Message from the President
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May 2006 Volume 3, Issue 3 Message from the President Dear Colleagues, INSIDE THIS ISSUE: ISPE Profile 3 Technical Article 4 Golf Sponsors 9 Challenger 10 Chapter News FR 10 Chapter News EN 12 Article Technique 13 Reference Links 18 ISPE Biographie 19 New Members 20 Contact Information 22 Caroline Durand and Carlo Benedetti who were selected, after deliberations, to attend and present their posters at the ISPE General Meeting in Orlando, FL upcoming in November. Congratulations also go to Martin Perreault, President, and the executive team of the student chapter at École Polytechnique for conducting an excellent event. Special thanks go to distinguished judges: Dr. Aomar Ouali (Ratiopharm), Professor Nicholas Abatzoglou (Université de Sherbrooke), Dr. Amine Kamen (L'Institut de recherche en biotechnologie) and Dr. Frank Van Lier (Université de Montréal). Thanks also go to event sponsors: Rx&D Association, Ratiopharm, Merck Frosst, École Polytechnique Montréal, Laporte Experts Conseils, SNC Lavalin Pharma, Gespro Packaging, and Poly Copie. Spring is sprung and our year is near done! Many events have gone by since our last newsletter: our first Montreal social event, a billiards night, was at the Unison Billiard & Bar in Saint-Laurent. A group of about 20 got together despite the snowstorm that affected travel in and around Montreal on February 16, and a good time was had by all. Our March breakfast seminar was on the topic of Complex Project Management as applied to $15M Influenza Vaccine Production Facility Renovation at GlaxoSmithKline Biologicals. This seminar was well attended in both Montreal and Toronto. Special thanks go to our speakers, André-Pierre Ghys (GlaxoSmithKline Biologicals) and Claude Lochhead (SNC Lavalin Pharma) for their interesting and informative perspectives on this challenging project. Upcoming Events: Our next breakfast seminar will be in May on the topic, “UPS System Installation for an Aseptic Manufacturing Facility,” and will be jointly presented by CIBA Vision Sterile Manufacturing and SNC Electric. Further information and an invitation will be sent to you in the next few days. On 6 April 2006, the student chapter at École Polytechnique Montréal hosted our 2006 student poster competition. Ten students presented posters to the judges and others in attendance (~50; from academia, industry, students). Congratulations to Marisha Ben-Tchavtchavadze, As this newsletter goes to publication, we are trying to put together an event to be held in May/June of this year in the Winnipeg area. This is very much a work in progress, so details are not firm. However, our thought is to have an event that Central Canada Chapter 8000 Decarie Blvd 3rd Floor Montréal, Quebec H4P 2S4 Ph: 514-735-5651 Ext. 2297 Fx: 514-737-7988 Page 2 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 includes a “breakfast seminar topic”, a site visit/tour of some sort, and a networking / social hour (or so). Any thoughts and support from members in the Winnipeg area would be appreciated. dar. That is the date of our AGM being held this year at the Sheraton (Dorval Airport). Daniel Laporte is well into organizing another excellent and informative event for our members. Finally, by now you should have registered for the CCC golf tournament (June 1 at Glen Eagle GC) if you are going to. At last count, 48 of 54 foursomes have been sponsored. Rick Hargreaves, Tournament Chair, is still looking for additional sponsors. Let him know if you want to sponsor a hole or have another creative idea that you would like to put forward for consideration. I don’t want to spoil his thunder by giving away the detail here. Suffice it to say that it will be a fun day. We are hoping to get “Online Registration” up and running this summer, so that it is available to members for the AGM. Kind regards, Geoff Pilmoor President, ISPE, Central Canada Chapter And that, if you can believe it will be the conclusion of our 2005-06 events. We have no election this year, as we operate on a two year term. Over the summer I will don my “Lame Duck President” hat, which I will happily wear as we move into the 2006-07 event season. Don’t forget to book 28 September 2006 in your calen- Message du President Chers Collègues, Le printemps débute et notre année s’achève…!! Bon nombre d'événements ont eu lieu depuis notre dernier bulletin d'information : notre première activité sociale, une soirée de billard, s'est déroulée au Unison Bar & Billard sur StLaurent. Un groupe d'environ 20 personnes s'est réuni malgré la tempête de neige qui a affecté les déplacements dans la région de Montréal le 16 février, et tout le monde s'est bien amusé. Notre petit-déjeuner-causerie de mars portait sur le sujet de la gestion de projets complexes telle qu'appliquée à la rénovation au coût de 15 millions $ des installations de production du vaccin antigrippal chez GlaxoSmithKline Biologicals. Ce séminaire a suscité une excellente participation tant à Montréal qu'à Toronto. Un merci tout spécial à nos conférenciers André-Pierre Ghys (GlaxoSmithKline Biologicals) et Claude Lochhead (SNC Lavalin Pharma) pour leurs points de vue à la fois intéressants et éducatifs sur ce projet stimulant. Le 6 avril, le chapitre étudiant de l'École polytechnique de Montréal a hébergé notre concours 2006 d'affiches étudiantes. Dix étudiants et étudiantes ont présenté des affiches aux juges et aux autres personnes présentes (une cinquantaine de personnes du monde universitaire, de l'industrie et du milieu étudiant). Félicitations à Marisha Ben-Tchavtchavadze, Caroline Durand et Carlo Benedetti qui, après délibération, ont été choisis pour assister à l'assemblée générale de l'ISPE à Orlando, FL en novembre prochain et y présenter leurs affiches. Félicitations également à Martin Perreault, président, et à l'équipe de direction du chapitre étudiant de l'École polytechnique pour la tenue d’un excellent événement. Des remerciements spéciaux à nos distingués juges : le Dr Aomar Ouali (Ratiopharm), le professeur Nicholas Abatzoglou (Université de Sherbrooke), le Dr Amine Kamen (L'Institut de recherche en biotechnologie) et le Dr Frank Van Lier (Université de Montréal). Merci également aux commanditaires de l'événement : Association Rx&D, Ratiopharm, Merck Frosst, École Polytechnique Montréal, Laporte Experts Conseils, SNC Lavalin Pharma, Gespro Packaging et Poly Copie. Événements à venir : notre prochain petit-déjeunercauserie se tiendra en mai et portera sur le sujet : « Installation d'un système UPS pour une unité de production aseptique » et sera présenté conjointement par CIBA Vision Sterile Manufacturing et SNC Electric. Des M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws renseignements additionnels et une invitation vous seront expédiés au cours des prochains jours. Au moment où ce bulletin s'en va sous presse, nous tentons de mettre sur pied un événement qui se tiendrait en mai/juin dans la région de Winnipeg. Il y a beaucoup de choses en marche actuellement, les détails ne sont donc pas encore finalisés. Toutefois, ce à quoi nous songeons est un événement qui inclurait un sujet de petit-déjeuner-causerie, une visite de site ou une tournée quelconque et une activité sociale ou de réseautage (ou autre chose). Toutes les idées et les appuis des membres de la région de Winnipeg seront appréciés. Enfin, à l'heure qu'il est, vous devriez vous être inscrit(e) au tournoi de golf CCC (1er juin au club de golf Glen Eagle) si vous êtes pour y participer. Au dernier compte, 48 des 54 quatuors étaient commandités. Rick Hargreaves, président du tournoi, est toujours à la recherche de commanditaires additionnels. Laissez-lui savoir si vous désirez commanditer un trou ou si vous avez une autre idée créatrice à mettre de l'avant. Je ne veux pas gâter son effet de surprise en donnant tous les détails ici. Qu'on se contente de savoir qu'on s'amusera durant toute la journée. Page 3 Et ce sera, si vous pouvez m'en croire, la clôture de nos activités 2005-2006. Nous n'avons pas d'élection cette année, puisque nous fonctionnons sur un exercice de deux ans. Au cours de l'été, je mettrai nom chapeau de « canard boiteux », que je porterai fièrement alors que nous entrerons dans la saison d'activités 20062007. N'oubliez pas de réserver le jeudi 28 septembre sur votre calendrier. Il s'agit de la date à laquelle se tiendra notre assemblée générale annuelle cette année au Sheraton (Aéroport Dorval-Trudeau). Daniel Laporte est très avancé dans sa préparation d'un autre événement à la fois excellent et instructif pour nos membres. Nous espérons pouvoir mettre sur pied l'« Inscription en ligne » cet été afin qu'elle soit disponible à tous les membres pour l'AGA. Bien à vous, Geoff Pilmoor Président, Chapitre du Canada Central de l’ISPE ISPEProfile By Rick Hargreaves Grantek Systems Integration Mark Fuse, Principal, Sage Engineering Services Our featured ISPE member this issue is Mark Fuse, Founder and Principal of SAGE Engineering Services Ltd based in Oakville Ontario. Mark has been an ISPE member since 1996 and values his involvement with the Society. Mark was born and raised in Cardiff, South Wales, UK, the home of singer Tom Jones, among others. His many family members still reside in Cardiff and Mark is understandably very proud of his heritage. With 8 years previous Pharmaceutical experience in the UK, Mark began his Canadian career at the age of 35 with GSK, (Glaxo at the time). In April 2000, after 7 years with GSK both in Canada and the UK, Mark decided to strike out on his own and has never looked back. Mark and his firm have made a commitment to getting involved with the ISPE and he feels rewarded for doing so. From the educational opportunities, to the Baseline Guides, to the industry input he can provide as well as the networking opportunities with like minded individuals and firms, Mark sees his involvement in ISPE as critical to his and his firm’s success in our industry. And Mark is quick to offer that he is always interested in sharing ISPE experiences with his fellow members. “I am a firm believer that sharing experiences benefits everyone”. Mark is a Mechanical Engineer, a member of PEO, A Chartered Engineer in the UK and a member of the Institution of Mechanical Engineers in Britain. Quite a few letters attached to a surname! When not immersed in his work, Mark enjoys sailing and snowboarding with his family and attending the occasional Hockey game to route for the Leafs. Mark lives in Oakville, ON with his wife Vicky and sons Robert (12) and Billy (10). We wish Mark and his firm all the best in the future and extend to Mark our heartfelt thank you for his contribution to the ISPE both here in our Chapter and Internationally. Page 4 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 Technical Article Understanding Scale-Up and Process Equipment change: Case Study using Thermal Effusivity Sensor as a PAT Tool S. Closs1, D. Kirsch2, W. Crozier3, P. Okoye4, N. Mathis4 1. Patheon Inc., Mississauga, ON Canada, 2. Natoli Engineering, St. Charles, MO, USA, 3. IMA North America, Bristol, PA, 4. Mathis Instruments, Fredericton, NB Canada Abstract This study investigated the application of thermal effusivity as an on-line real-time Process Analytical Technology (PAT) tool with a view to understanding product and process behavior during scale-up and equipment change. Blend process of a direct-compression formulation was transferred from a bin blender to a twin-shell Vblender. The scale-up and process equipment change was evaluated on-line using multiple effusivity sensors. Based on the analysis of both the physical and chemical data, the results from effusivity sensors compared well to the blend uniformity and content uniformity results from thief-collected samples and tablet samples respectively. Introduction The acceptance of PAT initiatives in modern pharmaceutical manufacturing, nutraceutical, and quality assurance of foods, is generally seen as a historical step. Application of PAT tools in process monitoring represents a paradigm shift from the offline, end-process quality control methodology to a risk-based, real-time approach. The Food and Drug Administration has presented open, frank, and science-based dialogue since the introduction of its PAT initiatives in 2001[1]. PAT also affords the industry a system for designing, analyzing, and controlling manufacturing through timely measurements (especially during processing) of critical quality and performance attributes of raw and in-process materials, and processes with the goal of assuring final product quality. Currently, several PAT tools are available in the market including torque, near infrared, thermal effusivity, acoustics, light-induced fluorescence, and Raman spectroscopy [2]. Some of these tools enable real-time monitoring of various manufacturing processes including tumble blending. For experimental or marketed products, the development and transfer of PAT-based process from bench to production, would involve at various levels, scale-up and equipment change, including the development of comparability protocol (e.g. correlation to current product release testing, process validation, and stability studies). Some of the practical issues that the process development scientists must resolve include the impact of transferring product and process from one type of blender to another; from low scale to high scale; and from a high speed blender to a low speed blender and vice versa. These classical process issues are still resolved by process scientists through equipment scale-up calculations based on scale-up factors, tip speed, blender speed, and ratio of blender capacity utilization. While these calculations have been relied on industry-wide, they may not be as accurate as real-time process monitoring with end-point prediction. The growing need to understand product and process behavior, as part of process and equipment changes, and combined with the recent FDA Guidance on PAT, has increased the necessity of validation and transferability of process [3]. This requirement is not only in accordance with the current good manufacturing practices (cGMP), but also subject to examination by field investigators during routine GMP inspections. This premise satisfies both the regulatory and scientific aspects of applying any PAT tool in drug manufacturing [4-5]. Numerous studies have established the application of thermal effusivity in process monitoring [6-10]. Being a physical property, thermal effusivity has shown to differentiate between solids, liquids, and powder components in a system based on heat transfer properties (e.g. a formulation). As the system undergoes dynamic process (e.g. blending or mixing), the various components distribute and mix until a homogenous state is attained. In most mixing systems, over-mixing would result to segregation or de-mixing. Determination of extent of mixing or blending with the use of predictive tools such as effusivity, is predicated on how close or comparable the measured values are to each other (e.g. low RSD’s) [11-12]. Hwang et al, demonstrated that a poorly mixed or unmixed blend would have a high RSD, while a homogenous blend would have low RSD [13]. This case study focused on the application of thermal effusivity as a PAT tool in commercially available bin and twin-shell blenders. Understanding the behavior of the products at small scale in real-time, together with sound correlation to generally accepted product assay result, would enable successful process transfer to production line under regulatory guidelines. M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Materials and Method System Suitability - Synchronization Mapping (SyncMap™): System suitability was conducted using microcrystalline cellulose, NF (FMC Biopolymer, NJ) to enable the effusivity sensors predict homogeneity via online and realtime. The material was blended in the blender for a specified duration and the synchronization pulse was established for the Effusivity (ESP™-04) sensors (Mathis Instruments, New Brunswick). The synchronization enables the sensors to dynamically obtain real-time data stream from the rotating blender (Figure 1). Effusivity sensors identify an ingredient based on that material’s unique properties. Predicted Uniformity: Effusivity sensors monitor the blending of of particles based on the heat transfer properties of the aggregate. An explanation for this sensitivity for material characterization appears to relate to the ability of these particles or ingredients to mix in various proportions as they attend homogeneity. This is analogous to a move from “divergence” towards “convergence” or uniformity. The selection of any empirical uniformity value may be dependent on several factors including, the nature of materials, type of process, and individual effusivity values of the ingredients. Hence, for this study and based on previous investigations, the following combination of controlling parameters were selected to predict points of uniformity: Change in average effusivity values for 3 measurements is less than 5 units (Ws1/2/m2K), and RSD <2.0% for the n=4 sensors measured during the 3 consecutive readings in condition “a”. Case Study One: A direct-compression formulation (Batch #1), was manufactured as part of the study. Methylparaben, NF (Spectrum Chemicals, NJ), was used as a tracer (MPB) in place of an active pharmaceutical ingredient (API). The pre-blend involved blending specified amounts of microcrystalline cellulose, methylparaben, and lactose monohydrate (Table 1) in a 10-liter bin blender (IMA North America, Bristol PA) retrofitted with 2 wireless effusivity sensors until the effusivity sensors predicted uniformity. The blend was lubricated with magnesium stearate and then blended further until a decline in RSD on average effusivity was observed. All blend activities were monitored on-line and realtime using the ESP system. Blend and tablet samples were collected at the end of blending and during compression respectively. The assay results were compared to the physical data from the online effusivity measurements. Case Study Two: The second blend (Batch #2), was processed using a 30-liter V-shaped blender (Patterson-Kelley, East Stroudsburg, PA) retrofitted with four wireless effusivity sensors until the effusivity sensors predicted uniformity. The blend was lubricated with magnesium stearate and then blended further until a decline in RSD on average effusivity was observed. All blend activities were monitored on-line and realtime using the ESP system. Blend uniformity samples were collected using a sample thief at selected measurement points. Results and blend uniformity samples were compared with the physical data from the online effusivity measurements. The actual batch process was the same for the two blends. The performance of the on-line tool at the 10-liter and 30-liter scale was evaluated and the results were compared to the assay results from both batches. Table 1: Formulation Composition and Effusivity values for Ingredients V-Blender (kg) 0.50 Effusivity (W 1/2/m2K) 217 1.04 2.30 243 75 3.15 7.00 194 2 0.09 0.20 209 100 4.50 10.00 Ingredient Methylparaben, NF* % w/w 5 Lactose monohydrate, 25 spray dried, NF Microcrystalline cellulose, NF Magnesium stearate, NF Total Page 5 Bin Blender (kg) 0.22 * methylparaben was used as tracer C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 6 Results and Discussion 1. Synchronization Mapping (SyncMap) The SyncMap from the thermal effusivity on-line monitoring in a twin-shell V-blender is presented in Table 2. The SyncMap process involved static and dynamic tests. The static test was conducted in the stationary position and allows the blending materials to maintain steady contact with the sensors. Subsequently, a dynamic test was conducted when the blender was rotating to synchronize the blender rotation with the ESP pulse and sampling. The sensors were dynamically synchronized to measure every 30 seconds. The static results showed good average effusivity values within each sensor (n=3) as shown by the RSD. Dynamically, the average effusivity within each sensor (n=4) at 10 RPM also showed low RSD. 2. Case Study One: The plot of effusivity against time (or the number of measurements) in Figure 1, showed the real-time profile Table 2: SynMap Results Sync Map Summary Sensor C27 C28 C29 C43 Channel 1 2 3 4 Delay (s) 3.1 2.8 2.8 3.0 3 3 3 3 # of Static tests Static Ave Effusivity (W1/2/m 2K) 170.8 165.8 175.3 168.8 Static RSD (%) 0.48 0.67 0.43 0.49 4 4 4 4 # of Dynamic tests Dynamic Ave Effusivity (W 1/2/m 2K) 174.7 172.2 174.4 171.5 Dynamic RSD (%) 1.26 1.47 1.99 2.55 M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 for Blend #1. During the blending stage, which lasted for 15 minutes, the effusivity sensors detected stable uniformity, according to the two conditions, at the 6th minute (12th measurement) with the exception of one at measurement at 9 minutes which did not pass the criterion. The lubricant, magnesium stearate, was added after the pre-blend as shown in Figure 1. During postlubrication blending, the effect of the lubricant was observed as increase in average effusivity value. Lubricants such as magnesium stearate, physically interacts with other ingredient particles, resulting to closer packing of the particles with corresponding increase in average effusivity. The physical result obtained through the effusivity real-time data stream, compared well to the final product assay results (Table 3). 3. Case Study Two: The Case Two involved an asymmetrical scale-up from the bin blender (used in Batch #1) to a twin-shell Vblender. It also involved change in blender speed and size. The plot of effusivity against time (or the number of measurements) in Figure 2, showed the real-time profile for Blend #2. The blend process was similar to Case One. The blending lasted for 10 minutes, and the effusivity sensors detected stable uniformity at starting at the 8th minute. The lubricant was added after the pre-blend as shown in Figure 2. During post-lubrication blending, increase in average effusivity values was observed. The trend was similar to that in Case One but with slightly higher average effusivity values. This effect was attributed to the larger scale of the blender and higher pressure on the sensors, resulting to closer packing of the particles with corresponding increase in average effusivity. Additional plausible reasons for the slight increase in post-lubrication average effusivity value included the blender geometry and material flow pattern in the twin-shells of the V-blender. The physical result obtained through the effusivity realtime data stream, compared well to the blend assay results (Table 3). Table 3: Effusivity and Assay results Blender Type Pre-lube Effusivity (W1/2/m 2K) Post-lube Effusivity (W1/2/m 2K) Final Assay (%) 10-Liter Bin Blender 201 211 100 30-Liter V-Blender 202 242 102.8 M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Figure 1: Real-time data from Bin Blender (Blend #1) Uniformity 1 measurement every 30 s Addition of lubricant Figure 2: Real-time data from Twin-shell V-Blender (Blend #2) Uniformity 1 measurement every 30 s Addition of lubricant Page 7 Page 8 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Conclusion This study attempted to present two cases that involved an asymmetrical scale-up process for a direct compression formulation transferred from a bin blender to a twinshell V-blender. The scale-up and process equipment change was evaluated on-line using multiple effusivity sensors. Based on the analysis of both the physical and chemical data, the results from effusivity sensors compared well to the blend uniformity and content uniformity results from thief-collected samples and tablet samples respectively. It is the hope of the authors that these results would improve the application of simple, easy-tooperate, and rapid PAT tools with a view to understanding product and process behavior during scale-up and equipment change. References Vivilecchia, R, LoBrutto, R, Effectively Communicating Corporate PAT Strategy and Plans, IQPC PAT Business Summit, December 5-7, 2005. C. Watts, Process Analytical Technology (PAT): Collaborating for the Future, CCR/CARB FDA/PAT Workshop, December 13, 2005. Royce, A, Mecadon, M, Karnachi, A, Valazza, S, Wei, W, Holinej, J., Process and Scale-up of High Shear Wet Granulation, Journal of Process Analytical Tech, Vol. 2 (2), 8 – 16, April 2005. Licinia O, Rodrigues, J, Menezes, J, Cardoso, J., A PAT Applicationon on an API Crystallization Process, Journal of Process Analytical Tech, Vol. 2 (3), 12 – 17, May 2005. Guidance for Industry: PAT – A Framework for Innovative Pharmaceutical Development, Manufacturing, and Quality Assurance, September 2004, http:// www.fda.gov/cder/guidance/index.htm. Guidance for Industry, SUPAC-IR/MR: Immediate Re- M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 lease and Modified Release of Solid Dosage Forms, U.S. FDA, CDER, CMC9, 1999. N. Mathis etal., Monitoring Blend Uniformity with Effusivity, Pharm. Technol, 80-84, April 2002. S. Closs, C. Minchom, D. Natoli, D. Kirsch, A. Freedman, P. Okoye, N. Mathis, Thermal Effusivity as a PAT Platform to Optimized Tablet Compression Performance, AAPS Poster Publication by Patheon Inc., 2005. Hwang R, Huang Y, Peck G., Evaluation of Blend Sampling Errors: A Statistical Approach, Pharm. Technol, 56-65, June 1999. K. Rao, A. Chawla, A. Kaushal, A. Bansal, Impact of Solid-State Properties on Lubrication Efficacy of Magnesium Stearate, Pharm. Dev. And Tech, Vol. 10 (3), 423-437, 2005. D. Stallings, Approach to Understanding Immediate Release Dosage Form Dissolution Failures due to Effects of Magnesium Stearate in Pharmaceutical Formulations, AAPS Poster Publication by Johnson & Johnson, 2005. M. Turkoglu, T. San, Evaluation of Hexagonal Boron Nitride as a New Tablet Lubricant, Pharm. Dev. And Tech, Vol. 10 (3), 381- 388, 2005. M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 9 Golf Tournament 2006: Our Sponsors On 1 June 2006, ISPE CCC will be our Annual Golf Tournament, but even though its our 13th tournament, it is looking to be a lucky one for all. With almost all foursomes sold-out and places still available for just dinner, Glen Eagle Golf Club in Bolton, ON is the place to be. In advance of this event we would like to thank the following sponsors who truly make this type of social event for the Chapter possible. For more information on the event or to register for the celebration dinner, please contact Rick Hargreaves (Director, Central Canada Chapter; Golf Tournament Chairman and all around decent guy) at 905.634.0844 x 270 or [email protected]. C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 10 M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 Chapter News 2006 La Rencontre Annuelle de l’ISPE La rencontre annuelle de l’ISPE se tiendra jeudi le 28 septembre 2006 à l’Hôtel Sheraton à Dorval (Montréal). Réservez cette date dans votre agenda! Deux visites industrielles seront au programme ainsi que des conférences portant sur les procédés de fabrication pharmaceutique. Le tout se terminera par un souper et un discourse enflammé de notre trésorier (Rudy). Le programme détaillé sera disponible au mois de juin et nous prendrons alors les inscriptions pour les participants et les exposants. Movers and Shakers NFOE & NXL Architects. NFOE et associés architectes et NXL Architects ont le plaisir d’annoncer la nomination d’une nouvelle associée principale; Patricia L. Hurley. Patricia a obtenu son baccalauréat en architecture de University College Dublin en Irlande, et est entrée au service de NFOE en 1994. Elle est rapidement devenue l’un des meilleurs chargés de projets de la firme. Nommée employée-collaboratrice en 2000, madame Hurley est responsable de projets commerciaux et industriels des plus importants de la firme. Elle a géré avec succès des projets de recherche et de production dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, la biotechnologie et les soins personnels. chefs de file au Canada dans le domaine de la conception d’installations des sciences et de haute technologie. Depuis les années 60, la firme a acquis une vaste expérience dans la planification et la conception de bâtiments sophistiqués destinés aux sciences physiques et aux sciences de la vie, ainsi que pour la recherche, le développement et la production pour l’industrie pharmaceutique et la biotechnologie. On recherche des articles techniques Avez-vous un article ou une idée d'article à proposer ? Nous recherchons des articles techniques qui seraient pertinents pour les membres l'industrie pharmaceutique et du chapitre du Canada Central de l'ISPE. Le bulletin d'information est publié par voie électronique cinq fois par année et conservé affiché : tous les articles de nature non promotionnelle seront pris en considération. Pour faire une soumission, envoyez vos coordonnées au comité du bulletin: [email protected]. NFOE / NXL Architects est reconnue comme l’une des Central Canada Challenger Our quiz winner from the January issue was Li Feng of Ciba Vision. Congratulations Li! If you recall, January’s quiz was: A cylinder 60 cm high has a circumference of 20 cm. A string makes exactly 4 complete turns round the cylinder while its two ends touch the cylinder's top and bottom. How long, in cm, is the string? The correct answer of course was 100 cm. This issue’s quiz contest closes May 30 at 12:00 pm at which time all correct answers will be entered into our draw for a mystery prize. The correct answer and winner’s name will be published in the next newsletter issue. …Now here is your May quiz. Complete the following: 1=5 2=25 3=125 4=625 5=? Good Luck to all! Please send your answers to: [email protected]. M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 11 Hire an Engineering Student in Ontario! For our members who may not be aware of it, the Ontario Provincial Ministry of Finance continues to offer tax credits to employers hiring Co-op Engineering students for four-month engagements. For all the details, please visit the attached site. Help our students along if you can! http://www.trd.fin.gov.on.ca/userfiles/HTML/cma_3_42492_1.html Then click on the PDF document. You may also check with your local University to find out more about their co-op program. Page 12 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 Chapter News 2006 Annual General Meeting Our Annual General Meeting will be held on 28 September 2006 at the Sheraton Hotel near Dorval (Montréal-Trudeau) airport, in Montreal. Book this day in your agenda! Two plant visits will take place in the morning followed by guest speakers sharing their industrial pharmaceutical process experience. The day will conclude with a nice dinner and the long-awaited annual speech from our treasurer (Rudy). Program details will be available in June at which time you may register as an attendee or as an exhibitor. enables them to cater to various sized projects with ease and be cost-effective on all project scales. Cheme’s customer focus is to provide to our clients engineering that delivers Value and Service for their money. For more information call 905 854 9990 or go to www.cheme.ca. Do you have an article or the idea for one? We are looking for technical articles that would be relevant to the pharmaceutical industry and ISPE Central Canada Chapter Members. The newsletter is published electronically five times a year and posted on: http://www.ispe.org/centralcanada/newsletters.htm. All articles of a non-promotional nature will be considered. To submit, please send your information to the newsletter committee: [email protected]. NFOE and NXL Architects NFOE et associés architectes and NXL Architects are pleased to announce the appointment of a new partner; Patricia L. Hurley. Patricia graduated from University College Dublin, Ireland, with a Bachelor in Architecture and joined NFOE in 1994. She developed rapidly into one of the firm’s finest project leaders. Named associate in 2000, Patricia is responsible for some of the firm’s most significant commercial and industrial projects. She has successfully managed research and production projects for the pharmaceutical, biotech and personal care industries. NFOE/NXL Architects, is recognized as one of Canada’s leading firms in the design of science and high-technology facilities. NFOE / NXL Architects; a full service architectural practice providing clients with innovative and superior design solutions to demanding functional and technical problems. Movers and Shakers Social Committee Update Cheme Engineering On 1 January 2006, a new engineering firm was launched - Cheme Engineering Inc. Cheme (pronounced KĔM-Ē) was formed to service the biotech and pharmaceutical industries in Canada. The company is comprised of Françesca Gougeon, Jonathan Gougeon, Peter Holness, Paul Huntington, and Nik Krpan. On April 13th, some of our members and guests started the long weekend with a night of Curling at the Weston Golf and Country Club. Participants were divided into teams, and following a short training segment, proceeded to play a round robin style tournament. A good deal of fun was had by all, and a few of us even demonstrated some real curling skill! Thanks to Don and the Weston Golf and Country Club for accommodating our event, and also to Maureen Condon for all her efforts in setting up the event. Technical Articles Wanted The professionals at Cheme have decades of experience in the engineering field in the areas of process design, cGMP utilities, project management, commissioning, and validation. Their combined skills and flexibility M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 13 Article Technique Purdue Pharma suit chaque article à la trace par Mark Roberti Publié à nouveau avec la permission du RFID Journal www.rfidjournal.com Le 29 novembre 2004, une équipe réduite d'experts en emballages, en TI et en sécurité faisait l'histoire chez Purdue Pharma. À l'installation de production de Wilson, NC, le groupe instaurait l'entrée en service du premier système au monde capable d'étiqueter de grands nombres d'articles uniques avec des étiquettes de code électronique de produit (EPC). À l'instar du premier vol des frères Wright près de Kitty Hawk qui ouvrait l'ère du vol habité, le projet d'étiquetage de Purdue marque l'aube d'une nouvelle ère dans le domaine des produits intelligents. Fondée en 1892, Purdue Pharma, une société pharmaceutique privée basée à Stamford, CT, est principalement connue pour la fabrication de médicaments en vente libre tels que les antiseptiques Bétadine et les laxatifs Sénokot. La société fabrique également des médicaments d'ordonnance, y compris les narcotiques de l'annexe II MS Contin et OxyContin. Ce fut la nécessité de pister ces analgésiques qui a suscité l'intérêt de la société pour l'identification RF. En novembre 2003, Wal-Mart annonçait qu'elle demanderait à ses fournisseurs d'analgésiques d'annexe II d'étiqueter les bouteilles individuelles au moyen d'étiquettes RF à compter de 2004. Les fournisseurs ont été invités au siège social de Wal-Mart à Bentonville, AR pour y être informés de ce que l'on attendait d'eux. Purdue y envoya une équipe réduite de cadres, comprenant David Richiger, directeur exécutif, conception et développement des emballages, ainsi que Chuck Nardi, directeur exécutif, chaîne logistique et systèmes intégrés. Les cadres supérieurs de Purdue ont senti que l'identification RF était la voie de l'avenir et qu'elle allait éventuellement apporter des bénéfices dans toute la chaîne logistique de l'industrie pharmaceutique en réduisant la contrefaçon et en augmentant la sécurité des patients. Ils ont pris la décision audacieuse de non seulement se conformer au mandat de Wal-Mart, mais d'intégrer l'identification RF à la chaîne de production d'OxyContin chez Purdue. Ce faisant, ils ont été capables de capter les données à mesure que le produit se déplaçait de son aire d'emballage vers « la voûte » – une zone d'entreposage super sécuritaire – et ensuite, vers la zone d'expédition. « Dès le début, nous avions décidé que nous ne voulions pas adopter l'approche « collage-expédition », affirme Richiger. « Nous voulions une façon automatique d'intégrer l'étiquette RF à notre ligne actuelle d'emballage, et nous voulions intégrer les données dans nos systèmes de TI. Une équipe interfonctionnelle Richiger et Nardi formèrent rapidement une équipe de projet interfonctionnelle en identification RF, comprenant Jeff Zerillo, directeur exécutif, gestion de la chaîne logistique ; Mike Celentano, directeur adjoint, gestion de la chaîne logistique et systèmes d'identification RF ; Sajan Idicula, analyste de systèmes, logistique ; Kevin Legget, spécialiste en électronique et en implémentation ; Harry Ramsey, ingénieur principal en développement d'emballages ; et Aaron Graham, v.-p. et chef du service de sécurité. L'équipe s'est rendue dans l'Arkansas en décembre 2003 afin d'assister à une réunion de fournisseurs et de revendeurs de technologie dans un hôtel près du siège social de Wal-Mart à Bentonville. Une des premières tâches consistait à identifier les compagnies pouvant livrer les étiquettes RF basées sur les spécifications de code électronique de produit (EPC) de classe 1 et classe 0 que Wal-Mart désirait utiliser. Alien Technology et Matrics (maintenant propriété de Symbol Technologies) étaient, à l'époque, les seules compagnies à pouvoir livrer des étiquettes EPC. Matrics avait une étiquette de 1 po x 1 po qui convenait parfaitement aux petites bouteilles de pilules (d'environ 4 po de hauteur x 2 po de largeur x 1 po de profondeur) que Purdue utilisait pour expédier OxyContin, de sorte que Purdue se décida rapidement pour Matrics comme fournisseur de technologie d'identification RF. En janvier 2004, Matrics envoya une équipe à l'installation Wilson de Purdue pour évaluer le site et commencer à mettre sur pied un plan de projet pilote. Plus tard au cours du mois, Purdue a invité les cadres de SAP à l'installation Wilson. Purdue utilise le progiciel de gestion intégré (ERP) R3 de SAP ainsi que son système de gestion de la chaîne logistique, et voulait apprendre comment les données capturées par le système d'identification RF pourraient être intégrées à ces systèmes de TI. Matrics a travaillé avec SAP au développement d'un système prototype intégrant les lecteurs Matrics au système de gestion de la chaîne logistique de SAP. En avril, l'équipe de l'identification RF s'est réunie dans une Page 14 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws salle de conférence au siège social américain de SAP à Newton Square, PA. Un lecteur Matrics a été capable de lire tous les numéros de série sur 48 bouteilles étiquetées individuellement qui avaient été emballées dans une boîte en carton située à plus de 10 pieds de l'antenne de lecture. Les numéros ont été capturés par un intergiciel prototype que SAP avait mis au point, nommé Auto-ID Infrastructure (AII), puis transmis au système de gestion de la chaîne logistique de SAP, les deux fonctionnant sur des serveurs du siège social mondial de SAP à Waldorff en Allemagne. Les données capturées étaient ensuite renvoyées au système de Newton Square presque instantanément. L'équipe a alors réalisé qu'elle venait de franchir un jalon de validation majeur. Convaincue que Matrics et SAP étaient en mesure de livrer ce dont Purdue avait besoin, la décision fut prise d'aller de l'avant avec le projet. Leggett commença à travailler avec NJM/CLI Packaging Systems International, une société établie à Lebanon, NH, qui a fabriqué l'équipement d'emballage et d'étiquetage de la ligne de Purdue. Ils passèrent l'été à déterminer exactement où devaient être placées les antennes sur la ligne d'emballage et la façon dont les lecteurs d'identification RF allaient interagir avec l'automate programmable qui surveille et contrôle la chaîne. Richiger travailla avec les fournisseurs d'étiquettes afin de trouver un moyen l'intégrer l'étiquette RF à l'étiquette produit et à faire en sorte que cette dernière fonctionne avant et après son application sur la bouteille. Et Celentano travailla avec Matrics et SAP sur les façons de capturer et de stocker les données d'identification RF. Les membres de l'équipe Purdue se sont rencontrés sur une base hebdomadaire durant le printemps et l'été afin de se tenir au courant de leurs progrès. Ils ont, en outre, tenu des téléconférences hebdomadaires avec Matrics et SAP pour faire en sorte que le projet demeure sur sa lancée. Vérification de l'étiquette Il y a eu des défis à relever tout le long du parcours. L'un d'eux consistait à intégrer l'étiquette RF à l'étiquette du produit. Il n'y avait pas beaucoup d'espace dans la M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 zone d'emballage à l'installation Wilson, de sorte que Purdue ne pouvait installer de nouvel équipement qui « marierait » une étiquette RF à l'étiquette produit ou qui apposerait l'étiquette RF sur la bouteille avant que l'étiquette produit ne soit appliquée sur la chaîne d'emballage. L'étiquette RF devait être intégrée à l'étiquette produit hors du site pour que l'étiquette produit puisse être appliquée normalement. Richiger parla avec les fournisseurs d'étiquettes de Purdue, mais aucun d'eux n'avait la capacité de marier les étiquettes produit aux étiquettes RF. Au même moment, Purdue parlait avec Guilford Gravure, une unité de George Schmitt & Co., un fabricant d'étiquettes situé à Guilford, CT, à propos d'une étiquette qui aurait des caractéristiques anti-contrefaçon spéciales. Guilford Gravure affirma qu'elle était en mesure de concevoir un système pour intégrer les étiquettes RF aux étiquettes produit avant l'expédition des étiquettes à Purdue. Une autre préoccupation importante consistait en la façon de régler la question des étiquettes RF défectueuses. Ce ne sont pas toutes les étiquettes RF qui fonctionnent lorsqu'elles sont fabriquées, et elles peuvent être endommagées durant le processus d'intégration à l'étiquette produit. Si des étiquettes RF défectueuses étaient appliquées sur des bouteilles, le coût de les enlever serait important (les bouteilles devraient être sorties de la chaîne, les étiquettes enlevées manuellement, puis, les bouteilles devraient être réintroduites dans la chaîne pour obtenir de nouvelles étiquettes). Purdue travailla avec Matrics à trouver des façons de réduire le taux d'étiquettes défectueuses. (Matrics a depuis ce temps mis au point un procédé automatisé pour la vérification des étiquettes RF avant leur livraison.) Lorsque les étiquettes RF étaient livrées à Guilford Gravure, le fabricant d'étiquettes utilisait sa propre méthode brevetée pour s'assurer que toutes les étiquettes RF puissent être lues à une distance minimale établie par Purdue et retirer celles qui ne réagissaient pas au lecteur. Après que les étiquettes RF et les étiquettes produit avaient été ‘mariées’, le fabricant d'é- M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 tiquettes interrogeait de nouveau chaque étiquette pour s'assurer qu'elle n'avait pas été endommagée durant le processus de fabrication. Les étiquettes défectueuses étaient rejetées. Guilford Gravure a également mis au point une méthode pour intégrer l'étiquette RF aux caractéristiques d'anti-contrefaçon de l'étiquette produit, en vue d’une sécurité améliorée. « Nous avons une caractéristique d'anti-contrefaçon apparente et plusieurs caractéristiques secrètes intégrées à notre étiquette », affirme Richiger. « Je ne peux les divulguer, mais nous avons la capacité de lier ces caractéristiques à l'étiquette RF. Nous considérons l'identification RF comme une partie intégrante de notre solution d'anti-contrefaçon à couches multiples ». En fait, les possibilités d'anti-contrefaçon offertes par l'identification RF constituent un incitatif clé derrière le désir de Purdue d'étendre son initiative d'identification RF. « Notre objectif avec la mise en œuvre de ces caractéristiques de sécurité est d'empêcher la contrefaçon, de réduire les détournements et de contribuer à assurer l'authenticité, la sécurité et l'intégrité de nos produits » affirme Graham. Purdue possède un service d'assurance de la qualité (AQ) qui vérifie des échantillons au hasard des étiquettes à code à barres pour s'assurer qu'elles rencontrent toutes les exigences. La société a ajouté des tests d'AQ pour l'échantillonnage des étiquettes RF. Des inspecteurs lisent l'étiquette RF à l'aide d'un lecteur à main et vérifient si l'étiquette RF est placée exactement au centre de l'étiquette produit. Si l'étiquette RF est décentrée, l'étiquette produit doit être jetée au rebut car l'étiquette RF pourrait être endommagée lorsque les données d'expiration sont estampées à chaud sur l'étiquette durant l'emballage. Purdue a dû également s'assurer que les étiquettes RF ne seraient pas endommagées durant le transit. C’est alors que Ramsey plaça des étiquettes RF sur des bouteilles de placebo et les soumit ensuite à une série de tests de chocs et de vibrations. Les bouteilles furent congelées et décongelées à plusieurs reprises, soumises à des températures aussi élevées que 130 degrés Fahrenheit (54 degrés Celsius) et aussi basses que moins 4 degrés Fahrenheit (moins 20 degrés Celsius), puis, échappées à plusieurs reprises. Les bouteilles étiquetées ont été passées 15 fois à l'emballeuse sous film rétractable pour déterminer si la chaleur utilisée durant le processus endommagerait les étiquettes RF. Après que tous ces tests eurent été complétés, six caisses de ces placebos de test ont été expédiées à Wal-Mart, qui a été en mesure de lire chacune des étiquettes. « Ce fut la fin des tests pour nous », déclare C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 15 Richiger. « Nous étions satisfaits de la durabilité de nos étiquettes ». Placer l'identification RF sur la chaîne d'emballage L'exigence de Wal-Mart était que 100 p. 100 de toutes les étiquettes RF sur les bouteilles soient lisibles alors que les bouteilles étaient toujours dans la caisse. Purdue désirait également être en mesure de lire toutes les bouteilles dans les caisses pour ses propres besoins de pistage. Pour arriver à une lisibilité de 100 p. 100, Purdue a dû effectuer un grand nombre de tests. Leggett travailla avec Matrics à déterminer le nombre d'antennes à utiliser sur la chaîne d'emballage et la façon de les positionner pour assurer la lecture des étiquettes RF. À l'origine, Purdue prévoyait utiliser une caisse contenant 72 bouteilles, mais Legget découvrit que peu importait où les antennes étaient placées, plusieurs étiquettes RF ne pouvaient être lues dans un délai de 5 secondes – la durée de temps où les bouteilles seraient dans le champ de lecture sur la chaîne – et souvent, les étiquettes sur les bouteilles du milieu ne pouvaient pas être lues du tout. Ramsey et lui discutèrent de faire 'spiraler' les caisses à travers le champ de lecture pour voir si cela permettrait la lecture des étiquettes RF, mais cette solution n'était pas pratique. À la fin, Purdue décida d’adopter une caisse contenant 48 bouteilles. Le plus gros défi a consisté à trouver une façon d'intégrer l'identification RF à la chaîne d'emballage sans ralentir le processus. La chose s’est avérée ardue car les étiquettes RF devaient être lues après avoir été appliquées sur les bouteilles. Le système devait rejeter toute bouteille avec une étiquette RF défectueuse ou qui avait un code électronique de produit (EPC) doublon ou un EPC de produit différent. Purdue fabrique ces pilules en formats de 10, 20, 40 et 80 milligrammes, chacune avec son unité de gestion de stock (UGS), et le système devait s'assurer qu'un code électronique de produit de 10 mg n’avait pas été placé par erreur sur une bouteille de 20 mg. Il n'y aurait pas beaucoup de temps pour vérifier la base de données et sortir une bouteille mal étiquetée de la chaîne. Leggett a mis au point une solution avec Matrics et NJM/CLI. Au cours de la première semaine d'août, ils ont passé deux jours à installer le nouvel équipement sur la chaîne. Il a fallu deux jours de plus pour raffiner le Page 16 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws synchronisme des systèmes pour que les bouteilles à problèmes soient rejetées. « La partie la plus facile a été de brancher l'automate programmable au lecteur d'identification RF », a déclaré Legget. « La partie difficile a été de mettre au point le logiciel et les questions de synchro pour que la bouteille puisse être sortie de la chaîne si l'étiquette RF était mauvaise ». Voici comment le système fonctionne : la première moitié de la chaîne d'emballage fonctionne comme avant. Une machine alimente exactement 100 pilules dans chaque bouteille. Les bouteilles voyagent sur un convoyeur et sont scellées et operculées. À mesure que les bouteilles entrent dans la zone de la chaîne où sont apposées les étiquettes, elles déclenchent un œil magique qui active le lecteur d'identification RF installé dans une armoire en métal normalisée (connue sous le nom d'armoire NEMA) près de la ligne. Une antenne de lecture (environ de la grosseur d'un livre de poche) installée sur le rail le long du convoyeur lit l'étiquette RF. Si le lecteur est incapable de capter le numéro de code électronique de produit (EPC) avant que la bouteille ne passe un second œil magique installé juste après l'antenne de lecture, un tube installé le long du convoyeur émet un brusque jet d'air qui pousse la bouteille hors de la chaîne dans une petite trémie. Si l'étiquette est lue, le lecteur transfère cette information à un ordinateur dans l'armoire NEMA. L'ordinateur, doté d'un écran tactile qui permet au superviseur d'introduire de l'information au sujet du produit, vérifie pour s'assurer que le numéro EPC sur l'étiquette RF possède le bon identificateur de produit pour le type d'OxyContin emballé (pilules de 10, 20, 40 ou 80 mg). Il faut environ une demi-seconde pour lire l'étiquette RF, vérifier l'étiquette pour s'assurer qu'elle possède le code EPC approprié pour l'UGS sur la chaîne, puis, envoyer un message à l'automate programmable pour sortir la bouteille de la chaîne si l'étiquette contient le mauvais type de code EPC. « Il s'avère que c'était à peu près tout le temps que nous avions, étant donné la vitesse de la chaîne qui est de 120 à 140 bouteilles par M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 minute », affirme Richiger. Après que les étiquettes RF ont été lues, les bouteilles poursuivent leur chemin sur l'étroit convoyeur et sont organisées en lots de six, emballés sous film plastique rétractable et placés manuellement dans des petites caisses contenant chacune 48 bouteilles au total. Purdue aurait pu tester les étiquettes RF à ce point-ci mais a décidé de ne pas le faire parce que trouver une mauvaise étiquette RF à ce stade-ci aurait perturbé le processus d'emballage. « Nous avons fonctionné en fonction d'une directive interne stricte pour faire en sorte que l'activation de l'identification RF sur la chaîne d'emballage n'affecte pas négativement les temps du cycle d'emballage », a déclaré Nardi. « Il nous a fallu viser haut ». Après que huit lots de six bouteilles ont été mis dans une caisse, la caisse est scellée à l'aide d'un ruban inviolable. Ensuite, elle se déplace le long d'un convoyeur en U et passe devant un autre œil magique, lequel active un lecteur d'identification RF qui utilise trois antennes installées à la manière d'un tunnel au-dessus du convoyeur. Le lecteur a cinq secondes pour lire toutes les 48 bouteilles qui sont dans la caisse. Les numéros de série qui sont sur les étiquettes RF sont comparés aux numéros de série sur les bouteilles qui ont déjà été étiquetées et capturées dans la base de données AII, pour faire en sorte qu'aucun doublon de numéro ne soit utilisé. S'il existe un doublon, ou si moins de 48 étiquettes RF ont été lues, une commande est envoyée à l'automate programmable qui arrête la chaîne automatiquement pour qu'un superviseur puisse examiner le problème. Si tous les 48 numéros sont uniques, ils sont ajoutés à la base de données AII. Ensuite, 100 caisses sont empilées sur une palette et amenées à un convoyeur avec un lecteur placé près de la zone de stockage sécuritaire de l'installation. Les caisses sont enlevées de la palette et envoyées une à une sur le convoyeur. Les bouteilles de chaque caisse sont lues avant que les caisses ne soient placées dans la voûte. Ceci permet à la société de savoir exactement M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 quelles bouteilles sont en entrepôt. Lorsqu'elles sont retirées de l'entrepôt, les caisses sont envoyées sur un autre convoyeur doté d'un lecteur et lues de nouveau avant d'être expédiées à l'entrepôt pharmaceutique de Wal-Mart à Bentonville. Ceci permet à Purdue de faire le pistage exact des bouteilles expédiées à Wal-Mart. L'information pourrait éventuel-lement être incluse dans un avis d'expédition anticipé qui préviendrait le détaillant au sujet de ce qui s'en vient. Collecte des données Celentano et Idicula ont mis sur pied des serveurs Windows 2000 dans l'installation Wilson, et SAP à collaboré à l'installation de son intergiciel sur les serveurs pour transférer les données entre les lecteurs et le système de gestion de la chaîne logistique. Wal-Mart n'exigeait pas que les sociétés pharmaceutiques partagent les données d'identification RF, mais Purdue a décidé dès le départ qu'elle désirait utiliser les données d'identification RF pour aider à confirmer que le produit était passé de la chaîne d'emballage à la voûte et ensuite à la zone d'expédition. Si Wal-Mart exigeait plus tard que Purdue envoie un avis d'expédition anticipé avec les codes EPC de tous les produits dans une livraison, Purdue aurait ces données à sa disposition. Un des enjeux consistait à différencier les produits étiquetés RF des produits réguliers, étant donné que les deux versions auraient à coexister. Celentano a envisagé la création de nouveaux UGS pour les quatre types d'OxyContin qui auraient des étiquettes RF. Mais cela introduisait trop de complexité dans le système, et allait à l'encontre de la vision ultime de la société qui consistait à harmoniser ultimement l'identification RF avec les opérations de Purdue. Au lieu de cela, la société a choisi d'assigner une valeur d'attribut RF soit « oui » soit « non » à chaque lot d'OxyContin fabriqué. Un des avantages de cette approche est que les travailleurs de l'entrepôt n'ont pas besoin de mettre les produits étiquetés RF dans une zone spéciale ni de s'inquiéter au sujet de la gestion des deux types d'inventaires. Aujourd'hui, lorsque les pilules C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 17 sont embouteillées, Purdue enregistre la date de fabrication, l'UGS, le numéro de lot et autres informations dans le logiciel SAP de la société. Lorsque le produit est placé dans la voûte, l'emplacement de la tablette est enregistré dans l'application. Au moment de recevoir une commande, le système détermine le produit à ramasser dans la voûte en se basant sur un certain nombre de critères – type de produit, date de fabrication, etc. – et crée ensuite une commande de ramassage qui indique au personnel de l'entrepôt sur quelle tablette prendre le produit. Si la commande provient de Wal-Mart, l'ordinateur sait que l'identificateur RF doit être « oui » et crée une commande de ramassage indiquant l'emplacement dans l'entrepôt où les produits étiquetés RF ont été entreposés. « Nous pouvons facilement 'extensionner' le système pour ajouter un nouveau client, un autre UGS ou une autre chaîne de produits », déclare Celentano. L'équipement d'identification RF ajouté à la chaîne de vérification a passé par un bon nombre de qualifications avant que le système puisse entrer en service. La qualification finale concernait l'emballage d'un lot de chaque UGS. Tôt en novembre, le premier lot de 20 000 bouteilles étiquetées RF a passé avec succès. Il n'y a eu que deux étiquettes RF défectueuses, et les deux ont été retirées de la chaîne avec succès. Le processus de qualification s'est complété plus tard au cours du mois et, le 29 novembre, la chaîne est entrée en service avec une première expédition à Wal-Mart. Aller de l'avant Purdue a investi des sommes d'argent et une quantité de temps considérables pour intégrer la technologie d'identification RF à sa chaîne d'emballage et ses systèmes de TI. La société ne s'attend pas à avoir un rendement du capital investi à court terme, du moins avec l'étiquetage RF d'OxyContin, mais Purdue envisage cette année des bénéfices potentiels grâce à l'utilisation de l'identification RF dans la chaîne logistique. « À long terme, nous croyons que l'identification RF est Page 18 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws la bonne approche pour l'authentification des produits et la création d'un 'pédigri électronique' à travers la chaîne logistique » affirme Richiger. « Il y a des avantages importants dans notre industrie à l'identification d'un produit du point de fabrication jusqu'à la pharmacie. Et nous sommes très intéressés à travailler avec les grossistes et les détaillants afin de rendre l'information visible du début à la fin de la chaîne logistique ». M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 bien que les bouteilles individuelles. Un pédigri électronique est un fichier sécuritaire qui emmagasine les données au sujet de chaque déplacement de produit le long de la chaîne logistique. Si les inspecteurs de la FDA ont des questions au sujet d'un produit, ils peuvent retourner chez le fabricant et obtenir le compte rendu complet des mouvements du produit le long de la chaîne logistique. Wal-Mart n'a pas demandé à Purdue de mettre des étiquettes RF sur les caisses, parce que les deux sociétés désirent identifier individuellement chaque bouteille dans une caisse à mesure que le produit se déplace sur la chaîne logistique. Mais l'équipe d'identification RF chez Purdue croit que le fait d'étiqueter les caisses permettrait à la compagnie de localiser une bouteille spécifique avec plus de précision (aujourd'hui, une bouteille est identifiée seulement comme faisant partie d'un lot, ce qui signifie que ce pourrait être n'importe quelle des 12 000 bouteilles fabriquées durant une certaine période). En outre, le fait d'étiqueter les caisses d'autres produits pourrait améliorer l'efficacité en certains endroits de la chaîne logistique. Maintenant qu'elle a satisfait à l'exigence de Wal-Mart en matière d'identification RF, Purdue n'a pas l'intention de s'asseoir sur ses lauriers. Elle est à installer le même type de système d'identification RF dans une installation d'emballage à Totowa, NJ. Selon la disponibilité des étiquettes RF, la société prévoit étiqueter toutes les bouteilles d'OxyContin et de Palladone, un autre narcotique d'annexe II fabriqué par Purdue. Purdue envisage également d'étiqueter les caisses aussi « Ce fut un projet sensationnel » de conclure Richiger. « Nous avons formé une équipe multidisciplinaire, et chaque personne s'est personnellement appropriée sa tâche. Ça, c'est de la technologie à-la-fine-pointe. Il n'existe pas beaucoup d'occasions dans une carrière où vous avez l'occasion de travailler à des enjeux entièrement nouveaux. Nous avons tous pensé que jamais nous n'aurions d'autre occasion comme celle-ci ». Après tout, peu de gens ont l'occasion de faire l'histoire. ReferenceLinks By Anita Koundakjian Sage Engineering Services GlobalSpec GlobalSpec is an Engineering Search Engine that provides websites to Products, Suppliers, Services and Consultants. It also provides Product news/alerts and much more… www.globalspec.com Global Society for Contamination Control (GSFCC) GSFCC is focused on the advancement of the contamination control industry. GSFCC provides documentation sharing to help improve Cleanroom industry best practices. www.gsfcc.org Biomedical Market Newsletter BMN offers FDA Regulatory Guidance Manuals, Biotech/Biomed Company Directories Manuals, and Seminars, Services & Manuals http://www.biomedical-market-news.com Parenteral Drug Association (PDA)- Connecting People, Science and Regulation PDA offers Science and Technology supports, Quality and Regulatory guidelines & news, Training, seminars and much more to members and the pharmaceutical and biopharmaceutical industries. www.pda.org Pharmaceutical Processing – Interphex 2006 Interphex 2006 was held in February. This website features exhibitor highlights along with Biopharm Processing, Lab Equipment, Cleanroom, and Regulatory Update information. http://www.redigitaleditions.com/am/getBook.asp?Path= RPP/2006/02/01&BookCollection=RPP&ReaderStyle=W ithPDF&ViewFullCover=1 M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 19 ISPE Biographie par Rick Hargreaves, Grantek Systems Integration Bio de Sylvie Lachapelle de coordonnatrice du marketing chez SNC-Lavalin Pharma Notre membre de l'ISPE en vedette dans ce numéro est l'une de nos héroïnes méconnues des chapitres de l'ISPE. Sylvie Lachapelle occupe le poste de directrice du chapitre du Canada Central depuis trois ans et est membre de l'ISPE depuis 1995. Sylvie a débuté sa carrière en 1976 à Montréal chez ce qui était à l'époque Lavalin Inc., et à part un court congé sabbatique, elle est demeurée avec la société, connue maintenant sous le nom de SNC-Lavalin Inc. durant toute cette période. Ses fonctions actuelles à titre de coordonnatrice du marketing comprennent la recherche en marketing et la préparation de propositions. Il est rapidement devenu évident pour nous que Sylvie adore à la fois son travail chez SNC-Lavalin Pharma et son rôle en tant que directrice du chapitre de l'ISPE. Le nom de Sylvie est vraisemblablement familier à la plupart des membres du chapitre de l'ISPE. Elle s'occupe des communications du chapitre telles qu'invitations aux petits-déjeuners-causeries, invitations à l'AGA et aux tournois de golf, ainsi que des activités d'inscription, en plus de participer largement à l'organisation de tous les événements du chapitre. Lorsque Sylvie n'est pas à son travail, elle adore le kayak (sa nouvelle passion !), la cuisine et la lecture. Elle parle trois langues et se dit une avide lectrice de biographies. Amusante coïncidence ! Sylvie est également une partisane des Canadiens de Montréal et a toujours eu un faible pour Guy Lafleur. En fait, elle a monté un album entier sur le héros des Canadiens et aimerait le rencontrer un jour. Sylvie aime également la musique, elle est enthousiaste du jazz et du blues en particulier et assiste à des concerts chaque fois qu'elle en est capable. Son grand rêve est de posséder une maison près d'un plan d'eau où elle et sa famille pourront goûter la tranquillité que la proximité de l'eau amène. Sylvie demeure à Terrebonne, près de Montréal, avec sa famille. Ce fut un plaisir d'interviewer Sylvie et d'apprendre à mieux la connaître. Au nom de tous nos membres, je voudrais la remercier pour son travail inlassable au chapitre, et nous lui souhaitons le meilleur des succès pour l'avenir. Sylvie, merci de tout ce que tu accomplis pour les membres du chapitre ! Page 20 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 New Members Welcome NAME TITLE COMPANY Francois Bertrand Alix Russell Dr. Jay B. Cameron Wilfred Chan Mr. Steven Diedrich Kevin Diplock Normand Dubuc Mr. Jas Dugal Mr. Michael K. Foster Francesca Gougeon Jerry Hanus Majid Hosseini Mr. David Howatt Mr. James Kanaris Mr. David B. Lower Effie Manziaris Mrs. Sonia Matteau Ken McTaggart P.Eng. Ernest A. Muhr Mr. Vashishtha Patel Ms. Magda Perfecto Tim Peters Mr. Andrew Pratt Mr. Andrei Prokhorchik Mr. Asad Quraishi Pat Rocca Chris Sawyer Leonard D. Apps Amir Sepehrdad Shetal Shah Alexandra Stefanescu, Jr. Ms. Melanie L. Vani Mr. Amar S. Weli Mr. R. Drew Wilson Kerri Wright Professor Manager,New Projects Project Engineer Sr. Project Engineer IT Validation Associate District Account Executive Vice President Manufacturing Engineer Ecole Polytechnique De Montreal Cougar Automation Technologies Inc Nucryst Pharmaceuticals Taro Pharmaceuticals Inc. ALTANA Pharma Canada GE Water & Process Technologies Axium Inc. Nucryst Pharmaceuticals Director Of BioPharmaceutical Sales Manager Of Special Projects Technical Associate Mgr Materials/Facilities Director Of Sales Canada Inland machinery Ltd. Virox Technologies Inc. Colgate Palmolive Dalton Pharma Services Romaco Inc Exec. Dir.Quality System Sales Representative Student VP Manufacturing Sales Partner Validation Specialist Canadian Blood Services Turn-Key Modular Systems University of Toronto Anachemia Canada Inc Herman Miller Canada Crossey Engineering Ltd. Dalton Pharma Services President Senior Consultant Account Manager District Account Representative Project Specialist Quality Director Bender Engineered Concrete Solutions Knightsbridge Rockwell Automation GE Water & Process Technologies Genpharm Inc. Dextran Products Limited Engineer Director Of Technology Ryerson Polytechnic University ATS Test Systems QVC M ay 2 0 0 6 V ol um e 3, I ssu e 3 C en t r al Ca n a da C h ap t e r N e ws Page 21 Liven up your projects! In summer 2006 Hire a Biopharmaceutical Engineering intern Your company can benefit from the skills of Chemical Engineering students majoring in Biopharmaceutical Engineering. The Biopharmaceutics concentration enables Chemical Engineering students to acquire training and skills in cellular and molecular biology, biochemistry, validation and industrial processes. To take advantage of these students' drive and desire to be part of your team, not to mention tax credits, and further your projects throughout the summer of 2006, submit your internship offer to École Polytechnique’s job placement centre. Dynamisez vos projets À l’été 2006 Embauchez un stagiaire en Génie Biopharmaceutique Faites profiter votre entreprise des compétences des étudiants de génie chimique qui se spécialisent en génie biopharmaceutique. La «Concentration Biopharmaceutique» permet aux étudiants de génie chimique d’acquérir de la formation et des compétences dans le domaine de la biologie cellulaire et moléculaire, de la biochimie, de la validation et des procédés industriels. Pour bénéficier directement de leur dynamisme et de leur volonté de s‘intégrer au sein de votre équipe afin de faire avancer vos projets à l’été 2006, et bénéficier des crédits d’impôt, transmettre votre offre de stage au service de placement de l’École Polytechnique. CONTACT INFORMATION ISPE Central Canada Chapter 8000 Decarie Boulevard., 3rd Floor Montreal, Quebec, H4P 2S4 Bus: 514-735-5651 ext. 2297, Fax:514-737-7988 Geoff A. Pilmoor President [email protected] Richard Poulin Vice-President [email protected] Rudy W. Dietrich Treasurer [email protected] Raymond F. Marcoux Secretary [email protected] Cassie Kelly Director [email protected] Ken McKay Director [email protected] Rick Hargreaves Director [email protected] Daniel Laporte Director [email protected] Iva Sola Director [email protected] David Barrett Director [email protected] Mark Butterworth Past President [email protected] Sylvie Lachapelle Chapter Manager [email protected] Sims Moelich Associates Ltd. 277 Lakeshore Road East, Suite 408 Oakville, Ontario Tel: 905.849.1833 ext. 413 Fax: 905.849.9734 SNC-Lavalin Pharma 8000 Decarie Boulevard, 3rd floor Montreal, Quebec Tel: 514.735.5651 ext . 2439 Fax: 514.737.7988 Prostructive Associates Inc. 119 Lowe Boulevard Newmarket, Ontario Tel: 416.954.1110 Fax: 416.954.0001 SNC-Lavalin Pharma Inc. 8000 Decarie Boulevard, 3rd floor Montreal, Quebec Tel: 514.735.5651 ext . 2496 Fax: 514.737.7988 AMEC Americas Limited, Industrial & Pharmachem Division 2020 Winston Park Drive, Suite 700 Oakville, Ontario Tel: 905.403.5046 Fax: 905.403.5026 AstraZeneca Canada Inc. 1004 Middlegate Road Mississauga, Ontario Tel: 905.803.5767 Fax: 905.275.0706 Grantek Systems Integration Inc. 4480 Harvester Road Burlington, Ontario Tel: 905.634.0844 x270 Fax: 905.634.9548 Laporte Engineering 5250 rue Ferrier, suite 517 Montréal, Québec Tel: 514.733.1073 Fax: 514.733.6114 Taro Pharmaceuticals Inc 130 East Drive Brampton, Ontario Tel: 905.789.2742 Siemens Building Technologies Inc. 2 Kenview Boulevard Brampton, Ontario Tel: 905.602.1959 Fax: 905.602.1910 GlaxoSmithKline Inc. 7333 Mississauga Road North Mississauga, Ontario Tel: 905.819.3254 Fax: 905.819.7099 ISPE Central Canada Chapter 8000 Decarie Boulevard, 3rd floor Montreal, Quebec H4P 2S4 Tel: 514.735.5651 ext . 2297 Fax: 514.737.7988