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Les références en élevage porcin En moyenne, près de 60 € / truie présente / an en NE (hors FAF et traitement du lisier) N NE PSE (en € par truie présente) (en € par truie présente) (en € par porc produit) Électricité 25,50 43,40 1,50 Fioul (groupe 2,00 8,0 0,20 2,30 3,3 0 0 2,5 0 29,80 57,20 1,70 électrogène) Fioul (chaudière) Gaz (chaudière) Total Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 L’électricité : 75 % de l’énergie consommée 70 € par truie présente 60 50 gaz 40 30 fioul chaudière fioul groupe électrogène électricité 20 10 0 Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 Les références en élevage porcin En moyenne, 983 kWh / truie présente / an en NE (hors FAF et traitement du lisier) Consommation énergétique Consommation énergétique (en kWh/truie/an) (en kWh/porc produit) Naisseurs 403 - Naisseursengraisseurs 983 48 - 25 Post-sevreurs-eng. Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 Auxquels s’ajoutent la station de traitement et la fabrique d’aliments à la ferme (FAF) 9 Station de traitement : 15 à 20 kWh /m3 traité. 9 FAF: 15 kWh / tonne fabriquée (Étude complémentaire en cours). Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 Sources : Plaquette « Les consommations énergétiques dans les bâtiments porcins » Brochure « Consommations d’énergie des bâtiments porcins : comment les réduire ? » Les consommations d’énergie Le chauffage et la ventilation : très énergivores Éclairage 7 %, Alimentation 4 %, Autres (pompes…) 4 % ventilation 39 % chauffage 46 % Consommation électrique par poste Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 Le post-sevrage, plus d’un tiers de la consommation totale verrateriegestantes 8% autres 7% engraissement 27 % maternité 22 % post-sevrage 36 % Consommation énergétique par stade physiologique Source : Étude U.R.E, ADEME 2007 Voies d’optimisation Optimiser l’existant 9 Analyser son feuillet de gestion annuel d’électricité (adéquation besoins / contrat souscrit). 9 Bien coordonner la ventilation et le chauffage. 9 Entretenir les équipements de chauffage et de ventilation. Pertes par les parois Pertes par la ventilation 80 % 20 % Tint Text Tint Source : Brochure « Maîtrise de la ventilation et du chauffage en porcherie » 9 Dans les bâtiments correctement isolés, les pertes de chaleur par la ventilation sont toujours supérieures à celles des parois, même en hiver quand la ventilation est réduite. 9 L’observation du comportement des porcelets est très utile pour adapter la conduite du chauffage. Investir pour économiser de l’énergie 9 Réaliser un diagnostic de ventilation. 9 Améliorer l’isolation des bâtiments. 9 Opter pour des équipements plus économes. 9 Opter pour des systèmes de récupération de chaleur. L’isolation des bâtiments Limiter les déperditions thermiques 9 Isoler les parois (murs et toitures) pour : éviter la condensation, limiter les transferts thermiques entre l’intérieur et l’extérieur, améliorer le confort des porcs (moins de pertes de chaleur par conduction et rayonnement). Le coefficient de transmission surfacique K 1,30 1,20 1,10 1,00 coefficient K 0,90 0,80 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 0,00 2 3 4 5 6 7 8 9 10 épaisseur (cm) Source : Brochure « Maîtrise de la ventilation et du chauffage en porcherie » 9 Le coefficient de transmission surfacique (K en W/m².°C) détermine la déperdition de chaleur au travers d’une paroi (mur, toiture). Il n’est pas directement proportionnel à l’épaisseur de l’isolant. L’isolation des bâtiments Valeurs recommandées pour le coefficient K 9 Valeurs recommandées pour le coefficient de transmission surfacique K (W/m².°C) pour 2 conditions de températures hivernales : Sol Stade physiologique Sol abondamment paillé Maternité Post-sevrage Engraissement Reproducteurs Maternité Post-sevrage Engraissement Reproducteurs Maternité Post-sevrage Engraissement Reproducteurs Gisoir bétonné et isolé + aire à déjections Caillebotis intégral Toiture - 5°C - 15°C Murs - 5°C - 15°C 1,0 0,6 1,2 à 1,5 0,8 0,5 0,35 0,8 0,6 0,8 0,5 1,0 0,7 0,4 0,35 0,6 0,5 0,6 0,4 0,8 0,6 9 Coefficient K (W/m².°C) pour quelques parois : Matériau et épaisseur Briques monolithes non isolée, 20 cm Briques monolithes isolées et panneaux de béton isolés, 20 cm Parpaings de 20 cm + polystyrène extrudé de 4 cm Parpaings de 20 cm + polystyrène extrudé de 5 cm Béton banché de 20 cm K (W/m².°C) 1,37 0,41 à 0,47 0,65 0,55 3,5 Sources : Brochure « Maîtrise de la ventilation et du chauffage en porcherie » L’isolation des bâtiments Limiter l’impact des préfosses hors-sol 2°C 22°C 28°C Kparoi= 0,44 W/m².°C Briques monolithes isolées 20 cm 214 W 20% Kpréfosse= 3,50 W/m².°C Béton banché 20 cm 945 W 80% 2°C 28°C 22°C Kparoi= 0,44 W/m².°C Briques monolithes isolées 20 cm Préfosse enterrée 20%W 214 9 Avec des préfosses hors sol de 1,50 m de profondeur, les déperditions des parois en contact avec l’extérieur sont jusqu’à 5 fois supérieures. 9 Les préfosses enterrées ne laissent pas la chaleur s’échapper. 9 Talutage possible mais moins efficace. Sources : Brochure « Maîtrise de la ventilation et du chauffage en porcherie » Vérifier l’étanchéité du bâtiment 9 Portes et fenêtres hermétiquement fermées ? 9 Présence d’entrées d’air parasites ? 9 Phénomènes de condensation sur les parois ? L’échangeur de chaleur air-air Principe de fonctionnement 9 Prélever une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait du bâtiment pour la transférer à l’air neuf y entrant. Air chaud extrait de la porcherie Air neuf et froid venant de l’extérieur Air neuf réchauffé entrant dans la porcherie Air extrait refroidi 9 Double flux croisé sans contact entre l’air sortant et l’air entrant au travers de canalisations en PVC ou en aluminium regroupées en « plaques ». Échangeur Échangeuren enPVC PVC Échangeuren enaluminium aluminium Échangeur L’échangeur de chaleur air-air Cas d’une installation en bâtiment Air extrait Air froid extérieur Air froid extérieur Echangeur Gaine d’extraction de l’air issu des salles Air neuf réchauffé vers combles Salles de post-sevrage Lavage Air chaud extrait Air chaud extrait de la porcherie Échangeurs en toiture après laveur d’air Sortie d’air de 4 échangeurs PVC installés en toiture Avantages 9 En post-sevrage, réduction annoncée de 60 à 80 % de la consommation liée au chauffage. 9 Réduction de la demande de puissance électrique. 9 Préchauffage de l’air : Ô retombées d’air froid sur les porcs. Inconvénients 9 Nécessite l’extraction centralisée de l’air. 9 Système de chauffage complémentaire nécessaire. Entretien 9 Pour conserver ses performances, l’échangeur doit rester propre (laver l’appareil ou l’air en amont). La Pompe à chaleur (PAC) Principe de fonctionnement 9 La PAC puise des calories dans un milieu (le sol, l’eau, le lisier, l’air…) pour les transférer au bâtiment à chauffer via un fluide caloporteur. Pompe à chaleur Cycle de fonctionnement Source : ADEME Avantages 9 Réduction de la consommation de chauffage du facteur COP (coefficient de performance). 9 Pour 1 kWh électrique consommé, la pompe à chaleur restitue environ 3 kWh au circuit de chauffage, soit un COP moyen de 3. 9 Fonctionnement non dépendant des conditions météo (soleil…) Inconvénients 9Géothermie : emprise au sol/ Laveur d’air : sortie air centralisée Entretien 9 Privilégier un contrat avec un installateur spécialisé. Le chauffage eau chaude après la pompe à chaleur Aérotherme eau chaude Tubes à ailettes Tuyaux eau chaude Panneau rayonnant Dalle eau chaude