Les caméras thermiques
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Les caméras thermiques
Les caméras thermiques Juin 2007 5 mai 2013 22 aout 2013 : Création : Mise à jour générale : Ajout des caméras Eneo pour la mesure de température Conus Daniel Distribution d'Équipement et de Matériel d'Alarme - DEMA SA Chemin de la Vendée 27 CH-1213 Petit-Lancy t +41 22 879 69 00 f +41 22 879 69 10 [email protected] www.dema.ch Alte Steinhauserstr. 19 CH-6330 Cham t +41 740 69 00 f +41 740 69 03 Les caméras thermiques C'est quoi ? Les caméras conventionnelles sont comme l'œil humain : elles mesurent l'énergie lumineuse dans la gamme d'onde de la lumière visible, plus le début de l'infrarouge (jusqu'à 950nm). La caractéristique principale de cette gamme de lumière, c'est qu'elle est produite par un élément (Soleil, lune, lampes) et réfléchie par les obstacles qu'elle rencontre (objets, gouttelettes de brouillard, poussières). On capte donc la quantité de lumière restante après réflexion, et on construit ainsi une image globale de ce que l'on voit. La caméra thermique mesure l'énergie IR dans une gamme de longueur d'onde encore plus longue, afin de percevoir non plus une réflexion, mais une émission. Tout corps solides, et dans une moindre mesure gazeux, émettent ou absorbent plus ou moins des IR. Cette caméra va observer cette différence d'émission d'énergie IR. Ainsi, un corps chaud (un homme) ne sera plus caché par l'obscurité totale, ou ne pourra pas se fondre dans l'environnement par une tenue de camouflage. Il sera trahi par son émission IR. Un peut de physique Les caméras thermiques sont en fait des caméras infra-rouges passives. Elles captent donc les ondes électromagnétiques dans la gamme des infra-rouges, qui vont de 3 à 12 um, mais en évitant le trou d'absorption énergétique de l'eau (vapeur, brouillard) situé entre 5 et 8 um. Les IR de 3 à 5 um (MRW) permettent une détection à distance moyenne, mais offrent un très bon contraste. Le capteur utilisé dans la caméra est un capteur refroidi. Les IR de 8 à 12um (LRW) permettent une détection à grande distance car c'est là où le capteur mesure le plus d'énergie, mais offrent un contraste moindre. Le capteur utilisé dans la caméra est un capteur en général non refroidi. En observant le diagramme ci-contre, on remarque que les caméras conventionnelles captent moins d'énergies que les caméras thermiques, et donc voient moins loin…. par temps relativement sec. Ce diagramme est en fait réalisé pour la Suisse, avec une visibilité optique conventionnelle jusqu'à 1200m. On voit donc qu'une caméra thermique pourrait détecter jusqu'à une distance théorique de 10km. Qu'en est il dans le brouillard, pluie ou neige… ? Le diagramme ci-contre montre une transmission d'énergie pour une visibilité optique de 610 m. On constate que les IR MRW se sont abaissés au niveau de la lumière visible, et que les IR LRW ne sont plus aussi performant. Le diagramme ci-contre montre une transmission d'énergie pour une visibilité optique de moins de 300 m. On constate qu'il n'y a plus vraiment de différence. La distance de détection dépend donc de la densité du brouillard. Capteurs refroidis et non refroidis Les caméras thermiques non refroidies possèdent un capteur qui ne nécessite pas de système cryogénique. Elles comportent souvent un micro bolomètre (une minuscule résistance en oxyde de vanadium), présentant un coefficient de température élevé, sur une large surface de silicium présentant une faible capacité thermique et dotée d’une bonne isolation thermique. Toute variation de température dans la scène observée provoque une variation de la température du bolomètre. Cette variation est convertie en signal électrique, qui permet lui-même de composer l’image. Les capteurs non refroidis sont conçus pour travailler dans l’infrarouge lointain, la bande LWIR entre 7 et 14 um, où les objets terrestres émettent la plus grande part de leur énergie infrarouge. Elles ont moins de pièces mobiles et leur durée de vie est plus longue. la caméra non refroidie peut fonctionner en continu pendant des années. Résolution de l'image Actuellement, nous disposons des tailles de capteurs suivantes : 160x128, 320x240, 640x480 et 640x512. Le prix est en proportion exponentiel au capteur. La taille courante est 320x240 (CIF), ce qui donne 76'800 pixels. Ce n'est pas beaucoup, mais c'est déjà suffisant pour ce que l'on demande. Car ce que l'on veut, c'est détecter une présence étrangère dans l'obscurité, brouillard, à plus ou moins grande distance en couvrant un champ plus ou moins étendu. On ne demande pas de savoir si l'intrus porte la barbe ou une casquette, si le véhicule est une 2CV ou une coccinelle. Il suffit de l'allumage d'un ou deux pixels pour savoir qu'un corps étranger est là. Avec quelques pixels, on peut différencier un humain d'un animal d'un véhicule. Il reste à calculer la résolution de l'objet selon sa distance avec la caméra, du type d'objectif utilisé et de la résolution du capteur, comme pour la vidéo conventionnelle. Certains fabricants proposent des traitements d'image intégré à la caméra, comme le DDR (FLIR) Image normale Image DDR Ne collez pas votre nez sur l'image, éloignez vous. Une autre donnée importante est la sensibilité du Bolomètre. C'est un paramètre qui indique le pouvoir de résolution dans les faibles variations de températures. Plus cette valeur est bonne, et plus on pourra détecter une faible variation de température localisée. Utilisation On utilise cette caméra pour détecter des intrus sur une zone, ou des sources de chaleurs / départs d'incendies dans les entrepôts. Un type de caméra est actuellement apte à indiquer la température réelle d'un point de l'image et à générer des alarmes sur dépassement. Cette indication est vitale pour détecter les départs d'incendies avec le moins de fausses alarmes possible. C'est la Série A320 de FLIR (désolé pour la publicité). C'est ce capteur qui équipe les caméras thermiques Eneo.