Bulletin novembre 2013

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Bulletin novembre 2013
Ville et Commerce
L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Novembre 2013
La certification B Corporation
Rubber Duck
C’est une des sculptures
géantes conçues par l’artiste
néerlandais Florentijn
Hofman.
Depuis 2007, les canards
géants ont été placés dans
quatorze villes du monde.
La taille du canard n’est pas
la même partout. La
première version a mesuré
26x20x32 mètres et pèse
au-delà de 600 kilos.
L’objectif avoué d’une telle
démarche vise à amuser les
gens. Intitulée Spreading joy
around the world (Répandre
la joie dans le monde), la
présentation du canard dans
le port urbain cherche à faire
revivre la mémoire d’enfant
de chacun envers cet icône
du bain.
Il semble y avoir une
tendance mondiale envers la
sculpture géante. En voici
des exemples.
1. Le nageur de Londres (46
x 10 pieds)
2. L’araignée de Louise
Bourgeois (30 pieds de haut)
3. La baigneuse (13 x 99
pieds); elle est installée dans
le lac Binnenalster de
Hambourg en Allemagne
4. Le Bouddha couché de
300 pieds de long à Burma
au Myanmar
5. Marilyn pour toujours. À
Palm Springs, Californie, une
statue d’environ 30 pieds de
haut, une pose célèbre du
film The Seven Year Itch.
Cette certification est émise
pour des entreprises à but
lucratif par une société à but
non lucratif BLab. C’est
l ’ o b te n t io n
d ' un
score
minimum vérifié sur une
évaluation en ligne pour des
performances sociales et
environnementales élevées et
une
exigence
que
les
entreprises intègrent leurs
engagements
dans
leur
stratégie d’entreprise.
Depuis octobre 2013, il y a
845 entreprises certifiées B
Corporation
parmi
60
industries dans 28 pays.
De la crème glacée aux
panneaux
solaires,
des
ballons
de
soccer
aux
conseillers en développement
durable, la certification touche
une
vaste
gamme
d’entreprises. Le but avoué :
rencontrer
des
hauts
standards de transparence,
de
responsabilité,
de
performance et harnacher le
pouvoir de l’entreprise pour
solutionner des problèmes
sociaux et environnementaux.
Et le commerce de détail?
Le supermarché New Seasons
Market de Portland, Orégon, a
joint les rangs de B Corp. Les
actions : s’occuper des
employés,
améliorer
les
relations
avec
les
fournisseurs.
L’entreprise
bénéficie du statut de Zero
Waste, réussissant à divertir
92 % de ses déchets des sites
d’enfouissement. Elle travaille
avec un peu moins de 900
OBNL dédiées à diminuer la
faim dans la communauté,
l’éducation publique et la
conservation. Le B Corp est
une
attestation
de
la
responsabilité sociétale des
entreprises.
Le Drive, vous connaissez?
Qu’est-ce que le concept
du Drive?
C’est un service déployé par
les supermarchés qui se situe
entre le marché en ligne et le
marché réel. Ce concept
permet au client de faire sa
commande et la payer en
ligne puis de la récupérer au
point de vente ou entrepôt le
plus proche.
Est-ce le seul modèle de
service?
Il existe deux variantes du
Drive. Le Pure-Drive où le
client se rend à un point de
vente avec son véhicule et où
une équipe y charge la
commande. Le Drive-Piéton,
c’est le client qui se rend au
point de vente et récupère sa
commande au magasin.
Où est adopté le concept
Drive?
Il semble que la France soit le
marché qui a adopté cette
idée. En 2011, on y comptait
environ 700 magasins qui
proposaient le modèle du
Drive. Depuis février 2013, la
barre des 2000 points de
livraison aurait été franchie. Il
y aurait plus de 5 millions de
familles françaises qui ont
recours au concept de deux à
trois fois par mois. C’est un
marché de 2 milliards d’euros,
soit 2,8 % de toute la
consommation alimentaire.
Quelle firme est à l’origine
du concept?
C’est le groupe Auchan qui a
proposé le service dès 2004.
Le client devait se rendre en
magasin et faire sa commande sur une borne et
récupérer
son
achat
à
l’extérieur; le tout pour éviter
les frais de livraison. C’est en
2006 que la version entrepôt
fait son apparition avec un
site Internet dédié. L’entrepôt
sert de point de vente là où
un
magasin
ne
peut
s’implanter à cause des frais
du foncier.
Le concept est-il là pour
durer?
Plusieurs croient qu’il y a des
obstacles importants à la
poursuite du concept pour les
raisons suivantes.
a. Les entrepôts se sont
développés rapidement parce
que leur statut diffère de celui
du magasin d’alimentation. Le
Drive n’est pas un magasin,
évitant
des
délais
administratifs longs dans son
implantation et c’est moins
coûteux à ériger. Mais l’offre
n’y est pas aussi étendue
qu’en magasin, souvent peu
adaptée aux besoins locaux.
b. Le modèle économique ne
permet pas une récupération
entière de tous les frais qui ne
sont pas chargés aux clients.
Pour être rentable, il faut
attirer
la
clientèle
des
concurrents.
c. Des ventes plus faibles
résultent du concept physique
p lus
r e s tre int
q ue
le
supermarché (7 500 produits
vs
50
000
d a ns
un
hypermarché). L’absence de
profondeur de gamme limite
l’achat par impulsion et les
achats inutiles. De plus, le
c o nc e p t
c annib alis e
la
clientèle du magasin!
Pourquoi
le
concept
fonctionne-t-il à ce jour?
Parce que faire le marché
représente une corvée aux
yeux des consommateurs.
Parce que 73 % des Français
croient que le Drive facilite la
gestion
du
budget des
dépenses. Parce que Amazon
n’est pas encore présent dans
ce marché!
Ville et Commerce
Novembre 2013
10 idées échangées
Voici quelques
notes émanant
des
conférenciers à l’événement Densité et
redéveloppement commercial.
"Les hommes se
rassemblent dans les
villes pour vivre. Ils y
restent ensemble pour
jouir de la vie "
1. Le redéveloppement peut s’inspirer du
Form-Based Codes, une approche axée
davantage sur la forme physique que sur
le zonage.
2. Le développement de type multi-usage
(trois formes urbaines générant un revenu
dans un même immeuble) peut s’inspirer
du milieu communautaire : entreprises en
démarrage, organisations à but non
lucratif, ateliers d’artistes forment une
mixité originale pour un immeuble à
réhabiliter.
Aristote
Philosophe grec
(384—322 av. J.-C.)
Les services de Demarcom
L’analyse de la cohésion
commerciale est-elle possible?
Oui, et elle nécessite trois
ingrédients. D’abord, il faut
identifier
les
zones
commerciales du territoire.
Puis, chaque desserte voit son
rôle précisé dans la ville. Enfin,
une révision des usages est
entreprise pour assurer que le
rôle attribué demeure encadré
pour éviter de créer une
confusion sur le positionnement
du commerce. La cohésion
nourrit le positionnement!
6. Le concept de prise en charge de
l’armature commerciale urbaine est
adopté par un nombre croissant de
municipalités.
7.
Les
outils
de
développement
économique demeurent limités par les
lois qui encadrent les municipalités. Le
partenariat demeure un outil privilégié de
développement.
8.
L’aménagement
constitue
un
catalyseur
de
création
de
valeur
économique
par
l’optimisation
des
usages et en complémentarité avec le
portefeuille immobilier existant.
3. La tendance vers une prise en charge
de la fonction commerciale signale un
arrêt de l’improvisation commerciale en
territoire urbain.
9. Améliorer l’organisation du commerce,
c’est améliorer les villes. L’augmentation
du niveau de vie est basée sur la règle
des 3 i : l’investissement, l’instruction et
l’innovation.
4. La faible utilisation de l'Internet par les
commerces de détail nourrit un nouveau
concept
:
la
fuite
commerciale
électronique.
10. Le développement mixte :
le
partenariat avec la municipalité est
essentiel pour une saine gestion des
risques.
5. Il existe un écart entre la logique du
développement commercial et celle de la
planification municipale. Il existe aussi un
langage commun à mettre en valeur pour
arrimer les deux visions du territoire.
L’événement a été un lieu d’échanges et
d’apprentissage sur une variété de
thèmes axés autour de la notion de
redéveloppement commercial.
Concept illustré : Événement Densité et redéveloppement commercial
Pierre Laflamme
Président
Demarcom inc.
T 450.672.8989
1.855.672.8989
E [email protected]
Site Web : demarcom.ca
Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses
publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les
organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.

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