29/02/2015 GABEN Marion L2 CR : Payrastre Clémentine AIH D
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AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses 29/02/2015 GABEN Marion L2 CR : Payrastre Clémentine AIH D. Raoult 16 pages Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses Plan A. Rapport Homme -Microbe I. L'Homme est un écosystème complexe II. Prix Nobels en médecine de 1901 à 2011 III. Impact des maladies infectieuses sur la mortalité B. Infections au XXIème siècle I. Définitions II. Le éléments de terrain III.OU ? IV. QUOI ? C. Cas cliniques en maladies infectieuses I. Cadre nosologique II. Infection et syndrome III. Elements biologiques non spécifiques IV. Diagnostic spécifique en maladies infectieuses A. Rapports Homme – Microbe I. L'Homme est un écosystème complexe L'homme est un écosystème complexe, peuplé de nombreux organismes. Le nombre d'organismes que l'on contient varie au cours de la journée. Dans le corps il y a beaucoup de microbes, ainsi que dans chaque cellules. Il y a 10 fois plus de bactéries que de cellules humaines, autant de cellules archea, 1000 fois plus de virus. 1/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses Les gènes dans nos cellules ne sont pas tous humains, il y a des gènes dont l'origine peut être retracée de façon différente des gènes eucaryotes. Par exemple les mitochondries sont des cellules d'origine bactérienne, elles apportent environ une centaine de gènes. Environ un millier de gènes sont d'origine subvirale, on retrouve aussi des gènes d'archea et des gènes de bactéries. Certains de ces gènes sont devenus indispensables au développement des humains. C'est un phénomène qui continue de se produire. Actuellement dans un certain nombre de cas de maladie virales, des gènes viraux peuvent s'intégrer dans nos cellules germinales et se transmettre aux enfants. Rapport Homme Microbe Ils sont de plusieurs natures : ➢ Commensaux : «ils mangent a la même table » : Il y a des infections du seins : les mastites. Des études menées sur les mastites développées par les vaches. Lorsqu'il y a présence de la bactérie lactobacillus, les vaches ne font pas de mastites. La lactobacillus a été donnée à des femmes après leur accouchement, ainsi elles n'ont pas développé de mastites. ➢ Synergique : – – ➢ – – – – Digestion : les microbes peuvent faciliter ou empêcher la digestion de certaines substances, des fois ce phénomène peut empêcher la nutrition → malnutrition. Le traitement se fait par antibiotiques. Mais l'effet est conservé, si on donne des antibiotiques aux nourrissons, leurs chances d'être obèses sont augmentées. CR : exemple : les animaux de ferme ont pendant longtemps reçu des antibiotiques pour les faire grossir (cela est maintenant interdit en Europe) Modulation infection : élément majeur qui explique probablement une partie de la susceptibilité aux infections. Nous ne sommes pas sensibles aux mêmes infections en fonction des défenseurs de nos muqueuses. Le rôle des microbes dans la prévention de la thérapeutique des cancers, car l'information immunitaire la plus importante que l'on ait vient de nos muqueuses. Les microbes qui sont sur les muqueuses donnent une information immunitaire, une stimulation immunitaire qui n'est pas négligeable. Or on considère que le cancer est une maladie immunitaire : on fabrique tous des cellules cancéreuses mais normalement le système immunitaire fait le ménage quand il ne fonctionne plus, les tumeurs commencent à grossir. Dans les éléments de contrôle la stimulation va venir jouer un rôle. CR : par exemple, certains cancers sont stimulés par des virus. Parasites (dangereux) invasion intoxication (tétanos, botulisme, staphylocoque) inflammation transformation (cancer) Le microbiote joue un rôle de défense immunitaire, dans le métabolisme (diabète, protecteur du diabète), genèse du cancer et protection contre la cancer : stimulation des l'immunité par les bactéries → destruction des cellules cancéreuses Le nombre de microbes capables de s'implanter est très réduit certainement à cause des microbes qui nous ont colonisé depuis des milliers d'années. 2/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses II. Prix Nobels en médecine de 1901 à 2011 Année Lauréat(s) Nationalité Travaux récompensés 1901 Emil Adolf von Behring Allemagne Diphtérie 1902 Sir Ronald Ross Royaume Uni Découverte du microbe du paludisme 1905 Robert Koch Allemagne Tuberculose 1907 Cahrles Louis Alphonse Laveran France Paludisme 1908 Ilya Ilitch Metchnikov Paul Ehrlich Russie Immunité des maladies infectieuses 1919 Jules Bordet Belgique Immunité des maladies infectieuses 1928 Charles Jules Henri Nicolle France Typhus (une rickettsiose) 1939 Gerhard Domagk Reich Allemagne Antibiotiques 1945 Alexander Fleming Ernst Boris Chain Howard Walter Florey Royaume Uni Royaume Uni Australie Antibiotiques 1948 Paul Hermann Müller Suisse DDT 1951 Max Theiler Union d'Afrique du sud Vaccin fièvre Jaune 1952 Selman Waksman Etats Unis Antibiotiques 1954 John Enders Thomas Weller Frederick Robbins Etats Unis Vaccin poliomyélite 1960 Sir Frank Macfarlane Burnet Australie Découverte de la tolérance immunologique acquise (fièvre Q, une rickettsiose) 1965 Jacques Lucien Monod François Jacob André Lwoff France Identification du code génétique 1966 Peyton Rous Etats Unis Virus cancérigènes 1969 Max Delbrück Alfred D. Hershey Salvador Luria Allemagne de l'Ouest/ Etats Unis Virus 1975 David Baltimore Renato Dulbecco Howard Martin Ternin Etats Unis Italie/Etats Unis Etats Unis Virus cancérigènes 1976 Baruch S. Blumberg Daniel Carleton Gajdusek Etats Unis Etats Unis Dissémination des maladies infectieuses 1983 Barbara McClintock Etats Unis Transposons 1989 J. Michael Bishop Harold Varmus Etats Unis Etats Unis Rétrovirus cancérigènes 3/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses 1997 Stanley Prusiner Etats Unis Prions 2002 Sidney Brenner John E. Sulston et Robert Horvitz Afrique du sud Découvertes concernant la régulation génétique du développement d'un organisme et la programmation de la mort cellulaire (la plupart des bactéries intracellulaires sécrètent quelque chose qui empêche la cellule de se suicider, pour continuer de l'exploiter le plus longtemps possible) 2005 Barry J. Marshall J. Robin Warren Australie Découverte de Helicobacter pylori et de son rôle dans les gastrites et les ulcères de l'estomac (cause des cancers de l'estomac) 2006 Andrew Z. Fire Craig C. Mello Etats Unis ARN interférents 2008 Harald zur Hausen Allemagne Françoise Barré-Sinoussi Luc Montagnier France France Papillomavirus humains responsables de cancers du col de l'utérus SIDA Jules Hoffmann Bruce Beutler France Etats Unis Pour leurs travaux sur le système immunitaire inné Ralph Steinman Canada Pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif 2011 Koch : « On trouve le microbe seulement chez les malades. On le trouve chez les malades mais que les malades ». Il dit cela pour la tuberculose : on trouve le germe de la tuberculose chez les personnes malades mais jamais chez les sujets sains. On isole le microbe en culture, si on l'injecte à un homme ou un animal on reproduit la même chose. Puis on intègre la notion de microbiote : → Le critère de base : un pathogène = maladie Les critères actuels sont : un pathogène + un microbiote : pas de maladie un pathogène + un autre microbiote : maladie Il ne suffit pas d'avoir un microbe pour avoir une maladie. Beaucoup de gens ne sont pas malades mais portent le microbe. CR : on parle de synergie entre pathogènes ou avec des microbes protecteurs. D'autres éléments entrent aussi en compte comme la susceptibilité génétique etc. Ehrlich : il a décrit la phagocytose et il a découvert le rôle du yaourt dans la longévité de vie des paysans bulgares. Il a proposé l'utilisation du ferment des yaourts contre les diarrhées → microbes avec effets protecteurs contre les diarrhées. C'est le premier a proposer des anti-infectieux. Bordet : Découverte du germe et du vaccin de la coqueluche. 4/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses Nicolle : découvre le rôle des poux dans la transmission des maladies Gajdusek : étudie les infections transmises par le cannibalisme Helicobacter pylori joue une rôle essentiel dans l'apparition des ulcères et cancers de l'estomac, mais a un rôle protecteur contre le cancer de l’œsophage : lorsqu'il envahi l'estomac, il entraîne une baisse du pH. Or une partie non négligeable du cancer de l’œsophage est due aux reflux acides. En neutralisant l'acidité, on diminue la quantité de cancers de l’œsophage. III. Impact des maladies infectieuses sur la mortalité Les maladies infectieuses jouent un rôle important dans la mortalité. On ne peut pas prédire leur avenir. La pneumonie : ce n'est plus la première cause de mortalité pour deux raisons : diminution significative dans les pays riches (vaccination des enfants contre la méningite, a empêché la circulation des virus à pneumocoque et à fait disparaître la pneumopathie des sujets âgés) et dans les pays pauvres ( en Inde et en Chine, les antibiotiques sont facilement accessibles et à faible coût). Le SIDA : diminution due aux médicaments qui sont vendus et utilisables dans les pays les plus pauvres à prix plus bas. Le nombre de contaminations reste élevé. La diminution est due au traitement efficace qui diminue presque entièrement la contagiosité. CR : Ce mécanisme explique la mise en place d'un traitement préventif notamment chez les homosexuels masculins (population à haut risque). Maladies cardiaques : l'infarctus du myocarde est lié aux infections saisonnières. Plus il y a d'infections saisonnières et plus on y est sensible plus on a de chance de faire un infarctus du myocarde dans le mois qui suit. Le paludisme diminue de manière très significative grâce aux nouveaux médicaments et grâce à la généralisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide. CR : parmi les causes de mortalité importante, on peut citer la maladie d’Alzheimer, dont l'incidence a diminué de 44% en 30 ans et les accidents de la route qui ont diminué de 2/3 depuis la mise en place de radars automatiques. B. Infections au XXIème siècle Les infections dans le monde font 17 millions de morts (moins de 30% de morts) Les 3 grands tueurs : HIV, Tuberculose, Paludisme ➢ ➢ ➢ ➢ Infections respiratoires Infections digestives Infections prévenues par vaccinations Infections nosocomiales : problème majeur dans les pays développés. Première cause de mortalité par 5/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses maladies infectieuses avec les infections respiratoires. ➢ Infections émergentes (SIDA, Hépatite C (maladie émergente et nosocomiale)) ➢ Cancers I. Définitions C'est une rencontre entre un terrain : QUI ? Dans ce terrain il y a la génétique, le sexe, l'age, le contexte d'immunodépression, le microbiote, les coinfections, les toxiques qui modifient notre exposition et notre sensibilité aux infections ; et un microbe : QUOI ? Il faut regarder l'environnement, l'écosystème : la saison (les maladies sont saisonnières), l'humidité, le froid et comme ce sont des maladies infectieuses, on se demande comment le malade l'a attrapé, il faut demander si il a fait quelque chose d'inhabituel dans la semaine ou le mois précédent, car souvent une maladie infectieuse est le résultat d'une rencontre avec un nouvel écosystème. Ensuite on s'intéresse à la voie (où ça s'est passé) et à la taille de l'inoculum → OU ? II. Les éléments de terrain (QUI?) Age : – – – – – Nouveau né : la protection maternelle dure environ 3 mois mais il y a un risque de contamination dès la filière génitale, c'est pour cela qu'on recherche systématiquement les pathogènes dangereux pour les enfants au moment de l'accouchement Nourrissons les plus sujets aux maladies infectieuses aiguës. Ils sont surexposés lorsqu'ils vivent en collectivité. Ils sont alors dangereux pour eux, pour leur famille : ce sont des vecteurs considérables. Enfant jeune Adulte Sujets âgés : vie sociale particulière : collectivité importante dans les maisons de retraite par exemple. Sexe : La plupart des maladies infectieuses ont un sexe ratio différent de 1. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face aux maladies. Pourquoi ? 6/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses Les facteurs anatomiques : cancer prostate, cancer sein, infections urinaires plus fréquentes chez les femmes, les infections génitales périphériques sont plus souvent diagnostiquées chez les hommes, celles qui sont profondes sont plus fréquentes chez les femmes... – Les facteurs hormonaux : les stéroïdes ont un rôle dans l'immunité, la progestérone et les œstrogènes jouent un rôle dans la protection et l'expression des maladies infectieuses CR exemple : on remarque de deux fois plus d'hommes que de femmes contractent la fièvre jaune, mais si l'on castre les ovaires de souris que l'on infecte ensuite, le sexe ratio sera de 1. – Les facteurs culturels : écosystèmes différents, risques différents. – Chez les femmes les risques sont de natures différentes et d'expressions différentes quand elles vont être en période pré pubère, dans l'âge fertile, chez les femmes enceintes (l'expression de la maladie est encore moins forte), puis l'atténuation par les hormones va disparaître après la ménopause. Immunodépression : – HIV + à T4 normaux – SIDA – Cirrhose – Diabète – Splénectomie – Granulopénie – Cancer – Lymphome – Chimiothérapie – Traitements anti rejet – Traitements anti TNF et autres Mab – Corticothérapie Matériel et greffe : – Greffe d'organe – Prothèse vasculaire – Prothèse cardiaque – Prothèse osthéoarticulaire – Autres Intoxication : Tabac, alcool, drogue intraveineuse, sucre... Les maladies infectieuses et l’hôpital Les patients sont plus vulnérables que la population générale. L'hôpital est un écosystème particulier Les traumatismes : à chaque fois qu'on pique (cathéter...), on fait une rupture dans le système naturel de reconnaissance. La source de l'infection peut être: – les patients entre eux – le soin : eau (legionella, pseudomonas), – mains (entérobacteria, staphylococcus) Bactéries multirésistantes : – les mains doivent être passées à l'alcool avant de toucher les patients – sur les habits – durée d'hospitalisation 7/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses – contrôles d''antibiotiques Il y a 12 000 morts par an en France par bactériémie. ► AP-HM : 100 décès par bactériémies par an 1033 bactériémies – – – – – E. coli (20%) S. aureus (16%) → cathéter S. epidermidis (9%) Klesbiella pneumoniae (8%) Enterococcus (7.5%) 120 000 admissions (1% ont une bactériémie dont 10% meurent) Transmission par les nouvelles technologies A chaque fois qu'on introduit une nouvelle technologie on change l'écosystème, et à chaque fois qu'on change l'écosystème des risques disparaissent et d'autres apparaissent : – – – – – – – Aérosol, air conditionné : maladie du légionnaire Seringues : inoculation, infection des drogués Bronchoscopie Transfusion (VMC, VIH, Hépatites B, C, E) Chirurgie : infections nosocomiales Transplantations Xénogreffes Microbiote : population muqueuse, rôle antibiotiques qui modifient le microbiote Coinfection : virus et bactéries, virus entre eux (la plupart des morts par infections respiratoires sont morts d'affection bactériennes) III. OU ? – – – – – La saison : influenza ; modification du contact avec les arthropodes, moustiques ; rôle du soleil. Les infections respiratoires virales sont pus fréquentes en hiver (vrai pour les pays tempérés). Froid/Chaud La géographie : voyages : rencontre avec nouvel écosystème, nouveaux microbes, tropiques Les coutumes : aliments crus : multiplication des microbes (CR : ex : la turista) Le niveau de socialisation : baisers, toucher, collectivités 8/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses Les éléments d'exposition : – Contacts : Sexuels Sujets malades (médecin sentinelle : médecins surexposés aux risque d'affections car ils sont en contact avec les malades. Contamination respiratoire ou par le sang +++) Voyages Piqûres d'arthropodes Hospitalisation Animaux : familiers, ferme. Épizooties (épidémies chez les animaux) qui donnent des zoonoses (infections humaines dont la source est l'animal). – Métier : Contact avec les animaux (vétérinaires, zoonoses) Collectivités (maladies contagieuses) Activité de soins (maladies contagieuses) – Événement anormal : Alimentation (cru, gibier) : risque d'hépatite E en mangeant du figatelli et saucisses de Toulouse car presque tous les foies de porcs portent l'hépatite E. Autre source : les chasseurs qui touchent les sangliers morts dont le sang est vecteur d'hépatite E. Baignade eau douce. Il n'y a pratiquement aucun risque dans l'eau de mer car les bactéries humaines ne se cultivent pas dans l'eau salée. Le traitement des eaux usées est essentiel pour l'eau douce car les bactéries s'y développent. Soins dentaires – Environnement : animaux – Nourriture : la conservation La chaleur (préserve, cuit) : tue la plupart des bactéries Le froid : la chaîne du froid, congélation Hyper-osmolarité (sel, jambons) – La nourriture : Contamination animale : pas cuit : trichinose, cuit : Creutzfeldt-Jakob Œufs et poulets : salmonella, campylobacter Hamburger : E. coli car dans les fast food il y a mutualisation de la viande Porc : Listeria, hépatite E, trichinose (bactérie des réfrigérateurs) Fruits et légumes : salmonella, hépatite A (fraises), cyclospora cayetanensis (framboises) → cas de maladies tropicales en France Poissons crus : anisikiases IV. Agents infectieux (QUOI) – – – – – Virus Bactéries Archae Eucaryotes : Microsporidies, protistes, champignons, helminthes, arthropodes Prions 9/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses C. Cas cliniques en maladies infectieuses I. Cadre nosologique Permet de définir le cadre syndromique. Puis on cherche les étiologies de ce qu'on trouve dans ce cadre. II. Infection et syndrome : Expression qui détermine les symptômes Quel est l'organe atteint ? A partir du moment où on a définit un syndrome, on regarde en fonction de l'organe atteint, cela va nous indiquer : – La voie d'entrée – Spécificité du microbe : chez le nouveau né, s'il y a une méningite, la plupart du temps elle est due a E. 10/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses coli. Si le NN a un abcès cérébral il est du a proteus – Spécificité de l’hôte : les personnes avec HLA B27 ont plus tendance à faire de l'arthrite ; Déficit génétique associé à la méningocéphalite herpétique Manifestations générales : elles dépendent au moins de 3 choses : – Taille de l'inoculum – Microbe (+/- agressif) l’évolutivité des épidémies n'est pas comprise – Hôte Cela donne un spectre de gravité avec plusieurs stades : asymptomatique – clinique – sévère – mortel Souvent on reconnaît une maladie émergente car elle tue. On surestime toujours la mortalité d'une maladie alors qu'il y a une quantité de cas asymptomatiques qu'on ne voit pas car on ne les compte pas au départ. On peut définir le spectre concret d'une maladie qu'après quelques années d'études. Exemple des méningites : Chaque situation clinique correspond à un microbe Exemples Nouveau né - E. coli - Streptocoque B - Listeria Nourrisson - Méningocoque - Hemophilus B (vaccin) - Pneumocoque (vaccin) Jeunes et adultes - Méningocoque (B-C : vaccin) - Herpès virus (MST) - Entérovirus (épidermique) - HIV Sujets âgés - Pneumocoque Femmes enceintes - Cryptocoque - Listéria Nosocomiale - Staphylocoque - Propionibacterium - Enterobact Commun au cabinet – premières causes : – Angine – Sinusite – Otite – Infections respiratoires – Infections cutanées – Infections urinaires – MST Commun aux urgences : – Bronchites – Pneumonies – Infections urinaires 11/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses – – – – – – – Eruptions fébriles Méningites – encéphalites Fièvre de retour de voyage Diarrhées fébriles VIH fébriles Infections ORL Ectoparasitose (gale/poux) Hospitalisation AP-HM (2300 / an) Infections respiratoires : Infections urinaires : Infections cutanées : Parasitoses : Fièvre ? : Os : MST homme : Septicémie : Viroses : MST femme : HIV : 33% 15% 10% 10% 3% 3% 3% 3% 2% 1% 1% Retour tropique – Fièvre – Paludisme – Rickettsioses – Arboviroses – Diarrhée – Ambiase – Turista – Shigella – Salmonella Infections nosocomiales les plus communes dans le monde – Staphylocoque – clostridium difficile – norovirus (plus contagieuse des maladies que l'on connaît actuellement. Cause de diarrhée la plus banale de toutes mais peut tuer) Maladies graves ➢ Choc sceptique ➢ méningite ➢ Endocardite ➢ Septicémie ➢ Péritonite 12/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses 13/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses (Le prof n'a pas mentionné les 4 dernières diapos) III. Elements biologiques non spécifiques ➢ FNS ➢ GB – Hyperleucocytose – Leuconeutropénie – Lymphopénie – Hyperéosinophilie – Syndrome mononucléosique ➢ Plaquettes – Thrombopénie – Thrombopénie sévère – Thrombocytose ➢ Bilan hépatique – Transaminases modérément augmentées (x2 à 10) – Transaminases très augmentées > x10 IV. Diagnostics spécifiques en maladies infectieuses Direct : Détection des microorganismes Méthodes : – Morphologie (microscope, coloration) – Culture (banale, spéciale, sur cellule) 14/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses – Antigène (immunodétection) – Acides nucléiques (PCR) Prélèvements : – Sang – Autres en fonction du tableau clinique (LCR, Biopsie) Indirect : Sérologie : détection des anticorps Méthodes : – Immunofluorescence – ELISA – +/- Western blot Prélèvements – 2 sérums à 10 jours d'intervalle Résultats : – Positif si séroconversion entre les 2 sérums (négatif à positif) – Augmentation des anticorps entre les 2 sérums – Présence d'IMG Liste des codes analyses du point of care 15/16 AIH – Épidémiologie et transmission des maladies infectieuses CONCLUSION : « Primum non nocere » N’infectez pas vos malades – – – Vaccinez-vous contre les maladies contagieuses Passez-vous les mains à l’alcool avant de toucher un patient hospitalisé Ne posez pas de cathéter inutile 16/16