Programme NIVELLES

Transcription

Programme NIVELLES
La violence : une force faible *
Les maltraitances dans le couple, en parler pour en sortir !
Exposition « Créer pour (s’)oublier »
et animations par les acteurs locaux
ARLON, CHARLEROI, LIEGE, MONS, NAMUR, NIVELLES, TOURNAI
Programme des activités organisées dans les Espaces Wallonie
du 21 novembre au 16 décembre 2016
www.wallonie.be
* Vladimir Jankélévitch : philosophe et musicologue français, 1903-1985
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Pour introduire le sujet…
Agressions physiques, psychologiques ou verbales, menaces et intimidations, violences sexuelles, chantage
économique,… La violence conjugale est maintenant reconnue comme un véritable fléau social.
Le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Chaque année, la
« Campagne du Ruban Blanc » met en évidence la nécessité d’agir : répression et prévention, mais aussi accueil let
soutien des victimes. C’est l’initiative la plus importante au monde organisée par des hommes pour mettre fin à la
violence faite aux femmes. Dans plus de 55 pays, des campagnes sont menées par des hommes et des femmes,
même si l’accent est principalement mis sur la sensibilisation des hommes et des garçons. En effet, porter le ruban
blanc signifie que l’on s’engage publiquement à ne jamais se rendre coupable de violences à l’égard des femmes, à
ne jamais fermer les yeux ou cautionner ces violences, à convaincre les hommes violents de chercher de l’aide.
En Wallonie, l’asbl Praxis accompagne les auteurs de violence dans leur prise de conscience et leur processus de
changement. Elle développe des programmes d’information/formation, par exemple à l’attention du monde
judiciaire.
De nombreux mouvements de femmes se sont très vite rattachés à la « Campagne du Ruban blanc », en se centrant
alors sur les victimes plutôt que sur les auteurs. Vous retrouverez ces associations très présentes dans ce
programme.
En effet, le Service public de Wallonie a lui aussi souhaité attirer l’attention sur cette problématique encore trop
souvent passée sous silence. Dans 7 localités (Arlon, Charleroi, Liège, Mons, Namur, Nivelles et Tournai), nous vous
présentons donc une exposition intitulée « Créer pour (s’)oublier », réalisée par une jeune illustratrice elle-même
victime de violences.
Nous avons également souhaité associer les acteurs de terrain à cette opération. Car ce sont eux qui, au quotidien et
par leur travail remarquable, redonnent espoir et force aux victimes. Ils vous proposent donc de partager leurs
expériences et compétences, au travers d’animations, débats, ateliers,…
Ce livret reprend toutes les actions proposées.
N’hésitez pas à en parler autour de vous… parce qu’en parler, c’est déjà réagir et lutter contre ce qui est
inadmissible !
Coordination :
Catherine Bouvy ([email protected]) et Florence Lecomte ([email protected]).
Cellule « Expositions » - Direction de la Communication externe du SPW
Place Joséphine Charlotte, 2 – 5100 Jambes
Tél : 081/321.535
Novembre 216
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Les violences entre partenaires
Violences conjugales ou simple conflit de couple?
La plupart des couples passent par des périodes de désaccords parfois
importants ou des disputes. Lors d’un conflit, chacun se sent le droit
d’exprimer librement son opinion ou même réagir par la colère. La
violence conjugale est autre chose. Elle constitue un moyen de
soumettre l’autre par la terreur. Lorsque la violence s’exerce, le
respect de l'autre et l'égalité disparaissent.
La violence conjugale est une relation de domination entre deux
partenaires ou ex-partenaires, hétérosexuels ou homosexuels.
Comment les reconnaître?
Le Cycle de la violence
Phase de lune de miel
 C’est le moment de la rencontre (pas forcément un coup de foudre). L’auteur se montre
rapidement prévenant, attentif, attentionné. S’instaure très vite une relation fusionnelle. L’emprise
se met en place.
 La victime est habilement et progressivement écartée de son réseau familial et social par le
partenaire.
Phase de tension
 Elle apparait de façon dissimulée par une pression insidieuse de l’auteur sur la victime. Il se montre
sous un autre jour: moins tolérant, il fait des reproches à propos de tout et de rien…
 La victime ne comprend pas ce qu’il se passe et culpabilise. Elle devient hyper-vigilante aux besoins
du partenaire et néglige ses propres besoins.
 Avec le temps, la tension prend de plus en plus de place et devient même permanente.
Phase de crise
 La violence explose sous différentes formes : économique – verbale – psychologique – contre des
objets ou des animaux – physique – sexuelle
 L’auteur prend le contrôle et la victime se sent humiliée, honteuse, culpabilise
Phase d’accalmie
 Après la crise, l’auteur se radoucit. Parfois, il formule des excuses, pleure, dit qu’il va changer et
que tout sera différent dorénavant. Dans un même temps, il culpabilise la victime en rejetant la
responsabilité de la crise sur elle. La victime modifie alors son attitude et se centre encore
davantage sur les besoins du partenaire. C’est le début d’une nouvelle lune de miel… pour un
temps seulement, histoire que l’étau se resserre toujours un peu plus…
 Lorsque la victime prend conscience de ce qu’elle subit et si elle en a encore la force, elle tente de
réagir, et sans s’en rendre compte, se met elle-même en danger. C’est une vraie déclaration de guerre
pour l’auteur qui s’évertuera à reprendre le contrôle.
 L’escalade de la violence est en place.
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Schéma de l’escalade de la violence:
Les violences conjugales ne s’arrêtent pas après la séparation.
En effet, lorsque la victime décide de partir, l’auteur perd le contrôle et
adapte donc une stratégie pour « récupérer » son/sa partenaire :
 harcèlement (contacts incessants, contrôle des faits et gestes, …)
 manipulation des enfants (au niveau de la garde, pension
alimentaire, participation aux frais, aliénation parentale)
 menaces et chantage (au meurtre, au suicide)
Il va réajuster ses comportements (colère, tendresse, pitié, chantage, ...) par rapport aux réactions ou nonréactions de la victime.
La grossesse augmente les risques et l’intensité des violences conjugales.
L’auteur, qui recherche l’exclusivité avec la victime, sent cette relation fusionnelle menacée par l’arrivée
d’un enfant. C’est donc une période durant laquelle il accroît ses exigences et ses reproches. Il en est de
même pour toute tentative d’autonomisation de la victime :
 entamer ou poursuivre des études
 trouver un emploi
 avoir des loisirs en l’absence de l’auteur
La violence n'est pas facile à reconnaître
La victime identifie difficilement ce phénomène, surtout quand il n’y a pas de violence physique. L’auteur
va habilement justifier, légitimer ses actes par une cause extérieure (stress, alcool, chômage, histoire
personnelle, etc.), minimiser, nier ou généraliser la situation. La victime, centrée sur le partenaire violent,
se sent alors responsable et réajuste ses comportements aux attentes de l’auteur, pensant à tort que la
situation évoluera positivement.
Etapes en vue de la constitution d’un dossier pour le tribunal
 Sollicitation des services d’un avocat sensibilisé aux violences conjugales. (Avocat pro deo si la
personne entre dans les conditions)
 Renvoi vers un assistant social de la police (mandat différent des policiers) qui peut contacter le
parquet pour connaître les avancées du dossier
 Importance d’un dépôt de plainte ou d’une fiche information (auprès d’un commissariat au choix)
 Procès verbal au Tribunal de la Jeunesse si enfant(s)
 Constat de coups par un médecin (certificat circonstancié)
Les violences psychologiques sont difficiles à prouver auprès d’un tribunal car elles ne laissent pas de
traces « visibles ». La victime se sent donc souvent peu entendue et reconnue par le système judiciaire qui
a du mal à « trancher » sans preuves tangibles.
C’est pourquoi, plusieurs services collaborent avec le monde judiciaire afin de le sensibiliser aux violences
conjugales et à leurs conséquences, aussi bien sur le conjoint qui subit, que sur les enfants qui ont été
exposés, bien malgré eux aux violences.
Linda Culot, Lorine Bayet, Fabienne Desquay, Florence Lobet, Lorelei Opdenacker
Ça vaut pas l’coup – Planning familial de Namur
Mail : [email protected]
Novembre 2016
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www.ecouteviolencesconjugales.be
Votre partenaire ou ex-partenaire
Vous contrôle sans cesse ?
 Vous rabaisse fréquemment ?
 Vous empêche de fréquenter votre famille, vos ami(e)s ?
 Vous humilie ? Vous injurie ?
 Vous lance des objets ?
 Vous bouscule ? Vous frappe ?
 Vous harcèle sexuellement ?
 Vous menace de se suicider si vous le quittez ?
 Vous menace si vous demandez de l’aide ?
 Vous avez peur pour votre sécurité et/ou celle de vos enfants ?
La violence que vous subissez peut être verbale, psychologique, financière, physique ou
sexuelle.

Premier pas… Parler pour sortir de l'isolement...
Appeler à l'aide vous semble difficile, inutile peut-être?
Votre situation vous paraît insurmontable aujourd'hui?
Ce que vous ressentez est partagé par de nombreuses victimes de violences conjugales.
Si vous exercez des comportements violents sur votre partenaire, vous pouvez aussi
demander de l'aide.
Vous n'êtes pas seul(e). Des professionnelles sont à votre écoute pour vous aider.
D'autres personnes de votre entourage et/ou des personnes de confiance sont également à
votre écoute: médecin, travailleur social, associations spécialisées, avocat(e),...
Ces personnes de confiance vous donneront les informations dont vous avez besoin.
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www.ecouteviolencesconjugales.be
Qui peut appeler ?
Ecoute destinée aux jeunes et aux adultes
Les victimes
Est considérée comme victime toute personne subissant de la violence de la part de son partenaire ou expartenaire. La violence au sein du couple peut prendre de multiples formes et a toujours pour but le
contrôle de la victime. Elle se caractérise par un rapport de domination. Ce type de relation porte
immanquablement atteinte à l'intégrité et à l'identité de la victime (perte de l'estime de soi, isolement,
dépression, impact sur la santé physique et mentale, ...).
Les auteurs
Le terme « auteur » est utilisé pour désigner le partenaire, qui au sein de son couple (ou ex-couple), a
recours à des comportements et des attitudes violents dans le but d’exercer un certain pouvoir sur l’autre
partenaire et de le contrôler. Il n’existe pas de profil type d’auteur. La personne qui exerce de la violence
au sein de son couple enfreint la loi en commettant une infraction. Les conséquences pour l’auteur
peuvent s’avérer néfastes au niveau judiciaire et/ou au niveau social (la perte d’un emploi, la perte de liens
sociaux, la désapprobation du réseau social et familial).
Les enfants
L'enfant exposé à des scènes de violences conjugales est considéré comme une victime à part entière.
Assister à des scènes violentes, entendre des cris et des haussements de voix, voir les traces laissées par
des coups portés, vivre dans un climat de tension, de peur et d’insécurité et être instrumentalisé peut
perturber durablement le développement d'un enfant (troubles du sommeil, anxiété, baisse des
performances scolaires, agressivité et à terme une vision déformée du couple, de la famille et de ses
relations en général).
L'entourage
Toute personne faisant partie de l’environnement d'un couple où sévit de la violence conjugale peut se
sentir concernée par cette problématique. Ces personnes peuvent être impliquées directement ou non
dans la situation de violence, soit parce qu’elles ont un rôle de confidentes soit parce qu’elles en sont
témoins. Bien souvent, les personnes faisant partie de l’entourage d’un couple où sévit de la violence
conjugale se sentent impuissantes et interpelées face à de tels faits.
Les professionnels
Tous ceux qui, dans le cadre de leur pratique quotidienne sont amenés à rencontrer exceptionnellement
ou régulièrement des situations de violences conjugales. Le professionnel peut être un intervenant psychosocial, un travailleur dans le domaine de la santé, de la justice ou autre qui souhaite mieux comprendre
une situation de violence ou recevoir des informations juridiques, sociales ou pratiques sur l'existence de
services spécialisés.
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NIVELLES
LIEU DES ANIMATIONS ET INSCRIPTION AUX ACTIVITES :
ESPACE WALLONIE DE NIVELLES
Rue de Namur, 67 – 1400 NIVELLES
Tél. : 067/41.16.70 – [email protected]
Dates :
Sur rendez-vous
Activité :
L’exposition servira de support à la sensibilisation des étudiants
Public :
Étudiants – enseignement supérieur et universitaire: conseillers conjugaux et familiaux, éducateurs spécialisés,
assistants sociaux, psychologues,…
Maximum 20 personnes
Organisateur :
Province du Brabant wallon
Section égalité des chances
Place du Brabant wallon, 1 – 1300 Wavre
Nathalie Ruyskart
Tél : 010/23.62.32
Mail : [email protected]
Site internet : www.brabantwallon.be
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NIVELLES
LIEU DES ANIMATIONS ET INSCRIPTION AUX ACTIVITES :
ESPACE WALLONIE DE NIVELLES
Rue de Namur, 67 – 1400 NIVELLES
Tél. : 067/41.16.70 – [email protected]
Date :
Mercredi 23/11 à 14h
Activité :
Le respect dans le couple, c’est quoi ?
Atelier d’expression créative
Public :
Tous publics
Maximum 15 personnes
Organisateur :
Femmes Prévoyantes Socialistes du BW
Céline Scokaert (Présidente FPS Nivelles)
Rue Dangonneau 42 à 1400 Nivelles
Tél : 067/84.22.27 ou 0478/30.14.68
Mail : [email protected]
Site internet : www.femmesprevoyantes.be
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NIVELLES
LIEU DES ANIMATIONS ET INSCRIPTION AUX ACTIVITES :
ESPACE WALLONIE DE NIVELLES
Rue de Namur, 67 – 1400 NIVELLES
Tél. : 067/41.16.70 – [email protected]
Date :
Mercredi 23/11 à 19h
Activité :
Mon roi
Projection du film « Mon roi » de Maïwenn, suivi d’un débat/échange.
Acteurs principaux : Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot.
Durée : 120 minutes
Scénario : « Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel
médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio.
Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré ? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette
passion étouffante et destructrice ? Pour Tony, c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail
corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer… »
Public :
Grand public
Maximum 40 personnes
Organisateur :
Femmes Prévoyantes Socialistes du BW
Céline Scokaert (Présidente FPS Nivelles)
Rue Dangonneau 42 à 1400 Nivelles
Tél : 067/84.22.27 ou 0478/30.14.68
Mail : [email protected]
Site internet : www.femmesprevoyantes.be
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NIVELLES
LIEU DES ANIMATIONS ET INSCRIPTION AUX ACTIVITES :
ESPACE WALLONIE DE NIVELLES
Rue de Namur, 67 – 1400 NIVELLES
Tél. : 067/41.16.70 – [email protected]
Dates :
Mardi 29 novembre, de 10h à 12h
Activité :
Violences conjugales, quand les murs parlent, il faut oser entendre
Présentation, animation et débat autour du DVD réalisé par Vie Féminine Namur et la Coordination provinciale pour
l’Egalité des Femmes et des Hommes (volet lutte contre les violences entre partenaires) « Violences conjugales :
Quand les murs parlent, il faut oser entendre ».
Cette réalisation, issue d’un travail d’un an et demi en éducation permanente, articule témoignages de victimes de
violences conjugales et interventions de professionnels dans le domaine.
Elle a pour but d’apporter un regard plus affiné sur cette réalité en entendant les personnes qui la subissent et celles
dont le travail est de l’éliminer. Deux ancrages qui se rejoignent, s’éclairent l’un l’autre, pour donner une vue
d’ensemble déterminante : celle qui nous fait comprendre où nous pouvons et devons encore agir. Des paroles qui
libèrent, éclairent, soutiennent, préviennent, donnent des pistes pour que les violences conjugales ne soient, un
jour, plus possibles…
Quand les murs parlent, il faut oser entendre… pour changer définitivement les choses…
Public :
Tous publics, institutions, services, associations,…
Maximum 20 personnes
Organisateur :
Vie féminine Brabant wallon
Rue de Mons, 10 – 1400 Nivelles
Tél : 067/84.13.75
Mail : [email protected]
Site internet : www.viefeminine.be
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NIVELLES
LIEU DES ANIMATIONS ET INSCRIPTION AUX ACTIVITES :
ESPACE WALLONIE DE NIVELLES
Rue de Namur, 67 – 1400 NIVELLES
Tél. : 067/41.16.70 – [email protected]
Dates :
Lundi 5 décembre, de 13h30 à 15h30
Activité :
Brisons l’engrenage infernal !
Animation et débat autour de la campagne de Vie Féminine « Brisons l’engrenage infernal ! »
En Belgique, chaque année : 60.000 femmes subissent des violences de la part de leur (ex)partenaire ; 3.000 femmes
sont victimes de viol ; 160 femmes sont assassinées ou échappent à une tentative de meurtre de la part de leur
(ex)partenaire. Des chiffres qui font froid dans le dos…
Pourtant, de nombreuses situations de violences faites aux femmes ne sont pas recensées.
Un rapport sexuel qu’on ne désirait pas, un sifflement ou une main aux fesses dans le bus, une blague sur les
femmes « juste pour rire », des compétences souvent dévalorisées, le contrôle d’un partenaire jaloux, une gifle dans
l’intimité du foyer...
Tous les jours, dans leur famille, au travail, à l’école, dans les médias ou les institutions, les femmes subissent des
violences particulières : celles qui leur sont faites parce qu’elles sont des femmes, même si certaines de ces violences
peuvent paraître insignifiantes.
Parce ce qu’une société qui ne reconnait pas ses maux est incapable de les guérir, Vie Féminine souhaite, à travers
cette campagne, dévoiler la nature et le fonctionnement des violences faites aux femmes.
Il ne s’agit ni de cas isolés, ni de malchance, ni d’accidents de parcours. Ces violences relèvent toutes d’un
mécanisme de pouvoir qui permet de maintenir les privilèges des hommes au détriment des droits et de l’autonomie
des femmes. Comme dans un engrenage infernal, les multiples formes de violences s’articulent. En tolérer quelquesunes, c’est permettre l’existence de toutes les autres.
Cela doit cesser ! Il n’y a pas de « petites » violences faites aux femmes !
Public :
Tous publics, institutions, services, associations,…
Maximum 20 personnes
Organisateur :
Vie féminine Brabant wallon
Rue de Mons, 10 – 1400 Nivelles
Tél : 067/84.13.75
Mail : [email protected]
Site internet : www.viefeminine.be
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