778.
Notre volonté était donc de faire correspondre la belle tradition des UNC à
l’identité de La Guyonnière.
Et nous avons eu l’opportunité de faire encore plus marquant.
2. L’Amiral du Chaffault
Historique et restauration de l’ancre
Il se trouve, et pour vous faire une confidence, que grâce à l’implication du
Commandant Gérald de Biasio, tant au sein de la FAMMAC que de la PMM, La
Guyonnière a pu postuler pour l’obtention d’une ancre de la Marine Nationale,
celle là même que nous avons dévoilée il y a quelques instants, Square d’Ouessant.
Des villes comme Rouen et St Malo étaient en lice, mais force est de constater que
le projet Guyon, défendu par Gérald, a su faire la différence.
Merci ainsi aux autorités militaires pour ce cadeau, mais aussi, cette confiance.
Avant d’être magnifiquement exposée telle qu’elle l’est aujourd’hui (et pas comme
vous l’avez vu dans la presse locale il y a quelques jours), cette ancre de marine était
remisée à Brest.
Son navire d’appartenance exact n’est malheureusement pas connu. D’après les
commentaires des marins, ce type d’ancre équipait d’importants navires de ligne de
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la 2nde moitié du 20ème siècle. Nous parlons de navires de type frégate ou même
cuirassé.
Après tout, le fait de ne pas connaître son histoire exacte ne fait que renforcer la
force du symbole : chacun pourra laisser son imaginaire voguer en ayant sous les
yeux cette pièce particulièrement symbolique de l’histoire de notre Marine
Nationale.
Son histoire guyonne quant à elle, est cependant bien connue et toute récente.
Elle nous est arrivée de Brest le vendredi 7 mars 2014 et elle a immédiatement été
prise en charge par les spécialistes de la FAMMAC.
Durant le printemps et l’été, les bénévoles ont ainsi procédé à une restauration
minutieuse de cet objet, qui, je peux vous l’assurer, n’avait alors pas la prestance
qu’il a aujourd’hui.
Je suis sûr que beaucoup d’entre vous se demandent quelle peut être la recette pour
restaurer une ancre de marine. Après avoir observé avec attention les marins de la
FAMMAC, je peux vous assurer que c’est assez basique en réalité. Il vous faut
ainsi :
- quelques dizaines d’heure de travail,
- de l’huile de coude (beaucoup),
- un karcher,
- de la peinture,
- beaucoup de volonté,
- et, chose tout à fait inattendue : quelques litres de rosé.
Ce point est tout à fait étrange, et Gérald, tes hommes nous ont pris de court. On
aurait en effet pensé qu’un marin, cela fonctionne au rhum !
Force est toutefois de constater, que malgré cette entorse à la tradition, le résultat
est à la hauteur de nos espérances.
Lien avec l’Amiral du Chaffault
Lorsque Gérald nous a laissé entendre que nous pourrions avoir une petite chance
d’obtenir l’ancre en fonction de la qualité de notre projet, nous avons
immédiatement su que nous tenions enfin l’occasion de rendre l’hommage que
nous souhaitions à l’Amiral du Chaffault.
Certes, notre école publique, une rue et un village porte son nom, mais il n’y a
aucune trace véritable de cet héritage maritime, du lien qui unit La Guyonnière,
l’histoire de Louis-Charles du Chaffault avec la Marine Nationale. Et pourtant,
quelle histoire !
Je vous invite à faire le tour de l’ancre et à découvrir la plaque qui a été dévoilée par
le descendant de l’Amiral, M. François de Laujardière ce matin.
Je tiens au passage à remercier M. Philippe de Villiers de nous avoir mis en relation
avec M. de Laujardière. En effet, le Puy du Fou a récemment réuni, à l’occasion du
230ème anniversaire de l’Indépendance des Etats-Unis, une centaine de
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descendants d’illustres combattants français, dont les descendants de l’Amiral du
Chaffault.
Sur cette plaque, à proximité de l’ancre, vous pourrez lire ceci :
Depuis quatre jours les flottes françaises et britanniques croisent au large de la
Bretagne. Le lundi 27 juillet 1778 en fin de matinée, alors qu’une brise
fraîchissante fait gîter les navires, le Commandant français d’Orvilliers repère
les pavillons britanniques.
A 100 miles au large d’Ouessant, les 29 vaisseaux français engagent le feu
contre les 30 navires du Commandant Keppel. L’artillerie gronde jusqu’aux
dernières lueurs du jour. 17 000 marins prennent part au combat. 126
matelots français et 407 britanniques perdent la vie dans cet affrontement.
Plus de 1 200 marins sont blessés.
Le résultat de la bataille d’Ouessant est indécis mais son retentissement est
sans égal. Elle constitue en effet le premier grand affrontement entre ces
marines lors de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis. La France, alliée
aux jeunes Etats-Unis, veut affaiblir la puissance maritime et coloniale du
Royaume de Grande Bretagne et engage ses meilleurs marins sur l’eau.
Parmi eux, à la tête de la flotte blanche et bleue, le Comte Louis Charles du
Chaffault de Besné, âgé de 70 ans, fait preuve d’une hardiesse sans égale.
Gravement blessé à l’épaule lors du combat et connaissant la douleur de
perdre son fils à ses côtés, il gagne le surnom de «L’homme d’Ouessant ».
Né le 29 février 1708, Louis-Charles de Besné est issu d’une famille noble originaire de
Bretagne et du comté nantais, quoique depuis longtemps établie en Bas-Poitou, où elle
possède la terre de la Senardière (Boufféré).
A l’âge de 17 ans il entre dans la marine Royale où il se distingue de bonne heure et gravit
les échelons de la hiérarchie militaire.
Il participe à la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), la Guerre de Sept ans
(1756-1763) puis, comme chef d’escadre, à des opérations au Maroc (1765) avant de
s’illustrer au début de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis (1776-1783).
À la suite du combat d’Ouessant, le Comte du Chaffault reçoit le
commandement des flottes combinées de France et d’Espagne, en
remplacement du Comte d’Orvilliers (1779).
A la Révolution il se retire en Vendée, dans son château de Meslay (1790) et
consacre ses loisirs à l’agriculture et à la bienfaisance.
Pendant le combat de Montaigu, en septembre 1793, le vieil amiral, tout
invalide qu’il était, donne des ordres par sa fenêtre et dirige la partie du
combat qui a lieu devant lui.
Avant d’être arrêté par l’officier républicain Chavagnes et envoyé à Nantes, il
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cache son légendaire trésor autour du château de Meslay.
Il meurt, le 24 juin 1794, après deux mois de captivité, à l’âge de quatre-vingtsix ans. Sa tombe se trouve au cimetière Miséricorde à Nantes.
Plusieurs rues (Paris, Nantes, La Guyonnière) et bâtiments portent son nom.
Ses armoiries, un lion couronné, constituent le blason de la commune. Sa
posture symbolise le courage, la force et la sagesse. La couronne est le
symbole de l’élévation, du spirituel au divin.
Le message que nous laisse l’Amiral du Chaffault, l’homme d’Ouessant, le
vainqueur de la 1ère bataille navale de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis
(excusez du peu) est donc celui de la persistance et de la volonté.
Il s’engage dans la marine à 17 ans et jusqu’à sa dernière heure, il se bat pour ce
qu’il croit être juste, il se bat pour la liberté, la liberté de conscience, la liberté de
pouvoir faire, la liberté de vivre sans qu’aucune force extérieure ne lui impose sa
volonté.
Quel message pour les plus jeunes d’entre nous !
17 ans, voilà l’âge à partir duquel celui qui allait devenir l’Amiral exerce sans retenue
le plus grand pouvoir dont nous disposons : celui de choisir et d’être tout entier
tendu vers un seul but.
Par delà les siècles, il nous dit : « Nous sommes tous appelés à exercer ce qu’il y a
de meilleur en nous ! »
Tous, nous avons ce pouvoir et tous, nous avons le devoir de l’utiliser.
Aujourd’hui, les élus Guyons ont voulu inscrire physiquement, dans le paysage de la
commune, cet héritage et ce message.
Il est vrai que nous avons choisi une façon peu moderne de le faire.
En effet, nous aurions pu formuler un message virtuel, un message Twitter de 140
signes.
C’est comme cela que nos élites politiques communiquent aujourd’hui. Préférant la
forme au fond, le bruit plutôt que le sens des mots, puisqu’il s’agit de communiquer
pour communiquer.
Nous aurions récolté quelques pouces levés sur Facebook, et puis, une actualité en
chassant une autre, en moins de 72 heures, l’histoire aurait été oubliée.
A la place de 140 signes dont la durée de vie ne dépasse pas quelques heures, nous
avons choisi 3 tonnes, 3 tonnes d’acier forgé.
3 tonnes d’une ancre posée au cœur du Square d’Ouessant, en mémoire d’une
bataille livrée il y a 236 ans. Cela ne rentre pas dans Facebook, soyez en sûr.
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Nous voulons croire par contre, que chaque Guyon pourra raconter cette histoire,
l’histoire de l’Amiral du Chaffault, afin que cet exemple ne soit pas oublié.
3. La Préparation Militaire Marine
Cette histoire, nous venons de le dire, c’est celle d’un jeune homme de 17 ans.
L’âge, a peu de chose prêt, de la promotion « Quartier Maître Jousseaume » de la
PMM, qui vient de recevoir son fanion.
Regardez-les : ils ont l’âge de celui dont nous célébrons la mémoire aujourd’hui, à
l’heure de son engagement.
Il est fort probable qu’à cette époque, le regard porté sur les jeunes générations
n’était pas ce qu’il est aujourd’hui.
On peut penser que le mot d’ordre était : « fait tes preuves, grandi, soit valeureux et
tous, nous te serons reconnaissant ! ». Vous remarquerez d’ailleurs que celui qui
allait être Amiral a d’abord été simple matelot. Autrement dit, les galons n’étaient
pas un héritage, mais bien le résultat des mérites.
Aujourd’hui, le discours dominant est plus celui d’un futur angoissant. D’un monde
de crises, dans lequel faire sa place relève moins des mérites que du hasard.
Je ne dis pas qu’hier était mieux qu’aujourd’hui. Je pense simplement que nos
jeunes sont matures à partir du moment où cette confiance leur est donnée.
Heureusement, certains corps croient encore aux vertus de la jeunesse, à une
société où les jeunes sont encouragés pour leur talent et leur énergie et les anciens
écoutés pour leur sagesse.
C’est le cas de la PMM des Sables d’Olonne, conduite par le Commandant Gérald
de Biasio, à ses instructeurs, dont l’un d’entre eux, M. Stéphane Gelot est Guyon.
Je les remercie du temps qu’ils donnent et de leur expérience, si importante, qu’ils
transmettent aux plus jeunes.
Elèves de la PMM vous devez être particulièrement fiers de votre engagement.
Vous avez fait le premier pas en poussant la porte de la PMM.
Il reste désormais tout le chemin à parcourir. Ne perdez pas de temps en route,
soyez concentrés sur votre objectif qui est l’obtention de votre brevet.
Je tiens également à souligner une phrase qui vous a été dite au moment de la
réception de votre fanion : « vous en avez désormais la garde ».
Vous avez ainsi une responsabilité importante : celle de vous montrer digne de ce
fanion. Il vous faut vous investir totalement et apporter tout votre talent à la vie du
groupe.
Aujourd’hui, c’est un jour de mémoire, mais aussi de fête, l’occasion de continuer à
tisser les liens qui vous unissent. Profitez-en !
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Aujourd’hui, il ne vous aura pas échappé que c’est également un jour de générosité,
où le bénévolat démontre toute sa capacité d’investissement et d’efficacité.
De nombreuses manifestations vont donc rythmer cette fin de semaine et il faut
remercier les organisateurs du Téléthon, et plus particulièrement M. Michel Lenne,
d’avoir donné leur accord à la cohabitation de ces deux évènements.
La FAMMAC a tenue à jouer pleinement son rôle dans cet appel au don.
Grâce à la passion d’un de ses membres, M. Alain Kerdraon, vous avez la
possibilité d’acheter l’enveloppe timbrée commémorative de cette journée,
accompagnée du sceau de la commune.
Avis aux philatélistes et collectionneurs : il s’agit d’une édition « Amiral du
Chaffault » limitée dont les bénéfices sont entièrement reversés au Téléthon.
M. Kerdraon vous attend à sa table située, dans la salle, à proximité de la crèche !
Enfin, nous avons parlé brièvement d’un pan tout à fait passionnant de l’Amiral du
Chaffault : celui de son légendaire trésor enterré du côté de Meslay.
Tous vous avez entendu nombre d’histoires sur cet épisode de la vie de l’Amiral…
S’agissant d’un trésor de cette ampleur, il nous fallait continuer de creuser et c’est
pourquoi, je vous annonce qu’une grande conférence sur cette figure guyonne se
tiendra in situ, à Meslay, en 2015.
En conclusion, je me tourne vers l’équipe municipale, élus comme employés, qui se
sont investis sans compter pour la réussite de cette journée. Soyez en remercié.
Merci de votre attention.
Je vous invite maintenant à partager le verre de l’amitié, (…)
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