30 Questions pour un monde digne des enfants - Enda Tiers

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30 Questions pour un monde digne des enfants - Enda Tiers
30 Questions pour «Un monde digne de nous... les enfants»
Le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) et les autres
réseaux ou organisations d'enfants, qui existent en Amérique Latine (REALM) et en Asie
(AMWC), se sont organisés et ont participé en 2001- 2002, à la préparation de la Session
Spéciale des Nations Unies sur l'Enfance. Les trois Mouvements ont fait ensemble des
propositions pour améliorer la vie des enfants pendant les dix ans après la Session. Les
décisions ont été prises et tout le monde a dit qu'il va les appliquer. Mais ils ne veulent pas
attendre encore dix ans pour savoir si leurs conditions vies seront améliorées en terme de
pauvreté, d'éducation et de santé.
Pour cette raison, en mai 2004, à Barcelon; AMWC, MAEJT et REALM ont proposé aux
adultes du Mouvement Mondial en Faveur des Enfants qui ont présenté le rapport du « Monde
digne des enfants », de faire un rapport et de le proposer aux parents et aux autorités de leurs
pays. Ils ont présenté un questionnaire, avec le soutien de Global Movement for Children
(GMC) qui regroupe en son sein, l'UNICEF et quelques ONGS internationales : BRAC,
CARE, le Caucus des ONG Latino américaines, ENDA TM, NETAID, OXFAM, PLAN,
SAVE THE CHILDREN, et WVI.
Ces organisations aident les enfants à discuter avec toutes les organisations d'enfants qui font
partie de leurs réseaux, mais aussi avec d'autres qu'elles ne connaissent pas encore, afin que
leur voix soit connue par leurs autorités. Parallèlement à cela, le GMC travaille pour que les
enfants soient présents à la campagne mondiale contre la pauvreté, qui connaîtra des temps
forts en 2005, avec la réunion du G8 et le sommet sur les objectifs du millénaire.
En Afrique, c'est le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) qui
s'occupe d'envoyer le questionnaire aux organisations d'enfants de chaque pays.
Les objectifs que s'est fixé le MAEJT sont les suivants:
• dialoguer avec les amis de chaque pays et choisir une organisation d'enfants qui sera
chargée de contacter les autres de son pays et a leur donné le questionnaire
• discuter ensemble les réponses, et surtout les recommandations
• faire une réponse pour tout le pays
• faire la liste des organisations d'enfants de leurs pays
• discuter avec les organisations du même pays avec les adultes et les autorités, pour leur
présenter les résultats de leur questionnaire
• envoyer la « réponse nationale des enfants » et la liste au MAEJT qui va réunir les réponses
de tous les pays d'Afrique
• travailler avec les autres réseaux, afin qu'en 2006, sorte le rapport international qui
contiendra les grandes réponses, les grandes recommandations, et la grande liste des
organisations d'enfants d'au moins quatre continents : Afrique, Amérique, Asie et Europe.
Une première Synthèse de Réponses vient après quelques semaines de circulation du
questionnaire en Afrique, à l'initiative du Mouvement Africain des Enfants et Jeunes
Travailleurs (MAEJT). Cette circulation se poursuivra tout au long de l'année 2005.
Pour d'autres informations, vous pouvez contacter :
Tambaké Tounkara, Délégué à la Commission Régionale du MAEJT
MAEJT : S/ c Enda Tiers Monde, Jeunesse - Action, BP : 3370 Dakar (Sénégal)
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Première synthèse des réponses au « questionnaire des
organisations d’enfants »
L’initiative de ce questionnaire a été proposée par trois réseaux internationaux d’organisations
d’enfants d’Afrique, Asie et Amérique Latine, au Mouvement Mondial en Faveur des Enfants
(GMC) à Nairobi en décembre 2004.
Le GMC a accepté de soutenir cette initiative, afin que les organisations d’enfants du monde,
puissent s’exprimer sur leur situation après les engagements du millénaire (2000) et de la
Session des Nations Unies sur l’Enfance (UNGASS, 2002).
En Afrique, c’est le Mouvement Africain des Enfants Travailleurs (MAEJT) qui a initié la
diffusion de ce questionnaire en janvier 2005 en son sein, puis dans un deuxième temps en le
partageant avec les autres organisations et groupements d’enfants intéressées à exprimer
collectivement un point de vue pour développer le dialogue avec leurs autorités nationales et
régionales, l’opinion publique et les acteurs de la Société Civile et la Communauté
Internationale. Ces dialogues, préconisés en particulier par la CEDEAO lors de la « revue des
pairs sur l’enfance » (Dakar, septembre 2003), doivent aboutir à améliorer les programmes et
actions en faveur de l’enfance.
Cette première série de réponses après quelques semaines de débats au sein des associations
d’enfants, donne une première tendance. La diffusion de ce questionnaire, puis sa
consolidation se poursuivront durant l’année 2005.
Réponses de : BF. Burkina Faso, BN- Bénin, CD- République Démocratique du Congo, CICôte d’Ivoire, GA- Gambie, GB- Guinée Bissau, GC- Guinée Conakry, ML- Mali, MR
Mauritanie (Rosso), NG- Niger, RW- Rwanda, SG-Sénégal – ZI Zimbabwe.
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Qui a répondu (en discussions de groupes) ?
6725, filles et garçons (environ 120 groupes et organisations d’enfants), « en forme »
ou « handicapés » ou « enfants de parents handicapés », Agés entre 07 et 18 ans.
Employées de maison, vendeuses, apprentis, cireurs, laveurs de voiture, porteurs de
bagages, cordonniers, couturières, teinturières, soudeurs, menuisiers, conducteurs
de taxis vélo, électriciens, vulcanisateurs, artistes, pousse pousseurs, maçons,
tanneurs, peintres, élèves, etc. Membres des AEJTs et de quelques autres
associations et parlement des enfants. Habitant les villes et les villages.
Quelles sont les actions principales de leurs associations ?
Actions de promotion et concrétisation des droits des enfants : éducation, santé,
formation, loisirs, information, organisation et protection des enfants travailleurs.
Lutte contre l’exploitation, promotion d’Activités Génératrices de Revenus, lobbying et
dialogue avec autorités, formation teinture, échanges culturels, théâtre, danse,
reboisement, promotion et sensibilisation sur la santé, actions d’assainissement de
l’environnement, lutte contre : le SIDA –la déforestation et la marginalisation,
plaidoyers, etc…
Participation à UNGASS ?
R—Oui dans sa préparation nationale et souvent dans la délégation nationale à la
conférence.
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MESSAGES
Les messages suivants ont été préparés par le MAEJT, en vue de sa
participation à la préparation du Sommet sur les « Objectifs du Millénaire »
Notre situation
Pauvreté: on annonce beaucoup de programmes dans les médias, mais notre pauvreté continue.
Exploitation: les travaux trop lourds continuent avec des violences des adultes contre les enfants qui
travaillent, et des travaux terribles comme les mines et les plantations.
Sécurité et guerre: si la guerre vient seuls nos parents nous protègent. Certains adultes nous mettent
devant en cas de guerre.
Ecoute: certains nous écoutent plus (d’autres non), mais ne tiennent pas toujours compte de notre
point de vue, les enfants organisés sont mieux écoutés.
Education: il n’y a pas assez d’écoles surtout dans les villages, la qualité n’est pas bonne, ni adaptée
à nos réalités ni à ce que nous voulons apprendre. Plus de filles sont à l’école mais certaines arrêtent
trop tôt.
Santé: des progrès dans la lutte contre le SIDA et les soins, mais les médicaments sont chers, les
infrastructures manquent, et c’est difficile de se soigner au village.
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Nos recommandations
Aux enfants: Organisons nous, soyons solidaires, ayons le sens du respect et soyons intelligents
dans nos actions: nous pourrons construire nos droits.
Aux adultes: Ecoutez nous, encouragez nous, prenez en considération nos propositions avant
d’engager les actions. Respectez vos promesses.
Aux gouvernements: Respectez vos engagements, soutenez nos initiatives, luttez contre la
pauvreté et l’exclusion. Gérez bien les ressources pour développer nos pays, dans l’entente et la
tolérance entre tous. Protégez nous contre les conflits, les maladies et les calamités.
A la communauté Internationale: Redoublez d’effort pour soutenir nos gouvernements et les
enfants. Faites en sorte que les enfants de tous les continents soient réellement égaux: une bonne
éducation, une bonne santé, des emplois pour nos parents.
Au secteur privé: Investissez contre la pauvreté des enfants et de nos parents. Respectez les
normes internationales en faveur des enfants. Construisez des maisons et creusez des forages pour
l’eau potable.
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Synthèse des réponses
I
SITUATION ACTUELLE DES ENFANTS ET DES ACTIONS MENEES EN
LEUR FAVEUR
9- Est-ce que nos autorités ont décidé de faire un plan d’action en faveur de l’enfance, ou un
plan de lutte contre la pauvreté des enfants et de leurs familles ?
R—Les organisations d’enfants de deux pays ont participé à l’élaboration de plans
d’action sur l’enfance, dans un troisième ce sont les ONGs qui y contribuent
actuellement, les autres parlent plutôt de plans de lutte contre la pauvreté, et de
mesures de crédits aux villageois, aux jeunes ou aux familles. Dans un cas, cette
formule est critiquée, dans d’autres elle est évoquée sans dire si ça marche bien ou
non.
10- Aucun enfant ne doit être exclu ou discriminé.
Est ce que les enfants qui sont exclus ou discriminés : par exemple les enfants pauvres, les
enfants vivants avec le SIDA, etc. le sont encore ou leur situation s’est améliorée ? Comment ?
R—Tous disent qu’il y a des améliorations par des mesures sociales des autorités de
prise en charge et assistance. Beaucoup de sensibilisation touchant notamment les
enfants atteints du SIDA, les handicapés, les mauvais traitements, les mendiants et les
autres enfants vulnérables. La situation des « talibés » reste préoccupante. Trop
d’enfants dans les rues. Pas de discrimination au sein des organisations d’enfants.
11- Donnons la priorité aux enfants.
Est-ce que dans notre pays les autorités et la population ont donné une grande priorité
aux enfants ? Comment ?
R—Neuf sur douze disent « oui ». Deux « non », les autres un « peu ». Les autorités
commencent à manifester un intérêt vis-à-vis des enfants, qui sont « mis en avant »
dans les manifestations publiques. Parfois c’est sincère, et parfois elles font
semblant. La population est parfois associée à cet intérêt pour les enfants. Dans cinq
cas, les associations d’enfants sont invitées à participer. Les enfants de l’intérieur du
pays sont moins impliqués que les autres.
12- Prenons bien soins des petits enfants.
Est-ce que les mamans, les bébés et petits enfants sont mieux soignés, nourris et sécurisés ?
Comment ?
R-- Dans certains cas des progrès sur les soins avant et après la naissance et les
vaccinations notamment, et parfois par les renforcements nutritionnels, par divers
programmes du gouvernement avec l’appui d’ONGs et d’agences internationales. Mais
dans d’autres cas, le grand nombre d’enfants, l’éloignement des villages et la pauvreté
continuent à interdire l’accès aux soins et à une bonne nutrition aux bébés et à leurs
mamans.
13- Luttons contre le VIH-sida
Est-ce que la lutte (prévention, soins, assistance) contre le VIH-sida a augmenté et est
efficace pour tous les enfants particulièrement pour les enfants directement touchés ?
R-- Beaucoup d’information pour prévenir le HIV SIDA et sa transmission de la mère à
l’enfant, dans un cas on déplore qu’elle ne s’adresse pas aux enfants, et dans certains
pays des soins à domicile pour les enfants touchés donnés par les autorités ou des
ONGs. Mais souvent ces soins sont encore insuffisants. Dans un pays, une taxe pour
la lutte contre le SIDA est perçue par les autorités.
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14- Mettons fin à l’exploitation des enfants et au mal qui leur est fait
Est-ce que nous tous, filles et garçons, ne souffrons plus de violences, d’exploitation et de trafic,
ou est ce que nous en souffrons moins ? Comment ?
R-- Il existe une forte sensibilisation contre la traite et certaines autres formes
d’exploitation. Mais toutes ces formes continuent notamment des violences et
exploitations sexuelles vis-à-vis des fillettes, et des mariages forcés, la violence par
les forces de l’ordre et les adultes, le travail domestique très lourd, les accusations de
vol, la mendicité pour le compte d’adultes, les mutilations génitales féminines,
l’exploitation par des employeurs et maîtres coraniques. Parfois les adultes protégent
les enfants, mais souvent ils ne dénoncent pas ces violences. Dans un pays, une
politique de protection des enfants a été lancée par les autorités, des négociations ont
également mené à réduire de 12 à 6 les heures de travail effectuées par les enfants.
15- Ecoutons les enfants
Est-ce que les adultes nous écoutent maintenant et prennent en considération nos points de vue ?
Comment ?
R-- Les enfants sont mieux écoutés (7 sur 13) maintenant, mais les progrès sont
différents d’un pays à l’autre, et dans un pays on pense qu’ils ne sont pas écoutés.
Certains adultes commencent à comprendre qu’ils (les enfants) ont leur point de vue,
mais d’autres restent « irresponsables ». Même s’il y a écoute, les points de vue ne
sont pas toujours pris en considération, et le soutien à leurs actions, « c’est à eux de
soutenir nos actions et non (seulement) nous de soutenir les leurs ». Les enfants
organisés sont mieux écoutés.
16- Eduquons tous les enfants
Est-ce que nous tous, filles et garçons, avons accès et recevons une éducation et formation de
qualité(avec l’enseignement de la science et de la technologie pour le développement de nos pays)
et adaptée à nos besoins ? Comment ?
R-- Des efforts dans la scolarisation sont déployés, mais la qualité de l’école publique
n’est pas bonne et les structures insuffisantes surtout pour les enfants pauvres qui
n’ont pas accès au système d’Etat ou au système de qualité (enseignement privé). La
scolarisation des filles s’est améliorée parfois plus que celle des garçons, mais
certaines filles arrêtent tôt, des espaces d’alphabétisation et d’éducation alternative
ont été créés par et pour les enfants travailleurs. Il n’y pas de possibilités pour les
enfants pauvres dans le secondaire.
17- Protégeons les enfants de la guerre
Est-ce que nous tous, filles et garçons, sommes protégés contre la guerre et les conflits (durant et
après) qui menacent nos vies ou qui nous obligent à nous enrôler ? Comment ?
R— Non et oui parfois, la protection n’est pas garantie partout. Au contraire dans trois
pays ont parle clairement d’enrôlement, du en particulier à la pauvreté.
Certains états disent « non à l’enfant en guerre », et des mesures de
protection/prévention ou des mesures d’ « après guerre ». Heureusement la guerre
n’est pas partout. Mais quand elle éclate, seuls les parents peuvent essayer de
protéger leurs enfants.
18- Protégeons l’environnement (la terre, l’eau, l’air) pour les enfants
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Est-ce que nous tous, filles et garçons, sommes mieux protégés contre les changements
climatiques et environnementaux par exemple la sécheresse, la pollution, l’inondation … ?
Comment ?
R-- Quelques mesures gouvernementales pour améliorer la situation, et tel que la
mobilisation pour la plantation d’arbres, ou l’interdiction de l’importation de vieux
véhicules, ou lutte contre effets de pollution de l’eau. Mais les enfants pauvres
subissent la pollution de l’air et de l’eau et dans un cas d’inondations, et surtout la
saleté de l’environnement, le manque de canalisation et de collecte des ordures,
certains ne boivent pas de l’eau potable. Certains répondent non ou ne répondent pas.
19- Luttons contre la pauvreté : investissons pour nos enfants
Est-ce que notre pauvreté et celle de nos familles s’est réduite grâce à l’investissement des
gouvernements et de la communauté internationale ? Comment ?
R-- Les efforts de lutte contre la pauvreté ne l’ont pas réduite. Quelques progrès ou
intentions de progrès par la mise en pace de programmes annoncés dans les médias
sont signalés, mais la moitié pensent qu’elle ne s’est pas réduite, et presque autant (4
pays) pensent même qu’elle augmente Certains indiquent les dangers qu’elle
provoque chez les enfants et jeunes. Dans un pays, une initiative en faveur d’un
« budget pour les enfants » a été prise pour faire un lobby auprès des autorités.
20- Est-ce que nous avons connu d’autres améliorations ou aggravations dans d’autres
domaines? Lesquels ?
R—Quelques améliorations dans les domaines de la santé et de l’attitude envers les
droits de l’enfant, ainsi que leur organisation, qui conduit à des progrès dans leurs
droits. Les aggravations concernent : les journées de travail qui s’allongent pour les
enfants ; la « violence secrète », la pédophilie, et la rupture sociale des enfants qui se
développent ; les logements des pauvres sont détruits par des bulldozers ; les
structures sanitaires et scolaires qui continuent à manquer.
21- D’après toutes nos réponses, quels sont les progrès les majeurs et les difficultés principales,
de l’amélioration de notre situation dans nos enfants pays ?
R-- Les progrès majeurs sont dans la santé, et la lutte contre le SIDA, l’écoute et la
participation des enfants, l’éducation et l’alphabétisation, et dans une moindre
mesure, la sécurité, la diminution de l’exploitation, les infrastructures sociales, et les
droits de l’enfants en général.
La difficulté majeure c’est la pauvreté, et le manque d’infrastructures sociales,
notamment d’éducation, alphabétisation, formation et écoute...
L’écoute encore insuffisante, l’aggravation dans certains cas de l’exploitation des
enfants, la détérioration de l’environnement, la cherté des médicaments, les difficultés
de soins au village, et le manque d’appui aux associations d’enfants et ONGs qui
soutiennent l’enfant en difficulté, sont également cités.
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II
PARTICIPATION DES ORGANISATIONS D’ENFANTS
22- Avons-nous été informés (avant ce questionnaire) des Résultats de la Session Spéciale des
Nations Unies consacrée à l’Enfance et des Objectifs du Millénaire ? Par qui ? ………..
R—Sauf un cas (organisation récente) tous ont été informés. Par leurs propres
délégués à la session ou aux rencontres du MAEJT. Par la structure ou ONG d’appui,
par des publications, par le Ministère, par Enda et par UNICEF. Une AEJT a été
associée au lancement du rapport sur les « objectifs du millénaire »
23- Est-ce que notre organisation a mené directement des actions pour améliorer les conditions
de vie des enfants ? Lesquelles ?
R— Actions de « concrétisation des douze droits des EJT » (cf. annexe), notamment
dans la santé par les sensibilisations sur le VIH Sida, le paludisme et la fièvre jaune,
des actions d’assainissement. L’écoute et l’appui psychologique. L’éducation par
l’insertion scolaire, l’alphabétisation, l’apprentissage d’une langue étrangère, les
loisirs. La formation à des activités professionnelles. L’interpellation, des autorités, le
plaidoyer, et la participation aux actions et programmes de développement aux
différents niveaux (municipal, national). La lutte contre l’exploitation et les pires
formes de travail. Le développement d’activités génératrices de revenus, et de petits
crédits. Le développement de l’organisation et de la solidarité entre enfants et jeunes.
24- Avons-nous été associés à des discussions ou a des actions décidées par nos autorités, ou des
organisations d’adultes pour améliorer la situation des enfants ? Lesquelles et avec quels
résultats ?
R— Les organisations d’enfants ont été associées à des manifestations publiques (16
juin) réflexions, planifications, exécutions de programmes nationaux ou locaux,
conférences internationales ou sous régionales où leurs points de vue ont été
adoptés, campagnes d’enregistrement des naissances, sensibilisation contre le SIDA,
les pires formes de travail des enfants. Les enfants se sentent acteurs de leurs
organisations, et contribuent au plan de travail des ONGS et autres structures qui les
soutiennent. Ils sont membres de la CONAFE (coalition des ONGs).
Quelques résultats de la collaboration avec les autorités et d’autres, sont l’ouverture
de petits crédits, l’éducation et l’insertion scolaire, le financement de projets
économiques, l’allègement du coût des soins de santé, et un sentiment de grande
expression et participation. Les communautés sont plus disponibles à dialoguer avec
les enfants.
25- Quelles sont les difficultés que nous rencontrons dans les actions de notre organisation, pour
améliorer les conditions de vie des enfants ?
R—La difficulté majeure est l’insuffisance de moyens et de soutien de la part de l’Etat
et des adultes en général pour réaliser les initiatives de concrétisation des droits. Les
famille sont parfois des réticences vis-à-vis de l’organisation des enfants, un Etat
refuse de légaliser l’association, d’autres font des promesses qu’ils ne tiennent pas.
Des membres se découragent. Le peu d’accès à l’éducation limite la capacité de
l’association, notamment dans la communication. La guerre met les enfants en
situation d’insécurité, les enfants sont obligés de migrer.
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III- NOS RECOMMANDATIONS
Pour que notre monde devienne digne de nous les enfants, et que nos vies
s’améliorent, qu’est ce que nous recommandons et demandons à :
26- Nous les enfants et à nos organisations ?
R—L’unité, la solidarité, l’organisation, la communication et l’échange entre enfants
viennent en premier lieu. Dans la bonne organisation, le sens du devoir et du respect
sont mis en avant, auprès de la connaissance des droits. La concrétisation de ces
droits en liaison avec les autorités auprès desquelles il faut se faire reconnaître. Cette
concrétisation des droits, avec une insistance sur l’éducation et la formation,
permettra d’améliorer la situation des enfants travailleurs, pour qu’ils se développent
et développent leurs pays. Les enfants doivent dénoncer les violences. La Paix est
mentionnée, ainsi que l’intelligence : « nous devons être intelligents dans nos
actions »…
27- Aux adultes et à leurs organisations ?
R— Ecoute, respect, encouragements et soutien (moral, matériel, en formation) aux
organisations d’enfants. Soutien et respect des droits de l’enfant, soutien à la
participation des enfants et à la prise en compte de leurs points de vue avant de
prendre des décisions et de planifier les actions ; respect des promesses et
engagements ; concrétisation des droits des enfants notamment l’éducation.
Mobilisation de ressources pour toucher plus d’enfants. Construction
d’infrastructures et développement d’activités économiques. Protection contre les
conflits, la pauvreté, et la maladie.
28- Aux gouvernements et autorités de nos pays ?
R-- Respect des engagements, et des droits des enfants (tous les enfants sans
exclusive vis-à-vis de ceux sont pauvres et qui travaillent), sanctionner ceux qui ne
les respectent pas. Attention prioritaire aux enfants (volonté politique), écoute,
développement de la participation des enfants, encouragement aux organisations
d’enfants et aux ONGs qui soutiennent les enfants. Protection contre les conflits,
cessation des conflits et tensions politiques, culture de l’entente, la tolérance et la
compréhension.
Lutte contre la pauvreté et l’exclusion, bonne gestion de l’aide au développement,
bonne répartition entre villes et villages, riches et pauvres, adultes enfants, hommes
et femmes. Développement d’infrastructures d’éducation, santé, et protection contre
les calamités naturelles.
29- A la communauté internationale ?
R— Redoubler d’effort, augmenter l’aide pour soutenir les gouvernements et les
enfants. Veiller à ce qu’elle soit utile et que la lutte contre la pauvreté soit efficace
pour un développement local et des emplois aux parents. Faire cesser les conflits.
Développer les droits de l’enfant. Soutenir la participation et les initiatives des
enfants. Améliorer la santé, et contrer le SIDA. Soutenir les enfants travailleurs et
lutter contre la traite des enfants. Faire en sorte que les enfants de tous les continents
soient réellement égaux.
9
30- Aux entrepreneurs nationaux et internationaux ?
R—Qu’ils investissent et contribuent à la lutte contre la pauvreté des enfants et de
leurs parents, qu’ils soutiennent les enfants et sponsorisent leurs organisations, et
initiatives de développement local. Qu’ils les aident à se former, et qu’ils réfléchissent
avec eux pour trouver des solutions. Qu’ils respectent les normes internationales
concernant les enfants. Qu’ils construisent des maisons et creusent des forages pour
l’accès à l’eau potable.
9- Est-ce que nos autorités ont décidé de faire un plan d’action en faveur de l’enfance, ou un
plan de lutte contre la pauvreté des enfants et de leurs familles ?
BF. Oui, les autorités disposent d’un plan d’action de lutte contre la pauvreté des enfants
travailleurs
BN. Oui les autorités ont travaillé en accordant de crédit à quelques de nos familles pauvres
pour notre entretien.
CD. Oui
CI. Oui (et nous avons été invités à son élaboration ce plan est domicilié au ministère de la
famille de la femme et de l'enfant)
GA- Yes, they have come up in creation of child parliament - It has been in the national plan
of action to reduce poverty but we are not sure if it has reach the needy
- The approach taken to give out loans need to be revisit.
- We are aware of the creation of microcredit establish at village level but we are not sure if
these have reduce poverty
GB. Les autorités de la Guinée Bissau, n´ont pas encore décidé de faire un plan d´action en
faveur des enfants, Un plan d´action de lutte contre la pauvreté au niveau du Ministère de la
Solidarité et de Lutte contre la pauvreté Vien d´être fait, et en discussion avec les
partenaires.
GC. Le gouvernement et des Institutions internationales ont élaboré des plans d’action en
faveur de l’enfance et de la lutte contre la pauvreté. Dans ce plan d’action la participation des
EJT a été effective. L’ Education, la formation, la nutrition et la prise en charge des orphelins
du SIDA a été pris en compte dans ce plan d’action
ML. Ce plan peut exister mais nous, les enfants travailleurs, nous l’avons pas constaté dans
le sens de la lutte contre notre pauvreté et de nos familles.
MR. A notre niveau on n’est pas au courant de la décision des autorités en faveur de
l’enfance, peut-être au niveau de la capitale c'est-à-dire Nouakchott qui sont proches des
autorités compétentes.
NG. Oui, un plan d’action a été élaboré par l’Etat sur la situation des enfants
RW. Oui, ils ont facilité l’obtention des crédits dans nos groupes de base, ils ont aussi
organisé des différentes formations relatives à nos métiers.
SG. Oui les autorités du pays ont élaboré un document stratégique de réduction de la
pauvreté qui prend en compte toutes les couches vulnérables dont les enfants et leurs
parents
ZI. In 2004 the government of Zimbabwe decided on a National Plan of Action for Orphans
and Vulnerable Children, which is a broad based multi-sectoral consultative approach with
key government ministries, United Nations Agencies and bilateral agencies, national and
international NGOs and other civil society actors actively participating in the development of
a national plan for assisting children in line with UNGASS goal.
10- Aucun enfant ne doit être exclu ou discriminé.
BF. La discrimination s’est atténuée mais néanmoins demeure. Les enfants vivant avec le
VIH/SIDA bénéficient d’un soutien psychosocial et d’une prise en charge alimentaire,
sanitaire, vestimentaire et économique. L’insuffisance vient du fait qu’il y a toujours des
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enfants dans la rue et rien n’est envisagé à court terme pour y remédier. Il y a aussi les
mariages forcés et la traite des enfants
BN. Les enfants issus des familles pauvres ont connu plus d’amélioration aujourd’hui
qu’avant. Les enfants atteints du VIH SIDA ne sont plus rejetés et sont actuellement
accueillir dans les centres pour les soins.
CD. Leur situation s’est un peu améliorée, l’autorité est impliquée ainsi que d’autres
organisations de défense des droits de l’enfant, même les enfants eux – même ont été
formés sur leurs droits.
CI. Non parce que pour ces enfants, plusieurs programmes sont mis en oeuvrent tels que
l'alphabétisation, la prise en charge psychologique et nutritionnelle par certains ONG du pays
soutenu par les partenaires au développement
GA. Discrimination situation on children is reducing because of the sensization made on like
children living with HIV/AIDS, discrimination, ECT - But still some are left behind.
GB. Le plan d´action comme dit avant viens d´être fait en direction ces aspects, mais le
ministère da le solidarité a un programme d´appui aux handicapé et d´autre catégories des
enfants en situation difficile.
GC. En général, la situation des enfants exclus ou discriminés diminue en Guinée à travers
des activités et des actions de sensibilisation (population, autorité), la prise en charge
sanitaire et scolaire, assistance juridique et réinsertion socioprofessionnelle. Cas d’enfants
victimes de discrimination : Enfants mendiants et de mendiants, les enfants orphelins de
SIDA.
ML. Il y a eu des améliorations à ce niveau grâce à l’existence de programmes de lutte
contre l’exclusion et la discrimination par les autorités, les ONG et associations. Ex : le mois
de la solidarité et la lutte contre l’exclusion.
MR. Chez nous on ne peut pas dire Enfant exclu ou discriminé, mais quand même des
enfants en situation difficile causés par le manque de moyen des parents et là on peut dire
que la situation s’améliore petit à petit avec l’existence de notre association malgré le peu de
moyen qu’on a dont nous sommes soutenus par Enda. Et concernant cette maladie, le SIDA,
la situation s’améliore avec l’AMPF (Association Mauritanienne pour la Promotion de la
famille) qui sensibilise en organisant des séminaires sur le SIDA dont nos membres qui sont
des enfants qui ont participé à ce séminaire.
NG. L’Etat avec les partenaires au développement ont mené des campagnes de
sensibilisation dans le pays et mis en place un comité national pour les OEV, des activités
crédit épargne pour les familles pauvres. La maltraitance des enfants connaît de jour en jour
plus de régression.
RW. Dans notre organisation, il n’y a aucune forme de discrimination. Les conditions de vie
des enfants séropositifs sont quelque peu améliorées, mais ils rencontrent les problèmes de
financement pour agrandir leurs activités génératrices de revenus. Quant aux enfants
pauvres, ils sont aussi intégrés dans l’organisation.
SG. La situation des enfants s’et améliorée en matière de discrimination. Nous-mêmes
avons beaucoup fait pour favoriser la scolarisation et le maintien des fillettes à l’école même
si toujours certains parents refusent d’envoyer leurs filles à l’école mettant en exergue les
manques de moyens et les faibles résultats de l’école. Cependant la situation des talibés
reste dramatique et alarmante : ils sont victimes de désorganisation du secteur,
d’exploitation, d’exclusion, ils vivent des conditions de vie précaires La question des talibés
constitue un tabou et l’aspect religieux constitue un handicap pour aborder cette question
ZI. Children are not left behind for all programmes assisting children aim to counteract
discrimination. Various organisations target different areas that affect children, resulting in
children not left behind. Their focus include
•
HIV and AIDS
•
Child Abuse
•
Children’s rights
•
Working Children
Their overall objective is to see the protection of children
11
11- Donnons la priorité aux enfants.
Est-ce que dans notre pays les autorités et la population ont donné une grande priorité
aux enfants ? Comment ?
BF. Oui la priorité est donnée aux enfants. Car toutes les organisations mettent l’enfant au
centre de leurs programmes ; de plus en plus les associations se mettent en réseaux pour
défendre les intérêts des enfants.
BN. Oui dans notre pays la priorité est donnée aux enfants tout juste pour s’exprimer. Les
autorités et les grandes personnes font ce que bon leur semble.
CD. Oui, tout le monde travaille en faveur des enfants comme l’avenir du pays, en respectant
la convention des droits de l’enfant ratifiée par l’autorité.
CI. Non les autorités et la population ne prêtent pas grande importance aux enfants
Exemple: dans le« bus de la Sotra », les enfants qui prennent les places assises sont tout
suite injuriés par les adultes.
GA. Yes, we have association which promote protection given to children and also the
support of the government to end child traffic, child abuse - Community participation in our
activities, give us advice and they leave there children to participate in our activities.
GB. On peut dire que les autorités sont impliquées pas tellement dans ces processus mais,
par rapport au temps passé, on a commencé a constater leur intérêt en ce que concerne la
protection des enfants. Dans les stations de polices il y a des responsables pour des
questions spécifiquement des enfants. Et pour les populations aussi, il a été crée des
brigades de surveillance et de dénonce des abus et viol des droits des enfants.
GC. En Guinée, une grande priorité est donnée aux enfants dans les politiques de
développement et de lutte contre la pauvreté. Institution du mois de juin, le parlement des
enfants, le plan d’action du gouvernement (création des centres de santé, école, journée de
vaccination). La population est mise à l’écoute des enfants, elle subvient aux besoins
primaires des enfants et l’Education de base des enfants
Les autorités et population participent aux manifestations organisées par les enfants.
ML. Une grande priorité n’est pas donné aux enfants. Par exemple, dans la protection
social et économique les personnes âgées sont plus prioritaire que les enfants.
MR. Les mamans, les bébés et petits enfants qui se trouvent en ville sont mieux soignés,
nourris et sécurisés parce qu’ils existe des centres tels : PMI, AMPF et autres qui prennent
en charge les soins des familles. Mais dans les villages non, parce que nos membres qui
vivent la situation nous disent qu’il n’existe pas de centre de soins et ils ont des problèmes
de transport pour aller en ville.
NG. Oui, les enfants participent à toutes les décisions les concernant
RW. Les autorités et la population en général, prétendent nous donner une priorité qui reste
en parole.
SG. Oui car nous avons constaté une implication des enfants dans toutes les activités les
concernant (exemples : le parlement des enfants, arbre de noël, 16 juin) Il reste évident qu’il
est très difficile pour les enfants de certaines villes de l’intérieur du pays de mette la main sur
les autorités. L’Etat a mis en place des actions exclusivement destinées aux enfants. L’AEJT
de Dakar est membre du comité national de l’enfant.
ZI. The government recommends the principle and practice of child participation, by giving
children a chance to partake in issues that affect them. This is made possible through the
creation of children’s supporting structures that are spearheaded by children and are for
children During, the inception stage of the NPA for OVC they adopted the theme “Children at
the Centre” which is a sign of acknowledging the status position of children.
12- Prenons bien soins des petits enfants.
Est-ce que les mamans, les bébés et petits enfants sont mieux soignés, nourris et sécurisés
? Comment ?
BF. Des actions sont faites dans ce sens car les associations apportent une aide
significative aux enfants et aux familles mais tous les enfants n’ont pas accès à ces prises en
12
charge. Dans les zones rurales, les organisations internationales apportent une aide
économique aux ménages mais ces actions ne sont pas décentralisées dans toutes les
zones.
BN. Les mamans, les bébés et les petits enfants sont moins soignés, nourris et sécurisés à
cause de la pauvreté.
CD. Cela dépend des familles, du niveau de vie des parents, d’autres sont bien soignés,
nourris et sécurisés, et d’autres non
GA. - Yes - Free medical care for children under 5 years - Exclusive breastfeeding for 6
months - Free immunisation conducted countrywide - Provision of mosquitoes nets to
pregnant mothers - Provision of malnutrition food to mothers and babies - Create baby
friendly centres - Open primary health care to give access to health facilities
GB. En général, la situation du pays n´est pas des meilleures, avec ça la pauvreté est
toujours vivant dans nos sociétés. Comme ça les maman et les bébé continue a souffrir dans
quelques cas des malnutrition mais, en ce concerne les soignes a la santé est gratuite.
GC. Pas totalement parce que le problème de moyen financier s'oppose chez certaines
personnes ou familles. En Guinée, les mamans et les bébés et les petits enfants bénéficient
des soins de santé primaires, grâce à l’existence des services nutritionnels dans les centres
de santé. Les campagnes de vaccination (poliomyélite, fièvre jaune). Cependant, hormis les
bébés, beaucoup d’enfants souffrent de la malnutrition (mortalité des enfants et des mamans
suie à l’accouchement), mauvais encadrement des enfants, ce qui entraîne des disparitions
des enfants dans les villes.
ML. On prend bien soins des tous petits, les mamans et les Bébé par ce que le suivi des
grossesses ainsi que des vaccinations des enfants de 0 à 5 ans sont gratuits et accessible
partout au Mali
MR. Les mamans, les bébés et petits enfants qui se trouvent en ville sont mieux soignés,
nourris et sécurisés parce qu’ils existe des centres tels : PMI, AMPF et autres qui prennent
en charge les soins des familles. Mais dans les villages non, parce que nos membres qui
vivent la situation nous disent qu’il n’existe pas de centre de soins et ils ont des problèmes
de transport pour aller en ville.
NG. Oui, les mamans, enfants, bébés sont bien soignés et nourris. Ex : construction des
cases de santé dans les villages et réduction du chômage.
RW. Non, ce n’est pas tout le monde qui est soigné, nourri et sécurisé. Seulement les
familles qui ont la capacité ont accès À la bonne santé et À la bonne nourriture, mais les
familles pauvres rencontrent des problèmes de santé et de la bonne nourriture. Par exemple
quand les mamans vont À l’Hôpital pour accoucher, elles ne peuvent pas être acceptées
sans avoir de l’argent. Concernant la sécurité, les mamans, les petits enfants et les bébés
sont protégés.
SG. Oui nos mamans, bébés et petits enfants bénéficient d’amélioration au niveau des soins,
de la nourriture et de la sécurité. Des campagnes de vaccination gratuite, le renforcement
nutritionnel des enfants, le suivi et l’implication de toutes les couches constituent des
éléments clés de la prise en charge des soins des enfants. Les soins pré et post natals
constituent des éléments de protection et de sécurisation. Le seul problème reste la
généralisation dans tout le pays car certains villages sont éloignés des postes de santé et
beaucoup continuent jusqu’à présent de mourir en donnant la vie.
ZI. Children and babies are taken care of in Zimbabwe but to get the actual numbers is
difficult, children are placed in institutions of care like children’s homes. This is stipulated in
the Zimbabwean Children’s Act that gives government and responsible authorities to place
children into institutions of care especially abandoned babies or children in need of care. The
government through the Department of Social Welfare provides grants for the care of these
children and the caregivers of these institutions are trained to provide psychosocial support
to children.
In terms of feeding, a number of organisations are providing targeted feeding in the form of
child supplementary feeding to areas that were affected by food insecurity or droughts. One
of the organisation that has a played a pivotal role is the UN agency World Food Programme
13
(WFP). Save the Children Norway – Zimbabwe (SCN-Z) is providing supplementary feeding
in two districts that is Chimanimani and Kadoma benefiting children at primary school level
and the under fives to prevent chronic malnutrition, stunting, wasting and under weight.
13- Luttons contre le VIH-sida
BF. La lutte contre le VIH/SIDA a beaucoup augmenté car des campagnes sont organisées
partout et que presque toutes les associations qui existent au Burkina sont impliquées dans
la lutte contre la pandémie. Les structures de prises en charges se sont multipliées mais les
services proposés sont en deçà des attentes des populations touchées. Les programmes de
prévention adaptés pour les enfants sont rares.
BN. La prévention, soin et assistance contre le VIH-SIDA a augmenté pour les enfants
directement touchés.
CD. La prévention oui, les soins non, l’assistance oui
CI. Il y a beaucoup de sensibilisation mais cela est situé seulement au niveau des adultes.
GA. - Yes, through sensitization, workshop, forums and support to people living with
HIV/AIDS. - We are aware that children who are affected are cure for. - There are also
association of people living with HIV/AIDS.
GB. Les programmes de prévention contre le VIH sida est en cours, surtout la forme de
prévention, d´encadrement des femmes en état de grossesse. Il y a une commission
nationale de lutte contre le Sida et que travail en extrême collaboration avec les ONG´s.
L´analyse est toujours gratuit est il y a dans certains endroit des ONG´s la ou le soutien aux
touchés sont directement appuyé médicalement et nutritionnellement.
GC. La lutte contre le VIH/SIDA a augmenté partout en Guinée. Cependant, il est très difficile
de parler avec exactitude de l’ampleur du phénomène de diminution du SIDA en Guinée. En
matière d’assistance aux personnes victimes du SIDA et des enfants orphelins du SIDA, il
existe des actions du gouvernement et des institutions qui restent insuffisantes.
ML. Nous avons constaté que la lutte contre le VIH sida a augmenté et c’est efficace grâce
à l’existence des programmes nationaux contre le sida, des structures spécialisées dans la
prise en charge des malades, la prévention, l’assistance et surtout les soins sont aujourd’hui
à portée de main. Il y a de plus la prise de consciences collectives.
NG. Malgré les sensibilisations de l’Etat, des partenaires et des organisations des jeunes, la
situation est toujours alarmante
RW. Oui, nous sommes tous informés sur le VIH/SIDA et nous savons comment lutter contre
ce fléau. La disponibilité aussi des Anti-rétroviraux fait survivre beaucoup d’enfants nés
séropositifs, comme Ça ils peuvent faire leurs travaux ainsi que leurs études. Mais
malheureusement, il y a quelques orphelins du VIH/SIDA qui sont dans des mauvaises
conditions sociales.
SG. La sensibilisation s’est accélérée dans tout le pays avec les programmes financés par
le conseil national de lutte contre le Sida piloté par l’Etat. Toutes les organisations,
associations, chefs coutumiers et religieux sont impliqués dans le programme. Il existe des
programmes spécifiques de prise en charge des enfants directement ou indirectement
touchés. Nous ne sommes pas en mesure d’apprécier l’efficacité mais nous constatons à
travers les publications et discours des responsables une diminution du taux de prévalence
et un suivi épidémiologique.
ZI. This can be ascertained through evaluation but basing on the situation that is visible, HIV
and AIDS programme have been coordinated through the National Aids Councils and every
employee in Zimbabwe pays a 3% AIDS levy that is part of the National Aids Trust Fund
(NATF) for the implementation of HIV and AIDS programmes. This is a reflection of the
participation of every Zimbabwe to address HIV and AIDS.
SCN-Z in partnership with the Department of Social Services and 8 Local Authority is
implementing an HIV and AIDS Mitigation Project. The project is complementing
governments efforts to combat and address the issue of HIV and AIDS. In a nutshell the fight
against HIV and AIDS has been effective and the right of the unborn children through the
Prevention of Mother to Child Transmission which constitutive 90% of HIV transmission to
14
children is also supported through the administering of nevirapine and the provision of
antiretroviral drugs and infant formula to children infected by HIV and AIDS.
Other NGO are creating awareness on the effects of HIV/AIDS whilst other NGOs are into
counselling for both infected and affected children. In a nutshell these are some of the
activities that the organisation are involved
• Home based care (HBC)
• Campaign on the prevention of mother to child transmission
• Voluntary counselling and testing
• Distribution of condoms
Therefore, the fight against the pandemic is effective considering programmes in place
14- Mettons fin à l’exploitation des enfants et au mal qui leur est fait
Est-ce que nous tous, filles et garçons, ne souffrons plus de violences, d’exploitation et de
trafic, ou est ce que nous en souffrons moins ? Comment ?
BF. Oui, nous sommes protégés parce que chez nous il n’ y a pas de guerre. Aussi entre
nos familles il y a des liens forts qui peuvent préserver de la guerre.
Notre gouvernement a ratifié des conventions qui nous sommes surs nous mettra à l’abri
d’un éventuel enrôlement. Nous avons beaucoup de militaires qui sont très forts. Ils n’ont pas
besoin de nous pour faire la guerre.
BN. Oui, nous en souffrons moins, mais malgré nos activités de sensibilisation, ces fléaux
persistent.
CD. Nous en souffrons chaque jour, nous sommes victimes de violences auprès des adultes,
ils ne payent pas les services que nous leur vendons, et nous frappent …
CI. nous soufrons moins, car nos 12 droits ne sont pas encore totalement respectés ainsi
que l'ignorance de la CDE par certains parents et enfants.
GA. For trafficking is being reduce but for child abuse is still on increase e.g. - Early
marriage - Traditional practise e.g. F.G.M.
GB. Oui juste maintenant nous soufrons dans certains moment de violence et d´exploitation.
Nos parents ne nous laisse des fois aller a l´école, en générale de sexe féminin, et dans la
majorité des cas, même si on termine la sixième année de continuer l´étude au lycée. Le
mariage forcé est toujours des problèmes auprès de nos collègues. L´exploitation sexuelle
au niveau des endroits la où nous travaillons constitue aussi des problèmes. Les filles sont
toujours trompées par les grands avec l´argent.
GC. En Guinée, nous pouvons dire que beaucoup d’enfants sont victimes (filles et garçons)
de beaucoup de formes d’exploitation : physiques, sexuelles et travail. Nous constatons
beaucoup de violence faites aux enfants par certaines personnes, les forces de l’ordre, les
employeurs, dans les écoles (modernes et coraniques), les lieux de travail … Beaucoup de
filles sont victimes d’agressions sexuelles surtout dans les camps de réfugiés et dans les
lieux de divertissement.
ML. Nous soufrons toujours de violences, d’exploitation et trafic malgré l’existence des
programmes de lutte contre ces fléaux. Car les enfants continuent de subir des exactions de
violences dans les familles et travailler sans repos.
MR. Violence et trafic non, nous souffrons moins nos filles domestiques, c'est-à-dire les
employées de maison : quelques unes parfois ont des problèmes avec leurs patrons dus à
l’excès de travail de la maison, et sont parfois accusés de vols.
NG. Des dispositions ont été prises pour combattre ce phénomène, l’exploitation et la traite
ont diminué, mais la violence n’est pas dénoncée par la population
RW. Ici au Rwanda, nous n’avons pas le problème de trafic des enfants. Au contraire, un
problème qui se pose est celui de la violence de petites filles. Un grand nombre de filles est
violé par les garçons et hommes plus âgés que ces filles. En général les petites filles violées
ont entre 5 ans et 15 ans. Concernant les travaux et pires formes, les enfants dans
quelques provinces du Rwanda sont exploités surtout ceux qui font les travaux de ménage,
15
ils font des travaux qui dépassent leurs capacités physiques. Il y a même des petites filles
qui sont forcées À faire la prostitution pour les intérêts de quelques grandes personnes.
Nous remercions le gouvernement rwandais pour les mesures qu’il mit en place dans le
cadre de protéger l’enfant et défendre ses droits. Par exemple, quiconque viole une petite
fille est condamné À 25 ans de prison.
SG. Les enfants souffrent moins de violences, d’exploitation et de trafic. Il y beaucoup
d’organisation comme nous qui s’active dans la lutte contre ces fléaux. Ce n’est plus un
tabou et des sanctions sont souvent appliquées. Les médiats ont contribué à accentuer cette
lutte et à faire peur. Il n’en demeure pas moins qu’il existe toujours les mariages forcés, le
trafic des enfants, les sévices corporels, l’exploitation par la mendicité.
ZI. Through the initiatives of PWC-Z and the supporting organisations they negotiated with
employers to improve the working conditions of children a noticeable change was realised
from this initiative where children were being used to work for 12 hours per day being
reduced to 6 hours and adhering to the provision stated in Statutory Instrument 72/1997
governing the Employment of Children
In the area of child abuse the campaign for Zero Tolerance to Child Abuse, this led to the
increase in the number of reported abuse cases. The Victim Friendly Court initiative
addresses child abuse and encourages communities to report cases and perpetrators of
abuse to the police victim friendly unit that has trained police office to handle cases of child
abuse.
Programme Personnel that work with children directly are encouraged to sign and
disseminate information contained in Child Protection Policy. This is an attempt to address
and prevent abuse.
15- Ecoutons les enfants
Est-ce que les adultes nous écoutent maintenant et prennent en considération nos points de vue ?
Comment ?
BF. Oui, nous sommes écoutés par les adultes car nous sommes invités aux rencontres,
nous participons aux activités. Mais cela n’est pas encore suffisant car c’est à eux de
soutenir nos actions et non nous de soutenir les leurs.
BN. Les adultes nous écoutent mais ne prennent pas en considération nos points de vue.
CD. Tout dépend des personnes en présence, il y a ceux qui nous écoutent et prennent en
considération notre opinion et d’autres non
CI. non les adultes ne nous écoutent pas, ils ne prennent pas nos dires aux sérieux
GA. - Yes, they listen to us and also participate in our activities. - The authorities also listen
to us and also help us to implement our plan of action.
GB. Avec l´appui des animateurs et l´institution d´appui auprès de nos familles, ils donnent
un peu de respect a nos points de vue. Maintenant on exige que nos petits enfants aillent à
l´école. Avec nos invitations, ils participent dans les campagnes de lutte contre le MGF et
d´autre maux qui nous empêchent de bien survivre.
GC. En Guinée les enfants sont plus écoutés et certaines de leurs opinions sont prises en
compte, cependant, nous constatons un grand écart dans l’écoute et la prise en
considération des opinions des enfants les plus vulnérables et les moins vulnérables. D’autre
part, nous constatons une écoute effective des organisations d’enfants dans un processus
d’auto organisation
ML. Pas tout à fait ; car de coutume les enfants n’ont pas droit à la parole au milieu des
papas et mamans et certain organisation des adultes. Sauf lors de la rencontre de certaine
organisation qui ont pris consciences de la participation des enfants.
MR. Les adultes nous écoutent et prennent en considération nos points de vue, parce que
notre association est composée d’enfants et d’adultes. Les enfants font partie du bureau de
l’association et de la coordination nationale.
NG. Oui, lors des prises de décisions, les enfants sont impliqués pour donner leur opinion, et
ont l’opportunité qu’on les écoute
16
RW. On peut distinguer deux catégories des parents. La première catégorie des parents
qui écoutent leurs enfants et font tout pour leurs bien-être : - ils les nourrissent bien ; - ils
les envoient à l’École ; - ils les font soigner, etc. La deuxième catégorie concerne les
parents irresponsables, ceux derniers ne s’occupent jamais de leurs enfants, comme
conséquence les enfants quittent leurs familles espérant retrouver une vie plus agréables
loin de leurs parents. Après, ces garçons ou filles deviennent des enfants de la rue. Etant
dans cette condition ils ne peuvent jamais trouver l’accès ni à l’Éducation ni à la bonne
santé. Témoignage de l’enfant de 10 ans : « Moi, mon père m’a fait quitter l’école primaire,
la raison qui m’a donné est qu’il ne pouvait pas me trouver le minerval, l’uniforme et le
matériel scolaire, et après j’ai personnellement décidé de quitter la maison».
SG. En ce qui nous concerne, à travers notre organisation, nous avons fait le droit à être
écoutés une de nos priorité et aujourd’hui les adultes nous écoutent et prennent en compte
certaines de nos préoccupations et propositions. Certains nous écoutent mais ne prennent
pas en considération nos points de vue.
ZI. Children are now involved especially in decision making in their families and at national
level. The adults give the children time to plan and review their work and given space to seek
help from the …
16- Eduquons tous les enfants
Est-ce que nous tous, filles et garçons, avons accès et recevons une éducation et
formation de qualité (avec l’enseignement de la science et de la technologie pour le
développement de nos pays) et adaptée à nos besoins ? Comment ?
BF. Non, nous n’avons pas accès à une éducation de qualité dont nous avons besoin, car
les structures spécialisées coûtent très chers. Tous les enfants ne vont pas encore à l’école.
Au lycée on continue de chasser les élèves pour cause de non paiement des frais scolaires.
Dans les villages, il y a des écoles ou les enseignants ne sont jamais à leur poste. D’autres
n’ont même pas d’école ou bien les écoles sont tellement loin que les parents refusent de
laisser les enfants y aller.
BN. Non
CD. Pas tous, l’Education de qualité coûte très chère et les familles sont pauvres
CI. Le gouvernement de 2000 avait dans son programme prévu de permettre un meilleur
accès à l'éducation en rendant l'école gratuite pour tous et obligatoire, en donnant
gratuitement les manuels scolaires et en rendant le port de l'uniforme facultatif.
GA. Yes, we have access to education but the education is not quality especially in the
government schools, because some schools lack some basic materials. Although in the
Gambia we have free education for girls. - Some schools lack proper teachers. - There are
vocational training centres but most of them lack professionalism.
GB. Au niveau de notre pays, ou en ce concerne a l´éducation formelle, tout les enfants et
adolescent, ou bien a l´enseignement primaire ont droit a l´école gratuit. Maintenant on
constat qu´il y a plus des filles que des garçons dans certains endroits.
GC. En Guinée, nous remarquons que l’Education n’est pas d’une très bonne qualité, et
l’enseignement de la science et de la technologie n’est pas suffisante pour être en mesure
de développer nos pays, cela est du naturellement à l’inaccessibilité aux Nouvelles
Technologies et la non grande ouverture du pays aux pays développés et à la créativité. Un
grand nombre d’écoles ont été construites et beaucoup sont en projet. Création de centres
d’alphabétisation
CD. Malheureusement, après cette opportunité, les filles dans la majorité des cas arrêtent et
les garçons continuent. Ils n y a pas des centres suffisant pour d´autres éducation comme
professionnelles pour cette fille après la sixième, et elles restent pour le mariage précoce ou
forcé.
ML. Beaucoup d’effort à été déployer pour la scolarisation formelle des enfants. Mais
l’alphabétisation et la formation de qualité restent à développer, car c’est pas à la portée des
pauvres, les infrastructures et des programmes public marquent beaucoup.
17
MR. Nous avons accès et nous recevons une éducation de nos parents, mais pas une
formation de qualité avec l’enseignement de la science et de la technologie. Nous recevons
une formation au sein de notre association, formation en teinture, coiffure et danse.
NG. Oui, les enfants son éduqués grâce à l’augmentation des écoles, des centres
d’alphabétisation, et la considération des enfants au développement du pays
RW. Non, Nous les enfants, Filles et Garçons nous avons tous les mêmes moyens de faire
nos Études, surtout l’École primaire qui est la base de tous. Seulement les enfants des
riches en sont capables.
Le problème général des enfants des pauvres ou orphelin est qu’ils ne peuvent pas trouver
le minerval, non seulement le minerval, les matériels et les informes aussi. Ce problème là
nous est un obstacle majeur, quand on a fait l’École primaire, on est bloqué à tous les
niveaux. Incapable de suivre les Études post-primaires que ça soient les Études secondaires
ou Écoles de métiers. Les conséquences de tous ça, accroissement de l’ignorance et un
retard dans le développement et dans la technologie chez les enfants.
SG. L’enseignement de qualité demande beaucoup de moyens (écoles privées) et nos
parents sont pauvres. L’enseignement formel n’est pas adapté à nos besoins mais nous
avons travaillé pour nous-mêmes dans l’alphabétisation fonctionnelle afin de prendre en
compte nos préoccupations.
Le système formel est dévalorisé ( recrutement tout azimut de volontaires non formés,
absence totale de suivi et de contrôle, classe à double flux, effectifs pléthoriques, écoles
éloignées des populations…)
Nous contribuons à travers nos activités économiques au développement du pays.
ZI. We have introduced informal schools at two provinces in our country for other children to
acquire for education.
Through the fund we get from ENDA we purchased two computers, the other computer is
send to one of the association in Manicaland and the other one to Chinhoyi – informal
school.
17- Protégeons les enfants de la guerre
Est-ce que nous tous, filles et garçons, sommes protégés contre la guerre et les conflits
(durant et après) qui menacent nos vies ou qui nous obligent à nous enrôler ?
Comment ?
BF. Oui, nous sommes protégés parce que chez nous il n’ y a pas de guerre. Aussi entre
nos familles il y a des liens forts qui peuvent préserver de la guerre. Notre gouvernement a
ratifié des conventions qui nous sommes surs nous mettra à l’abri d’un éventuel enrôlement.
Nous avons beaucoup de militaires qui sont très forts, ils n’ont pas besoin de nous faire la
guerre.
BN. Oui parce qu’il n’y a pas de guerre chez nous et nous n’en souhaitons même jamais
CD. Pas tellement, ce qui nous pousse à être enrôlé, c’est la pauvreté des parents les
difficultés de la vie
CI. La situation de guerre qui perdure dans notre pays nous a permis de constater que les
enfants ne sont pas protégés contre les conflits armés car ce sont eux qu'on appelle dans la
rue à faire front et certains sont même enrôlés de gré ou de force.
GA. We have seen document on the protection of children and women and also heard of
sensitization on them.
GB. Ici au niveau national quand il y a la guerre c´est pour tous les gens. Les enfants sont
protégées pour les pères. Aussi il y a des programmes d´appui aux réfugiés avec des
composantes de nutrition, santé et autres. Dans le cas concret de la dernière guerre, après,
il y a eu des programmes de réhabilitation de nos activités a travers le crédit et
l´encadrement dans les écoles.
GC. En Guinée, nous ne pouvons parler de protection durant ou après la guerre. Mais il est
clair que les dispositions sécuritaires sont prises pour prévenir une éventuelle guerre ou
18
conflit. Mais il est aussi important que la Guinée a été victime d’une attaque armée en 2001
et qui a vu les institutions et gouvernement ainsi que les populations envisager des mesures
utiles et urgentes pour assister matériellement et sanitaire ment les victimes et prise en
charge psycho sociale et une réinsertion scolaire des enfants victimes. Il a été aussi constaté
que les adolescents ont été enrôlés dans les armées lors de cette attaque.
ML. Pas de réponse.
MR. Dieu merci, chez nous on ne parle pas de conflit, ni de guerre et on souhaite que le bon
Dieu nous en préserve et tous les pays qui en sont victimes
NG. Dans la sous région les enfants ne sont pas protégés dans les conflits armés
RW. Oui, les enfants, Filles et Garçons nous sommes protégés contre la guerre et autres
conflits. L’enfant a droit À la vie. Par exemple, dans ce cadre, le gouvernement Rwandais
joue un rôle si grand « Non à l’enfant soldat» dit- il. L’Etat rwandais a aussi démobilisé tous
les enfants dans l’armée nationale. Le même gouvernement a Établi une loi condamnant
toutes formes de discrimination raciale ; régionale ; ethnique et religieuse. C’est pour cette
raison que nous, les enfants, voyons notre protection contre les guerres et les conflits
SG. Au Sénégal, la rébellion armée au sud a fait naître un phénomène nouveau : les enfants
déplacés. Ils sont protégés par l’armée, les organisations de lutte pour la paix. Après le
conflit, il serait intéressant de préparer les enfants au pardon et à la culture de la paix car
beaucoup souffrent de la perte de leurs parents et sont aujourd’hui des mécontents.
ZI. No
18- Protégeons l’environnement (la terre, l’eau, l’air) pour les enfants
Est-ce que nous tous, filles et garçons, sommes mieux protégés contre les changements
climatiques et environnementaux par exemple la sécheresse, la pollution, l’inondation
… ? Comment ?
BF. Non, nous ne sommes pas protégés car cette année dans nos villages il y a la famine.
Quand il y a un malheur nous sommes les premiers à être touchés parce que nous somme
plus petits et plus fragiles. Nous ne sommes pas protégés nous n’avons jamais entendu les
autorités parler de protéger l’air contre les pollutions, nous ne savons même pas s’ils font
quelque chose pour que ça change. Rien n’est fait pour protéger l’environnement contre les
saletés et les ordures qui sont partout.
BN. Oui, il y a la pollution de l’air par les engins, l’inondation et les feux de brousse.
CD. Ça dépend des familles qui sont informées sur la situation des changements climatiques
et sur quoi faire
CI. La Côte d'Ivoire n'est pas souvent confrontée à de grands troubles naturels. La pollution
de l'air, de l'eau et de l'environnement en général est très peu combattu. Les enfants ne sont
pas protégés autrement que le reste de la population.
GA. Some children are affected to the air pollution e.g. the SOS Children's Village - Some
assistance was given in form food stuff, blankets when floods arise. - Sensitization is also
made on environmental protection.
GB. L´état travaille toujours dans ce domaine, c´est pour tous et essentiellement pour les
enfants. Ce qu´on peu dire, c est que un grand nombre des enfants dans certains zone ne
dispose de l´eau potable ni de protection environnemental, parce les populations pratique
leurs travails sans aucun contrôle et appui d´état concernent a les techniques améliorées.
GC. Des efforts sont entrain d’être déployés pour lutter contre la sécheresse. Ex : les actions
de reboisement, la construction d’une centrale d’eaux usées. Mais, nous constatons une
production élevée des ordures ménagères, la coupe abusive de bois, les feux de brousse,
inexistence de système de canalisation.
ML. Nous somme protégés contre les dangers liés à l’environnement grâce aux initiatives
des autorités, ONG, et association. Car beaucoup de la population boivent de l’eau potable
ainsi que des campagne de reboisement et des vaccinations à des périodes de pollution des
eaux contre certaine maladie
19
MR. Nous ne sommes pas protégés contre les changements climatiques et
environnementaux, ni la sécheresse, ni l a pollution et surtout l’inondation. Pendant la saison
des pluies on souffre à cause de l’inondation.
NG. Nous sommes mieux protégés contre les changements climatiques, environnement Ex :
l’eau, le reboisement
RW. Oui, nous sommes protégés contre tous changements climatiques. Par exemple, le
gouvernement rwandais mobilise tout le monde à planter beaucoup d’arbres, nous savons
tous les rôles que jouent ces derniers. Les terrassements radicaux et le travail en commun
(Umuganda) sont suggérés par les autorités locales et centrales dans la lutte de contre
l’érosion. Nous sommes Également protégés contre la pollution, comme le Gouvernement a
une politique de localisation des industries.
SG. La protection ne se sent pas au plus bas niveau cependant au niveau étatique, le
reboisement et l’interdiction d’importer les anciens véhicules constituent une réponse à la
pollution. On constate toujours des inondations et la sécheresse sévit ce qui rend la
pauvreté plus accrue dans certains villages. La collecte des ordures fait défaut (absence de
canalisation, insuffisance des moyens…)
ZI. No
19- Luttons contre la pauvreté : investissons pour nos enfants
Est-ce que notre pauvreté et celle de nos familles s’est réduite grâce à l’investissement
des gouvernements et de la communauté internationale ? Comment ?
BF. Non parce que les actions du gouvernement et de ses partenaires sont adressées à
une partie des personnes nécessiteuses et les interventions sont ponctuelles. Nos familles
sont toujours pauvres, elles n’ont pas accès au micro crédits, ni aux autres avantages car il y
a beaucoup de gens malhonnêtes. Malgré tout ce qui a été fait nos familles sont très
pauvres. On ne tient pas compte de leurs vrais besoins.
BN. La pauvreté s’est réduite un peu à cause des investissements du gouvernement et de
la communauté internationale.
CD. Un peu, pas tellement visible, car beaucoup de familles sont très pauvres, le
gouvernement ne paye pas bien les parents, la communauté internationale intervient dans
les autres coins.
CI. Pas totalement mais des programmes de réinsertions économiques et professionnelles
sont entrain d'être financés par des organismes internationaux avec le soutien du
gouvernement
GA. - For the government they have created micro credit facilities to reduce poverty.- Provide
milling machines to support women group at village level. - For the international community
they have support to reduce poverty at community level.
GB. Sur notre pays, la pauvreté est toujours vivant, les familles deviennent toujours pauvres
et les enfants aussi.
GC. En Guinée beaucoup de politique ont été mise en place pour lutter contre la pauvreté, il
s’agit la rédaction du document de stratégie de lutte contre la pauvreté, et beaucoup
d’initiatives ont été mises en place par les collectivités locales décentralisées, le
gouvernement, les institutions nationales et autres partenaires au développement. Nous
constatons une augmentation déplorable de la pauvreté. Selon le gouvernement, chaque
Guinéen vis au dessous d’un dollar par jour. Les familles vivent dans une pauvreté extrême.
ML. Sur ce point il y a plus de discours que d’actions concrètes. Car on entend à la télé et
radio mais on ne voit rien après dans notre situations de vie Ex : il manque beaucoup
d’espace d’emploi pour nos aînés et nos familles.
MR. Nous ne savons pas si le gouvernement et la communauté internationale investissent
pour réduire la pauvreté.
NG. Oui, Ex : la réduction du chômage des responsables des familles, les crédits d’épargne
RW. La pauvreté dans nos familles et chez nous, enfants, s’augmente au lieu de réduire. On
constate cette augmentation de la pauvreté par le fait que les prix des marchandises aux
20
marchés se sont augmentés. Aussi un grand nombre d’enfants n’a pas d’accès ni à
l’éducation ni À la bonne santé à cause de cette pauvreté.
SG. L’investissement des gouvernements et de la communauté internationale n’a pas réduit
notre pauvreté et celle de nos familles. Les actions sont ponctuelles et non pérennes. Les
pauvres deviennent de plus en plus pauvres. Le chômage des jeunes et les agressions en
sont les illustrations les plus parfaites. Le niveau de coût de la vie est très élevé et les
denrées de premières nécessités coûtent de plus en plus cher.
ZI. To say that it is getting low or being reduced it is difficult, however, the fight against
poverty is spearheaded by a task force of NGOs under the child friendly budget initiative
(CFNBI), the task force lobbies government to channel resources and give priority to areas
that benefit children directly.
The government has in place poverty alleviation strategies aimed at assisting the under
privileged for example the Basic Education Assistance Module (BEAM), Social Dimension
Fund (SDF) and free medication only for those who qualify.
20- Est-ce que nous avons connu d’autres améliorations ou aggravations dans d’autres
domaines? Lesquels ?
Améliorations.
BF. La traite des enfants a un peu ralenti.
BN. La scolarisation s’est améliorée et aussi la santé des enfants.
CD. Oui, la santé, la connaissance de nos droits, la volonté,
CI. Cela est important dans le respect des droits de l'enfant. Il y a cependant des
insuffisances dans l'application de ces lois.
Aggravations.
BF. Le phénomène des enfants vivant dans la rue s’est accru de façon considérable
L’exploitation du travail des enfants continue malgré les sensibilisations, cela est du à la non
implication du gouvernement dans la lutte contre les formes intolérables de travail et à une
normalisation de la situation des aides domestiques.
CD. la pauvreté …
GB. L´insuffisance des infrastructures sanitaires et scolaires constitue toujours des
problèmes essentiels dans notre pays.
ML. Le manque de temps de repos pour les enfants qui travaillent, en situation difficiles et
ceux qui sont d’autres domaines sauf les élèves. Ex : avoir au moins une journée de repos
comme les enfants scolaires,
MR. Nous ne connaissons pas d’autres améliorations ou aggravation dans d’autres
domaines
NG. Oui, violence secret (caché)
SG. la pédophilie est un phénomène récurrent qui prend de l’ampleur. La mendicité, la
rupture des enfants avec leurs familles et le trafic sont des aggravations qui portent atteinte à
la dignité de l’enfant. La politique du bulldozer crée des sans abris et disloque la situation
sociale des goorgoorlu (débrouillards)
ZI. Children can raise important issues and find alternatives if they are given the direction
and space to express their felling for example the children in Zimbabwe get organised and
introduced child led network through involvement of other stakeholders.
We have also noticed that the working conditions of children improved, where children were
being used to work for 12 hours per day now they are working for 6 hours including break
times
21- D’après toutes nos réponses, quels sont les progrès les majeurs et les difficultés
principales, de l’amélioration de notre situation dans nos enfants pays ?
les progrès
BF. Prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA notamment les enfants
BN. lutte contre la traite des enfants-santé des enfants-L’alphabétisation.
21
CD. Le progrès majeur, c’est la vulgarisation des droits de l’enfant
CI. - les enfants sont écoutés - l'alphabétisation des enfants non scolarisés - grâce aux
sensibilisations l'exploitation des enfants a diminué - la participation des enfants à des
émissions télévisée - la participation des enfants à des séminaires sur les questions les
concernant.
GA. We have associations that work for the improvement of children. - The government is
participating in our activities and the community.
GB. Nos progrès c´est qu’il a été construit des postes sanitaires et des nouvelles écoles pour
les élèves. L enseignement primaire gratuit et l´intégration des autorités dans la protection
des enfants
GC. Nous constatons d’après toutes ces réponses qu’il y a eu des améliorations dans les
domaines suivants : Education, alphabétisation, santé, écoute, formation professionnelle,
sécurité
ML. - La protection sanitaire des Bébé et leurs mamans.- La lutte contre le VIH SIDA
MR. D’après nos réponses, les progrès les plus majeurs sont les soins des enfants, la lutte
contre le VIH SIDA et les formations dont nous bénéficions au sein de notre association.
NG. Progression des droits des enfants
RW. Par exemple, La sécurité règne sur tout le territoire national ; Avant, dans la ville de
Kigali, il n’y avait des centres qui s’occupaient des enfants de la rue, mais maintenant ces
centres sont disponibles, nous dirions aussi les infrastructures de base presque dans tout le
pays. La disponibilité de l’anti-rétroviraux qui va faire survivre beaucoup d’enfants nés
séropositifs. Développement de plusieurs centres des métiers en faveur des enfants et
jeunes (à apprécier).
SG. - éducation – santé - écoute
les difficultés
BF. Non implication du gouvernement. Actions non conformes avec les besoins des
populations. Actions ponctuelles. Action sur petite échelle. Manque de moyens financiers.
Non implication de façon effective dans les processus et actions
BN. insuffisance des moyens financiers. Insuffisance de matériel de travail.
CD. La difficulté, c’est l’application de ce droit par d’autres personnes
CI. - non application de l'opinion des enfants. - pas de subvention pour les ONG ou
Association qui aident les enfants en difficultés - manque de moyens pour mener les activités
-pas de sécurité à cause de la guerre. - l'augmentation de la pauvreté à cause de la guerre.
GA. - With all this activities still some children' s voices are still not heard. - Some of the
basic necessity are not meet for some children.
GB. les difficultés sont toujours des mêmes, manque d´infrastructures sanitaire et scolaire,
médicament cher, et la pauvreté généralisée au niveau des familles.
GC. Par contre, des situations se sont empirées dans les domaines suivants : lutte contre la
pauvreté, la protection de l’environnement, exploitation des enfants (au niveau de certaines
couches d’enfants)
ML. Insuffisance de centre de formation qualifiante. L’insuffisance des espaces
d’alphabétisation et d’écoute pour les enfants qui ne sont pas allés à l’école et déscolarisé.
MR. Les difficultés les plus majeurs sont le manque de soin dans les villages, les problèmes
des filles domestiques, les rapports avec les autorités et le manque de formation de qualité.
RW. Nous, enfants, avons pas l’accès tous à l’éducation dans les écoles primaires,
l’éducation n’y est pas encore gratuite ce qui nous constitue un danger pour notre avenir.
Nos droits ne sont pas respectés dans tout le pays (point négatif)
SG. pauvreté
22
IV
PARTICIPATION DES ORGANISATIONS D’ENFANTS
22- Avons-nous été informés (avant ce questionnaire) des Résultats de la Session
Spéciale des Nations Unies consacrée à l’Enfance et des Objectifs du Millénaire ? Par
qui ?
BF. Nous avons été informés car une restitution a été co-organisée par l’AEJTB et le réseau
africain des jeunes de lutte contre le SIDA section du Burkina Faso (RAJS) à Bobo
Dioulasso et financé par l’UNICEF.
BN. Oui par le MAEJT
CD. Oui, par notre structure, les accompagnateurs, par la restitution faite par nos
représentants
CI. Oui, par notre représentant aux travaux de la session spéciale des nations unies, aussi
par l'UNICEF à travers le document " un monde digne des enfants"
GA. Yes, we have somebody who represent the country and read the result of the UNGASS
Session and the book entitled a "World Fit for Children".
GB. Oui, souvent au niveau d´organisation d´appui on nous enforme sur l´évolution a partir
des session de information et éducation. En ce que concerne l´objective du millénaires, on a
participé dans le lancement du rapport annuel de L ONU, et avec nos collègues on restitue
pour qu´ils soient aussi informés.
GC. Oui, on en avait entendu parler par nos délégués à la 6ème rencontre des EJT à Thiès.A travers les rapports écrits par les délégués du MAEJT à cette session, la radio, la télé, le
Ministre des affaires sociales de la promotion Féminine et de l’enfance. Les prospectus des
Institutions, les structures d’appui collaborant avec nos organisations.
ML. Nous avons été informés par notre organisation les structures qui nous accompagnent
(AEJT, Enda Tiers Monde)
MR. Nous ne sommes pas informés des résultats de la session spéciale des Nations Unies
consacrée à l’enfance et des objectifs du millénaire.
NG. Oui, par les délégués représentants du MAEJT à la session, nos participations aux
conférences, ateliers, rencontres
RW. Non, nous n’avons pas été informés des résultats de la session spéciale des Nations
Unies consacrée à l’enfance et des objectifs du MillÉnaire.
SG. Par notre mouvement et notre organisation d’appui lors de notre 6ème rencontre
ZI. YES, through the supporting organisations and child representatives that took part in the
UNGASS discussion and the PWC-Z John Phiri who attended the Berlin Meeting later
informed other children’s associations about the outcome of the UNGASS through monitoring
visits to children’s associations Reports about UNGASS were circulated to children’s
associations that were provided by UNICEF.
23- Est-ce que notre organisation a mené directement des actions pour améliorer les
conditions de vie des enfants ? Lesquelles ?
BF. Don de matériels de protection et autres ; Alphabétisation ; Formation professionnelle ;
Appui matériel et installation ; Sensibilisation (droits, VIH/SIDA, sécurité et santé au travail,
citoyenneté) ; AGR ; Micro crédits aux enfants et aux familles ; Activités récréatives et
sportives ; Prise en charge sanitaire et alimentaire ; Appui psychologique
BN. Les actions sont : maîtrise de nos 12 droits - mise des enfants en apprentissage et
libération à la fin de formation
CD. Oui, ils nous forment, nos accompagnateurs dans l’accomplissement de nos projets
nous appuient, nous assistent dans nos difficultés
CI. Oui, par notre interpellation des organisations nationales et internationales, par des plans
d'action de réinsertion pré-professsionnelles et économiques
GA. Yes, the avocations of the 12 rights of the working children and youth.- The avocations
of CRS - Sensitization on health issue e.g. malaria,HIV/AIDS - Given skills to children and
youth.
23
GB . Oui, on a chaque année un plan d´action avec les contenues de concrétisation des 12
droits des EJT en vue d´améliorés nous tous nos conditions de vie et de travail.
GC. En Guinée, partout où nous sommes organisés, nous avons mené des activités socio
éducatives (Education, alphabétisation insertion scolaire, activités récréatives). Nous avons
développé les petites AGR (fabrique de savons, petits commerces) pour lutter contre notre
propre pauvreté, celle de nos familles et de nos communautés. Nous sensibilisons nos amis
enfants sur la prévention du VIH/SIDA ; Nous participons également aux actions de
développement de nos villages, quartiers, villes et pays. Nous nous impliquons également
dans les actions de préventions d’autres maladies (paludisme, fièvre jaune) à travers le
nettoyage et les actions de sensibilisation
ML. La sensibilisation de la population sur les droits et les fléaux auxquels les enfants sont
exposés.- L’organisation des enfants en groupe de base et en association. - La formation
des enfants- Le plaidoyer auprès des autorités, ONG et Organisation nationaux et
internationaux pour la participation et la prise en compte de leurs préoccupations.
MR. Notre association a mené des actions pour améliorer les conditions de vie des enfants :
Alphabétisation, suivi, Formation en AGR
NG . Grâce à la concrétisation de nos 12 droits que nous menons nos activités,
sensibilisation de la population des autorités sur nos droits, crédit épargne entre nous
RW. Oui, Nous avons été informés sur les 12 droits - Il y a un projet de mettre sur place une
caisse de santé qui nous aidera a survivre aux maladies telles que la malaria et autres ; Le
programme d’alphabétisation ; La formation en langues Étrangers (anglais et français).
SG. Toutes les activités que nous menons pour concrétiser les douze droits : écoute et
médiation, sensibilisation sur la santé, l’exploitation, les pires formes de travail des enfants,
le trafic, l’exode précoce des enfants et sur l’éducation, lobbying, AGR, rencontres
d’échanges et de solidarité, formation qualifiante, loisirs, notre propre organisation.
ZI. Through profits derived from income generating projects the children are promoting the
right to education for other working children in their respective communities. The children
have paid school fees for seven children [orphans and vulnerable] who are unable to pay and
they have approached relevant school authorities like the school heads to provide school fee
discount to children cannot afford.
Referring children with problems to other organisations for assistance
24- Avons-nous été associés à des discussions ou a des actions décidées par nos autorités
ou des organisations d’adultes pour améliorer la situation des enfants ? Lesquelles et
avec quels résultats ?
BF. Oui, nous avons été associés à la caravane pour la promotion des droits de l’enfant et
lutter contre le VIH/SIDA. Aussi le projet de lutte contre le VIH/SIDA au profit des enfants
ayant besoin de mesures spéciales de protection. La valorisation des écoles satellites, la
lutte contre le travail des enfants dans :les sites aurifères etc…
Les actions de sensibilisations ont touchés plus de 10 000 enfants à travers les 10 villes, de
même pour le projet 2 000 enfants ECPD ont été mobilisés et initiés à la pair éducation.
Plusieurs enfants ont été retirés du site et mènent maintenant des activités économiques.
Beaucoup d’enfants ont été retirés des filières de la traite. Les enfants connaissent leurs
droits et au moins une méthode efficace de prévention des IST/VIH/SIDA
BN. Nous avons travaillé avec quelques chefs d’arrondissement et maire de quelques villes.
Nous avons discuté à propos du VIH-SIDA, de la pauvreté et de la traite des enfants.
CD. Oui, la reconnaissance de la personne enfant comme être vivant avec les droits comme
ceux des adultes à défendre et à promouvoir
CI. Oui nous avons été associés aux séminaires organisés par le BTT pour l'élaboration du
plan d'action national de lutte contre la traite des enfants par le ministère de la famille, de la
femme et de l'enfant à l'élaboration du plan national action en faveur des enfants (Ici dans ce
volet le résultat est que nous sommes membres exécuteurs de ce plan) avec d'autres
organismes internationaux tels que la GTZ ou nous avons comme résultat le financement
d'un projet de réinsertion économique
24
GA. We are aware of the draft policy but did Dot participate.
GB. Maintenant nous participons dans la planification de l´institution d´appui, évaluation tri
mensuelle et dans l´exécutions des activités, comme résultat, on devient de plus en plus
protagonistes de nos activités.
GC. Nous avons été associés à pas mal de discussions et d’actions décidés par nos
autorités ou des organisations d’adultes. Parmi ces organisations, nous avons nos propres
structures d’appui ou d’accompagnement, le gouvernement, l’UNICEF, CAVEG, Sabou
Guinée … Parmi les résultats obtenus, nous avons l’Education de nos amis déscolarisés et
non scolarisés, la réinsertion scolaire, une plus grande vulgarisation de nos droits.
ML. Oui la plus part des AEJT ont été associé aux actions menées par les autorités
politiques et administratives, les ONG et Organismes Résultats :- Le renforcement à la
participation des enfants - L’allègement des coût de prestation de soins de certain enfants
dans certaines villes. - La prise en compte des préoccupations des enfants par certains
organisations d’adultes ;
MR. Nous ne sommes pas associés à des décisions, on a des actions décidées par nos
autorités, à part la fête du 1er mai. Les organisations d’adultes oui, avec les associations de
quartier.
NG. Oui, journée de l’enfant Africain, 1ère conférence de l’enregistrement des naissances,
recensement des enfants non enregistrés
Résultat : Sensibilisation de la population sur le VIH-SIDA, sur la traite des enfants, accord
de crédit à quelques femmes.
RW. Oui, nous participons dans la prise des décisions concernant notre organisation,
par exemple
dans
son
comité
de
gestion,
nous
sommes
représentés.
Notre participation dans l’organisation a aboutit a ce que nous nous exprimons librement et
nous nous sentons actifs.
SG. Nous avons été associés à plusieurs réunions de discussions pour améliorer la
situation des enfants :
- Nous sommes membres de la coalition nationale des ONG en faveur de l’enfance
- Participation à différents foras sur la situation des enfants
- Rencontre sous régionale sur l’enregistrement des enfants à la naissance
- Revue des pairs de la CEDEAO : prise en compte de toutes nos propositions
- sommet UNGASS : prise en compte de la plus part de nos propositions dans le document
final
ZI. The PWC-Z with other children’s groups in child protection issues the Youth Round Table
which is under UNICEF participated in the campaign against child abuse and
commemorations that mark children’s days like the Day of the African Child June 16 and the
International Day for children’s Broadcasting. Stakeholders and communities are keener and
responding to issues affecting children, through campaigns public debates about issues
affecting children even at village level are now being discussed.
25- Quelles sont les difficultés que nous rencontrons dans les actions de notre
organisation, pour améliorer les conditions de vie des enfants ?
BF. Le manque de moyens financiers. La non implication effective du gouvernement dans
les actions en faveur de l’enfant. L’insuffisance de programme du gouvernement en matière
d’amélioration des conditions de vie des enfants. Insuffisance de symbiose dans les actions
des différentes structures qui œuvrent en faveur des enfants
BN. Manque de motivation des membres de nos organisations - fausses promesses des
adultes et des autorités aux enfants
CD. Beaucoup de difficultés : L’incompréhension entre enfants, et avec les adultes qui ne
veulent pas entendre parler des droits des enfants
CI. voir réponse des difficultés question ( 21)
Des moyens pour financer nos projets (AGR)
GA. Lack resources to implement some activities e.g. financial and human resources for
professional training.
25
GB. Les difficultés sont toujours le faible fond disponible pour la réalisation des activités
planifiées. L´incompréhension des familles aussi pour laisser leurs enfants de participés
dans l´exécution de leurs activités. D´autre difficulté, c´est que l´état n´autorise pas la
légalisation de l´association des enfants.
GC. Comme difficultés rencontrées : Réticence de certains parents de faire bénéficier les
enfants aux activités de sensibilisation, manque de formation en matière de communication,
de moyens financiers, insuffisance d’espace de discussion et de dialogues avec les autorités
et entre organisation d’enfants.
Lieu de regroupement des enfants
ML. La non scolarisation de la plus part de nos membres ( AEJT) - L’insuffisance de soutien
aux initiatives de notre organisation ( AEJT ).
MR. Les difficultés que nous rencontrons pour améliorer les conditions de vie des enfants :
NG. Flexibilité des engagements de l’Etat, Insuffisance de compréhension sur le CCCDProblèmes de formateurs
RW. Nos grandes difficultés sont - les parents et les adultes en général ne comprennent
notre droit de s’organiser - les projets de l’organisation, visant l’amélioration de nos
conditions de vie, ne réussissent pas par manque de financement.- Un grand nombre
d’enfants n’a pas d’accès a l’éducation et a la bonne santé.
SG. Insuffisance des moyens matériels, financiers et humains - insuffisance de l’appui des
autorités - la circulation de l’information - les limites de notre intervention- Un bon rapport
avec nos autorités
ZI. Not all children’s problems can be addressed once off by an individual organisation. The
organisation is constrained by resources however, for specialized assistance the children are
referred to other organisations for assistance. . The movement of parents to other places
resulting of loosing interested individuals and children .
V- NOS RECOMMANDATIONS
Pour que notre monde devienne digne de nous les enfants, et que nos vies
s’améliorent, qu’est ce que nous recommandons et demandons à :
26- Nous les enfants et à nos organisations ?
BF. Notre implication à toutes les activités nous concernant. Production de projets de
développement adaptés à nos réalités. La dénonciation des cas de violence ou d’abus sur la
personne de l’enfant. Le plaidoyer auprès des décideurs. Une sensibilisation de l’opinion sur
les problèmes que nous vivons et notre vision pour un changement. Sensibilisation des
populations sur les maux qui minent notre existence.
BN. Nous souhaitons que nous les enfants faisons mieux et bien nos devoir
CD. Le respect des textes, la culture de l’application de leur décision c'est-à-dire le respect
total de la convention relative aux droit de l’enfant ratifié par le gouvernement
CI. A tous les enfants de CI et du monde, nous vous demandons d'adhérer à toutes les
organisations tenant à défendre nos droits. Apprenons à connaître nos droits, nos devoirs et
à les appliquer en premier lieu. A nos différentes associations et / ou organisations d'enfant
nous demandons que nos actions soient synchronisées qu'il y ait une bonne communication
entre nous afin d'être plus dynamique dans nos actions.
GA. Good education (formal skills, culture, sports, resource centres, recreational centres,
income generating activities). Good health care. Organisation to be well recognised and
considered.
GB. Nous recommandons a nous même et nos organisations de redoubler les efforts
concernant à la concrétisation de nos droits et dans la collaboration avec d´autres institution
y compris l´état.
26
GC. S’unir et nous organiser, avoir des initiatives, la volonté, respecter les parents et se
respecter, mobiliser tous les enfants autour des actions contre certains maux et travers
sociaux. Etudier et se former pour développer notre pays.
ML. Nous devrons s’entendre et s’engager à travailler pour notre développement. Nous
devons respecter nos droits et exercer pleinement nos devoirs. Nous devrons bien nous
organiser pour mieux défendre nos droits et devoir. Soyons attentifs et cherchons à être
présents dans tout ce qui nous concerne.
MR. - De nous unir pour avoir plus de force - A nos organisations de nous informer de leurs
activités et de nous aider à trouver des moyens qui nous permettrons de mieux lutter contre
la pauvreté des enfants
NG. Les enfants, unissons nos forces et concentrons nous sur l’amélioration de nos
conditions de vie
RW. Nous, enfants, devons lutter pour que notre droit a l’Éducation en particulier et autre en
général soit totalement respectés ; Nous devons être intelligents dans nos actions ; Nous
devons avoir l’esprit de s’organiser pour apprendre un métier qui nous aidera dans notre
développement et celui de notre pays.
SG. Qu’il y aie est une union et une solidarité. Que tout le monde soit en paix. Qu’il n’y aie
plus de discrimination. Qu’ils s’acquittent de leurs devoirs
ZI. We recommend that children should share their views, opinions and get organised, they
need to fully participate on issues affecting them effectively.
For the organisations that work with children, they need to share experiences and give these
children a platform to led their activities and value their decisions.
27- Aux adultes et à leurs organisations ?
BF. Notre implication à toutes les activités nous concernant et à tous les niveaux. Mise en
place de projets de développement adaptés à nos réalités et en fonction de nos besoins. La
dénonciation des cas de violence ou d’abus sur notre personne. Le plaidoyer auprès des
décideurs. Une sensibilisation de l’opinion sur les problèmes que nous vivons et notre vision
pour un changement. Sensibilisation des populations sur les maux qui minent notre
existence. Le développement des activités économiques pour tirer nos parents de la misère.
La construction d’école en quantité et en qualité dans toutes les régions du Burkina. Rendre
l’école obligatoire pour tous les enfants et gratuite. Ouvrir des centres d’éducation ouverts,
semi fermés pour contenir les enfants qui vivent dans la rue et leur donner des
compétences ;
Renforcer les organisations d’enfants et de jeunes afin qu’ils puissent prendre en main leur
avenir. Mettre en place une structure d’appui aux activités rémunératrice des enfants et des
jeunes taillés sur mesure.
BN. Quant aux organisations qu’elles soient plus dynamiques. Nous leur demandons aussi
de s’intéresser beaucoup plus à nous les enfants. Nous demandons aux adultes de
commencer à tenir leur promesse et nous demandons d’être plus prêt de nous les enfants.
CD. Que nous sommes des personnes comme eux avec les droits à respecter et les
obligations
CI. Que les organisations d'adultes tiennent compte des organisations d'enfants et de
l'intérêt des enfants avant de prendre leurs décisions
GA. - Need financial resource to operate. Create skills centres. Training members to
managing resources.
GB. De prendre souvent en compte nos besoins réels pour la concrétisation de nos droits.
GC. Nous demandons aux adultes de nous écouter, nous encourager, soutenir nos actions,
s’impliquer davantage dans la lutte contre la pauvreté, les maladies comme le SIDA et autres
maladies. Nous protéger contre les conflits armés, mais pas nous exploiter, respecter nos
droits, bien s’occuper de nos petits frères et sœurs. Nous donner une bonne éducation,
éviter de nous donner à des tiers pour éviter notre traite.
Le respect de nos droits et la mise des moyens à notre disposition pour faire avancer notre
mouvement.
27
ML. Qu’ils écoutent et faire participé les enfants dans les activités les concernant. Qu’ils
pensent toujours à travailler dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Qu ‘ils respectent les
convention et les grand décisions pris en faveurs des enfants en partageant ces informations
avec eux. Qu’ils appliquent avec les enfants, un temps de repos pour tout les enfants.
- De nous unir pour avoir plus de force
- A nos organisations de nous informer de leurs activités et de nous aider à trouver des
moyens qui nous permettrons de mieux lutter contre la pauvreté des enfants
MR. De nous associer dans leurs actions
NG. Respecter, écouter, et soutenir les organisations d’enfants
RW. Nous leur demandons de nous prêter une oreille attentive dans nos problèmes ; Qu’ils
nous donnent une bonne Éducation ; Qu’ils reconnaissent tous nos droits.
SG. Qu’ils continuent d’écouter et d’appuyer notre organisation. Qu’ils respectent nos droits
ZI. Mobilise resources so that more children in difficult circumstances are reached
Monitor the situation of children and respond to their needs in close consultation with
government. To give children space to participate in the planning, implementation and
monitoring of programmes that benefited them
28- Aux gouvernements et autorités de nos pays ?
BF. Voter des lois strictes interdisant les pratiques culturelles néfastes comme : les
mutilations génitales, les scarifications, le mariage précoce, forcé et appliquer la loi dans
toute sa rigueur pour ceux qui se rendront coupables. Notre implication à toutes les activités
nous concernant et à tous les niveaux. Mise en place de projets de développement adaptés
à nos réalités et en fonction de nos besoins. La dénonciation des cas de violences ou d’abus
sur notre personne
Une sensibilisation de l’opinion sur les problèmes que nous vivons et notre vision pour un
changement. Sensibilisation des populations sur les maux qui minent notre existence
Le développement des activités économiques pour tirer nos parents de la misère. La
construction d’école en quantité et en qualité dans toutes les régions du Burkina. Rendre
l’école obligatoire pour tous les enfants et gratuite. Ouvrir des centres d’éducation ouverts,
semi fermés pour contenir les enfants qui vivent dans la rue et leur donner des
compétences ;
Renforcer les organisations d’enfants et de jeunes afin qu’ils puissent prendre en main leur
avenir.
BN. Nous demandons au gouvernement et autorités de prêter attention aux enfants, plus
particulièrement aux EJT
CD. De respecter et d’appliquer des sanctions à ceux qui ne veulent pas appliquer et qui
violent la CDE
CI. L'accès aux médias pour faire connaître davantage notre mouvement, de créer des
conditions de sécurités pour les enfants avant, pendant et après la guerre et aussi le respect
de leurs engagements vis-à-vis des enfants de leur pays.
GA. - Give support to children. - Protect children before, during and after war, conflict, flood,
draught etc.- To give quality health Care. - Listen to our view and contribute to our
development.- Provide us basic necessity.- Reduce poverty. - Promote culture, tolerance and
understanding. - Work with international community and promote their activities at village
level.
GB. Les Gouvernements de nos pays doivent toujours tenir en compte dans leurs plans
d´actions l´aspect EJT, intérêt supérieur de l´enfant et d´appuyer les ONG´s dans l´appui à
ces initiatives.
GC. Veillez au respect des droits des enfants, mieux nous écouter lors des prises de
décisions nous concernant. Créer des conditions de nous autofinancer. Mieux nous
sécuriser, mettre l’accent sur l’Education civique, nous informer sur les méfaits de la
sexualité. Bien gérer les fonds au développement, s’entendre pour bien assurer le
développement de notre pays ;
ML. Qu’ils pensent à tout les enfants sans exclusion dans le cadre du développement social
et économique.* Qu’ils fassent de l’alphabétisation et l’écoute une priorité dans les villes et
28
village et que ça soit obligatoire et gratuite. * Qu’ils doivent signer et adopter les conventions
et voter les lois avec la participation des enfants et veiller à son application en sanctionnant
des personnes qui les violent
MR. - De nous écouter - De nous associer dans leurs actions - De nous trouver un lieu de
regroupement - De reconnaître notre association
NG. Donner la priorité, respecter les organisations des enfants, et prendre en considération
les décisions des enfants, financer et appuyer les projets des organisations d’enfant, et
respecter les engagements
RW. Convaincre les parents a nous envoyer a l’École ; Assurer notre santé et notre bien
Être; Lutter contre l’entrée et la consommation des drogues qui handicapent notre santé
mentale.
SG. Que les enfants soient associés dans toutes les instances de prise de décisions les
concernant. Que les textes et lois soient respectés et appliqués avec rigueur. Définir avec
toutes les couches de la population les stratégies de lutte contre la pauvreté. Que tous les
enfants soient respectés, qu’ils soient tous égaux. Que tous les enfants aient accès à une
éducation gratuite et de qualité. Que tous les enfants aient accès à des soins de santé à des
moindres coûts. Que tous les enfants aient accès aux NTIC et à la bonne information. Qu’ ils
mettent fin à leurs conflits et débats politiques qui favorisent les guerres dont les seules
victimes sont les enfants. Que les états respectent leurs engagements : éducation pour tous
et de qualité d’ici 2015. Que les ressources soient également réparties entre les pauvres et
les riches, les villes et les villages, les enfants et les adultes, les hommes et les femmes.
ZI. To give priority in addressing the issues related to poverty, as it is a challenge affecting
the realisation of all child rights
To promote the adherence to both local and international policies governing the protection of
children. To have the political will to address problems affecting children through policy
formulation and supporting both Local and International NGOs initiatives. To give children
space to participate in the planning, implementation and monitoring of programmes that
benefited them
29- A la communauté internationale ?
nous demandons à la communauté internationale de :
BN. Continuer leurs efforts ; se manifester plus pour les enfants travailleurs et de leurs
familles
CD. De nous soutenir dans ce combat de respect de texte
CI. Nous leur demandons l'appui matériel et financier pour la réalisation de nos activités et le
respect de leurs engagements vis à vis des enfants
GA. To support the government. To assist the needy - Contribute to the health Care facilities.
- To help countries that is affected by war, flood, and draught.- Help to promote projects
concerning child right promotion.- Help to re-build infrastructures. - Fight HlV/AIDS.
GB. La communauté internationale doit redoublé leur effort dans ce domaine et d´exiger
l´état à faire le même comme responsable principal.
GC. Appuyer notre gouvernement dans la mise en place d’une bonne politique en faveur des
enfants. Trouver des voies et moyens pour que la paix règne partout dans le monde. Mieux
nous protéger contre les maladies et la traite de enfants, beaucoup investir dans le
développement local de notre pays. Créer des emplois pour nos parents pour qu’ils puissent
subvenir à nos besoins.
ML. Qu’elles veillent à la bonne utilisation des ressources allouées pour la cause des
enfants. Qu’elles informent les enfants sur leurs missions et les grands décisions
internationaux en leurs faveurs. Qu’elles soutiennent la participation, l’organisation, et le
renforcement des initiatives des enfants.
MR. - De nous aider à trouver des moyens qui nous permettrons de financer des projets pour
les enfants, de les former pour mieux lutter contre les difficultés
NG. Inviter les enfants aux prises de décisions et prendre en considération leur point de vue
RW. Nous leur demandons de reconnaître nos droits en supprimant quelque soit l’inégalité
entre les enfants africains, européens, américains et asiatiques.
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SG. Que l’aide au développement soit plus accrue et qu’il est une pression et un contrôle sur
l’utilisation des moyens afin que la lutte contre la pauvreté soit une réalité. Qu’il n’ y ait plus
de guerre et de conflits soutenus par la communauté internationale
ZI. Continuously lobby government to promote and address children’s problems and assist in
the mobilisation of resources through bilateral or multilateral negotiations with government
and play a role in tracking the utilisation of donated funds through audits
30- Aux entrepreneurs nationaux et internationaux ?
BN. Aux entrepreneurs nationaux et internationaux d’aider les EJT à mieux se développer.
CD. De nous soutenir dans ce combat de respect de texte
CI. Nous leurs demandons de mener des actions dans le sens de l'intérêt supérieur et pour
l'épanouissement des enfants
GA.- Assist government and communities. Assist groups, associations or organisations.
GB. Les entrepreneurs nationaux et internationaux, doivent aussi s´impliquer dans cette lutte
pour l’éradication de la pauvreté auprès des enfants et des familles en général.
GC. Créer des emplois pour nos parents, nous former pour mieux développer notre pays.
Construire des maisons pour nos amis sans abris. Créer des forages pour avoir accès à
l’eau potable.
ML. De soutenir les actions de développement des enfants et leurs localité. * De respecter
les normes et conventions nationaux et internationaux dans le cadre de la protection sociale
et économique des enfants.
MR. De nous associer dans leurs actions - De nous aider à trouver des moyens pour bien
lutter contre la pauvreté des enfants
NG. Aider les enfants et leurs organisations dans le cadre de l’amélioration de leurs
conditions de vie, sponsoriser les activités
RW. Qu’ils s’approchent de nous pour connaître nos problèmes sociaux et en trouver des
solutions.
SG. Qu’ils continuent de réfléchir et de créer d’autres créneaux qui contribuent à la lutte
contre la pauvreté et à diminuer la souffrance de nos parents. Qu’ils favorisent la génération
de ressources pour mieux appuyer les enfants. Qu’ils investissent à l’intérieur du pays pour
diminuer la pauvreté
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