Organisation de la journée du mercredi 15 juin à Paris – montage

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Organisation de la journée du mercredi 15 juin à Paris – montage
Organisation de la journée du mercredi 15 juin à Paris –
montage du projet Life intégré sur les habitats marins
Lieu
Ecole supérieur du professorat et de l’éducation (ESPE)
10 rue Molitor (se référer au site Molitor, croix rose sur la carte)
Paris -16ème arrondissement
En raison des consignes de sécurité du plan Vigipirate, l'accès à l'ESPE est uniquement possible sur
présentation d'une pièce d'identité.
Programme
9h
Accueil – café
9h30
(amphi 2)
Introduction
Ministère de l’environnement de l’énergie et de la mer (direction eau et biodiversité)
Présentation du projet Life intégré
Agence des aires marines protégées
Les habitats naturels marins d’intérêt communautaire
Muséum national d’Histoire naturelle
Echanges avec la salle
12h
Repas libre. Possibilité de restauration à la cantine de l’ESPE
13h – 14h30
Atelier 1 : Amélioration de l’état des habitats naturels marins
Amphithéâtre 2
Atelier 2 : Gouvernance
Salle 3
Atelier 3 : Evaluation de l’efficacité du réseau Natura 2000 en mer
Salle 4
14h45 – 16h15
Atelier 4 : Renforcement des capacités
Amphithéâtre 2
Atelier 5 : Communication et participation citoyenne
Salle 3
Atelier 6 : Dimension terre-mer
Salle 4
16h30 - 17h
Restitution - conclusion
Présentation des ateliers
Les ateliers ont pour objectif d’aborder les bénéfices que pourraient apporter un tel projet pour la
mise en œuvre de Natura 2000 en mer, et le cas échéant pour surmonter des difficultés rencontrées
à l’heure actuelle. Les thèmes d’atelier ont volontairement été choisis pour permettre au maximum à
la diversité des participants d’intervenir sur chacun d’eux. Sans qu’il s’agisse de construite
immédiatement le partenariat lors de cette journée, les ateliers représentent également une
occasion de proposer des actions qui pourraient être portées au cours du projet.
Des questions transversales ne feront pas l’objet d’atelier dédié, mais pourront être abordées de
manière générique ou ponctuelle : les échelles de gestion, la coopération internationale, la mise à
disposition des données, les sources et les mécanismes de financement ou encore la gestion des
futurs sites Natura 2000 au large.
Atelier 1 : Amélioration de l’état de conservation des habitats naturels
marins
Les programmes LIFE nature visent à financer la mise en œuvre d’actions concrètes de
conservation. Ces actions sont le cœur de ces projets intégrés. Elles peuvent être des actions de
bonnes pratiques, mais aussi des actions de démonstration. Le bénéfice environnemental de ces
actions doit être tangible et mesurable. Il peut s’agir d’actions de restauration des milieux naturels
comme le nettoyage des fonds marins par l’enlèvement de récifs artificiels non efficients, d’épaves
ou de macrodéchets (corps-morts, filets de pêche perdus…). La mise en place de mesures de gestion
(zone de mouillage réglementée par exemple) et leur suivi s’inscrivent aussi dans ce type d’action.
Cet atelier pourrait également aborder la question des approches stratégiques pour évaluer les
facteurs d’influence selon les habitats et les échelles d’action les plus appropriées.
Atelier 2 : Gouvernance
Les projets intégrés doivent démontrer que la mise en œuvre de Natura est efficace et bien
coordonnée. Dans l’optique de faciliter la prise de décision (décisions plus éclairées, représentatives),
des actions propres à la gouvernance de Natura 2000 en mer pourraient être testées : création
d’instances informelles alimentant les décisions des instances de gouvernance (à l’instar des comités
locaux de concertation mis en place dans le Life pêche à pied de loisir), expérimenter une gestion
multi-site pour améliorer la cohérence entre sites voisins. Dans un souci de bonne coordination, le
projet pourrait contribuer aux synergies entre Natura 2000 en mer et les autres politiques
environnementales (DCSMM, DCE) ou relevant de différents secteurs d’activités.
Atelier 3 : Evaluation de l’efficacité du réseau Natura 2000 (en termes
d’effets écologiques et socio-économiques)
Le projet doit contribuer à répondre aux impératifs de la directive (rapportage sur l’état de
conservation des habitats marins au niveau national), en s’appuyant sur des informations aux
échelles plus locales (d’un ou plusieurs sites Natura 2000 marins par exemple). Cela pourrait être
réalisé par le biais de dispositifs d’évaluation comme les tableaux de bord des aires marines
protégées qui sont également des outils d’aide à la décision. L’évaluation porte aussi sur les effets
sociaux et économiques, par exemple par des analyses coûts bénéfices de la mise en œuvre d’actions
dans le projet. Ce sujet suppose des développements méthodologiques ou techniques comme la
définition et le test d’indicateurs.
Atelier 4 : Renforcement des capacités
Ce volet vise le développement d’outils de capitalisation, d’échange d’informations, des
connaissances et d’expériences afin de maximiser la diffusion des enseignements tirés du projet. Cela
peut regrouper des actions de formation des parties prenantes à la gestion des sites Natura 2000
marins (gestionnaires, collectivités, élus, scientifiques, services de l’état), la mise en réseau de
l’ensemble de ces acteurs, la création d’outils numériques pour le partage de documentation ou des
résultats du projet, comme la mise à disposition d’une boîte à outil pour la gestion des sites Natura
2000 en mer (informations sur les habitats et les objectifs de protection, catalogue des actions de
gestion et des indicateurs). Le développement des capacités doit également permettre de répondre à
un impératif de pérennisation des actions au-delà du projet.
Atelier 5 : Communication et participation citoyenne
Cette section répond, entre autres, à la nécessité de prévoir des actions de communication dans ce
type de projet, mais propose aussi de donner les moyens à la société de comprendre et d’agir pour
Natura 2000 en mer. Au-delà de la connaissance de cette politique et de sa mise en œuvre en France,
l’objectif est surtout de sensibiliser un public large aux enjeux de protection liés à Natura 2000 en
mer, qu’il s’agisse de pratiquants de certaines activités libres (pêche à pied par exemple) ou du grand
public plus généralement. Le projet devra probablement, dans un premier temps, élaborer une
stratégie de communication, puis, mettre en œuvre des actions comme la création d’outils
numériques (comme l’application DONIA à destination des plaisanciers), le soutien de programmes
de sciences participatives, la mise en place d’aires marines éducatives à destination des scolaires,
l’expérimentation de méthodes de médiation (utilisation de la notion de services écosystémiques par
exemple).
Atelier 6 : Dimension terre-mer
Cette thématique cherche à aborder les habitats dont l’état de conservation justifie d’une prise en
compte de cette interface entre le milieu marin et le milieu terrestre. Il s’agit d’identifier ces facteurs
d’influence (activités à terre pouvant avoir un impact sur le milieu marin, à travers la qualité de l’eau
par exemple) et de proposer des mécanismes d’actions : proposer des recommandations aux
porteurs de projets à terre, contribuer à une meilleure intégration du milieu marin dans les schémas
directeurs, travailler sur la gouvernance en facilitant les interactions ou imbrications entre les
instances de l’eau et de gestion du milieu marin, améliorer la coordination et la mutualisation des
moyens entre les organisations.