«The End, etc.»: La réalisatrice Laëtitia Masson invente le cinéma

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«The End, etc.»: La réalisatrice Laëtitia Masson
invente le cinéma 2.0
Créé le 12/02/2013 à 20h32 -- Mis à jour le 13/02/2013 à 08h01
Le film de Laëtitia Masson, «The End, etc.».
— FRANCE TÉLÉVISIONS
CINEMA - Le film «The End, etc.» propose aux internautes une
véritable expérience de cinéma intéractif sur le site de France
Télévisions…
«En trois clics, composez votre film.» L’expérience Web proposée par Laetitia
Masson (http://fr.wikipedia.org/wiki/Laetitia_Masson), dès mercredi 13 février sur le
site de France Télévisions, mérite d’être tentée. «The End, etc.» invite les internautes
(http://www.francetv.fr/the-end-etc) à composer leur propre film sur le thème de
l’engagement et du désengagement (politique, amoureux…). «On a tourné très vite, à
quelques mois de l’élection présidentielle dans une ambiance de fin de règne qui me
faisait penser à la fin du monde», souligne la cinéaste.
«C’est surtout le développement du projet qui a pris du temps», tempère Voyelle
Acker, du service des Nouvelles écritures de France TV, car il y avait une forme à
inventer.» Et un mode d’emploi à livrer à l’internaute: qu’il puisse choisir trois mots
avant de découvrir son montage «personnalisé» d’une dizaine de minutes, parmi 4h30
d’images tournées en vidéo, chaque film étant composé in fine d’un témoignage,
d’une scène de fiction et d’une chanson de Jean-Louis Murat
(http://www.jlmurat.com/). Des séquences arbitrairement assemblées? Pas du tout.
«J’ai gardé le contrôle artistique de l’œuvre»
«Chaque mot est associé à des séquences et pondéré en fonction de sa pertinence»,
explique Laetitia Masson... qui avoue que cette partie du travail a été la plus délicate.
«J’ai gardé le contrôle artistique de l’oeuvre, mais le processus de navigation m’a
échappé», explique-t-elle.
A la machine aussi, car à la fin de l'expérience, chaque internaute est invité à son
tour à ajouter ses propres mots dans un «nuage» et à les taguer. La personnalisation
prend alors tout son sens et les variantes deviennent infinies. «C’est ce processus de
continuation que je trouve intéressant et stimulant», estime la cinéaste.
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