Mehdi Benlahcen - Fédération des Français à l`étranger
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Mehdi Benlahcen - Fédération des Français à l`étranger
Mehdi Benlahcen Candidat à la Primaire de la Fédération des Français à l’étranger pour les élections sénatoriales de 2014 - 21 novembre 2013 Chères et chers camarades, vous aurez à choisir, le 21 novembre prochain, les 8 candidats qui défendront les couleurs du PS lors de la sénatoriale de 2014 sur la liste des sénateurs représentant les Français établis hors de France. Depuis bientôt 3 semaines, je mène campagne auprès de vous pour que vous puissiez me faire l’honneur d’être parmi ces 8 candidats. Cette démarche constitue pour moi la suite logique d’un engagement associatif et politique de presque 20 ans. C’est avec les grandes manifestations contre le contrat d’insertion professionnel (CIP) de 1994 que mon militantisme a pris un tour concret. Il me reste de cette époque une sensibilité particulière aux questions d’égalité, et notamment à la problématique des inégalités sociales. C’est avec l’envie de combattre ces inégalités que je me suis engagé en 2002 dans l’enseignement, avec la certitude que l’Ecole républicaine restait le meilleur moyen de les contrer. Professeur de sciences économiques et sociales, j’ai pris très vite des responsabilités syndicales au sein du SNES, aux niveaux local, départemental et régional. Installé à Lisbonne depuis 5 ans, je milite depuis 2009 au sein de la FFE. Je me suis fortement investi sur le terrain dans la campagne présidentielle de 2012. En parallèle j’ai fait partie du comité de campagne d’Arnaud Leroy, lorsqu’il était candidat à l’élection législative de juin 2012.Je suis également engagé sur le terrain auprès de nos compatriotes au sein de l’association Français du mondeadfe, dont je suis membre du bureau national depuis plus de 2 ans, et l’actuel vice-président. Ma démarche s’inscrit dans une volonté d’être utile à un collectif. Je souhaite en effet aider du mieux possible la FFE à affronter les prochaines échéances électorales en mettant au service de tous mon énergie et l’expérience que j’ai pu acquérir au cours de ces dernières années. La composition d’une liste de candidats constitue un exercice difficile. Il est nécessaire de diversifier les profils qui permettront, une fois rassemblés, de faire triompher nos idées. Cela devient d’autant plus important que la réforme de la représentation des Français de l’étranger entraine une forte recomposition du corps électoral des élections sénatoriales, liée à l’apparition des conseillers consulaires. La forte augmentation du nombre de grands électeurs des sénateurs, qui passe de 155 à 500 environ (conseillers consulaires, délégués consulaires, parlementaires représentant les Français de l’étranger), doit nous conduire à aborder différemment les prochaines sénatoriales. Nous pouvons nous attendre à ce que le corps électoral des sénateurs s’en trouve rajeuni. En outre, le grand nombre de conseillers consulaires induira sans doute la présence d’un nombre significatif d’élus sympathisants de gauche, n’appartenant à aucun parti, mais actifs dans les milieux associatif et syndical. Il faudra, pour conserver nos deux sièges et, je l’espère, en conquérir un troisième, constituer une liste qui soit représentative de ce corps électoral élargi. Les profils des huit candidats qui composeront la liste de candidats du Parti socialiste à l’élection sénatoriale devront tenir compte de la sociologie des Français de l’étranger, plus encore que les années antérieures. Je pense sincèrement que beaucoup de Français de l’étranger peuvent se retrouver dans ce que je suis : un trinational franco-algéro-marocain de 36 ans marié à une chef d’entreprise, père d’un petit garçon de 3 ans, engagé résolument à gauche aussi bien à la FFE qu’à l’intérieur de Français du monde-adfe. Etre sénateur, c’est être un élu de la nation, mais pas seulement. Etre élu dans une chambre qui représente les territoires signifie être présent sur le terrain auprès des Français de l’étranger afin de fédérer les énergies. Mon expérience locale dans les différents commissions et comités consulaires (bourses, emploi-formation, action sociale…), et nationale au sein du bureau de Français du monde-adfe doit pouvoir me permettre d’affronter sereinement cette dualité de la fonction. La situation de la France nécessite une action forte et courageuse, au Lutter contre le chômage, c’est d’abord monter des plans de relance au niveau national et local, Réindustrialisation du pays, soutien à une politique d’innovation et relance du pouvoir d’achat : c’est également sur le terrain, que nous devons lutter efficacement. Beaucoup de nos concitoyens expatriés connaissent une situation de précarité à l’étranger. Les sénateurs des Français établis hors de France doivent aussi agir pour eux, en étant le moteur d’initiatives locales qui permettront de réorganiser les plateformes d’aides locales. Il convient de réorienter les bourses à l’emploi vers une politique contra cyclique de soutien aux demandeurs d’emplois. service du redressement, une action qui devra être conduite dans la justice et l’équité. Le cap, énoncé maintes fois, est clair : 2 ans pour redresser la Relancer l’activité économique France, 3 ans pour redistribuer. Renforcer la mapour favoriser la croissance passe jorité sénatoriale du également par une stratégie à l’exgouvernement, c’est portation qui doit mieux mobiliser les lui donner le moyen énergies des Français de l’étranger. de ses ambitions tout Les chambres de commerce franen le rappelant à ses çaises à l’étranger fonctionnent trop engagements. Je trasouvent dans une logique de grands vaillerai donc avec groupes, pour pouvoir favoriser mes camarades à réellement la réalisation d’une diplola mise en place de matie économique efficace. Il est mesures favorisant nécessaire d’apporter une aide plus le pouvoir d’achat, importante aux TPE / PME-PMI, qui l’emploi et la justice constituent la majorité du réseau fiscale, tant au niveau d’entreprises françaises à l’export. national que sur les J’entends porter une attention partispécificités concer- Présentation de la réforme des bourses scolaires culière à ces problématiques. nant les Français éta- à Lisbonne - Février 2013 blis hors de France. Etre élu des Français de l’étranger c’est aussi avoir une stratégie pour le réseau d’enseignement français à l’étranger. Le réseau actuel constitue un réseau d’excellence et de rayonnement. Il est une richesse et un atout dont la pérennité et la viabilité doivent être garanties. Nous ne pouvons faire l’économie d’une réflexion lucide sur la coopération des différents acteurs (AEFE, mission laïque, CNED, et acteurs locaux à travers les filières bilingues), afin d’optimiser les moyens et les ressources mis à disposition par l’Etat français. Etre élu des Français de l’étranger c’est aussi s’investir dans la défense du droit du sol et de la plurinationalité. Ce droit constitue un droit fondamental garant de l’égalité républicaine. Malheureusement il n’a rien d’évident, aussi bien à droite que dans notre famille politique. La droite n’a pas le monopole du racisme ordinaire. Les identités multiples ont fait la richesse de la France, qu’elles soient régionales ou internationales. Ceci doit nous conduire à repenser notre politique d’intégration. On ne peut intégrer personne si on refuse d’accepter les identités d’autrui (dans la mesure où elles sont compatibles avec la République). Je vous invite à continuer le débat sur ma page facebook de campagne : www.facebook.com/BenlahcenMehdi. Je reste à votre disposition pour échanger par mail, [email protected]. Je suis enfin disponible pour organiser des réunions skype avec les militants qui le souhaiteraient. Amitiés socialistes, Mehdi Benlahcen Tlemçani