Fatima et les Granger - La Société historique de Saint
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Fatima et les Granger - La Société historique de Saint
Fatima et les Granger Fatima connue comme Grande Prairie, Notre-Dame de Fatima et Stead Marie-Claire Granger Fatima et les Granger Fatima connue comme Grande Prairie, Notre-Dame de Fatima et Stead (Version traduite en Français, avec l'aide de Philippe Beaudin et Lucienne Gunning) Ecrit par Marie-Claire Granger Juin 2009 – Mai 2015 St-Boniface (Winnipeg), Manitoba Dédié à ma mère Cécile (Novembre 1932 - Février 2009) mon père Hercule (Mai 1925 - Janvier 1978) et à ma parenté Québecoise Rappelé et raconté par mes soeurs et frères: Lucienne, Emile, Alphonse, Henriette, Juliette, Louis, Monique et Joseph, cousins/cousines Charles (Chuck), Colette et Juliette (Bobbi) Gentes, oncle Jules Granger et sa femme Yvette Fontaine, tantes Juliette et Cécile Granger, tante Louise (Gousseau) Granger, tante Jeannette St-Vincent, cousine Rachel St-Vincent; Célima (Grégoire) Bruneau, Henri, André et Georges Fontaine et leurs femmes Rita, Marie et Cécile Lussier, Simone (Fontaine) Gauthier, Emile Fontaine, Marcien Ferland, Orile Vincent, Eliane (Bosc) Boulet, Harry Prokopec, Carol (Prokopec) Lesko, Laura Thomson, Wanda (Hiebert) Bornn, Aimé Boiteau, Louise (Chevrefils Dubé) Belin, Laurette (Nadeau) Sorin, Réal Bérard, Thérèse (Vincent) Pelletier, Edmond Barnabé, Cécile (Sorin) Flegel, Diane (Vincent) Dubé, Thérèse (St-Onge) Hébert, Olive (Beaudry) Comeault, Père Robbie McDougall, Kenneth Molinski, Dan Zirk, Jean-Charles Fontaine, Mary Anne (Roman) Shipley, Odile (Vincent) Dubé, Roger Bouvier, Cathy (Kowalke) Kintop, Marc Beaudry, John et Doreen Hildebrand, George et Gerald Hiebert, Art Gaffray, et Wilfred Chevrefils. Information pris des livres “From the Beaches to the Falls” publiée par le Winnipeg River Historical Project 1989, “Prairie Pages” écrit par Germaine (Fontaine) Lussier 1999, “Et la Riviere Coule Toujours 1892-1992” écrit par Hector Vincent 1992, “St. John's Ukrainian Orthodox Church 60th Anniversary” 1997 et “Cordwood and Blueberries, A History of the Village of Stead and Vicinity” (pas fini, avec histoire écrit par les villageois), les deux par Robert W. Niblock, et "Municipalité de St. Francois Xavier Manitoba 1880 “Our First Hundred Years” écrit par la Committé Historique de la Municipalité de St. Francois 1980. Information additionnel de l'Archidiocese de St-Boniface (Père Léonce Aubin), La Societé Historique de St-Boniface (Gilles Lesage), les archives à St-Georges (Elise Bruneau Zolinski), Archives du Manitoba, la municipalité rurale d'Alexander (Joanne) et l'internet. Appréciation à des amis pour leurs aide général, spécialement Philippe Beaudin (“MARCI BEN”) et George Newman; et l'encouragement de ma chère amie Juliette Hébert. Merci tous! Photo – Hercule Granger, sa premiere récolte vers 1952 Définition de "granger" fermier: quelqu'un qui dirige une ferme 1 Mom père Hercule Emile Granger a acheté du terrain à Notre-Dame de Fatima, Manitoba, l'été de 1949. Fatima était 7 miles est du village de Stead et 11 miles sud- ouest de StGeorges, 92 km nord-est de St-Boniface (centre de Winnipeg). C'était une nouvelle paroisse fondée en 1949 par le Diocese de St-Boniface. Je suis contente d'avoir été élevée là. J'ai des bonne mémoires, des mauvaise mémoires. Mais plus important pour moi, j'avais de la liberté. C'était réel. Et libre. C'est la force qui m'attire à cette place d'autre fois. Les Granger qui ont vécu à Fatima consiste des grandparents, Zotique né en 1892 et Juliette (née Barnabé) 1894; leurs fils Marc 1939 et Henri 1917; leurs fille Aline 1924 et son mari Gérard Gentes, enfants: Charles 1943, Colette 1945, Juliette 1949, Gisele 1953; mes parents Hercule 1925 et Cécile 1932, leurs enfants: Lucienne 1956, Robert 1957, Emile 1958, Alphonse 1960, Marie-Claire 1961, Henriette 1962, Juliette 1963, Louis 1964, Monique 1967, Joseph 1968 et Cécile 1970. Huit des enfants sont nés à l'hopitale de Pine Falls, Alphonse et Marie-Claire à l'hopitale de Beauséjour et Henriette à maison. Lucienne, Emile, Alphonse, Henriette et Louis ont été baptisé à Fatima; les autres à St-Georges. Durant les années 1930s, possiblement avant, Fatima était connue comme “Grande Prairie”. Sur une carte datée 1908, ou Fatima a été fondé, on voit au nord un marais couvert de mélèze (tamarack) et saules. Plus loin au sud est il y a du terrain de collines couvertes de peuplier blanc, des petits tamaracks et sapins noires. L'histoire orale nous dit qu'à un temps un feu a passé dans la zone et a clairé une large ouverture - une grande prairie. Les autochtonnes qui faisaient la chasse et la trappe ont informé les fermiers de St-Georges a propos de cet endroit. Alphonse Vincent a entendu dire que cette grande prairie était idéale pour faire le foin. Pendant l'été avec son fils Philorum et les Chevrefils (Etienne), il récoltait le foin sauvage. Ils traversaient la fondrière, de St-Georges à Grande Prairie, coupaient le foin et l'empilaient, vivant dans des tentes. Pendant l'hiver après que le marais était gelé, ils transportaient le foin par traineau avec des teams de chevaux pour la nourriture d'animaux sur leurs fermes. L'année 1934, des familles de St-Georges ont commencé de parler a propos d'acheter du terrain de la courrone à Grande Prairie. Aucun terrain a été a vendu avant l'année 1948. Eméric Bouvier, Oscar Vincent et d'autre fermiers de St-Georges on construit un chemin à Grande Prairie dans le milieu des années 1930s. Ils travaillaient sur le chemin en s'ent allant à Grande Prairie pour la semaine. Quand nécessaire ils ont construit des “cordes de roy” pour passer et creusaient des fossés. C'était appelé “Sentier Bouvier” soit par Rev Picton ou le Père Méthé quand l'un des deux ont fait une carte de l'endroit. Aujourdui il y a un chemin qui ce joint à l'autoroute 304, en route vers St-Georges, avec ce nom. “Papa (Philorum) aimait la forêt. Il savait choisir les bons endroits pour la coupe du bois. Il était un vrai coureur de bois. Il était aussi très bon pour couper le foin sauvage à Grande Prairie. Il disait souvent qu’un bon feu dans la tourbe serait un bienfait. Puis un bon dimanche matin, en sortant de l’église, nous avons vu de gros nuages de fumée dans la direction de Grande Prairie. Sa figure arbora un large sourire. Enfin quelqu’un avait mis le feu…Ceci se passait en 1936-1937. J’avais alors 14-15 ans. C’est maman qui l’a vérifié avant de mourir. Peu après, la deuxième guerre mondiale a éclaté et tous les jeunes hommes durent servir. On les envoya à travers le pays ou outremer. Tout a changé depuis. Quelques familles ont quitté. Raoul et Marie-Louise son allés à Pine Falls, oncle Domina est allé à Ste-Anne 2 rejoindre son frère Arthur, déjà installé là. Maintenant je comprends pourquoi papa poussait tellement le développement de Grande Prairie. Avec des familles nombreuses, il n’y avait pas vraiment d’avenir, pas d’emplois pour tous ces gens.” (Rose Vincent Gautron). L'année 1926, le moulin a papier à Pine Falls ouvre. En 1927 la production du papier commence, une année après la ligne du CNR a été placée. La ligne venait de Beaconia au nouveau moulin. Rémi Vincent est venu à Grande Prairie en 1939, possiblement 1942. Il était un “squatter”, comme les autres. Il a labouré autour de son quart de section, marquant son terrain, on peux dire. Il a bâti sa maison avec des peupliers 6 pouces en diamètre. En 1940, un groupe de monde des alentours de St-Georges demandaient que le governement ouvre le terrain à Grande Prairie. Les vendredis le poisson était mangé souvent. J'imagine que les résidents de Grande Prairie voyaient la valeur de Catfish Creek – les poissons frayé du Lac Winnipeg suivaient la coulée et finissaient dans les fossés proches. Il y avait en masse de poissons, surtout des meunier (suckers). C'est possible que Lucien Lussier "Grand Lucien" était le premier a vivre à Grande Prairie en 1940. Il vivait dans une cabane avec sa femme Irène Fontaine et leurs enfants. Au commencement des années 1940s Rev Pierre Picton vennait dire la messe dans la maison d'Elphège et Marthe Beaudry. Il n'était pas le prêtre de St-Georges mais des fois il le remplaçait. Deux autres prêtres, Donat McDougall (un Métis de Lorette) et le Père Dufort, dissient la messe aussi. La famille d'Elphège Beaudry employait des chevaux pour travailles et voyages. Il construit des chemins du “corde du roy” pour passer les places difficiles quand c'était nécessaire. Claire, une des filles, était cuisinière dans un chantier forestier “bushcamp”. Olive Comeault, une autre fille, me dit “It was hell. They were bad years. La misère noire.” La famille Wilfrid Fontaine était une qui gardait des moutons. En 1940-1944, trois frères Leclerc et Eméric Bouvier géraient un moulin a scie à Grande Prairie. Deux des frères Leclerc se sont établis à Fatima plus tard (Victor et Pierre). C'est dit quelques uns des fils de Pierre étaient des “bootleggers”. Anna (Leclerc) Lachance vit à St. Eustache et est une cousine de Paul, Albert, Joseph et Armand Leclerc. Sa mère était Dolorès Bouvier de St-Georges, son père Victor de Baie St. Paul, paroisse de St. Eustache. Victor avait du terrain à Fatima dans les années 1950s que son frère Pierre a semé plus tard. Pierre avait 4 fils qui avaient du terrain à Fatima: Paul (& Rita Vincent), Albert (& Adéline Vincent), Joseph et Armand. Marthe Beaudry (la soeur de Pierre) et Elphège vivaient à Fatima aussi. Alice Giasson, la femme de Pierre, est morte jeune, laissant plusieurs jeunes enfants. Leur fille Alice fût adoptée par Hermangilde Laramée et Béatrice Leclerc, sa tante. Ils vivaient à St. Eustache. Alexandre Milette a marié Beatrice Giasson (soeur d'Alice Sr). Jean Giasson (frère d'Alice Giasson) opérait le bac de St-Georges pour quelques années dans les années 1930s. Il a marié Alice Bouvier. Joseph Giasson, frère ainé de Jean et Alice, a marié Délima Auger à Dollard, SK. Délima est une cousine de Jean-Baptiste Grégoire, le père de ma mère. Il n'y avait pas de terrain a vendre durant la guerre mais les gens regardaient quand même. Il y avait 13 familles à Grande Prairie durant l'année 1942. Des fois les puits séchaient. Çela 3 voulait dire que les gens devait faire fondre la neige pour la maison et les animaux. Le printemps il y avait des innondations parce qu'il n'y avait pas de fossés. Les chemins étaient faits de terre. Parce qu'il n'y avait pas d'école, les parents enseignaient à la maison et des enfants prennaient des cours pas correspondance. Il y avait assez d'enfants pour une école, mais avec la guerre ce n'était pas une priorité. Quelques résidents ont déménagé ou il y avait une école. Plusieurs bébés sont nés à la maison durant ce temps, avec l'aide des sagefemmes. En 1944 et les années suivantes des colons ont commencé a déménager et d'autre ont en parlé, spéciallement ceux avec des enfants de l'age d'école. Ç'a aurait été différent ci il y avait une école et des meilleur chemins. Quelques uns on resté croyant que les affaires s'ammélioraient bientôt. Quelque uns on dit qu'ils quittaient et reviennaient possiblement quand les affaires s'ammélioraient. Il y a du monde qui on déménagé à Fatima pour se cacher durant la guerre et quand c'était fini ils ont quitté. En avril 1946 il y a eu le premier baptême. La famille d'Adélard Chevrefils est arrivée à la fin de l'automne de 1946 et on bâti leur maison de “logs”. La maison était très froide cette première hiver. Le plâtre d'en dehors a gelé et tombé. Il y avait des bancs de neige dans la maison après une tempête de neige. Il y avait trois poêles dans la maison et puis c'était encore froid. Pendant ce temps les chemins étaient en condition terrible et au printemps, souvent personne était capable de partir. Les chevaux travaillant les champs jusqu'a la fin de la guerre. Les premières classes d'école étaient enseignée par Mme Desbiens par cours de correspondance dans une des chambres de la maison d'Adélard Chevrefils durant la fin des années 1940s. Il y avait peu d'étudiants à Fatima à ce temps. Mme Desbiens a enseigné leurs ABC's. Ils ont reçus les bases de lire, d'écrire et d'arithmétique. En 1947 un père oblat, Jean Méthé, recrutait des Canadiens-Français pour acheter du terrain à Fatima pour coloniser l'endroit. Pendant la fin des années 1940s la construction a commencé sur le drain principal après une étude par des ingénieurs en 1946-1947 et ceci fût agrandi dans les années 1960s. Le bout de Catfish Creek est devenu le drain principal. En 1948 il y avait 8 élèves a l'école. En 1948 les colons ont reçus la permission de choisir leurs quart de section. La province avait décidé d'accorder les titres au colons qui étaient là. Rémi Vincent a payé $800 pour son quart. Des “squatters” qui ne voulaient pas acheter ont parti. Le terrain disponible a été acheté vite. Du monde en dehors de Winnipeg achetaient. Il y en avait qui restait dans des tentes pour l'été. Les prêtres de la région d'alentour commençaient a pousser le monde de venir à Fatima. Ils ont promis des chemins et une école – ce n'est pas arrivé pour une autre couple d'années. Quand la guerre était en pleine force le governement ne voulait pas vendre le terrain parce qu'il ne voulait pas que la région soit trop peuplée. Il ne voulait pas bâtir une école et des chemins. Le frère de Louise Chevrefils est mort dans l'année 1948 d'une attaque d'appendicite à l'hopitale de Pine Falls et a été enterré à Powerview. Il a été transporté par chevaux et wagon à Thomson Landing, par bateau à travers Catfish Creek pour en suite attendre le train. Il est mort la même nuit. Une des tragédies de vivre loin de tout. En 1949 il y avait 64 Catholiques, 55 Français, 14 familles (11 était Français) et 9 étudiants à Fatima. Notre-Dame de Fatima était fondé en 1949. Grande Prairie était le nom que les gens de St-Georges et Fatima utilisaient mais ce n'était pas le nom officiel. Hercule et Henri ont travaillé au bois à Sioux Narrows, Ontario, durant les hivers de 19484 1950. Hercule a acheté du terrain de la couronne le 9 mai 1949 et le 12 juillet 1962 et a vendu les deux le 6 novembre 1973. Le quart acheté en 1962 était juste au nord de l'autre quart de section. Popa n'a pas passé l'hiver à Fatima entre 1949 et 1951. Il travaillait à Sioux Narrows et aux alentours de Pine Falls et plus tard it était en vacance avec son père Zotique au Québec. Père Méthé poussait le monde de s'installer à Fatima. Mon père et son frère Henri, et Aimé Boiteau étaient des hommes de Letellier qui ont acheté du terrain à Fatima en 1949. André Saurette, un ami de Letellier qui était aussi parent, a acheté lui aussi la même année. Il abandonne son terrain pour les taxes en 1950. Son terrain était marécageux. Mon père et Aimé ont été ensemble à Fatima et ont vécu là ensemble. Ils étaient amis. Mon grandpère Zotique est venu pour les aider temporairement. Le terrain d'Aimé était adjacent a celui de mon père. C'est le quart que Popa a acheté en 1962. Leur cabane était 8 x 10 pieds sur le terrain de mon père. Aimé a resté jusqu'à août. Il fût remboursé son dépot de $200 de la couronne. Il pensait qu'il ne réussirait pas. “It was hell” il dit. Il y avait besoin en masse d'amélioration dans la région. Les hommes n'avaient presque pas de vie sociale, ils n'avaient pas le temps. Le drain principal était leurs source d'eau. Marcel Robert a acheté aussi en 1949. Possiblement c'était un Marcel Robert de St-Georges, mais je ne pense pas. Je pense que c'était l'homme de Letellier qui deviendra mon oncle plus tard. Il a marié Germaine, la soeur de mon père, en 1954. Le propriétaire n'a rien fait avec le terrain et le vend peu après. Popa a commencé de “casser” son terrain à Fatima en juin 1949. En 1951, il a appelé son album de photos “Fatima, chez nous”. Hercule travaillait dans le bois aux alentours de Pine Falls pendant l'hiver de 1951. C'est bien possible qu'il n'a pas passé l'hiver à Fatima avant ça. Popa a acheté le terrain, un quart d'une section (SW Section 17-17-9E, Alexander Unorganized) parce que c'était a bon marché. Le terrain était difficile a travailler. C'était plein d'herbes sauvages. C'était de la terre vierge, plein de mousse (3-4 pieds). Popa a brulé la mousse afin qu'il peut semer les récoltes. Dans des coins de Fatima la mousse était 6 pieds de creux. Avant qu'il avait un chemin Popa marchait à Stead – avant le gel il prenait un gros bâton avec lui pour sa sécurité. Il y avait un marais de tourbe 3-4 miles long sur la route. Ça bougeait dessous ses pieds quand il marchait. Il ne pouvait pas arreter ou il calerait. Henri Granger a acheté du terrain de la couronne le 16 juillet 1949 – vendu le 12 juillet 1962. Il a passé quelques étés à Fatima. En 1949, une grainerie sur le terrain des Desbiens était utilisé comme école et église pour les parroissiens. Léonide "La Vielle Desbiens" était maitresse jusqu'a la fin d'été en 1949. Eliette Monchalin était maitresse en 1949-50. Elle était payé $1100. De l'argent était collectioné par les résidents pour la nouvelle école/église. Il y avait des “party” à leurs maisons, des parties de cartes et ils chargaient une admission pour entrer ou ils demandaient pour des dons. Des entreprises ont donné des grands montants. Adélard Chevrefils a offert une portion de son terrain pour la bâtiment. Père Jean Méthé et le Rev Joseph de Rocquigny visitaient les paroissiens et enregistraient les mariages, les naissances, les styles de vie, etc dans un livre appelé Liber Animarum. De ces notes et autres on voit Jean Méthé à Fatima en 1949-1951. Jean était là aussi en 1954. 5 En 1973 on voit L'abbé E. Hébert là daté 1/25/73 et 2/22/73. Il n'y avait pas de visites paroissiales à Fatima après ces dates. En 1949, Jules Granger allait chercer le Père Méthé au train à Thomson Landing, une couple de miles de loin, pour l'ammener à Fatima. Il prenait le véhicule de mon père - un camion de livraison (Hudson's Bay delivery van), fabriqué dans le commencement des années 1940s. Popa avait enlevé le siege du passager pour qu'il ait de la place pour les materiaux de construction qu'il charriait de Letellier à Fatima. Il n'a jamais rattaché le sécurément. Père Méthé sautait d'un bord à l'autre car les chemins était très cahoteux. Plusieurs fermiers à Fatima qui restaient ailleurs se bâtissaient une cabanne et restaient l'été pour travailler le terrain. Ceux de St-Georges vennaient faire leur travaille pour une couple de jours, après ça retournaient chez eux. Des fils d'Antoine Bérard travaillaient avec lui. Réal, un des plus jeunes, vennait visiter et retournait avec Jean Méthé à St-Pierre. Réal ce demandait comment Jean pouvait conduire et dire le rosaire en même temps. Ces Bérard sont parenter aux Barnabé. Antoine est un cousin de ma grand-mère Juliette. 1950 – 9 étudiants a l'école. En 1951, le gouvernement ajoute de la gravelle aux chemins de terre à Stead et chemins principales d'alentours de Stead. Il construit un chemin de terre à partir de Stead jusqu'à St-Georges aussi cette année. En 1953 ce chemin a été gravellé. C'était encore en gravelle l'année 1973 quand on est partis. Eliane Bosc était maitresse en 1950-51/1951-52. À l'automne de 1951 et avant, on était le “School District of Stead – Stead Special.” Eliane était payé $1100 en 1951 et $1300 en 1952. Le district était maintenant appelé “School District of Fatima no. 2334” dans la municipalité d'Alexander, Lac du Bonnet. À l'automne de 1959 on est devenu partie de “Agassiz School Division no. 13.” Père A Plamondon OMI, le missionnaire de Fort Alexander, a présidé à un baptême et un mariage à Fatima en November 1951, quand Jean Méthé était absent. Rev Joseph de Rocquigny était résident missionnaire à Fatima de 1951 à juin 1955. La femme de Philippe Dubé, Graziella Desbiens, jouait l'orgue à léglise. “Chemin Granger” est le nom qu'un des prêtres a écrit dans son livre pour nommer l'endroit ou deux résidents vivaient - Rémi Vincent et Albert Leclerc. Les deux étaient proches voisins sur le même chemin. Dans les années 1950s Fatima a vu une resurgence. Il y avait des “party”, de la piquette (homebrew), pas de police ou limite de vitesse. Plusieur hommes travaillaient au bois les hivers et sur la ligne de transmission pendant les étés et ils étaient éloignés de leurs familles. 1952 – 56 Catholiques, 12 familles. Aline, la soeur de popa, est arrivée à Fatima avec sa famille à la fin de novembre 1952. Elle et Gérard Gentes étaient mariés en 1942. Avant qu'ils arrivent, Charles imagine que Gérard, mon père et Zotique, ont construit leur maison pendant l'été de 1952. La maison était finit avec du papier de goudron, et plus tard du “brick asphalt siding” gris en 1953. Charles pense que leur terrain était acheté pour les taxes. Leurs enfants à ce temps étaient Charles age 9, Colette 7, et Bobbi 3. Une autre était née en 1953 Gisèle. Elle était nommée Linda originalement mais mon père et peut être d'autres trouvaient ce nom trop Anglais et puis ils l'ont nommée Gisèle. Charles ne pense pas que mon père a resté à Fatima l'hiver de 1952-53 parce qu'il se souvient de voir une note sur sa porte "Back in an hour” (Je reviens dans une heure) avec 4 pieds de neige à la porte. La maison Gentes était 1 1/2 miles à l'est et 1/2 mile au sud de chez Hercule. Charles se rappelle de marcher ce chemin plusieurs fois. Il a des bonne 6 mémoires d'aller chez mon père pour un “sleepover” et de manger du pain “Irish bread” avec du Spam pour souper. Comme moi, il est très fièr de notre héritage et nos ancêtres. La famille Gentes a quitté Fatima en juin 1956 parce qu'il pensait ne pas réussir. La terre chez eu n'était pas la mousse mais était dure et rocheuse. Colette se rappelle qu'il faisait du foin et plantait du grain. Les animaux mourraient probablement parce qu'il n'y avait pas assez de manger pour eux et la pluie ne finisait pas, tout le temps qu'ils étaient là. Les bovins se callaient dans des trous de boue. Il n'y avait pas d'électricité pour la première année qu'ils étaient là. Elle se rappelle quand le frigidaire et le poêle qu'ils avaient à Letellier ont été installés dans leur maison. C'était un lux! Aline avait la “job” de faire le lavage des toiles de lins pour l'église. Il y avait trois tombes dans le cimetière de Fatima. Laurence Samletzki (1952) – Popa faisait propablement parti du groupe d'hommes qui ont assayé en vain pour le sauver quand il était pris dessous de son tracteur renversé sur le drain principal au mois d'octobre. L'auto de Raymond Desbiens était embourbé sur le drain principal. Il a été chez les Leclerc pour chercher un tracteur. Laurence aide en conduisant le tracteur et le tracteur a renversé, l'étouffant dans la boue. Les autres deux tombes étaient pour Nicole Dubé (1955) enfant de Philippe et Graziella, et Lucien Lussier (1962). Anna Lansard était maitresse en 1952-53. Elle était de Lorette. Eliane Bosc et Anna Lansard ont loué une chambre chez la famille Adèlard Chevrefils. Anna et Hercule ont sortis ensemble quand elle était là. On pense qu'elle se voyait pas comme pionnière. La construction de l'église/l'école commence le 12 septembre 1952 avec Frère Labelle dirigeant le projet. A leur scierie les hommes avaient préparé 12,000 pieds de bois et collecté $600. La bâtisse était construite par les colons avec les planches qu'ils ont fabriqué avec le bois qu'ils ont coupé et scié. Leurs enfants ont aidé par redressant des vieux clous. Zotique, Popa, et soit oncle Henri ou Marc son quelques uns qui ont aidé avec la construction. Une cantine était overte pendant le projet. Les travaillants ont été payé $1.00 par heure. C'était une grosse batisse mesurant 80 x 22 pied sur 3.75 acres. Il y avait des quartiers séparés pour les prêtres et maitresses. Msg Maurice Beaudoux, l'Archevesque de St-Boniface, a officié à l'ouverture le 7 décembre 1952. Il était accompagné par le Père Piché, le Père Aimé Lizée, l'Abbé Désorcy et le Rev Joseph de Rocquigny. Plus de 100 personnes sont venus. Il y avait des gens de Stead, St-Georges, Pine Falls, St-Boniface, StEustache et Elie. Denis Desbiens qui était né le 27 november, enfant de Rolande et Laurent, fût baptisé après diner par Msg Beaudoux. La nouvelle église/école était aussi la salle communautaire. Il y avait des filmes, des partis de cartes et du bingo dans la salle. Au cours des années, Hercule chantait et dirigeait, et aidait avec la liturgie. Zotique faisait ça aussi quand il était là. Ces jours j'entend dire du monde de Fatima et St-Georges que Popa était un très bon chanteur. L'Archidiocèse de St-Boniface et “The School District of Fatima” avaient 30 acres à Fatima, un morceau de terrain étroit qui faisait face à Stead Road du coin ou était l'église, allant un mile au nord. Le terrain compris la maison des Cutting, le cimétière et le prochain lot. En mai 1957 l'Archidiocèse avait 3 titres de terrain. 1953 – 61 Catholiques, 13 familles, 16-22 étudiants. L'école ouvre en janvier 1953. Le district scolaire payait $30 par mois pour avoir les classes dans la bâtisse. Aline Gentes était la présidente du district en 1954, peut être d'autres années aussi. Popa aussi avait la position 7 plusieurs fois au cours des années. Il était aussi commissaire. La maitraisse en 1955 était Mlle St-Onge de Ste-Agathe. Lorraine Gagné de St-Georges a enseigné en 1953-54. Lorraine était payé $1600 pour l'année. Cécile Sorin d'Aubigny a enseigné les premiers mois en 1954. Elle est partie parce qu'elle est devenue malade. Joseph Desrosiers a fini l'année. En 1953, Popa a semé ses champs et bâti la maison. Ses parents et son frère Marc ont déménagé avec lui en été. Les cabanes que mon père avait avant n'étaient pas à la même place que la nouvelle maison. Les cabanes étaient proche du “hydro tour”, et plus proche du drain principal. Zotique déménage à Fatima pour aider mon père. Lui voulait aussi être fermier et arreter de faire la charpentrie et des “odd jobs” à Letellier. Les emplois “hommea-tout-faire” à Letellier devenaient de plus en plus rare. Henri Granger a passé du temps à Fatima cette été aussi. Pendant le milieu des années 1950 à 1961 Henri Granger vivait et travaillait pour un ami/fermier (Jutras) à Letellier. Ma grandmère Juliette faisait de nouveau vêtements avec du vieux linge. Il y avait un orgue dans la maison. Les premières années qu'ils étaient à Fatima mes grandparents ont considéré ouvrir un magasin et bureau de poste sur le chemin principale. Marc a été à l'école a Fatima en 1953-54. Il n'allait pas souvent. Il avait 14 ans au grade 5. Il travaillait sur la ferme avec Popa. Il allait avec Hercule et Cécile chez les Fontaines pour des célébrations. Marc a travaillé une hiver au bois. Marc aimait conduire son Model T avec son ami Henri Fontaine pour pourchasser les chevreuils à Fatima. En 1953, Jules, un autre frère de mon père, a resté une hiver avec lui, les grandparents et Marc. Jules ne voulait pas vivre à Fatima. Il dit que c'était dur de gagner sa vie là et il voulait pas devenir fermier. L'électricité se rend à Stead en 1952, à notre maison en 1953. En 1954 la seule organization sociale à Fatima était la “Farmers' Union”. Il y avait une reunion chaque mois. 1955 – 81 Catholiques, 13 familles, 24 étudiants. Ma mère Cécile Grégoire St-Vincent, une très belle petite femme Française et Métisse, a joint les Granger à Fatima après qu'elle et Hercule, un beau Français en bonne forme, ont été mariés le 11 juin 1955. Moman a été élevé sur une ferme à St-Jean-Baptiste, Popa a été élevé dans le village de Letellier. Ils ont sortis ensemble moin d'une année, se sont vus les dimanches et se sont écrit des lettres. Popa avait parlé d'acheter ou de louer du terrain pour eux à Pine Falls après qu'ils se sont mariés, mais Moman voulait rester à Fatima. Elle pensait qu'il voulait ça juste pour elle et il fallait économiser. Ses parents St-Vincent leurs ont donné une vache. Popa n'avait pas de bétails à ce temps. Les parents de ma mère payaient une assurance de vie pour elle. Quand mes parents se sont mariés, ils ont encaissé la police et pris l'argent pour payer des dépenses de la ferme. Tout qu'on avait était payé sauf le terrain. Quand la ferme fût vendue il y avait une obligation a payer pour le compte d'hopital – naissances et le bras cassé d'Alphonse. Au milieu des années 1950s le Rev Joseph de Rocquigny voulait voir plus de monde vivre dans la communauté; il voulait que Fatima grandit. Pendant les années 1955-1956 le Rev Alfred Chlebowczyk (1915-1992) célébrait la messe à Fatima et à Stead. L'Abbé Louis Morin qui disait la messe à St-Georges a remplacé Rev Chlebowczyk en 1956. L'Abbé Morin enmenait des garçons de St-Georges pour l'aider comme servant à la messe. Louis Morin a participé comme prêtre honoraire aux funérailles de Hercule en 1978. Hercule 8 l'amait bien. Rev Gédeon J Trudeau a remplacé L'Abbé Louis Morin en 1964. Marcien Ferland de St-Boniface a enseigné en 1956-57. Popa était le commissaire et signait ses cheques. Marcien vennait chercher sa paye chez nous et il “party” avec mes parents – ils chantaient et racontaient des histoires et ils avaient un petit peu de piquette ci on en avait. D'une histoire racontée par Marcien Ferland le 18 juin 2009: L'histoire de Fatima est si humble. C'était au milieu de nul-part. Les gens étaient pauvres mais ils gagnaient leurs vies. Ils travaillaient fort avec pas de temps de loisir. Ils y avaient le nécessaire de vivre. Ça prenait du courage. Ils avaient besoin de brûler la mouse pour accéder la terre. Ça prenait des années pour tout la brûler. Ça brûlait tranquillement; pendant l'hiver on pouvait voir la fumée sortir de la neige. C'était ennuyant pour Marcien, pas grand chose à faire les soirées et fins de semaine quand il n'allait pas à Winnipeg pour visiter des amis. Il a aimé passer des veillées avec mes parents et mon grandpère les samedis soirs, jouant des hymnes religieux sur la trompette avec Popa. Zotique faisait de la piquette et en offrait à Marcien. Zotique appelait sa piquette “antifreeze” (antigel). Zotique était plein d'humeur. Hercule and Zotique étaient ses amis et il a appris beaucoup de la ferme d'eux. Un soir d'hiver à l'école, Marcien aperçoit une lumière sur le chemin qui vennait de notre maison s'approcher. C'était Popa sur le caterpillar tirant un traineau en bois. Moman était assise sur le “beam”, pret à accoucher. Le chemin de l'école était néttoyé de neige mais pas notre chemin. Popa a cogné sur sa porte demandant s'il pourrait les conduire à l'hopital. Moman avait perdu son eau et il les a conduit à l'hopital de Pine Falls. Popa a “hitchhiké” le lendemain et a arreté chez Marcien pour lui donner un cigare. Marcien “chummait” avec Marc Granger et Georges Fontaine. Marc était quelques années plus jeune que lui. En 1956 il y avait 11 ou 12 familles à Fatima: Granger, Fontaine, Desbiens (“Le Vieux et La Vielle Desbiens” et deux ou trois fils mariés: Paul, Laurent et/ou Albert), Vincent, Lussier, Dubé, Alarie, Samletzki et Cutting. Oncle Marc a porté les deux premiers bébés d'Hercule et Cécile à la maison (1 1/2 miles) du chemin principal quand Moman et bébés sont retournés de l'hopital. Le chemin qui allait à notre maison n'était pas passable les hivers pendant ces années. Moman parlait gentil de Marc avec appréciation - Marc était un bon, jeune homme, elle disait. Il est parti de Fatima entre avril 1957 et mars 1958 et déménagé à St-Jean-Baptiste. Popa a pris soins des jours de jeux (track and field). Il conduisait les étudiants à Gull Lake et autre écoles des alentour. La maitresse après Marcien était Suzanne Laurencelle de La Broquerie en 1957-58. Elle a marié Raymond Desbiens. Elle, comme Mme Suzanne Desbiens, a enseigné l'automne d'après jusqu'au 14 octobre. André Martin a continué de là (1958-59). Son salaire annuel était $2000. Les Gentes sont partis de Fatima en 1956 et sont retourné à Letellier. Aline n'a jamais parlé de leurs temps là après leur départ et parce que ça l'énervait, Gérard a fait comme elle. 9 Comme ils voyaient là, vendre la maison à Letellier et déménager à Fatima était une erreur. Les Gentes, comme tout les Granger, étaient des bon travaillants et ils ont mis leurs corps et âmes dans cette propriété afin de faillir au bout. Grandmère Granger est parti pour un temps pour prendre soins de sa soeur Alphonsine Grégoire qui était malade à St-Jean-Baptiste. En mars 1956 Grandmère était parti un mois pour aider sa nièce Berthe Goertzen qui avait eu un bébé. Grandmère est parti pour le bon après que Lucienne était née (mars 1956), mais avant septembre 1956. C'est possible qu'elle n'a pas retourné après son temps chez Berthe. Grandmère voulait partir depuis longtemps mais Grandpère voulait rester. Elle trouvait la vie difficile à Fatima. On a un disque daté le 15 juin 1958 de Zotique qui chante à St-Georges avec Hercule. Il est possiblement parti alentour de novembre 1958. En 1959 les grandparents sont déménagés à St-Boniface. En attendant la naissance d'Emile, Moman a passé du temps chez Louis et Lorette Larocque à St-Georges. Mme Larocque apparament avait marché avec elle à St-Georges. Moman ne voulait pas prendre la chance de la naissance à maison avec juste Zotique qui savait quoi faire. Le 19 mai etait le temps de semer et Hercule (et Zotique) seraient pas proche de la maison quand même quand son temps arrivait. Louis etait un ami d'enfance de Hercule à Letellier. Moman nous a raconté cette histoire en 1970 quand elle marchait après savoir decidé que Cécile était tard et devrait être née. 1959 – 78 Catholiques, 77 Français, 13 familles, 23 étudiants; 1962 – 90 Catholiques, 13 familles, environ 100 residants, 24 étudiants. Laurette Nadeau de La Broquerie était maitresse en 1959-60. Marguerite Royal est venue après elle (1960-61, 1961-62). Elle vennait possiblement de Winnipeg. L'école est fermée en juin 1962. Mon père était souvent Secrétaire-Trésorier au cours des années et il l'était les deux dernières années. L'automne de 1962, Patricia Desbiens était la seule étudiante de Fatima qui allait à l'école de Powerview pour l'école secondaire. Elle était dans le grade 9. Mme Desbiens, une voisine, était la sage-femme pour la naissance de Henriette. Moman n'a pas eu le temps de se rendre à l'hopital. Au début des années 1960s la famille d'Albert Leclerc vivait à l'autre côté du chemin de chez nous. Il louait une maison qui avait été déplacée là pour la famille. Elle appartenait à Thomson de Stead. Les Leclerc étaient là une couple d'années et avait 6 enfants. Les parents se s'ont séparés et sont partis en 1965. La maison a été déménagé environs 1968. Je me rappelle que ce terrain était innondé au printemps. Mon frère Robert a pris le bateau qu'il avait construit sur l'eau là avec moi. Ernest Dupont avait du terrain a un côté de chez nous. Quelques fois nos bétails s'échappaient et allaient sur son terrain. Il se choquait parce que les bétails écrasaient ses récoltes. Il avait une cabane sur son terrain mais il ne vivait pas là. En 1962, le terrain de Henri Granger allait pour la vente pour taxes parce que lui et Hercule ne pouvaient pas faire les paiements ou payer les taxes. Ce terrain était dans le RM de Lac du Bonnet et les taxes étaient plus cher que notre place qui était dans “Alexander Unorganized Territory”. Ce terrain appartenait à Henri et Popa. Il avait chacun un quart de section. Henri n'était pas capable de le diviser alors c'était juste à son nom. Le quart d'Hercule était partiellement payé par le permis de bois "cutting tax" (le government avait les droits de bois). Quand Popa coupait le bois sur son terrain le moulin à papier achetait le bois, payait le RM et ces paiements étaient appliqués sur l'achat du terrain. Zotique a parlé à 10 Jules apropos du terrain de Henri. Jules pensait que trop avait été investé dans le terrain. Il a payé les taxes, acheté le terrain et l'à divisé. Le quart de Popa était en foret qui lui a permi de couper le bois pour vendre et pour chauffer la maison. Quand Popa n'avait plus ce terrain il coupait du bois à l'autre côté du drain principal au bout de notre chemin, dans Belair Forest. Henri a semé du grains sur le terrain de Jules avec son aide de 1962 à 1964. En 1964 Jules a vendu un quart (celui à Hercule). En mai 1965 il a vendu l'autre. Un quart section se vendait pour $2000 en ce temps. La cabane à Henri était 3 miles au sud de chez nous. Il avait une grande boite de crême enterré qui servait comme frigidaire. On lui emportait du lait et beurre et des fois de la viande parce que son frigidaire ne préservait pas longtemps. Il récoltait du seigle sur sa terre. La plus grosse population de Fatima était en 1962 avec environs 100 résidants. L'école de Fatima ferme l'été de 1962, juste mois avant que Lucienne commence l'école. Le nombre d'étudiants nécessitait une plus grosse école. Les parents, incluant Popa, pensaient que leurs enfants auraient une meilleur éducation à St-Georges. Mon père était commissaire à ce temps. Des étudiants de Stead ont commencé d'aller à Powerview Collegiate l'automne de 1960. Après que l'école de Fatima fût fermé, on était sur le même autobus que les étudiants de Stead qui allaient à Powerview. Plusieurs étudiants allaient à St-Georges. Les Français à StGeorges, les autres à Powerview. Nous avons été à l'école de St-Georges jusqu'au grade 6, à Powerview pour “junior high” et école secondaire. Mary Anne Roman et Carol Prokopec de Stead prenaient l'autobus qui arrêtait chez nous. Ils décrisent l'arrêt comme bien long. Les enfants sortaient de la maison, un à la fois. Le chauffeur était près a partir, changeait de vitesse et un autre enfant sortait de la maison. Daniel Zirk de Stead était sur l'autobus aussi. Il a commencé l'école à Powerview en 1961 pour son grade 11. Il était dans la même classe que Phillip Fontaine et ont gradué ensemble. Lucienne, la premiere née, ne parlait pas l'Anglais quand elle a commencé l'école à StGeorges. Elle l'a appris là. J'imagine que je parlais l'Anglais quand j'ai commencé l'école en 1967. Quelques fois Lucienne a du marcher le 1 1/2 mile du chemin de gravelle à la maison parce que le chauffeur refusais de conduire l'autobus sur notre chemin de terre après une grande pluie. L'hiver elle pensionnait chez des voisins qui vivaient sur le chemin gravellé afin d'aller à l'école. J'imagine que mon père a négocié la commission scolaire et la municipalité parce que par le prochain septembre le chemin était gravellé jusqu'a notre maison. Des fois la combinaison de la brume et de la mouse qui brûlait résultait que le chauffeur de l'autobus n'avait pas de visibilité. Une fois un étudiant, Louis Lesosky, marchait le long de l'autobus, la porte ouverte, pour guider le chauffeur. Harry Prokopec de Stead était le premier chauffeur. Philippe Dubé de Fatima était un autre. Wild Rice Developments Ltd a acheté du terrain à Fatima en 1963. C'était une compagnie d'environs 10 gens. Ils avaient près de 2,000 acres. Les propriétaires était de Silver Falls; Art Gaffray en était un. Ce groupe récoltait du riz dans des lacs tout près et voulait assayer de faire maissonner du riz dans une rizière (rice paddy) à Fatima. 11 Ils construit une barrière à Catfish Creek. Ils l'ont vidé et repoussé la terre à 3 pieds de hauteur. Ensuite ils ont endiqué la coulée a peu près 4 miles plus loin. Ils ont utilisé des pompes pour forcer l'eau dans les champs. Ils ont eu des problemes avec ça – le printemps il y avait un cours d'eau et rien plus tard. Une fois les propriétaires ont décidé de semer avant d'innonder. Les merles ont mangé beaucoup de graines. Ils ont dû recommencer. Le riz ne poussait pas bien dans la tourbe, ça manquait de nutrients. Ils n'ont pas eu de succès. En 1972, ils ont préparer le terrain pour des récoltes de canola. 1964 – 86 Catholiques, 85 Français. Une cave fût construite dessous notre maison au début des années 1960s – avant ça on avait juste un caveau. La ligne de téléphone se rend à notre maison en 1964. On avait une ligne de groupe. On devait écouter la sonnerie pour savoir si un appel était pour nous ou pour un voisin. L'abbé Morin a donné une télé à Popa vers 1964. On avait juste CBC au commençement. En 1965, on a fait creuser un puits avec l'argent que Moman a reçu de la succession de sa mère adoptive (Anna Grégoire St-Vincent). Avec le puits est venu le plombage et la toilette d'intérieure. La chambre de garde-manger est devenue la chambre de bain. Ce puits artésien était a peu près 90 pieds de creux. On n'y avait pas besoin de pompe. Le premier puits des années 1950 était un puits ouvert qui avait été creusé a la main et était peu profond. On avait besoin de descendre une chaudière et la lever avec un cable pour chercher de l'eau. Après ça on avait besoin de la charier à la maison et à l'étable. Popa a acheté une télé noire et blanc en 1965 ou 1966. 1965 – 58 Catholiques, 9 familles; 1966 – 26 Catholiques Français, 4 familles - Hercule Granger, Rémi Vincent, Irène Lussier, 3 familles Fontaines (Henri, André et Hector; Henri le seul marié avec des enfants). La dernière messe était en juin 1966. Le 6 juin était un lundi alors c'est pas possible que c'était le jour de la dernière messe. Il y avait 86 parroissiens Catholiques à Fatima en 1964, 58 en 1965 et 26 en 1966. En mai 1966 c'était rapporté à l'Archevêque par le prêtre qui visitait que 3 autres familles quitteraient cette année. En janvier 1967 le prêtre attendait l'authorization de l'Archevêque pour fermer la mission. La bâtisse fût vendue durant l' hiver à une communauté Évangéliste à Black River pour $1200; elle fût déplacée tard cette année. Les profits de la vente ont été à la parroisse de St-Georges. Popa et André Fontaine étaient les syndics. Popa était bien choqué que l'église ferme. J'ai visité Black River en 2011 et ils m'ont dit que l'église avait brulé plusieurs années passées. Le nom "Fatima" a disparu avec l'église et la région devint connue comme “Stead”. Après que l'église a fermé on allait à la messe à Powerview et St-Georges, des fois à Stead. La messe à Stead était dite en Polonais. Plusieurs familles sont parties au millieu des années 1960s et sont déménagées à Port Alberni, BC pour travailler. Une est partie et leurs familles étendues ont suivis. Plusieurs familles n'avaient pas de bonne eau ou pas d'eau du tout de leurs puits à Fatima. Les colons cherchaient pour de nouvelles opportunités. La vie était plus façile dans les plus grands villages et dans les villes; il y avait plus d'emplois et convéniences. Être fermier était difficile à plein temps, et le climat et le prix des récoltes étaient inprévisibles. En 1964 il y avait une reduction de 13 cents au prix du blé. Plusieurs fermiers à ce temps n'avaient pas assez d'argent pour acheter beaucoup de terrain. La majorité du terrain était bon pour l'agriculture, il aurait juste besoin d'en avoir plus pour avoir une mielleur vie. Quelques uns ont dit qu'il avait trop de mousse au dessus de la terre. Les familles qui sont restées espéraient de rebâtir la communauté. J'ai entendu et lu 12 plusieurs histoires différentes pour expliquer pourquoi le monde son partis, dans les années 1940s et encore dans les années 1960s. J'imagine qu'ils ont tous leur histoires à eux-mêmes. Philippe Dubé et sa famille sont restées jusqu'a 1966. Quand son frère Arthur est mort en 1966, Philippe s'est rendu pour les funerailles au BC et quand it était là, sa maison a brûlé. Il a décidé de partir après le feu et déménage à Port Alberni, BC. Quand on était à Fatima il y avait 2 magasins à Stead, Pine Site Store et Lesosky's General Store, et aussi un bureau de poste. On allait souvent chez Lesosky. Il vendait du gaz. Nos dernières années là, la poste office fût installée à Pine Site Store. Pour notre gros magasinage on allait à Pine Falls, Beauséjour ou Selkirk. Stead avait aussi deux églises, une patinoire et un centre communautaire. Le chemin de fer se rend à Stead en 1924 et a été completé en 1926. Ça étendait la ligne de Beaconia à Pine Falls pour servir le nouveau moulin à papier. Le train passait 6 jours chaque semaine, ramassait la malle et ceçi continue jusqu'au commencement des années 1970s. Le train passait par Stead en allant à Pine Falls au moulin de papier jusqu'à 2009. Pine Site Store a ouvert dans les années 1930s et a fermé en 1993. Lesosky's General Store a ouvert le milieu des années 1930s et a fermé en juin 2001. Le fils de Peter Lesosky, Ken, et sa femme Aline, s'occupaient du magasin quand Peter s'est retiré en 1979. Les marchands des fois faisaient l'échange pour du bois de cordes, des bleuets, des oeufs, etc. Plusieurs clients étaient facturés pour leur achats. Quand les récoltes était vendues, la facture était payée – j'entend que quelques factures ne s'ont jamais été payées. Brodie School est devenu la salle communautaire environs de 1975. En 1966, il y avait 80 Catholiques, 3 Français & 2 Métis à Stead. En 1967, les fiqures inclus Fatima, avec 97 gens; 1968 – 72 Catholiques, 3 Métis; 2002 – 120 résidants. En 2009, il y avait 52 boîtes a lettres utilissées par les résidents. En 2015, il y a les deux églises, la salle communautaire avec une patinoire, une poste office et un atelier de carrosserie qui est en opération depuis environs de 2002 appelé “In Stead Autobody”. Rick Smyrski de Gull Lake est le propriétaire. Le train qui allait à Pine Falls qui arrêtait à Stead prenait passagers et marchandises. Des fois quand les chemins étaient impassables durant l'hiver, Popa marchait au chemin de fer, 6 ½ miles, pour déposer la crême qu'il vendait. Il portait la boîte de crème attachée sur son dos. Il échangait sa boîte de crême pleine pour une boîte vide de son dépot de la semaine d'avant. Durant les années propères (le commencement des années 1960s) la “Beauséjour Creamery” envoyait un camion pour ramasser les boîtes de crême de la région de Fatima chaque semaine. La station de train à Stead était aussi ou on allait chercher les poulets et canetons au printemps qu'on achetait chaque année. Il y avait un arrêt de train avec un embranchement au nord de Fatima à Mile 12 proche de la rizière. Ce débarquement était connu comme “Thomson Landing” parce qu'un reclus vivait proche de là (l'oncle de Robert Thomson). Cet arrêt de chemin de fer fût utilisé au commencement des années 1950s mais après que le chemin entre Stead et Fatima fût construit l'arrêt du train à Thomson Landing n'était plus nécéssaire. Orile Vincent chassait des poules de prairie dans les champs de son père Rémi et de son oncle Félix Vincent. Il y allait avec son cheval tard l'automne. Les poules mangaient le grain qui restait après la récolte. La chaume qui restait après la récolte était de 8 pouces. Les poules étaient bien cachées. Le cheval les trouvaient et les pourchassait. Orile les fusillaient de son cheval. Il renmenait 3-4 poules chaque fois. Orile chassait aussi les canards à la 13 rizière. Quand j'ai commencé l'école je n'avais pas besoin de porter un uniforme. Pour Emile et les plus vieux dans ma famille c'était la règle. J'ai eu une Soeur de St-Joseph comme maitresse à St-Georges; la même pour deux années - Sr Emelda Hébert. Sr Miclette était la principale à un temps. C'est elle qui donnait la “strappe”. Les trois gens enterrés à Fatima ont été transferés au cimétiere de St-Georges le 21 novembre 1967. La croix de bois fût laissée et a restée jusqu'a la fin de juin 1972. Elle fût éventuellemnt brûlée et les cendres cultivée dans la terre quand le terrain fût remis en culture. À la fin des années 1960s et au commencement des années 1970s mon frère Robert tuait des “goffers” et je croix qu'il les ramenaient à la municipalité pour 25-50 cents par queue. Les “goffers” en grand nombre détruisaient les récoltes. Il y avait aussi des chiens de prairie au bout nord de notre terrain, des centaines. Ils faisaient des trous partout. Les grues ont faient du dommage aussi. Popa était bouleversé quand il les voyait dans ses champs de grains avant la récolte. Marc Granger a marié Louise Gousseau en 1967. Sa premiere femme Pauline Guenette est morte en 1965. Ils étaient mariés en 1963 et ont eu un enfant nommé René. Louise et Marc ont eu 4 garçons - Paul, Léo, Marc et Denis. "Oui, ton père était très fier des années qu’il a passées à Fatima. Lui et ton oncle Marc en ont souvent parlé avec émotion. Les mois d'hiver à couper du bois en forêt, les cordes et les cordes de rondins empilés, la mousse sur la surface de la terre qui prenait si longtemps à bruler pour qu’ils puissent trouver de la terre fertile en dessous, les grand jardins de légumes que ta grand-mère a délogé de Letellier pour combler les appétits des travailleurs sur la ferme à Fatima. J'en ai souvent entendu parler." (Louise Gousseau Granger). Quand Ed Pusiewich était fermier à Fatima, il vivait dans une maison d'été de 3 chambres. George et Dorothy Hiebert ont acheté le terrain en 1968. Il n'y avait pas de puits à ce temps, seulement un étang creusé et une bécosse. La famille Hiebert, avec 5 enfants, a resté l'à toute une année dans cette même maison. Aucun des résidents de Fatima sont identifiés comme Métis, basé sur les records que j'ai vu. Je sais qu'il y en avait. Lillian Gordon était Métis. Elle était la femme d'Adélard Chevrefils. En 1968, quand Fatima faisait partie de Stead, 3 résidents sont identifiés comme Métis. Ma mère est une descendante de Jean-Baptiste Lagimodière et Marie-Anne Gaboury; ils sont les grandparents de Louis Riel. Leur fille Josette a marié Amable Nault. Nous avons des ancêstres portant le non Ritchot et Vandal. Nous sommes Métis. En 1970 Popa achète une laveuse et une sécheuse automatique et il aggrandit la maison – un garage attaché, une chambre pour faire le lavage et 2 chambres à coucher. Il installe des chaufferettes électriques contre les murs. Le reste de la maison était chauffée par une fournaise à bois dans la cave. On mettait du charbon au soir puisque ça chauffait toute la nuit. On chauffait au bois et charbon jusqu'à environs 1968, quand on a eu les chaufferettes électriques. Popa a fait creuser un deuxieme “dugout” dans le champ en arrière de l'étable. Il a acheté un nouveau tracteur Case à Thalberg. On a eu une bonne récolte cette année - fléole “timothy”. Financiairement, des années allaient mieux que des autres. Ça dependait sur la 14 récolte. Sur notre ferme on avait environs de 60 bétails (beaucoup de vaches à lait les premier jours), des cochons, des chèvres, des poules, des dindes, des canards et des oies. Monique se rappelle de voir un lynx sur notre terrain. En 1973, un cougar mâle de 2 ans fût tué sur une ferme proche de Stead. Un cougar a été vu l'été de 2010 dans la région de Gull Lake. Il y a aussi des loups, des coyotes, des orignaux, des chevreuils, des ours, des hiboux d'hiver et des hiboux gris dans la région de Fatima. Nos récoltes consistaient de blé, orge, avoine, fléole, alfalfa et du trèfle. On faisait aussi pousser des légumes. Dans notre jardin on avait des patates (on avait un gros lot de patates parce qu'elles poussaient bien dans la mousse, Popa en vendait et en donnait pour le souper paroissial à St-Georges), des haricots, des pois, des choux, de la laitue, du blé d'indes, des onions, des carottes, du kohlrabi, des navets, des bétraves, des tomates, des radis, de la rhubarbe, etc et fruits (framboises et gadelles). On remplissait deux congélateurs avec notre variété de viandes et légumes. Quand l'oncle de Moman, Laurent Grégoire, visitait de StJean-Baptiste (il était aussi le beau-frère de Popa), il nous apportait des concombres parce qu'on en avait presque pas. Ca poussait pas bien dans la mousse. Pour déjeuner Moman nous faisait du gruau. Des fois on avait du blé soufflé. Popa mangeait pas le gruau. Moman lui faisait des oeufs, du pain grillé avec du porc salé ou des restes de viande. On achetait des poisssons à Beaconia et on pêchait proche de chez nous et à Pine Falls. Robert aimait faire la chasse – il revennait à maison souvent avec des poules de prairie et des oies, des fois un lapin. Ma cousine Rachel St-Vincent se rappelle manger le meilleur ragoût de lapin chez nous. Popa a tué une orignal une couple de fois. On mangeait la nourriture fraîche et naturelle: des oeufs, de la viande, du lait (lait de chèvre aussi), de la crême, du beurre, du pain, des légumes et des fruits. Rien était gâché – oui, on mangeait la lanque de vache, le coeur, les rognons, le boudin, la tête en fromage et toute autre bonnes choses. Moman faisait des confitures, des gelées, du relish et du fromage cottage. Elle faisait de la pudding ordinaire et au chocolat avec le lait. Des fois elle faisait de la crême glacée! Je me rappelle de la “slop pail”, ça c'était pour les cochons. J'imagine que ce qui allait dans la chaudière était tout ce qu'on composte ces jours. Je me rapelle quand Popa faisait cuire des patates avec du blé pour les cochons dans une grosse cuve au dessus d'un feu. Mmm... Sur la ferme Moman était occupé a avoir des bébés, faire a manger et changer les couches des bébés, faire certain que les bébés ne se faisaient pas mal, couper nos cheveux (elle était talentueuse à plusieur choses), nous envoyer à l' école et toute autre affaires associés avec les enfants. Quand on avait mal aux oreilles elle mettait une oreiller dans le fourneau pour la réchauffer. On se couchait sur notre coté avec l'oreillé contre notre oreille. Que ça faisait du bien! Elle faisait la cuisine, faisait cuire 40 pains chaque semaine qu'elle faisait dans la cuve de la machine à laver (le vin était fait dans cette cuve aussi). Elle faisait le lavage, racommodait, néttoyait la maison. Elle semait, arrachait les mauvais herbes et récoltait le jardin, etc, etc. Des fois elle faisait du savon. Aussi, je me rapelle la voir avec un gros chaudron proche du cochon quand Popa coupait la gorge du cochon. Elle collectait le sang pour faire du boudin. C'était une femme brave et résistante (elle a jamais changé). Je me rappelle pas qu'elle se plaignait à propos de rien. Je me rappelle pas qu'elle nous criait. Elle 15 n'était j'amais impatiente avec nous. Elle a eu 11 enfants en 14 ans. Quand c'était nécessaire on avait 2 gardiennes et une femme au foyer pour aider a Moman au commencement des années 1960s. Simone Fontaine et des fois sa soeur Nöella prenaient soins de nous. Marie Lussier était la femme au foyer. Elle avait 15-16 ans. Elle restait une semaine à la fois et aidait avec le travail de la maison. Elle prenait soin de la maison quand Moman était à l'hopital pour avoir des bébés. Elle a été à l'hopital avec Moman et Popa quand Monique était né en tout cas que la naissance serait dans le char en allant à Pine Falls. Moman était en plein accouchement par le temps que Popa a parti l'auto dans le froid extreme. Ils s'ont arrivés à l'hopital juste à temps. Simone Fontaine était à notre maison ce matin pour prendre soin de nous. Simone Fontaine et Marie Lussier étaient cousines. Simone prenait soin de nous quand Moman et Popa allaient à la légion à Pine Falls un soir chaque semaine. Marie Lussier est partie de Fatima en 1967 et Simone Fontaine en 1968. Popa était occopé avec le vêlage, traire les vaches, prendre soins des poulets, soigner les animaux, abattre les cochons et le bétail, fumer le porc, castrer les animaux, travailler la terre, semer et couper les récoltes, paqueter le foin “baling”, allonger la maison et construire des graineries et poulaillers, réparer les machines (il a construit une tondeuse), planter des arbres et des fleurs, semer, sarcler et récolter le jardin (il a fait pousser son tabac les premieres années), etc, etc. Popa revennait à la maison tout noire dans le visage de la poussiere quand il travaillait dans les champs – c'était un tracteur ouvert. Oui, l'ouvrage était dur et les temps dur mais mes parents ont eu de bonnes occassions. J'imagine qu'ils avaient pas beaucoup de temps de loisirs – elle moins que lui. Popa, comme son père, était un conducteur de chant. Il conduisait la messe à Fatima et plus tard à StGeorges. En 1954, possiblement avant et/ou plus tard, Popa allait au réunion des “Farmers Union” chaque mois. Mes parents ont commencé à fréquenter la légion à Pine Falls dans le commencement des années 1960s. Marc Beaudry me dit que Popa a eu des conversations philosophiques avec lui à une couple d'occasions à l'école à St-Georges. Marc était le maitre de Lucienne, Alphonse et moi au grade 6 et Robert au grade 5. Popa fumait une pipe, il faisait la chasse (des fois avec mon oncle Marc après qu'il est parti), il patinait et jouait au hockey à Stead en 1969 et 1970, il jouait le cornet, il regardait Séraphin "Les Belles Histoires" et le hockey sur la télé et il chantait avec Cécile. Elle chantait plus que lui. Souvent elle chantait quand elle pelait les patates, lavait la vaisselle, préparait les repas, etc. Elle chantait "Quand le Soleil dit Bonjours aux Montagnes" souvent. Moman jouait le violin. Je me rappelle pas d'autre passe-temps personels. Elle aimait la nature, la grande espace de la campagne, chanter, ses enfants. Ça doit avoir été important pour Moman parce qu'on recevait La Liberté, régulièrement je pense. Une chanson que Moman et Popa chantaient ensemblePrendre un p'tit coup c'est agréable Prendre un p'tit coup c'est doux Prendre un gros coup ça rend l'esprit malade Prendre un p'tit coup c'est agréable Prendre un p'tit coup c'est doux... Une chanson que Popa chantait 16 J'en arrache, j'en arrache Je tire le diable par la queue J'en arrache, j'en arrache Que voulez vous Je suis pas chanceux Pour du revenu pour supporter la famille Popa vendait de la crème, des légumes, des bovins, des cochons et du grain. Popa travaillait dans les champs pour Robert Thomson et pour Steve Roman. Aussi il a peinturé et il a fait de la charpentrie pour les Thomson et les Hiebert. Quand il travaillait assez d'heures (pour d'autres) il était capable de recevoir l'assurance chômage. Une fois par année en autonne Popa faisait le paiement de l'hypothèque et des impots. Plusieurs hommes de la région travaillaient dans le bois pour augmenter leurs revenus. Les femmes restaient à la maison quand leurs maris allaient travailler dans le bois. Elles prenaient soin de tout: la maison, les enfants, et la ferme. Il y a une histoire de Mme Vincent (Thérèse Wilcott) qui allait dans la neige jusqu'aux cuisses pour donner à manger et faire boire les bétails. Popa a travaillé dans le bois pendant ces jours célibataires, mais après ça j'imagine il était trop occupé avec la ferme et la famille qui grandissait. Lucienne a travaillé au camp à la Plage Albert une partie d'un été pour son argent de poche. L'ouvrage pour moi et mes soeurs et mes frères incluait aider à planter le jardin, ramasser les patates, ramasser les légumes et les préparer pour les geler, préparer les poules, les ois et les canards en autonne pour le congélateur (couper leurs têtes, les saucer dans l'eau chaude et les déplumer et les éventrer). On aidait aussi à néttoyer les couches, faire le ménage, redresser des clous pour un autre projet, soigner les bétails, mener le tracteur avec un traineau en arriere pour que Popa puisse empiler les balles de foin, etc. Emile et Alphonse avaient la tâche de traire la vache. Sur la ferme j'ai vu les bovins et les cochons être abattus et la boucherie de ces animaux, la castration des taureaux et des cochons, et la naissance des veaux (si nécéssaire Popa mettait sa main en dedans, jusqu'a son coude, attachait les jambes du veau ensemble et tirait). Dans les champs j'ai vu le plantage de grains, le battage et l'enpaquetage de foin “baling”. Certain de nous, les plus vieux, aidaient avec ces travaux. Je me tenais avec Popa souvent sur la ferme. Je le suivais à l'étable dans la neige, dans ses pas, pour faire le “train”. J'ai redresé plusieurs clous pour lui, je lui amenais des outils, je le regardais travailler. J'aimais passer le temps avec lui. Les jeux que nous enfants jouaient consistait de la cachette, Simon Dit, jouer au loup, les marbres et beaucoup de jeux aux cartes. Je me rappelle jouer aux roles comme “Little Red Riding Hood”, attraper des mouches à feu et des têtards, faire des figures avec de la corde (The Witch's Broom, Jacob's Ladder, et une pour deux personnes), glisser en bas de la côte de l'étang sur le capot d'une voiture, glisser sur le plancher de la cuisine après que Moman l'avait ciré, aller à la plage de Gull Lake, éxploser des cannettes de Raid dans le feu dehors, remplir des cuvettes d'écrivises (mmm) attrappées à la main sous le pont du drain principal, nager dans le drain principal et glisser sur l'argile à l'eau et sortir plein de sangsus, rouler au fond du fossé dans un gros baril en métal ou un pneu, sauter dans la pile de foin du toit de l'étable, regarder ma plus vieille soeur et mes frères grimper la tour forestière sur Murray Hill dans Belair Forest (la tour a été enlevée à la fin de 2002), ramasser des bleuets, des 17 framboisses, des fraises, des cerises et d'autres fruits sauvages dans Belair Forest et en s'en allant à St-Georges dans Brightstone Sand Hills Provincial Forest, marcher sur le chemin de fer et investiguer la cabine là. Emile montait sur un cochon comme un cheval et conduisait son vélo sur le toit de l'étable (plus tard il conduisait le tracteur pour plaisir et la vitesse, avec moi aggripé à côté de lui). On cherchait des trèfles à 4 feuilles dans l'herbe. On esseyait d'attraper les chats sauvages dans le grenier de l'étable. On regardait des films tard le soir sur la télé. On glissait en bas d'une pile de gravier au coin sud-est de Fatima que le gouvernement avait pour la construction de chemins. On avait des picque-niques dans la cour et sur les rochers en route pour St-Georges. Dans La Liberté c'était moi qui avait "La Page de Bicolo". C'était une page pour les enfants. Il y avait personne d'autre de la famille qui la voulait alors il y avait pas de chicane. Faire le beurre était du plaisir. Tout les enfants avaient un petit pot de crême et on les brassaient d'un bord à l'autre sur nos genoux jusqu'a temps que ça forme des motons. Voilà, du beurre – et du délicieux lait de beurre. On faisait dormir des poules en mêttant leurs têtes en dessous leurs ailes et on les bercait. A maison on a appris a faire des siflets avec des branches de saules, a faire des “slingshots”, à percer les érables pour faire du sirop, à faire cuire des gateaux, etc et des “grenouilles” (du la pâte à pain cuit dans l'huile). Certains d'entre nous avons été au Camp Notre Dame à la Plage Albert une couple de fois. Quand j'avais vers 10 ans j'ai fait une carte pour la fête des pères avec çeci écrit en dedans “Your a farmer from the campain You do your train + you pull your cow This morning when you got up the time was heavy + you weren't in your plate.” Traduis en français ça dit - Vous être un fermier de la campagne Tu fais ton train et tu tire ta vache Ce matin quand tu t'es levé le temps était pesant et tu 'étais pas dans ton assiette. Je sais pas d'ou vient ce poème Français. J'imagine que je l'ai écrit en Anglais pour être drôle (peut être c'était mes frères qui le disaient comme ça). Ça fait du sense en Français, mais pas quand c'est traduit en Anglais. On avait pas de parenté proche de nous alors on les voyait rarement. Pour la plus part ils venaient chez nous. "I remember the occasional visitors: Memère Granger avec Mon Oncle Henri, Mon Oncle Marc en passant pour aller à la pêche, Mon Oncle Laurent qui était venu jaser, Jules et Yvette venus faire un tour, Soeurs Cécile et Marcelle en habits de soeurs. Mon Oncle Lucien venait nous voir assez souvent. J’aimais surtout les visites de Memére St-Vincent. Elle prenait “le bus” de St. Boniface jusqu’à Gull Lake et mon père allait la chercher. Elle restait chez nous plusieurs jours (semaines, peut-être?). Elle nous chantait des vieilles chansons et chacun des enfants prenait son tour à “s’assir sur ses genoux” pour se faire berçer. She would bring us a bag of marshmallows for a treat. She was a wonderful Memère! I remember Hercule calling her Sainte-Anna!...I remember occasional family trips in the old car to St. Boniface to visit Memère and Pepère Granger. I don’t think we visited anyone else. Mon Oncle Henri lived with them and we always had lots of fun with him. Memère would be busy cooking and preparing a meal, Pepère would be talking with Hercule and us kids would be getting pinched and teased by Mon Oncle Henri. Thinking about him always brings a smile to my face. When I was about 10 years old, I stayed at their apartment for about a week so that I could go to the dental out-patient clinic at the St. Boniface Hospital for free tooth extractions. It was Mon Oncle Henri who took me there by bus and also took care of me afterwards. I remember Memère still busy cooking and preparing a meal...Almost every year my mom would go to the hospital for a few days and would come back with yet another baby. This was always exciting maybe because it meant relatives would be asked to be god-parents and would come to visit us. It was always 18 exciting to see somebody from the outside world.” (Lucienne Granger Gunning). En 1970, après que Cécile était née, Moman a eu une mauvaise épisode d'arthrites. Ces deux pieds étaient bien gonflés et elle pouvait presque pas marcher. Un groupe de femme de StGeorges “de la ligue des Femmes Catholiques” est venu pour aider et on a fait un gros ménage. Après ça, une des dames est venue deux fois par semaine jusqu'à temps que Moman soit mieux. Nous enfants ont eu des accidents sur la ferme. Cécile a bu du gaz d'un briquet. Alphonse et Juliette ont tombé dans le “dugout”. Alphonse a cassé son bras. Monique a reçu un choc avec une corde électrique. Emile s'est planté un clou rouillé dans le pied. En quelque sorte on a tous survécu. Mes deux parents ont developé des problèmes de santé au commencement des années 1970s. Tante Jeannette est venue aider pour deux semaines quand Moman est revenue de l'hopital le jour avant Noël en 1971. Ina Stubel de Gull Lake est venue prendre soin de nous et la maison quand Moman était à l'hopital et plus tard quand elle récuperait. Deux hommes de Stead, les frères Frank et Bert Smoluk, ont été engagé pour s'occouper de la ferme quand Popa était pas capable de le faire. Moman a eu une ligature des trompes en mars 1972. Elle avait asseyé d'autres méthodes pour arrêter les conceptions, mais elle et/ou Popa les aimaient pas, ou ils ne marchaient pas bien. Juin 1972 – Le regroupement ethnicque dans la région de Stead consiste de: Polonais 33%, Ukrainien 30%, Français 20%, Allemand 13% et autres 4%. Les âges sont: 60 et plus 30%, 40-60 20%, 30-40 10%, 18-30 4% et 0-18 36%. Monique a été à l'école à Powerview pour le jardin d'enfance en 1972. St-Georges l'offrait pas. Joseph était la aussi en 1973. Les deux retournaient en taxi à la maison après leur demi journée. Popa était payé $15 en 1972 pour le mois comme conducteur de chant à StGeorges. Certains résidents de Fatima ont été à l'école avec Gérald Laroche à Powerview. Gérald était né en 1959. En 1972 il était au grade 8 avec mon frère Emile. Toute ma famille a été voir Les Intrépides en concert le vendredi 2 fevrier 1973 dans le gymnasse de l'école à Powerview. J'imagine que c'était excitant pour mes parents de voir Marcien Ferland encore une fois. Malheureusement la soirée a pas fini d'une bonne manière. On a été arreté pas la police en route pour la maison. Ils ont examiné le gaz. C'était violet. Pas légal dans les chars. Le gaz violet était de plus bon marché mais était juste pour les machines de ferme. C'était légal dans les camions, qui était considéré des machines de ferme. Notre famille de 13 ne faisait pas dans un camion. On était pauvre, alors on se servait du gaz violet des fois. Daniel Zirk, un fermier de Stead qui connaissait Popa, m'a dit en 2013 que l'incident était pas juste. A un point en 1973, une decision avait été fait de déménager. Lucienne ne voulait pas changer d'école au milieu de l'année, et puis elle est allée chez des cousins en septembre (Nestor St-Vincent) à St. Pierre ou elle avait décidé qu'elle allait à l'école. Ça c'était quand on savait qu'on déménagait à Ste-Agathe, à la maison de mon oncle Lucien St-Vincent et famille qui vendait leur maison. Il y avait pas d'école secondaire à Ste-Agathe. On est parti 19 le 17 novembre 1973, le jour que ma mère tourne 41. Ste-Agathe était un petit village 15 minutes au sud de St-Norbert (Winnipeg). Pas d'animaux de compagnie est venu avec nous. On s'est tassé dans notre “'station wagon”, un Dodge Plymouth blanc. Popa et d'autres ont été dans le camion de transport, qui appartenait à Mr. Hiebert. Notre terrain, une demi section, a été vendue pour $38,000. Gordon Roman de Stead l'à acheté. Il a loué la maison à Merle Haugerud et sa femme Grace Fontaine. Merle vendait des pièces d'automobiles de chez lui, en plus de transporter du gazon pour Hackie. La maison a brulé en 1977. Je crois que les locateurs ont acheté le terrain après ça et ont bâti une nouvelle maison. Bobby Thomson a acheté le terrain en 1978, moin les 5 acres ou était la maison. C'est possible que j'ai l'info incorrect concernant l'année du feu et decla vente du terrain après ça. Grace est morte et Merle a trouvé une autre femme. Ils étaient là jusqu'à 2010. Mike de Winnipeg a déménagé là l'autonne de 2011. Il était la juste une couple de mois. Vance Mailman est la depuis le printemps de 2013. Mike est parent avec Merle et/ou une de ses femmes. Vance Mailman est le fils d'une des femme de Merle. En 1974 moi et ma famille sommes retournés à Stead pour le picque-nique annuel d'été. Plusieurs de nous on eu des “Stead” t-shirts. J'étais fière de la porter à Ste-Agathe. C'est à ce picque-nique que Lucienne a rencontré son future mari Ross Gunning de Gull Lake. En 1990 des chemins au bout sud de Fatima ont été nommé - Zirk, Chuckry et Roman. En novembre 1992 Codie Simard (un Métis né en 1929) est mort à l'intersection du drain principal et Stead Road. Il y a une croix avec un drapeau Métis. Un M. et Mme. Louie Simard vivaient à Stead en 1972. Mr Miller de “Manitoba Infrastructure and Transportation” me dit que la portion relocalisée de PR 304 était construite au commencement des années 1990s et revêtue en 1993. Une partie de cette autoroute était le chemin de terre qui était derrière notre terrain avec de l'herbe qui poussait dans le milieu, le chemin qu'on prenait après la messe à St-Georges pour inspecter la récolte. C'est devenu l'autoroute qui va à Powerview de Beaconia à l'autoroute 59. L'autoroute qui évitait complètement Stead a eu un éffet négatif sur l'entreprise là. Le “Local Government District of Alexander” est devenu la “Rural Municipality of Alexander” en 1997. Depuis quelques temps il y a plusieurs entreprises dans la région qui vend de la tourbe et du gazon. Blue Grass Sod Producers Ltd est une entreprise familiale établie et opérée par Ed and Helen Hackie en 1965. Ils vivaient à Fatima l'éte et retournaient à Saint-Norbert l'autonne. Ed est mort dans les années 1990s. C'est présentement opérée par Russ et Joan Hackie avec leurs fils Caleb and Ezra. Gusta Seed and Sod Farms a été établie en 1969 par Michael Gusta et sa femme Winnifred. Ed Gusta et sa femme Iona ont continué l'entreprise. Leur fils Glen et sa femme April présentement dérigent l'entreprise. Ils vendent aussi de la tourbe et vivent à Thalberg. La “Brightstone Hutterite Colony” a acheté possiblement 3 sections de leur terrain au nord de l'autoroute 304 récement. Chuckry's Sod Soil & Hauling (Kyle) a commencé l'entreprise avant 1973 et a arreté possiblement tard dans les années 1980s. (John) Hildebrand Sod Farm a commencé en 1974 avec sa soeur Doreen. Hildebrand coupe et vend le gazon de Thomson. Je pense qu'ils en sème aussi. Leur père a considéré d'achèter notre terrain quand c'était a vendre en 1973. Les Thomson de Stead, les frères David et Bobby, présentement sont dans les entreprises de grains, tourbe et gazon. Leur père a commencé l'entreprise de gazon en 1974 ou 1975. Steve Roman avait du terrain proche du 20 drain principal ou il semait du gazon (le terrain qu'il a acheté de Jules Granger). C'a été vendu aux Gusta en 2002. Joe Rachuk était dans l'entreprise de gazon vers la fin des années 1970s, possiblement jusqu'au commencement des années 1980s. Il vendait de la tourbe aussi. Joe Pusiewich était dans l'entreprise de gazon alentour de 1980 à 1990. McEwen Bros Ltd de West St Paul est opéré par deux soeurs qui ont 2,000 acres à Fatima, depuis alentour de 1991. Prairie Seed & Sod Farms est une division de McEwen Bros Ltd. La femme à qui j'ai parlé me dit qu'elle a été là deux fois et elle n'a jamais entendu de Fatima. Rita et Marie Fontaine ont travaillé pour les Thomson et Hildebrand sur leur ferme de gazon pour plusieur années. Le village de Stead est connu comme l'entreprise de gazon du Manitoba. Stead expédie et distribue de la tourbe et du gazon jusqu'à Texas. Toute la tourbe et le gazon vient de Fatima. D'autres fermiers dans la région de Fatima récoltent du canola, du blé, la graine de soya et de tournesol, etc. En 2014 la “Greenwald Hutterite Colony” a commencé a produire des boules de chauffage sur leur terrain, sud-oest de Fatima. Les boules de chauffage sont fait de paille. C'est pour leur consommation et celle de la Brightstone colonie. Les deux couples Fontaine, Henri et Rita, André et Marie, s'occupent à produire et à vendre leurs légumes et leurs artisanat. Depuis quelque temps, 25 ans peut-être, Wayne Gunning (fils d'Albert) a un entreprise de bois de chauffage. Ces jours il coupe à peu près 1 mile au sud-est d'Henri Fontaine. D'autres entreprises inclus deux installation de culture de la marijuane (grow-op). On en a arreté une alentour de l'année 2000 et l'autre en 2006. Elles étaient sur le même terrain. Le governement avait du terrain au coin sud-est de Fatima. L'a il y avait une gravière pour la construction de chemins. Je pense pendant les années 1960 jusqu'au années 1990. Quand la papeterie à Pine Falls a fermé en permanence en 2009, les rails ont été enlevé dans la région en 2012. En parlant à Ken Molinski en 2013, il m'a dit qu'il admirait mes parents et qu'ils ont bien essayé. Mon frère Robert le visitait après qu'on est parti de Fatima. Ken aimait ses visites. Robert est mort en 2001. 2015 - 5 familles, 10 gens. En 2015, les propriétaires dans la région qui ne vient pas là inclus les Zirk, les Thomson, Ken Matchizen et Steven Fosty. Les Hutterites achètent le terrain dans la région récemment. La majorité des propriétaires viennent d'alentour de Stead. Le prix du terrain a monté considérablement. Un quart de section de terre agriculturel vaut approximativement $250,000. Sherwood Forest à Gull Lake est le seul magasin qui reste dans la région. Les prochain plus proche est Clark's Corner à Powerview à un bout et Wavers à Brokenhead à l'autre. Je suis bien fière de mes parents Hercule et Cécile. Ils ont bien travaillé dur! Et puis ils ont pris le temps de faire jouir des moments spécials. De mes parents et mes expériences de vivre à Fatima j'ai appris à aimer la terre, les animaux et la nature, de accepter les différentes nationalités puisque c'était tout un mélange l'à bas, que un caractère fort est nécessaire n'inporte où, que l'ouvrage dur ne paie pas toujours mais d'une façon où d'une autre ça profite (e.g. cette histoire – ça devient une partis de mon chemin de quérison). J'ai appris à aimer les roses jaunes, les vieux camions, la soupe aux légumes fait à la maison, les vieilles chansons en Français, le “plaid”, la senteur de la paille en feu, le “moo” des vaches, les 21 espaces ouvertes, le son de rien excepté le bourdonnement des insectes, la simplicité, le naturel, les petits des animaux, les fleurs sauvages, la magie de la vie. Fatima et les gens l'à m'ont influencé beaucoup, dans plusieurs bonnes façons. Je suis vraimant reconnaisante d'avoir vécu là pour mes premiere presque 13 ans de vie. J'ai parlé à plusieur gens a propos de leur temps à Fatima. Ils ont tous eu des experiences differentes c'est certain. Pour plusieurs c'était bon, pour d'autre pas si bon. J'avais toujours pensé et me rappeler que tout ce qui avait à Fatima était la batisse d'école/d'eglise et une couple de maisons et que le terrain était pas trop utile. En faisant la recherche pour cette histoire j'ai été surprise et excitée d'apprende différent! C'était certainement une communauté intéresante de son commencement comme Grande Prairie – avec plusieurs histoires et gens fascinants. Les colons sont venus au commencement des années 1940s et quelques-uns sont partis après environs 5 ans. D'autres colons ont commencé à s'installer dans les années 1950s et la plupart sont partis après environs 15 ans. Présentement c'est principalement du terrain agricole avec les proprietaires qui viennent d'ailleurs. C'est une "Grande Prairie" de blé, canola, etc. Mon refuge pour la paix et le calme...les fermiers sont juste là pour une courte période, deux fois par année. Un merci spécial à ma soeur Lucienne pour toute son aide, depuis le début, avec cette histoire. Marci!! Juin – Septembre 2009. Nouvelle information ajoutée jusqu'à mai 2015. S'il vous plait soyez libre de m'envoyer un couriel à [email protected] ou téléphoner 204-233-2094 avec information additionelle. Merci. Marie-Claire Granger 22