TÜRK-İSLAM MEDENİYETİ
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TÜRK-İSLAM MEDENİYETİ AKADEMiK ARAŞTIRMALAR DERCİSİ Kış ve Yaz Dönemlerinde, Yılda İki Kez Yayınlanan Uluslar Arası Hakemli Bir Dergidir. Sayı 71 Kış Konya- 2009 NA V ARİN'DE OSMANLI DONANMASININ MÜTTEFiK DEVLETLER TARAFINDAN *YAKILMASI (1827) OLAYI KARSISISNDA FRANSIZ EDİBİ VİCTOR HUGO'NUN TUTUTMU VE "NAV ARİN" BASLIKLI SİİRİ* ~ Prof. Dr. ~ Durmuş Yılmaz· Özet Osmanlı tarihinde zaman zaman,özellikle 19. yüzyıl başlarında Balkanlarda başkaldırılar görül!llüştür. 1821 tarihinde Mora yarımadasında Yunan ayaklanması başladı. Ingiltere, Fransa ve Rusya bu avaklanmayı desteklediler. Osmanlı yönetimi Mısır Valisi Mehmet. Ali Paşa'dan yardım istedi. Muharrem Bey kumandasındaki Mısır donanınası Istanbul'a geldi. İngiliz amirali C ordington kumandasındaki Avrupa müttefik ani bir hücumla 20 Ekim 1827 tarihinde Navarin limanında demirli duran Osmanlı donanmasını yakh. Avrupa bu olayı alkışladı. İngiliz şair Byron daha önce 1823 tarihinde Mora'ya gelmiş ve hastalanarak orada ölmüştü. Fransız şair ve yazar V. Hugo 7 bölümden oluşan Navarin başlıklı uzıın şiirini donanınası yazdı. Anahtar kelimeler: Osmanlı, Navarin, Balkanlar, Victor Hugo Abstract DESTRUCTION OF OTTOMAN ARMADA IN NA VARIN AND « NA V ARIN » POEM OF VICTOR HUGO During Ottoman era, from time to time, uprisings occured in Balkans in the begining of XIX. Century. In 1821, grec uprising beganing in Mora peninsula. Britain, France and Russia supported this rebellion. Ottomans nılers asked help from Mehmet Ali Pasha, the govemer of Egypte. Egypte fleet came to Navarin on the command of Muharrem Beyasa gesture to Istanbul. The european comman fleet, commanded by Cordington, suddenly attacket to Navarin, in 20 October 1827, and bumed up all ottoman shiP- in the harbor. Europe hailed this event at all. British poet Byron came to More (Greece) in 1823, to celebrate the rebellion and French poet and writer Victor Hugo wrote 7 parted poem based on Navarin attack. Keywords: Ottoman, Navarin, Balkans, Victor Hugo . Selçuk Üniversitesi-Eğitim Fakültesi Öğretim Üyesi · CIEPO XV !II' de (Zagrep 24-31 Ağustos 2008) Bildiri olarak stınulnuıştur. · 25 LA BATAILLENA VALE DE NA VARINENTRE LA FLOTTE OTTOMANE ET CELLES D' ANGLO~FRANCO~RUSSE ET LE POEME INTİTULE » NA V ARIN » DE VICTOR HUGO, LE PO ETE ET L'ECRIVAINTRES CONNU FRANÇAIS La Bataille de Navarin a ete deroule comme une bataille navale entre les flottes Ottoman et celle de l'Egypte et celles de la coalition europeennes. Grand Bretagne,La France,La Russie, le 20 Octobre 1827, dans la baie de Navarin de Grece de l'ouest. Au debut du siecle, c'est-a-dire, dans le 1 e quart du XIXe selce, dans la geographie du Balkan de l'empire ottoman a ete commence a voir de revolter contre Istanboul. D'abord dans la Serbie et puis dans la penirisüle de Moree, Grece du sud et de l'ouest. (Voir: Karal,l988: 118; Yılmaz,2001) La Grece, au debut du XIXe siecle( La Peninsule de Moree) 26 ! La cause de la hataille La Russie et l'Autriche, en 1787,avaient attaque l'empire ottomim. La guerre a continue laongtemps. Leur but fina! etait le detruire et puis reanimer et reconstruire l'empire byzantin. Cela s'est appelle "Projet de Grec". (Karal,1988:109). Dans ces annees a l'Europe et surtout aI a France, on vayait le plus grands adınirations pour la civilisation Grecque. Un peu plus tard, au but du XIX e siecle a ete fonde une association secrete noınme "Etnic-Eteria" preside Alexandre lpsilanti, l'homrne tres proche de Tchar de Russie. Les mouvements revolutionnaires organises par cette association ont ete soutenus par les grands puissances europeens. La Convention de Landres (Le 6 Juillet 1827) La France, Le Grand Bretagne et La Russie devenaient le garanteur de l'autonomie grecque mais dans le cadre de l'empire ottoman. Les insurges grecques avaient accepte d'abord cette situation politique en respectant l'armistice impose par les puissances europeens. Mais Istanbou lavait refuse les propositions de cette convention. Car, les puissances europeens auraient entrepris par cette voie, dans les affaires interieurs de l'empire ottoman. La flotte ottoman et celles de l'Egypte s'etaient trouves dans la baie de Navarin quand les artileurs britannics, français et ceux de Russie ont commence a faire le feu sur l'armada ottoman, le 20 Octobre 1827. Les troupes ttıres ont desampares. Car ils n'attendaient pas une attaque comme ça. Apres la bataille, la defaite ottomane fut totale. La bataille navale de Navarin fut une etape decisive vers l'independance de Grece.(Karal,1988,Cevdet Paşa,1301; Yılmaz, 2001) İl ya beaucoup des documents, pour La bataille de Navrin, dans les archives publiques turques (Les archives Ottoınanes a Istanboul et dans divers archives turques). Dans ces documents, on lit que le Grand-Vizir inforıne les gouverneurs de certains vilayats comıne Sivas, Erzurum, Van et il demande des aides d'alimentaires (BOA,HAT-0773/36217-A,D; BOA, HAT849/38071-C; BOA,HAT 1092/ 44317-A). Le Grand poete et ecrivain français Victor Hugo(1802-1885) a ete fort interesse et meme a soutenu cette bataille navale qui apportera l'independance aux grecques. Il a ecrit un long poeme intitı.ıle "NA VARIN" en novembre 1827. Ill'a ınette dans son euvre LES ORIENTALES puplie en Paris 1829. NAVARIN contient 7 partset 295 vers. 27 r. NAVARIN Canaris!Canaris! pleure!cent vaisseau! Pleure!Une flote dernon des eaux Oi:ı entiere!Ou Si partait de ces mers d'Egine d'Iolchos done Un bruit d'explosion,tonant dans mille echos done etait ta main hardie? Pleure!coınıne Crillon Et roulant au loin dans l'espace, l'ottoınan Se peut-il que sans toi succombat? exile L'Europe se tournait vers le rouge Orient; d'un Et sur la poupe assis, le· nocher souriant combat Tu manquais a cet incendie! Disait: "C' est Canaris qui passe!" Jusqu'ici quand parfoisla vague de tes mers coıne Soudain s' ensanglantait des enfers ou Jusqu'ici quand brulait au sein des flots fumants un lac Les capitans-pachas ts, avec leurs arınemen D'une lueur large et profonde Si quelque lourd navire edatait yeux Couronne tout de feux Comıne a coup Leur flottes dans 1' arnbre engourdie, a nos On te reconnaissait a ce terrible jeu; d'une aigrette Ton brulôt expliquant vaisseaux en feu; un volcan s' ouvrant dans Mais pleure aujourd'hui,pleure,on s'est battu sans toi! ' Si la laıne roulait turban, sabres courbes, des Pourqoui sans Canaris sur ces flottes pourquoi ıniits Porter la guerre et ses tempetes? Vestiges des flottes et d'arınee, Du Dieu qui gadre Helle n'est-il plus le bras droit Pelisses de vizirs, sayoı15 de ınatelots, Rebuts stigmatises de la des flots, ces Ta tarche eclairait l'incendie! l'onde Voiles, tentes,croissants rompus tombes, to us flaınınes et On aurait dü l'attendre!Et n'est-il pas de droit Blancs d'ecumes et noirs de fumee. Convive de touts ces fetes? 28 Dans la part ci-dessus Hugo raconte le deroulement de la bataille navale. Il donne une place supreme aux insurges grecques. Il d eelare que 1' ottoınan succombera apres cette incendie. Car !es flottes ottomans et celles de l'Egypte avaient ete brule par !es flottes europeennes. A la vue de Hugo les flaınınes de navires ottomans qui brulent, illuıninent l'independance des grecques. NAVARIN II Console-toi! La Grece est libre. Oula fable mit ses Menades Entre les bourreaux, les mourants, Ou l'amour eut ses serenades, L'Europe a reınis l'equilibre; Grondaient les sombres canonades Console-toi plus de tyrans! Sapant les temples du vrai Dieu; La France combat: Le sort change. Le ciel de cette tere Souffre que sa main qui vous venge N'avait, sous sa vofite embaumee, De moins te derobe en echange De nuages que la fumee Une fenille de ton laurier. De toutes ses villes en feu. aiınee Voila six ans qu'ils l'ont choisie! Grece de Byron et d'Homere, Six ans qu' on vayait accourir Toi Notre soeur, toi Notre mere L' Afrique au secours de 1' Asie ,Chantez! Si votre voix arnere Cantre un peuple instruit Ne s'est pas eteinte a crier. Ibrahiın a ınourir! que rien ne modere Vole de l'Isthme au Belvedere Pauvre Grece, qu'elle etait belle Comme un fatıcon qui n'a plus d'aire Pour etre couchee au tombeau! Comme un loup qui regne au bercail; Chaque vizir, de la rebelle Il court ou le butin le tente S'arrachait un sacre lambeau Et lorsqu'il retourne asa tente, Chaque fois sa main degouttante Jette des tetes au serail. 29 Dans cette part ci- dessus, V. Hugo voit que la Grece est libre et il explique que l'Europe a remis l'equilibre. D'aurte part, Hugo admire pour la civilisation grecque et le pays de Byron et d'Homere. Car, le Grand poete anglais Byron avait ete arrive jusqu' au Moree pour soutenir les insurges et puis avait y ete mort. Hugo le salut dans ce chapitre. "Grece de Byron et d'Homere Toi Notre soeur, toi Notre mere ... " NAVARIN III Enfin! C'est Navarin, la ville aux maisons peintes La ville aux dômes d' or, la blanche Navarin, Sur la colline assise entre les terebinthes Qui prete son beau golfe aux ardents etreintes De deux flottes heurtant leurs carenes d'airain. Les voila toutes deux! La mer est en chargee, Prete a noyer leurs feux, prete a boire leur sang. Chacune par son dieu semble au combat rangee, L'une s'etand en croix sur les flots allongees, L'autra ouvre ses bras lourds et se courbe en croissant. Ici l'Europe: Enfin! L'Europe qu'on dechaine, Avee ses grands vaisseaux voguant comme des tours. L a, l'Egypte des Turcs, cette Asie Africaine, Ces vivaces forbans, mal tues par Duquesne, Qui mit en vain le pied sur ce nid de va u tours. Dans le 3 e chaitre ci-dessus, Hugo raconte le deroulement et le fin de la bataille. İl deserit Navarin: "Navarin, la ville aux ınaisons peintes La ville aux dômes d' or, la blanche Navarin .. " Dans la fin de cette hataille !es turcs et egyptiens, tous, ont ete vaincus par I'Eu ro pe enchaine. 30 NAVARIN IV Ecoutez! Le canon grondait, L'abordage! L'abordage! Il est temps qu' on lui reponde On se suspend au cordage. Le patient est le fort. On s'elance des haubans. Eclatent done les bordes! La poupe heurte la proue. Sur ces nefs intimides, La melee a dans sa roue. Fregates, jetez la mart! Rameuı·s Et qu'au souffle de vas bouches Fantassins cherchant la tere Fondent ces vaisseaux farouches, L'epee et la cimeterre Broyes aux rochers du port! Les casques et les turbans. La bataille enfin s'allume. La vergue aux Tout a la fois tonne et fume, La tarche insulte a la hache; La mart vole au nous frappons Tout s'attaque en meme temps. L a tout brule pele-mele. Sur l'ab!me la mart nage, Ici, court le brulot frele Epouventable camage! Qui jette aux mats ses crampons Champs de la bataille flottants Et comme un chacal devore, Qui, batus de cent volees, L'elephant qwui lute encore, S'ecroulent sous les melees, Ronge un navire a trois pan ts. courbes sur leurs bancs vergııes s'attache; Avee tous leurs comba ttants. Dans cette part, Hugo deserit la scene de la bataille. Les soldats, !es epees dans la main guerroient couragement. Les saidats chretiens aux casques et !es saidats ınusulınans (Turcs) aux turbans. Tous courirent ala mort. lls se melent sur la mer ensanghıntee. 31 NAVARIN V Lutte horrible! Ah! Quand l'homme a l'etroit sur la tere, Jusque sur l'Ocean precipite la guerre, Le sol tremble sous lui, tandis qu'il se debat. La mer la grande mer joue avec ses batailles. Vainqueurs, vaincus, a tous elle ouvre ses entrailles. Le naufrage eteint le combat. O spectacle! Tandis que l'Afrique grondante Bat nos puissants vaisseaux de sa flotte imprudente, Qu'elle epuise a leurs flancs sarage et ses efforts, Chacun d'eux, geant fier, sur ces hordes bruyants, Ouvrant a temps egaux ses gueles foudroyantes, Vomit tranquillement la mort de tous ses bords. Tout s'embrasse: Voyez! L'eau de centre est semee Le vent au miits en flamme arrache la fumee, Le feu sur les tillacs s'abat en ponts mouvants. Deja brülent les nefs; deja sourde et profonde, La flamme en leurs flancs noirs ouvre un passage a l'onde; Deja sur les ailes des vents, L'incendie, attaquant la fregate amirale, Deroule autour des mats sont ardente spirale, Prend les marins hurlants dans ses brülants reseaux, Couronne de ses jets la poupe inabordable Triomphe, et jette au loin un reflet formidable, Qui temble elargissantses cercles sur les eaux. Dans cette part ci-desus, Hugo se met en scene le deroulement de la bataille avec une genie poetique. ll image les soldats combattants surla mer sous le ciel et !es nuages allumees par les flammes. Car les navires brulent et partout se decouvert par le feu. C'est une lutte horrible! 32 . \ NAVARIN Oi:ı sont enfants du Caire, Ces flottes qui naguerre Emportaient VI Sur les mers irritees Derivent, dematees a la guerre Nefs par la nefs heurtees, Leurs mille matelots? Yachts aux mille couleurs, Ces voiles oü sont -elles, Galeres capitanes, Qu'armaient les infideles, Caiques et tartanes, Et qui pretaient leurs ailes A l'ongle des brulots? Qui portaient au Sultarres Des tetes et des fleurs. Adieu, sloops intrepiedes, Oi:ı sont tes mille entennes, Adieu, jongues rapides, Et tes hunes hautaines, Qui sur !es eaux lirnpides Et tes fiers capitaines, Arınada Berçaient les icoglans! du sultan? Adieu la goelette Ta ruine commence, Dont la vague reflette Toi qui dans ta demance, Le flamboyant squelette, Battais les mers, immense Noir dans les feux sanglants! Comme Leviathan! Adieu la barcarolle, Le capitain qui tremble Dont l'humble banderole Voit eclater ensemble Autour des vaisseaux vole, Ces chebecs que rassemble Et qui peureuse, fuit, Alger ou Tetuan. Quand du soufle des brises Le feu vengeur embrasse Les fregates sui:prise Son vaisseau dont la masse Gonflatns leurs voiles grises Sauleve quand il passe, Deferlent Le fon d de I' ocean. a Grand bruit! Adieu loııgres difformes, 33 Adieu la caravelle Galeaces enormes, Qu'une voile nouvelle Vaisseaux de toutes formes, Aux yeux de loin revele; Vaisseaux de tous climats, Adieu le dogre aile, L'yole aux triples flammes, Le brick dont les amures, Les mahonnes, les prames, Rendent de sourds murmures, La felouque Come unamas d'armures a sixrames, La polacre a deux mats Parlevent ebranle! Chaloupe canonnieres! Et lanches marinieres, Adieu le brigantine, Ou flottaient les bannieres, Dont la voile latine, Du pacha souverain! Du flot qui se mutine, Bombardes que la houle, Fend les vallons amers! Sur son front qui s' ecroule, Adieu la balancelle, Souleve, emporte et roule, Qui sur 1'onde chancelle, Avec un bruit d'airain! Et comme une etincelle Adieu, ces nefs bizarres, Luit sur l'azur des mers! Caraques et gabarres, Qui de leurs cris barbares, Troublaient Chypre et Delos! Que sont done devemıs Ces flottes tres connues? La mer les jette aux nues, Le ciel le rend aux flots! İci aussi, Hugo raconte la fin de la bataille. Les ttıres sont vairicus.L'Europe est vainqueur.C'est l'adieu du Sultan aux teres de Moree, l'adieu mers et aux İles de grecques (Peleponnese). 34 .! a Navarin, aux NAVARIN Silence! Tout est fait. Tout retombe VII a l'abime. L'ecume des hauts mats a recouvert la cime Des vaisseaux du Sultan les flots se sont joues, Quelques-uns bricks rompus, prames desempares Comme l'algue des eaux qu'apportent les marees Sur la greve noircie expirent echoues. Ah! c' est une victoire! Oui, I' Afrique defaite, Le vrai Dieu sous ses pieds foulant le faux prophete Les tyrans, les bourreaux eriant grace a leur tour Ceux qui meurent enfin sauves par ceux qui regnent Helle lavant ses flancs qui saignent Et six ans venges dans un jour! Depuis assez longtemps les peuples disaient:"Gr ece! Gr ece! Grece! Tu meurs. Pamrre peuple en detresse. A l'horizon en feu chaque jour tu decrois. En vain pour te sauver, patrie illustre et chere, Nous reveillons le pretre endormi dans sa chaire, En vain nous mendions une armee a nos rois. "Mais les rois restent sourds, les chaires sont muettes, Ton nom m'echauffe ici que des coeurs des poetes, A la gloire grecque a la vie on demande tes droits, A la croix grecque, Helle, ta valeur se confie. C'est un peuple qu'on crucifie! 35 Qu'importe, helas! Sur quelle croix! Tes Dieux s' en vont aussi! Parthenon, Propylees, Murs de Grece, assement des villes mutilees, Vous devenez une arme aux mains des mecreants Pour battre ses vaisseaux du haut des Dardanelles, Chacun de vos debris, ruines solenelles, Donne un bulet de marbre -~ leurs canons geants!" Qu' on change cette plainte en joyeuse faniare! Une rumeur surgit de l'Isthme jusqu'au Phare. Regardez ce ciel noir plus beau qu'un ciel serein. Le vieux colose turc sur l'Orient retombe, La Grece est libre et dans la tombe Byron applaudit Navarin. Salut done, Albion, vieille reine des ondes! Salut, aigle czars qui planes sur deux mondes! Gloire a nos fleurs de lys, dont l'eclat est si beau! L' Angleterre aujourd'hui reconnait sa rivale A cet embrassement rallume son flambeau. Je te retrouve Autriche! Oui, la voila, c'est elle! Non pas ici, mais la -dans la flotte infidele. Parmis les rangs chretiens en vain on te cherchera. Nous surprenons, honteuse et la tete penchee, Ton aigle au double front cachee, Sous la crinieres d'un pacha! 36 C'est bien ta place, Autriche! On te vayait naguere Briller pres d'Ibrahim, ce Tamerlan vulgaire: Tu depouillais les morts qu'il foulait en passant, 1 Tu l'admirais,melee aux eunuques serviles Promenant au hasard sa tarche dans les villes, Horrible et n'eteignant le feu qu'avec du sang~ Tu preferais ces feux aux dartes de l'aurore. Aujourd'hui qu' a leur tour la flamme enfin devore, Ses noirs vaisseaux, vomis des ports egyptiens, Rouvre les yeux, regarde, Autriche abatardie! Que dis-hı de cet incendie? Est-il aussi beua que les siens? CONCLUSİON La pensee generale: Verslafinde XI e siecle, c'est-a- dire, des la vue de l'existance des turcs en Anatolie orientale ,l'Europe a eu toujours une idee fixe pour eux et elle a prit le partie de Byzance cantre les hırcs. Cette politique europeenne , ou bien, cette politique du christianisme, a eu continue jusqu'aujourd'hui. Dans chaque epoque de l'histoire , les etats europeens, La France, La Grande Bretagne, L'Autriche, La Russie et les autres, ont toujours supporte et sont soutenus les divers peuples de toutes races dans chaque conflits intemationales.Tandis que les Turcs aussi sont des peuples civjlises, modemes et contemporains. Dans la periade ottomane, de XIV e au debut du XX e siecle, les vilayats de Balkans, c' es t-a- dire, La Grece, La Boulgarie,La Serbie, La Homgrie et les autres, sont gouvernes par toujours !es gouvemeurs autochtones. İls y ont dirige leurs vilayats au nom d'Istanboul. Le Vilayat de Tuna (Danoube), Boudin, Eflak et Bogdan, ou bien La Moree, Kırcaali, Tımova ... tous sont !es viiaya ts ottomans dans la geographie de Balkan. La population des villes balkanique de I' ottomane cantenait une composition meles des turcs et des autres peuples 37 autochtones. c'esHı.- dire, les musulmanes, les chretiens et les juifs vivaient tout ensemble. Selanik etait un example tres demonstratifs pour cette co-habitation. La hataille de Navarin, est un example tres demonstratifs des evenements politics du XIX e siecle. La France, La Russie, L' Autriche et la Grande Bretagne ont attaque la flotte ottomane encrees dans la baie de Navarin et ont detruit et ont brule la flotte ottomane et celle de l'Egypte. C'est tres interessant que les opinions publiques europeennes se rejouirent de cette fin qui etatit un vrai desastre naval pour l'empire ottoman. Lord Byron et Victor Hugo, tous les deux, reflechissent les opinions et les pensees du monde chretien et celles des palais europens. Byron etait ~rrive a Moree en 1823 , pour supporter et encourager les combattants grecs. Hugo aussi, a ecrit 41 poemes, publies a Paris en 1829 sous le nom "Les Orientales" dont l'une est Navarin qui contient VIIpartset 295 vers. Tous les deux poetes ont applaudit les insurges grecs. Finalement, aujourd'hui, le peuple Turc et les peuples europeens vivent en bone voisinage, dans la paix et dans les sentiments amicaux. Entre eux, Il y a des bonnes relations economiques, culturelles et touristiques. Et meme, a l'avenir, ils viveront sous le toit de l'Union Europeenne (EU).Les evenements passes comme Navarin, se placeront dans les livres d'histoire et dans les memoires de l'humanite. La Bibliographie Ahmet Cevdet Paşa, Tarih-i Cevdet (12. Kitap), İstanbul 1301 Başbakanlık Osmanlı Arşivi Belgeleri (BOA,HAT-0773/36217 A-D ; HAT.849/38071-C; HAT.1092/44317-A) Hugo, Victor; Les Orientales, (Editeur: Alphonse Lemerre),Paris 1829 Kara!, Enver Ziya; Osmanlı Tarihi 0/. Cilt) TTK, 1988 Yılmaz, Durmuş; Osmanlı'nın ! Son Yüzyılı, Çizgi yayınları, Konya 2001. 38