Hopital de Cahors: Réunion avec ARS
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Hopital de Cahors: Réunion avec ARS
Rencontre le 11 mars 2014 pour la remise des pétitions contre la fermeture des 15 lits de SSR de L’hôpital. Entre Mme Alidor de l’ARS et le Directeur de Cabinet du Préfet, d'une part et Laurence Chabert , secrétaire CGT à l’hôpital, Marie Piqué, adjointe au Maire de Cahors et Katia Chipolina, infirmière et syndiquée CGT, d'autre part. Quelques précisions tout d’abord sur le fait que le budget est alloué pour 2014. Pour 2015, nous ne savons pas, peu de communication entre le Directeur de l’Hôpital Mr Hector et les syndicats. Les seules informations que nous avons, nous les tenons du Dr Lassoued et du Dr Bourquard. Est abordé ensuite le taux d’occupation des lits qui serait en baisse, Laurence rappelle que les patients sortants en permission le week-end (pas de kiné le week-end), étaient comptabilisés en hospitalisation du lundi au vendredi, changement désormais de l’organisation, les patients sortant le samedi matin. Nous rappelons l’inquiétude de la population face à cette fermeture. Le Secrétaire du Préfet nous rappelle que ce n’est pas dans ses attributions, mais Marie lui rappelle qu’il est de leur rôle que de prêter attention à la population et qu’il est nécessaire de conserver un Hôpital de proximité dont le service de qualité est reconnu. Elle rappelle aussi les difficultés du transport dans le Lot, l’éloignement géographique des autres lieux de convalescence n’étant pas propice à cette proximité chez une population vieillissante dans le Lot. Nous rappelons l’angoisse des patients, des usagers mais aussi du personnel hospitalier qui se sent en situation de précarité. Il semble aberrant de ne pas pouvoir répondre à une demande de proximité dans le Domaine de la Santé. Réponse de Me Alidor de l’ARS Elle nous précise qu’une attention particulière est portée à ce dossier, il n’a a aucune critique sur la qualité du service proposé ni sur la qualité du travail qui est fait dans ce service. Elle rappelle que l’arrêté date du 23 décembre pour une cession d’activité le 29 décembre de 2013. Il a été donné une autorisation provisoire d’exercer pendant 2 ans pour ces 15 lits de SSR avec une prolongation d’un an. Cette décision s’appuie sur le SROS. Après ces 3 ans le rapport d’inspection a été rendu à l’ancien Directeur en septembre, il semblerait que des informations se soient perdues en route. Elle nous rappelle qu’il existe en dehors du Centre de Montfaucon, 3 lieux de SSR sur Cahors ou alentour : SSR la Clinique, SSR Caillac et SSR Mercués qui a en projet l’ouverture de nouveaux lits.Et que sur la base de données épidémiologique, ce serait suffisant. Nous déplorons pour notre part, que la mesure de la souffrance humaine soit reniée. Je reviens sur cette offre d’hospitalisation complète et sur la réputation de cet établissement dont beaucoup de patients se plaignent. Mme Alidor convient que des plaintes sont en cours mais qu’un gros travail est en cours pour améliorer les choses, notamment un changement de gestionnaires (une nouvelle direction mutualiste) Elle nous rappelle que de fait les 15 lits de SSR de l’hôpital de Cahors n’existent plus sur leurs dossiers. Le Directeur de l’hôpital, Mr Hector, a déposé un recours mais qui n’a pas d’effet suspensif. A partir du 29 décembre 2014 il n’y aura plus d’hospitalisation en hospitalisation complète en SSR sur l’établissement hospitalier. L'enveloppe budgétaire est maintenue jusqu’à fin 2014. Elle précise qu’une attention particulière est portée sur la souffrance au travail. Elle nous rappelle que le recours est en cours. Si celui-ci est perdu, une alternative a été proposer de faire de ces 15 lits des lits d’hospitalisation partielle, il semblerait qu’il y ai une demande en rééducation neuro-vasculaire. D’autre part une convention hôpital/secteur privé a été signée Marie Piqué intervient pour rappeler qu’une fois de plus c’est le service public qui est attaqué et détruit. Qui va donc répondre aux critères de la Santé gratuite pour tous. Ce projet nous explique , la responsable de l’ARS, serait de récupérer à l’hôpital les lits de chirurgie ambulatoire de la Clinique. Nous demandons dans quelles conditions cela se fera sur des lits privés ou publics. Elle nous répond que ce serait en principe public et qu’il ne se pratique pas de dépassement d’honoraires dans le Lot. L’activité hospitalière est budgétisée par la T2A (financement à l’activité et au remplissage des lits) Elle revient ensuite sur ses investissements important fait dans l’hôpital et plus particulièrement dans le secteur de rééducation. Une étude montrait un taux de remplissage des lits à 48 %, avec le système d’hospitalisation et les permissions, elle admet qu’il sera un peu différent mais pas à 100% Nous lui rappelons que les secteurs bien définis dans un même service ne sont qu’une image, les secteurs se remplissent parfois en empiétant les uns sur les autres selon le besoin de place. Il semblerait, nous dit-elle, que cette demande vienne des patients et qu’il n’existe aucune forme de ce type dans le département. Avec la création de cette autre spécialité de rééducation de jour les investissements effectués sur l’hôpital seraient utilisés et un autre domaine serait exploité en développant d’autres compétences. Le dernier délai pour présenter ce dossier est le 31 mars. Marie Piqué revient sur ces études qui sont menées sans concertation, les ne tiennent pas compte du quotidien des personnes, ni de la réalité, ni du manque de transport public qui dessert le département. C’est un traitement indigne et un mépris de la population et de la personne. Mme Alidor revient sur le bilan financier de l’hôpital qui est pour la première fois depuis des années déficitaire. Nous nous étonnons que ces secteurs soient déficitaires quand il s’agit du secteur public mais que ça deviendrait rentable quand c’est la responsabilité en est transférée au privé. Nous revenons aussi sur la nécessité de conserver un hôpital de proximité. Marie demande qu’une étude auprès de la population soit menée. Il existe à priori des études sur la population, des indicateurs par bassin de territoire et cette demande existerait. J’émets des doutes en tant que soignante sur les possibilités de patients lourds ayant subi un problème neuro-vasculaire, de rentrer chez eux le soir et de se débrouiller tous seuls, il existe en effet dans la population vieillissante de nombreuse personnes qui vivent seules. La responsable départementale de l’ARS conclut en rappelant cette échéance du 31 mars que le Directeur connaît. Si l’hôpital ne déposait pas de dossier et ne gagnait pas le recours, ces lits de Soins de Suite et Rééducation seraient définitivement fermés. Il reste jusqu’en 2015 pour mener à bien ce projet.