Rapport de mission n°1
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Rapport de mission n°1
Gonzague et Domitille Médecin et Infirmière Bikop – Cameroun 91 boulevard Auguste Blanqui 75013 Paris - France Tél.: +33 (0)1 58 10 74 80 Courriel : [email protected] www.fidesco.fr Date : Novembre 2014 Rapport de mission n°1 Bienvenue à Bikop ! Chère famille, chers amis, chers parrains! Il y a quelques mois vous receviez une lettre vous annonçant notre départ en mission, en famille et pour 2 ans, avec Fidesco. Nous devions partir pour la Guinée, mais étant donné l’épidémie d’Ebola, Fidesco a décidé de ne plus envoyer de famille à Conakry. Nous voilà donc partis pour une nouvelle mission au Cameroun ! Ce projet est devenu réalité depuis le 4 octobre, où nous avons atterri sur le sol camerounais! Nous savons la chance que nous avons de pouvoir vivre cette aventure, en partie grâce à vous, chers parrains ! Nous vous en remercions ! C’est donc avec joie que nous vous envoyons ce premier rapport pour vous partager les débuts et la découverte de notre mission. Nous espérons que par ces lignes, en vous partageant nos découvertes, nos joies et nos difficultés, vous pourrez vivre avec nous cette belle expérience ! Bonne lecture ! Notre arrivée : premières impressions ! C’est le samedi 04 octobre au soir, vers 21h et après 6h d’avion, que nous avons atterri à Yaoundé, capitale du Cameroun ! Nous étions attendus par Sœur Ana et Sœur Francesca. Après avoir chargé nos 207 kg de bagages à l’arrière du pick-up, nous sommes partis directement vers Bikop pour rejoindre notre lieu de mission! Bikop est un petit village de brousse, situé à 75 km de la capitale. Les premiers 60 km, jusqu’à Mbalmayo (notre ville ressource) se font sans soucis sur une route goudronnée. Mbalmayo passé, il nous reste une quinzaine de km de piste en latérite (terre rouge d’ici) qui n’a pas été entretenu depuis 3 ans et qui est à la merci des fortes pluies ! Ici, on sait quand on part, mais jamais quand on arrive..! La piste... Tout au long de ce voyage, Sœur Ana et Sœur Francesca nous présentent leur communauté. Elles sont Ancelles (servantes) du Sacré Cœur de Jésus, communauté espagnole fondée en 1877 par Sainte Raphaëlle Marie. La vocation de cette congrégation est la réparation par des œuvres de santé, d’éducation, d’accueil et par la prière d’adoration du Saint Sacrement. La mission catholique de Bikop a ouvert en 1966, à la demande de l’évêque de Yaoundé, avec la création d’un dispensaire, d’une école maternelle et d’un centre d’accueil. A notre arrivée, nous sommes accueillis à bras ouverts par toute la communauté! Elles sont 7 sœurs et 2 postulantes que nous allons vous présenter en quelques mots! Sœur Euphrasie : congolaise, supérieure de la communauté et travaillant auprès des patients porteurs du VIH Sœur Ana : espagnole, médecin, directrice du dispensaire : notre chef ! Sœur Francesca : italienne, directrice de la maternelle et doyenne de la communauté Sœur Rachel : congolaise, responsable du centre d’accueil Sœur Faustine : congolaise, infirmière au dispensaire Sœur Serge : congolaise, sous-directrice de la maternelle Justine : postulante congolaise, travaillant à l’accueil au dispensaire Miffi : postulante congolaise, travaillant à la maternelle Elles nous conduisent à notre maison, qu’elles ont arrangée avec soin ! Elle se trouve au sein de la mission catholique, nous sommes donc voisins du dispensaire, de l’école et de la maison des sœurs. Notre maison est petite mais vraiment bien équipée, avec le gaz, l’eau chaude et l’électricité (avec quelques petites coupures quand même !) Vue devant chez nous Le Cameroun en quelques mots… Appelé la « petite Afrique » du fait de la variété des paysages et de sa diversité culturelle. Climat équatorial pour nous (c’est la saison des pluies actuellement !) 475442 km2 de superficie Point culminant = 4100 m (Mont Cameroun) 250 ethnies, principalement Ewondo dans la région de Yaoundé (la capitale…) Devise : Paix Travail Patrie Président: Mr Paul Biya (1982) Indépendance : 1960, réunification avec la partie anglophone en 1972 Monnaie : le franc CFA Notre lieu de mission : le Centre de Santé Catholique de Bikop Maintenant, laissez nous vous présenter le dispensaire où nous travaillons. Le Centre de Santé Catholique de Bikop est un centre de proximité permettant un premier accès aux soins. Au Cameroun, pas de Sécurité sociale ! Dans tous les établissements de santé, les consultations, soins et médicaments sont payants. Au dispensaire, les prix sont bas, Vue du dispensaire et parfois vraiment symboliques. Nous sommes étonnés de voir que les patients viennent parfois de très loin : ils savent que les prix sont bas, fixes (il n’y a pas de corruption !) et qu’ils seront bien pris en charge. Le dispensaire est composé de plusieurs salles de consultation, d’un laboratoire, d’un petit bloc opératoire, d’une salle d’accouchement avec 5 lits de maternité et d’une unité d’hospitalisation pouvant accueillir jusqu’à 14 malades adultes et 5 enfants. En plus de trois sœurs (Ana, Faustine et Rachel), 10 personnes travaillent au dispensaire : 2 laborantins (Hermine et Stéphane), deux infirmières (Rosalie et Bibiane), deux personnes à la pharmacie (Delphine et Christine), une personne à l’accueil (Flavie), une personne chargée de soins dentaires (Modeste), deux « relais communautaires » (Hyacinthe et Romuald) qui s’occupent du lien entre le dispensaire et les villages et une personne à Stéphane, le laborantin la caisse, responsable également des statistiques (Monsieur René). Plusieurs personnes viennent en plus donner un coup de main : Sœur Rosi (également Ancelle et médecin) vient les lundis et vendredis pour faire des consultations ainsi que Carlos Arias, médecin espagnol présent les lundis et mardis, et enfin la Sœur Lucia qui vient 1 fois par mois pour des consultations de cardiologie. D’autres médecins Sœur Rachel à l'accueil viennent parfois pour des missions ponctuelles. La mission de Gonzague Sans surprise, je suis médecin au dispensaire ! Après une semaine à suivre la consultation de la Sœur Ana, je me suis lancé seul. J’ai principalement une activité de consultation. La journée type commence à 7h30 par une courte prière avec tout le personnel du dispensaire et les premiers patients déjà arrivés. Un premier tri est réalisé à l’accueil par l’infirmière qui prescrit les bilans « classiques ». Je vois pour ma part en premier tous les patients pour lesquels l’infirmière pense qu’il est licite de proposer le test de dépistage du Sida. En pratique, quasiment tout le monde, excepté ceux qui l’ont déjà fait dans les 6 derniers mois. Les patients sont ensuite revus par un médecin avec les résultats des examens. La journée prend fin entre 13h et 15h en fonction de l’affluence de patients, souvent conditionnée par l’état de la piste ! Pas de planning de consultations programmées ici ! Je suis confronté aussi bien à des problèmes de santé « généraux » comme l’hypertension artérielle, le diabète, la petite traumatologie (plaies, fractures) pour les adultes ou la dénutrition et l’anémie des enfants que des maladies « tropicales » aux noms poétiques : loase, onchocercose, ascaris, amibiase et paludisme évidement, surtout en cette saison des pluies ! Beaucoup de pathologies différentes et nouvelles ! C’est bien loin de la cancérologie thoracique et de la pneumologie générale qui faisait mon quotidien en France. Mais je diagnostique quand même avec plaisir asthmes, BPCO et pneumopathies et je suis content d’apporter une sorte d’expertise ! Enfin, je m’initie progressivement à la prise en charge des patients porteurs du VIH qui sont suivis principalement par la Sœur Ana. Le laboratoire permet les analyses de bases avec un éventail suffisant pour des premiers soins. Au-delà on réfère les patients à l’Hôpital de district de Mbalmayo ou carrément à Yaoundé. On dispose aussi d’un appareil d’échographie très utile, aussi bien pour le suivi des grossesses que pour débrouiller un certain nombre de douleurs abdominales ! Côté traitement, le dispensaire est globalement assez bien doté, grâce en partie à la générosité des contacts espagnols de la Sœur Ana. Mes prescriptions doivent s’adapter à l’état des stocks, aux dénominations internationales des médicaments mais version espagnole, et en priorisant les péremptions prochaines ! Autant dire que je fais encore régulièrement des allers retours à la pharmacie avant de prescrire ! Les patients les plus graves sont hospitalisés ou référés (notamment pour les transfusions de sang, l’anémie étant monnaie courante ici, entre paludisme et dénutrition !). Ce sont principalement les maladies opportunistes, c’est-à-dire les infections qui profitent de la destruction du système immunitaire par le VIH, qui représentent une grande partie des hospitalisations. Les patients arrivent souvent dans un état critique, quand le temps et les médecines indigènes n’ont pas suffi… Certaines vies pourraient sûrement être sauvées si on consultait le médecin avant le sorcier ou le marabout, c’est un véritable défi d’éducation à relever ! Certaines situations se révèlent presque cocasse… par exemple le recueil des liquides de ponction dans une bouteille de coca-cola… original mais efficace en tout cas ! C’est chaque fois l’occasion de faire fonctionner le système D ! Je terminerai en parlant du souci de formation qui anime le dispensaire. J’ai pu participer à une journée de formation à Yaoundé organisée par la Sœur Ana en tant que représentante au Cameroun de l’ONG « Soins palliatifs sans frontières ». Le thème était les soins palliatifs pédiatriques avec des topos de qualité et des échanges vraiment fructueux. Il faut dire que les Soins palliatifs sont une aventure récente au Cameroun. La première unité de Soins Palliatifs a été ouverte cette année à Yaoundé ! Tous les mardis après-midi il y a également un temps de formation qui réunit tout le personnel du dispensaire avec des thèmes médicaux mais aussi de formation humaine et spirituelle. Je prépare une introduction aux maladies cancéreuses qui restent encore sous diagnostiquées, principalement par manque de moyens matériels et humains, je vous en parlerai dans notre prochain rapport ! La mission de Domitille Etant donné, notre changement brutal de destination et donc de mission, mon poste n’était pas déterminé en arrivant à Bikop. Nous sommes donc en train de le définir petit à petit avec la Sœur Ana. Au bout d’un mois de travail ici, voilà ce qui est fixé pour l’instant ! Sœur Ana m’a donné 3 missions différentes : Gestion des stocks de médicaments : Je m’occupe donc de gérer les entrées et les sorties de médicaments de la pharmacie. Le volontaire précédant ayant tout informatisé et la soeur Ana s’occupant des commandes elle-même, ce travail est donc facile et rapide. Réalisation des ECG : Le dispensaire possède un électrocardiogramme. La sœur m’a demandé de réaliser cet examen aux patients qui présentent des problèmes cardiaques. Ce qui permet aux médecins de les soulager pour qu’ils n’aient plus à le faire lors des consultations. Domitille avec Soeur Ana dans la pharmacie Travail au sein de l’UPEC :(Unité de Prise En Charge antirétroviral- VIH /SIDA) : ma mission principale Le dispensaire suit et traite depuis plus de 10 ans des malades séropositifs pour le VIH. Il a été reconnu comme Centre de Traitement officiel en février 2007. L’UPEC a différentes missions : - le dépistage du VIH - le suivi des patents - la distribution des médicaments et l’éducation au traitement - prévention de la transmission mère-enfant - des activités d´information et de prévention que ce soit dans le centre de santé ou au cours de visites périodiques dans les écoles alentours. Depuis mai 2007, les traitements antirétroviraux (ARV) sont gratuits au Cameroun. Le gouvernement est donc très regardant sur l’activité des UPEC. Je travaille auprès de la Sœur Euphrasie qui est responsable de l’UPEC. Je suis responsable de la gestion informatique de l’UPEC : saisie des tests de dépistage réalisés chaque jour, gestion des stocks des ARV, suivi des dossiers des patients VIH. Mon travail consiste aussi à seconder la Sœur Euphrasie dans l’annonce du diagnostic, dans la distribution des médicaments, et l’éducation thérapeutique. J’ai d’abord, pendant 1 mois, assisté aux consultations et depuis une semaine, je commence les consultations seule. Je suis frappée par l’importance de cette maladie, qui est un véritable fléau, touchant aussi bien des femmes enceintes, des personnes âgées, des enfants, des pauvres, des plus riches. A chaque consultation d’annonce, je suis touchée en voyant ces personnes pour qui l’annonce de cette maladie est souvent considérée comme une malédiction. En effet, il y a encore énormément de croyances par rapport au SIDA : certains pensent qu’on leur a jeté un sort, ou qu’ils sont maudits de Dieu, d’autres ne croient pas à l’existence de la maladie, certains seront rejetés de leur famille ou du village, d’autres perdront leur travail. La famille, et les traditions ont une influence énorme sur les patients. Heureusement nous voyons aussi les fruits de l’éducation auprès des jeunes, qui veulent se soigner, qui soutiennent leurs parents, et qui connaissent bien la maladie. Il y a énormément à apprendre et je suis consciente qu’il va me falloir beaucoup de temps pour comprendre les patients en profondeur et pour réussir à les rejoindre dans leur souffrance. Tout est différent dans la communication : les expressions, le rapport soignant-soigné, la manière d’aborder la maladie. Il y a beaucoup de choses qui me choquent et me questionnent : les jeunes mamans qui ne veulent pas soigner leurs enfants séropositifs, l’irresponsabilité de certains patients qui arrêtent le traitement, les jeunes filles qui sont enceintes à 15 voire 13 ans. Mais je suis aussi touchée par l’amour de la vie qu’ils ont, le respect des personnes âgées, le soutien dans la famille, et surtout la joie qui est toujours là, même au milieu de grandes misères et souffrances. News des enfants Zélie : Depuis son arrivée, Zélie est très curieuse de tout ! Elle a commencé l’école 3 jours après notre arrivée. Nous avons la chance d’avoir l’école maternelle Notre Dame d’Afrique tenue par les sœurs, juste en face de la maison. Zélie est donc fière de rentrer seule de l’école ! Elle est en classe avec une 30aine d’élèves dirigée par une seule maitresse. La classe a lieu de 7h30 à 13h30. Nous sommes impressionnés par tous ces petits enfants de 3 à 5 ans qui font parfois plus d’1h de marche pour venir à l’école... ! Ici les enfants défilent dans la cour au son du sifflet de la maitresse et récitent les leçons en chantant. La cour d’école, avec toboggans, balançoires et tourniquet font la joie des enfants ! Zélie prend ses marques petit à petit… ce n’est pas si évident de se faire des amis quand les enfants parlent entre eux l’Ewondo (dialecte local)! Elaïse : Après quelques semaines pour atterrir, Elaïse est maintenant très à l’aise ! Elle est gardée tous les jours par une berceuse (nounou) Félicité qui est vraiment adorable. Elle s’entend très bien avec elle ! Elle s’occupe aussi de notre perroquet Coco, (héritage de nos prédécesseurs) et rit beaucoup en l’entendant dire : « Coco, Allo, tu manges quoi, etc »! Elle aime aller au puit avec Zélie. Elle a hâte d’aller à l’école et la directrice lui a donc permis de venir à la récréation le matin. Elle rejoint donc Zélie pour jouer avec les écoliers ! A la sortie de l'école... Zélie avec sa maîtresse Anne-Marie Guilhem : Il est très heureux avec Félicité. Il s’est très bien habitué aux changements, même aux couches lavables... ! Il apprend à être porté à l’Africaine sur le dos ! Il fait la joie des Camerounais qui aiment tellement les bébés et n’ont pas l’habitude de voir des bébés blancs si petit ! Guilhem, Elaïse et Maman Félicité La vie à Bikop Depuis un mois, notre vie à Bikop s’organise et nous trouvons petit à petit notre rythme entre notre travail, l’école et la vie quotidienne où tout prend plus de temps : lessive à la main, préparation de la nourriture, courses au marché (à 45 minutes de piste)... Nous avons la joie de vivre auprès des sœurs qui sont de bons conseils, qui nous guident pour nos premiers pas camerounais et avec qui nous partageons de bons moments fraternels ! Elles aiment beaucoup les enfants et c’est une joie pour les filles de passer du temps avec elles l’après-midi et le week-end ! Goûter d'anniversaire avec les soeurs pour les 30 ans de Gonzague! La proximité avec la communauté nous donne la chance de pouvoir prendre des temps de prière d’adoration plusieurs fois par semaine : moments de paix et de ressourcement précieux pour nous ! Nous sommes allés à la messe du dimanche à Bikop qui est un grand moment de fête! La chorale avec ses chants et ses danses, accompagnée des tam- tams et des balafons, crée une ambiance très joyeuse dans cette grande église. La messe est majoritairement en Ewondo, heureusement le prêtre dit quelques mots en français dans son homélie… Nous aimons aussi nous promener le long de la route pour aller à la rencontre des habitants ! Nous ne passons pas inaperçus : une famille blanche avec 3 enfants : c’est rare ici... Les gens nous invitent souvent à faire une pause chez eux. Nous sommes heureux de pouvoir discuter simplement, de goûter le matango (vin de palme local) et les beignets de maïs et surtout nous en profitons pour apprendre quelques mots d’Ewondo ! Avec papa Michel et maman Bernadette, autour d'un verre de matango! Le mot de la fin… ! Si nous devions résumer ce premier mois de mission par un mot, nous choisirions : bouleversement ! Bouleversement dans notre vie de famille ! Depuis que nous sommes là, nous sommes très heureux du rythme familial que nous avons ici. Nous sommes plus présents auprès de nos enfants et nous vivons de beaux moments de découverte en famille ! C’est aussi une source de joie pour les Camerounais que de voir une famille en mission ! Bouleversement de l’idée qu’on se faisait de notre travail ! Nous devons ajuster nos désirs, nos idées, nos projets de mission pour nous mettre à l’écoute de ceux qui nous reçoivent, au rythme de la vie africaine et accueillir cette mission qui nous est donnée…ce n’est pas si simple et cela demande souplesse et lâcher prise… Bouleversement de notre milieu de vie ! Nous sommes étrangers ici et tout est tellement différent : la culture, les traditions, les coutumes. Nous avons toujours un peu peur de blesser, de manquer de délicatesse… Il nous faudra bien 2 ans pour commencer à se sentir camerounais ! Notre rapport de mission s’achève ici et le prochain rapport étant au mois de mars, nous vous souhaitons déjà un très joyeux Noël et nous vous embrassons ! Bibala ! (à bientôt !) Gonzague et Domitille Le coup d’pouce... En ce moment, à travers le monde, 150 volontaires Fidesco travaillent au développement des populations défavorisées : accueil de personnes handicapées, création de centres de formation, gestion d’entreprise et d’œuvres sociales, orthophonie, médecine, consulting, ingénierie pour la construction ou l’adduction d’eau en brousse, refonte des systèmes de gouvernance d’ONG, etc. Pour mener tous ces projets, former les volontaires avant leur départ, assurer le coût de leur mission (vol, assurances, mutuelles,…), Fidesco s’appuie à 80% sur la générosité de donateurs. Fidesco a besoin de votre aide pour que toutes ces missions perdurent ! Nous vous proposons donc de partager notre mission en nous parrainant ! Ce peut être soit par un don ponctuel, soit par un parrainage, c’est-à-dire un don de 15 euros (ou plus) par mois le temps de notre mission (ou l’équivalent de manière ponctuelle) ; et tout est déductible des impôts ! Nous nous engageons à envoyer à nos parrains notre rapport de mission tous les trois mois pour partager avec vous notre quotidien et l’avancée de nos projets. De nouveau, un grand MERCI pour votre soutien, et pour nos parrains : rendezvous dans 3 mois pour notre prochain rapport !