N° 7 - Ulr-Cfdt-Pgb

ULR CFDT
Bourse du Travail
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Permanence retraités : tous les mardi après midi
LO CAMEL CFDT DE BESIERS
Journal trimestriel des retraités du Biterrois
JUILLET AOUT SEPTEMBRE 2010
N° 7
EDITO
SOMMAIRE
Le 7 septembre, la mobilisation a été au rendez-vous à Béziers, et
partout en France. 8.000 manifestants (7.000 selon Midi Libre) se
sont regroupés dans les rue de Béziers pour réclamer une reforme
JUSTE des retraites avec un financement ÉQUITABLEMENT réparti entre
TOUS les français.
Toutefois, on ne peut pas dire que la réponse du Président de la République et du gouvernement ait été à la hauteur de cette mobilisation. Quelques améliorations très à la marge ne font pas oublier les
problèmes de fond. L’essentiel du financement de cette réforme pèse
sur les salariés et notamment les plus modestes. L’injustice criante
des reports de l’âge légal de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans, véritable
taxe sur le travail, demeure. La question de la pénibilité au travail n’a
rien à voir avec le taux d’incapacité le jour du départ en retraite. Sur
les carrières longues, sur les polypensionnés rien n’est réglé.
Les positions que défend l’intersyndicale sont largement majoritaires dans le pays. L’absence de véritables concertations et le passage à la hussarde de ce dossier à l’assemblée nous obligent à amplifier la mobilisation pour faire reculer le gouvernement et obtenir une
autre réforme des retraites.
Le 23 septembre, à l’appel de l’intersyndicale, nous devrons nous
retrouver encore plus nombreux dans les rues de Béziers, Sète et
Montpellier pour défendre les retraites à venir, mais aussi, ne nous y
trompons pas, les pensions des retraités d’aujourd’hui. En effet, comment croire, si le projet de réforme en débat aujourd’hui est adopté,
que nos pensions ne seront pas « rabotées ». Si le gouvernement veut
baisser les pensions des futurs retraités, il obtiendra ensuite, pour les
mêmes raisons, la baisse des pensions actuelles.
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Photos : fête de Maraussan
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Impôts locaux
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Tout sur le quinoa
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Recette de cuisine : salade de quinoa
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Zoom sur l’association :
« Gardarem la tèrra »
Après avoir défendu le droit à
une retraite juste pour tous le
23 septembre, nous serons appelés par l’ensemble des organisations syndicales de retraités
à réclamer une amélioration
des conditions de vie des retraités, notamment des plus modestes, le 14 octobre.
Vous trouverez sur le site http://syfacilities.free.fr tous ce qui concerne les
retraités : manifestations, réunions ….
Photos de la fête à Maraussan (nous n’avions pas pu les publier dans notre dernier numéro)
Simon Sitbon faisant sa conférence …..
devant un parterre tout ouï
Guy, notre cuistot, est à la tâche pendant que Monique goûte les plats.
Annie et Stella animent la loterie tandis que les petites
mains innocentes des petits-enfants de Charlette tirent
les billets gagnants.
Impôts locaux :
Les conditions d’exonération pour 2010
Les personnes à faibles revenus
peuvent être exonéré de taxe
d’habitation, voire de taxe foncière (arrêté du 3 mars 2010),
pour leur résidence principale.
• L’exonération totale est
accordée aux foyers dont le revenu fiscal de référence pour
2009 n’excède pas 9876 € pour
la première part de quotient familial (majorés de 2637 € par
demi part supplémentaire).
D’autres éléments sont aussi
pris en compte, en particulier
les revenus de la personne partageant le logement. Pour la
taxe d’habitation, vous devez
aussi être soit veuf(ve) ou
âgé(e) de plus de 60 ans non soumis à l’impôt de solidarité sur la
fortune pour 2009, soit titulaire de
l’allocation supplémentaire ou de
l’allocation
adulte
handicapé
(AAH), soit bénéficiaire du revenus de solidarité active (de base),
soit invalide ou infirme ne pouvant
subvenir par le travail à vos besoins. Pour être exonéré de la taxe
foncière sur les propriétés bâties,
les contribuables remplissant les
conditions de ressource doivent
aussi être âgé(e)s de plus de 75 ans
ou titulaire de l ‘allocation de solidarité aux personnes âgées ou de
l’AAH.
• L’exonération partielle de la
taxe d’habitation est accordée aux
foyers dont le revenu fiscal de référence pour l’année 2009 n’excède
pas 23 224 € pour la première part du
quotient familial (majorés de 5426 €
pour la première demi part et de
4270 € pour chaque demi part supplémentaire)
La taxe d’habitation est due par la
personne qui, au 1er janvier, occupe
le logement meublé. La taxe foncière
est due, au 1er janvier, par le propriétaire (ou l’usufruitier) du bâtiment.
Les personnes exonérées de taxe
d’habitation ne payent pas de redevance audiovisuelle.
DU QUINOA AU MENU
De l’énergie à l’état brut
Cultivée depuis 5000 ans en Amérique du Sud, cette petite graine connaît sous nos latitudes un succès croissant
bien mérité
Rien d’étonnant à ce que les Incas l’aient considéré comme un don de Pachamama, la déesse de la terre, et
l’aient surnommée « la graine sacrée » : le quinoa a tout bon, aussi bien sur le plan nutritionnel que gourmand.
Quels sont ses apports ?
Ne vous fiez pas aux apparences, le quinoa n’est pas à proprement parler une céréale, mais une plante herbacée
de la famille de la betterave et des épinards, dont les graines sont comestibles. Quoi qu’il en soit, ses propriétés
sont comparables à celles des céréales. Comme ces derniers, c’est de l’énergie à l’état brut, à condition bien sûr
de le choisir complet ou semi-complet, tous les bons nutriments étant concentrés dans le son, la peau fine et
brune qui l’entoure. Sa consommation est donc particulièrement recommandée aux végétariens, mais aussi aux
personnes intolérantes au gluten, puisqu’il en est totalement dépourvu.
Il se mange avec quoi ?
Le quinoa se prête à toutes les envies gourmandes : chaud, il accompagne parfaitement viandes et poissons,
froid, il remplace le riz dans les salades estivales. Les végétariens, pour éviter toute carence, l’agrémenteront de
légumineuses. Lentilles, pois chiches, pois cassés, soja et haricots sont riches en méthionine, acide aminé essentiel, qui fait défaut au quinoa et fait dire aux nutritionnistes qu’il apporte des protéines « incomplètes » contrairement à la viande et aux poissons. En mangeant ces délicieuses petites graines plus une légumineuse au cours
du même repas, non seulement les apports nécessaires en protéines sont respectés, mais ces dernières sont
mieux assimilées par l’organisme.
Trois raisons de manger du QUINOA
1) C’est une source de protéines (13 gr pour 100 gr) de qualité exceptionnelle pour un végétal, du fait de sa
teneur en acides aminés essentiels. 150 gr de cette graine, qui n’est pas une céréale mais un légume cousin de la betterave et de l’épinard, offrent une valeur protéique quasi identique à celle d’un œuf.
2) C’est un aliment antifatigue. Outre sa teneur en fer bien assimilé par l’organisme, « le petit riz des Incas » est riche en glucides, vitamines (B1 et 6,C et E), acides gras essentiels, minéraux (magnésium, potassium, zinc, cuivre et phosphore) et oligo-éléments.
3) C’est une source de fibres. Il favorise la digestion et le transit intestinal. Sa teneur en fibres est bien supérieure à celle des céréales et proche de celle des figues (11 % environ). Un bémol : son goût amer s’il
n’est pas bien lavé avant cuisson.
Recette de Cuisine
SALADE DE QUINOA
Préparation : 15 mn
Cuisson : 15 mn
Ingrédients (pour 4 personnes)
1 verre de quinoa
1 concombre
20 feuilles de menthe
1 échalote
sel
jus de citron
2 tomates
huile d’olive
Préparation
Faire cuire le quinoa 15 mn dans de l’eau bouillante. Une fois cuit rincez-le à l’eau froide et laissez-le
s’égoutter.
Coupez les tomates, le concombre et l’échalote en tous petits morceaux, coupez très finement la menthe et
mélangez tous les légumes avec le quinoa froid.
Assaisonnez avec du jus de citron, du sel et de l’huile.
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ASSOCIATION GARDAREM LA TERRA (par Joan-Loís Escafit)
L’association a été créée en 2003 sur la base d'un manifeste proclamé le 9 août 2003
Dans les années 1990, j'avais participé sur Montpellier avec le Professeur Robert Lafont
(décédé le 24 juin 2009) à l'animation du Club Mutations puis du Forum de l'Innovation Sociale et Politique: il
s'agissait d'organiser régulièrement des exposés-débats thématiques permettant de mieux analyser les réalités
économiques, sociales et culturelles contemporaines et d'esquisser des propositions.
A l'occasion du grand rassemblement d'août 2003 sur le Larzac, en tant qu'acteur témoin (au titre de l'URI
CFDT du Languedoc-Roussillon) des grandes mobilisations populaires notamment du 5 février et du 29 avril
1976 (impliquant les structures CFDT, CGT, Fédération de l'Education Nationale, Comité Régional d'Action
Viticole et CID-UNATI), j'avais été convié à une table-ronde sous le grand chapiteau « Seattle » sur le thème
occitanisme et luttes sociales. C'est au terme de cette table-ronde que fut proclamée par de jeunes hommes et
femmes le manifeste « Gardarem la Tèrra », s'adressant au Peuple de la Terre. Ce manifeste énonce trois
principes qui ont la valeur d'une déclaration universelle de droits:
1 - Le Peuple de la Terre a droit à la vie, quel que soit son lieu d’habitat et son degré de développement matériel
et social.
2 - Les peuples et les pays ont droit à la vie, c’est-à-dire au plein développement en leurs lieux et selon
l’irisation de la variété culturelle. Le droit au pays a été proclamé il y a trente ans sur le Larzac.
3 - La vie a droit à la vie. Devant les risques qu’elle court présentement, du fait d’une exploitation sauvage pour
le profit des maîtres du jeu capitaliste, une régulation est nécessaire.
C'est sur la base de ce manifeste (rédigé principalement par Robert Lafont) que se constituèrent dès le mois de
septembre deux comitats de païs (montpelhierenc et nimesenc) et une federacion generala Gardarem la Tèrra,
avec comme premier projet une caravane occitane: grâce à l'accueil à chaque étape d'un groupe local convaincu
de l'intérêt de faire le lien entre celles et ceux qui s'efforcent là où ils sont d'articuler épanouissement de la
langue occitane et de la vie culturelle avec une ouverture sociale, économique et écologique sur le monde, un
bus rempli d'une quarantaine de personnes de moins de 30 ans de moyenne d'âge, dont le groupe musical
Goulamas'k et le musicien Miquèu Montanaro, réalisa fin février 2004 une périple de près de 3.000 km de
Marseille à Nice en passant par Montpellier, Toulouse, Pau, Bordeaux, Limoges, Aurillac, Gap et Nice. En
octobre 2005, c'est de la manif de Carcassonne pour la langue occitane, que partit une seconde caravane,
emportant moitié d'anciens, moitié de nouveaux, et porteuses de débats à la fois sur la langue occitane et sur les
enjeux écologiques de l'eau: cette fois le parcours comportait une visite aux pays occitans hors de l'hexagone
français (Val d'Aran et Vallées occitanes du Piémont Italien) et faisait ses escales hors des capitales régionales.
Ces deux caravanes ont permis de constituer noyau et réseau Gardarem la Tèrra, que l'on retrouvera notamment
à la manif du 17 mars 2007 de Béziers, à l'estivada de Rodés chaque été depuis 2005, et dans la réalisation du
colloque « Robert Lafont, la haute conscience d'une histoire » (26 et 27/09/2009 à Nîmes), dont nous préparons
les actes pour valoriser les contributions de très grand intérêt qui y furent présentés.
En tant que secrétaire et chargé de la messagerie de Gardarem la Tèrra, je m'efforce de faire circuler les
informations à notre réseau, et je suis en ce moment engagé dans la collecte des signatures sur la pétition (en òc
et en français) pour le droit d'entendre et de lire de l'occitan dans les transports en commun sur l'ensemble des
pays occitans. Cette pétition qui totalise 689 signatures à l'heure où j'écris peut se signer sur internet à l'adresse
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8030
Avec ses comités de pays (un 3ème éclôt en Limousin), l'association federacion Gardarem la Tèrra se définit
comme l’entité juridique d’un mouvement de réflexion et d’action altermondialiste qui a pour objet de
permettre la réflexion et l’action de femmes et d’hommes qui, face à la crise, politique, écologique et morale
qui se vit au niveau local comme au niveau planétaire, veulent contribuer à l’élaboration et à la mise en oeuvre
de solutions conformes à l'esprit du manifeste fondateur.
Pour en savoir plus, notamment sur l'historique, consulter notre petit site: http://gardaremlaterra.free.fr
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