GREL n°5 – LIBAN Annexe : la nouvelle scène française

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GREL n°5 – LIBAN Annexe : la nouvelle scène française
GREL n°5 – LIBAN
Collège des Saints Cœurs - Sioufi
17 mars 2015
Annexe : la nouvelle scène française
-Barbara Carlotti, « L'amour, L'argent, Le Vent » Je marche nue, les pieds nus Les jambes nues, les
bras nus Sur la lagune Je marche nue, les pieds nus Les jambes nues, les bras nus Sur la lagune Et
j'aime le vent, l'amour et l'argent Et j'aime le vent, l'amour et l'argent Toutes ces choses qu'on ne
compte pas Toutes ces choses qu'on ne compte plus Toutes ces choses qu'on ne voit pas Toutes ces
choses que je n'ai plus Je marche nue, les pieds nus Le vent se lève sur la plage de Panama Je marche
nue tu vois Je n'ai rien sur moi Et j'aime l'argent, l'amour et le vent Et j'aime l'argent, l'amour et le
vent Toutes ces choses qu'on ne compte pas Toutes ces choses qu'on ne compte plus Toutes ce
choses qu'on ne devrait pas Avoir sur soi Et le soleil sur les vagues Fait des entrelacs Et ce n'est pas
parce que la nuit tombe Que je tomberai à genoux devant toi J'attendrai que le soleil se lève et le
vent avec moi Et les gosses jouent non loin de là A des jeux d'adultes tu vois Et les gosses jouent non
loin de là A des jeux de brute c'est ça Et les gosses jouent ils savent déjà L'amour, l'argent, le vent
Sont des choses qu'on ne compte pas Des choses qui excitent la vue Des choses qu'on ne donne pas
Pour rien comme ça Que le vent se lève sur la plage de Panama
-Armand Méliès, « Pompéi »
-Fauve, « Blizzard »
Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensemble
Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile
N’attends rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être
Oh qu’est-ce que tu fais ? Arrête !
Qu’est-ce qu’il te prend de faire des trucs pareil ?
Pourquoi tu te fais du mal comme ça ?
Qu’est ce qui ne va pas ? Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire
Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais
Regarde-moi dans les yeux. Regarde-moi. On s’en branle, c’est pas important
Moi je te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu(e)
D’ailleurs, je ne m’en suis toujours pas remis
Et puis comment je ferais sans toi moi ?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi ?
Ca ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible
Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller
Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles
Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent, c’est que quelqu’un les pousse du pied
Mais un jour tout ça on n’y pensera même plus
On aura tout oublié, comme si ça n’avait pas existé
En attendant passe tes bras autour de mon cou si tu veux
Pendant que je te répète ces phrases qui nous donnaient de l’élan
Tu te souviens ?.. Tu te souviens ?
Tu nous entends le Blizzard ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, va te faire enculer
Tu pensais que tu allais nous avoir hein ?
Tu croyais qu’on avait rien vu ?
Surprise connard !
Tu nous entends la Honte ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi toute seule le soir
On pourrait avoir envie de te refaire la mâchoire avec des objets en métal (...)
-Claire Diterzi, « L’arme à gauche »
Dans ma chambre de bataille
Je dépose les larmes
Remballez vos médailles
Je ne veux pas qu'on m'empaille
Dans ta ligne de mire
Je garde la tête haute
Mon scalp pour un empire
J'ai la guerre et l'amour propres
Je passe l'arme à gauche
En chantant
À contre-courant
Je passe l'arme à gauche
Et avec nous jouent les nuages et les vents
Dans le fond de mon âme
La mésange m'appelle
Adieu mes camarades
Je monte au septième ciel
Dans ma cellule de crise
J'ai essuyé vos balles
Qu'il est loin le temps des cerises
T'as la guerre et les mains sales
{x2:}
Je passe l'arme à gauche
En chantant
À contre-courant
Je passe l'arme à gauche
Et avec nous jouent les nuages et les vents
-Karimouche, « P’tit Kawa »
Encore un matin comme tant d'autres
La journée est déjà bien entamée
J'essaie de m' faire à l'idée
Qu'il faut qu' j' me lève {x2}
J' traîne d' la savate pour atteindre la cafetière
La tête dans l' fion, je cherche la révélation
Je jette un œil dans la rue
Les gens ne se regardent même plus
Rien n'a changé depuis hier
Le même junkie vissé devant l' tabac qui mendie
La même boiteuse avec sa gnôle à la béquille
Les mêmes bagnoles pressées et qui se pressent
Et qui se scratchent en bas d' mes escaliers
{Refrain, x2}
Et moi, pendant c' temps-là
Je bois mon p'tit kawa
En regardant tout ça
Et j' me chuchote tout bas
"Pourquoi c'est comme ci ?
Pourquoi c'est comme ça ?
Et tralalalala, blablablabla"
Un peu plus tard, le téléphone sonne
C'est Bécassine, ma cousine
Qui vient d'être virée d' son usine
Elle m' déballe ses tracas
J' lui demande si ça va
Elle m' dit "Tu m'écoutes pas !
Tu t' fous d' ma gueule ou quoi ?
J'ai la tête en vrac
Les impôts me traquent
J'ai même pas d' quoi m' payer un sac
Et mon mec me plaque !
C'est quoi, cette vie, une blague ou une arnaque ?"
Ça fait du bien d' vider son sac à la famille !
-Emilie Simon, « Menteur »
Menteur
Tu mens comme je pleure
Sur tous mes amants
Menteur
Menteur
Tu confonds les heures
Les jours les prénoms
Menteur
Ooohhhh ohh ohhh ooohhh
Tu reprends tes mots
Ooohhhh ohh ohhh ooohhh
Corriges tes propos
Ooohhhh ohh ohhh oooouuuuu
Pour sauver ta peau d'menteur
Ta peau d'menteur
Sauver ta peau
Menteur
Un rien te fait peur
Doux comme un agneau
Menteur
Menteur
-Albin de la Simone, « Mes épaules »
Les nouveaux murs de la maison
Sous la peinture et les faux plafonds
Notre futur en question
Le souvenir de mes vies premières
Troupeaux de moutons de poussières
Mes gravats de célibataire
Et cet enfant qui pleure qui mange
Kilos de lait, kilos de langes
Et tout cet amour en échange
J'espère, c'est peu de le dire
J'espère que tout ça va tenir
Sur mes épaules, mes épaules, mes épaules
Pas bien carrées
Mes épaules, mes épaules, mes épaules
Pas bien gaulées, pas baraquées
Pas balaises
L'amour, l'humour, l'humeur égale
Les deux ampoules sur ton visage
Qui s'illumine quand je pédale
Le poids de mon nom ridicule
De ce fantôme à particule
Qui avance quand je recule
-Cyril Mokaiesh, « Communiste »
Ça les perdra
De mondialiser l'injustice
D's'en asperger de bénéfices
Ça les perdra
De cocooner le patronat
De « bouclieriser » l'élite
Qui t'embauche pas
Mais qui profite
De ses villas la la
A Ibiza c'est fantastique
Un bain de minuit dans le capital
Pendant qu' t 'as mal aux Assedics
Et moi…
J'suis communiste
A c'qui paraît
Rien d'héroïque
Oui mais
J'suis communiste
Quoi ça… Quoi ça…
Ça fait pas chic
Oula …
Ça les perdra
De vampiriser la révolte
De ratiboiser la culture
Pour t' ramollir toi qui taffe dur
Et te trainer ner ner
A l'usine de Cholet
Sur des machines à licencier
Mais moi…
J'suis communiste
A c'qui paraît
Rien d'héroïque
Oui mais
J'suis communiste
Quoi ça… Quoi ça…
Ça fait pas chic
Oula …
Li la la li la
Ça les perdra comme on se perd
Ça les perdra de nous distraire
A vouloir tout repeindre en vert
A part l’Afrique
Pour ça la crise, c'est bien pratique...
J'suis communiste
A c'qui paraît
Rien d'héroïque
Oui mais
J'suis communiste
Et puis quoi, et puis quoi
J'suis « dalai lamiste »
A peu près
« A bout d' neriste »
Tu te doutais
J'suis « jeune branleuriste »
Ok
« Fils d'avocatiste »
Libanais
J'suis « cheguevariste »
S'te plait
« Nymphomaniste »
Vers juin juillet
J'suis « méfie-toitiste »
Sans arrêt
« Absurditiste »
« Suicidairiste »
Tu le croirais ?
-Maissiat, « Trésor »
Trésor, dans les yeux d'inconnus je m'égare,
Dans des tours devenus singuliers
Leur magie de minuit me dévore d'éternité
Au hasard des étendues, nos bras repus d'efforts
et de malentendus
Trésor, l'océan où j'ai perdu le phare
Chaque champ dont j'ai perdu la clé
Mes nuits blanches et les paradis d'or sont échoués
Morts
Les mirages et larguer les amarres, je m'enfuis sur la pointe des pieds
Te voilà sauvé du mauvais sort, presque happé
Au hasard des étendues, nos bras repus d'efforts
Et de malentendus
Au milieu des étendards, nos vies napées d'aurores
(d'espérance ténue)
Au hasard des étendues, nos bras repus d'efforts
et de malentendus
Au milieu des étendards, nos vies nappées d'aurores
(d’espérance aux souhaits nus)
De murs blancs mon silence se pare
Des remparts qui sont trempés d'acier
Mon désir est reclus, mon remord t'est dévoué
-Gaëtan Roussel, « Help myself » (nous ne faisons que passer)
Time to get away
I gotta help myself
Soon
Help myself
Time to get away
I gotta help myself
Soon
Help myself
Time to get away
I gotta help myself
Sans prendre le temps de s’arrêter
Dernier cri, premier arrivé
Aurons-nous de l’eau cet été ?
Tout le monde cherche à s’échapper
Time to get away
I gotta help myself
Soon !
Nous ne faisons que passer
Dans l’ombre, sous la lumière
Sans prendre le temps de s’arrêter
Si l’on nageait sans respirer
Aurons-nous de l’air cet été ?
Tout le monde cherche à s’échapper
Time to get away
I gotta help myself
Soon
Nous ne faisons que passer
Dans l’ombre et la lumière
Nous ne faisons que traverser
Des océans, des déserts
La Femme :
Sur la plage, dans le sable
Je recherche des sensations
Sur la planche, sur la vague,
Je ressens des sensations
Sur la plage, dans le sable
Je recherche des sensations
Sur la planche, sur la vague,
Je ressens des sensations
Sur la plage, dans le sable
Je recherche des sensations
Sur la planche, sur la vague,
Je ressens des sensations
Sur la plage, des sensations
Sur la planche, des sensations
Sur la planche, sur la vague,
Je recherche des sensations
Sur la plage, dans le sable
Je recherche des sensations
Sur la planche sur les rouleaux
Je recherche les sensations
Sur le sable, sur la plage
Je recherche des sensations
Sur la plage, des sensations
Sur la planche, des sensations
Des sensations
Des sensations
Et quand je suis sur la plage
Je suis sauf dans les rouleaux
Quand je suis sur la vague
Je suis sauf dans les rouleaux
Sur la planche sur les rouleaux
Je recherche les sensations
Dans le sable, sur la plage
Je recherche des sensations
Et quand je suis sur la vague
Je suis seule dans les rouleaux
Quand je suis sur la vague
Je suis seule dans les rouleaux
Et gare à celui qui veut m'empêcher de rester sur la vague quand je suis invincible
Et si tu oses me pousser dans les rouleaux, je t'attends sur la vague, ou sur la plage dans le sable
Et tant pis si je meurs demain si le rouleau m'entraine dans les entrailles de la vague
Je prends ma planche et je pars au rouleau quand je suis surf, je recherche des sensations
-Christine and the Queens, « ça ne tient pas debout »
Je commence un livre par la fin
Et j'ai le menton haut pour un rien
Mon œil qui pleure c'est à cause du vent
Mes absences et du sentiment
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur ...
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Sous mes pieds le ciel revient
Qui sourit rouge et me parle gris ?
Je fais semblant d'avoir tout compris
Et il y a un type qui pleure dehors
Sur mon visage de la poudre d'or
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur ...
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Sous mes pieds le ciel revient
Nous et la man on est de sortie,
Pire qu'une simple moitié
On compte à demi-demi
Pile sur un des bas-côtés
Comme des origamis
Le bras tendu pareil cassé
Tout n'est qu'épis et éclipse
Ces enfants bizarres
Crachés dehors comme par hasard
Cachant l'effort dans le griffoir
Une creepy song en étendard
Qui fait :
"J'fais tout mon make up
Au mercurochrome
Contre les pop-ups
qui m'assurent le trône
J'fais tout mon make up
Au mercurochrome
Contre les pop-ups
qui m'assurent le trône"
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Je ne tiens pas debout
Le ciel coule sur ...
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
(Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains
Ça ne tient pas debout
Le ciel coule sur mes mains)
Je ne tiens pas debout
Sous mes pieds le ciel revient
-Indila, « ô ma douce souffrance » :
Oh ma douce souffrance
Pourquoi s’acharne tu r’commences
Je ne suis qu’un être sans importance
Sans lui je suis un peu « paro »
Je déambule seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m’enfuir
Que tout r’commence
Oh ma douce souffrance
Je remue le ciel, le jour, la nuit
Je danse avec le vent, la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse
Danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour ?
Revient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole
Que d’espérance…
Sur ce chemin en ton absence
J’ai beau trimer, sans toi ma vie
N’est qu’un décor qui brille, vide de sens
Je remue le ciel, le jour, la nuit
Je danse avec le vent, la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse
Danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour ?
Revient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole
Dans cette douce souffrance
Dont j’ai payé toutes les offenses
Écoute comme mon coeur est immense
Je suis une enfant du monde
Je remue le ciel, le jour, la nuit
Je danse avec le vent, la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse
Danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour ?
Revient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole
Le cèdre au Liban
Je sens l’hiver figer mes membres
Je ne dois surtout pas succomber
Je me souviens c’est en décembre
Que mon écorce s’est envolée
Si tu découvres en abondance
À l’endroit même de nos adieux
Sur des feuilles les traces d’une substance
C’est la sève qui coule de mes yeux
Mais depuis longtemps
Malgré les affrontements
Les conflits, les blessures
Dans l’oubli et l’usure
Je subsiste en t’aimant
Comme le cèdre au Liban
J’aurais dû couvrir nos arrières
Éviter les sources d’ennui
Mais pour nous entendre comment faire
Si ton coeur fuyait mon abri
Je passe mes années à t’attendre
En collectionnant les fissures
Je n’ai plus d’épine pour me défendre
L’espérance est ma seule armure
Mais depuis longtemps
Malgré les affrontements
Les conflits, les blessures
Dans l’oubli et l’usure
Je subsiste en t’aimant
Comme le cèdre au Liban
Mais depuis longtemps
Et face au dénouement
Aux douleurs, aux prières
Dans l’ombre et la poussière
Je subsiste en t’aimant
Comme le cèdre au Liban
Autres noms :
Zazie, Bashung, Aldebert, Ours, Dominique A, Camille, Joseph Danvers...
Alexis HK, Les Têtes raides, Les Ogres de Barback, Jeanne Cheral, Emily Loiseau, Pauline Croze,
Dionysos, Arthur H, Da Silva, San Sanverino, Ridan, Amélie les Crayons, Cœur de Pirate...
Anaïs, BB Brunes, Bénabar, Cali, B. Biolay, M. Chedid, V. Delerm, J. Doré, Th. Fersen, K. Ann, P.
Katerine, R. Luce, Miossec, Raphaël
Oxmo Puccino, Orelsan, NTM, Iam, Grand Corps Malade, Abd El Malik
Tryo, Zebda