2-GAUGUIN et l`Ecole de Pont-Aven

Transcription

2-GAUGUIN et l`Ecole de Pont-Aven
2- GAUGUIN 1848-1903 et l’ECOLE DE PONT-AVEN
Deuxième séjour à Pont-Aven (26 janvier 1888-21 octobre 1888)
« J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce
sol de granit, j’entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture » Lettre de
Gauguin à Schuffenecker , fin février1888.
0022 Les enfants luttant, Paul Gauguin, 1888, Huile sur toile, 93 x 73, Coll. Particulière.
0023 Nature morte, Fête de Gloarec, Paul Gauguin, 1888 Huile sur toile, 38 x 53, Orléans,
Musée des Beaux-Arts.
0024 Enfants de Bretagne, Paul Gauguin, 1888, Crayon sur papier, Paris, Musée des Arts
d’Afrique et d’Océanie.
« Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le peu d’importance que l’exactitude apporte en
art. L’art est une abstraction. » Lettre à Vincent van Gogh, juillet 1888.
« Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature. Tirez-la de la nature en rêvant devant et
pensez plus à la création qu’au résultat, c’est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant
comme notre divin maître, créer. » Lettre à Schuffenecker, Août 1888.
0025 Etude de Bretonnes (ou Ronde Bretonne), Emile Bernard, 1888, Huile sur toile, 81 x
54,5, Quimper, Musée des Beaux-Arts.
0026 Marché à Pont-Aven, Emile Bernard, 1888, Huile sur toile, 65,5 x 91, Japon, Gifu, The
Museum of Fine Arts.
0027 Femmes qui attendent en s’entretenant derrière des grilles coulissantes, scène de
Yoshiwara, Kitagawa Utamaro (1753-1806), Bois gravé sur papier, 22,2 x 32,2, Revue Le
Japon artistique, n° 5, septembre 1888, Chiba, City Museum of Art.
0028 Meuble à hauteur d’appui, Paul Gauguin et Emile Bernard, 1888, Pin et chêne
sculpté, 101 x 120 x 60,5, Coll. Particulière.
0029 Le Paradis terrestre (détail) du Meuble à hauteur d’appui, Paul Gauguin et Emile
Bernard.
0030 Projet de décor de bibliothèque, Paul Gauguin, 1888, crayon, aquarelle et gouache sur
papier, 47,5 x 43,5, Coll. Particulière.
0031 Allant au marché, Charles Laval, 1888, huile sur toile, 37,5 x 46, Indianapolis Museum
of Art.
La leçon du Bois d’Amour : « Comment voyez-vous ces arbres ? Jaunes, et bien mettez du
jaune, le plus jaune de votre palette. Cette ombre ? Plutôt bleue, peignez-la avec de
l’Outremer pur, et ces feuilles ? Rouges, mettez du vermillon. » Conseil de Paul Gauguin
au jeune peintre Paul Sérusier, 6 octobre 1888.
0032 Le talisman, Paul Sérusier, 1888, Huile sur bois, 27 x 21, Paris, Musée d’Orsay.
0033 La vision après le sermon ou La lutte de Jacob avec l’ange, Paul Gauguin, 1888,
Huile sur toile, 73 x 92, Edinbourg, National Gallery of Scotland.
:
0034 Van Gogh peignant les tournesols, Paul Gauguin, 1888, Huile sur toile, 73 x 91,
Amsterdam, Rijksmuseum Vincent van Gogh.
Maurice Denis, peintre de la jeune génération écrit à la vision de l’exposition au café
Volpini : « Quel éblouissement d’abord et ensuite quelle révélation. Au lieu de fenêtres
ouvertes sur la nature, comme les tableaux des impressionnistes, c’étaient des surfaces
lourdement décoratives, puissamment colorées et cernées d’un trait brutal, cloisonnées car
on parlait aussi à ce propos de cloisonnisme et encore de japonisme. Nous retrouvions,
dans ces œuvres insolites, l’influence de l’estampe japonaise, de l’image d’Epinal, de la
peinture d’enseigne, de la stylisation