Iphigénie en Tauride Iphigenie auf Tauris
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Iphigénie en Tauride Iphigenie auf Tauris
GLUCK Iphigénie en Tauride Iphigenie auf Tauris Tragédie en quatre actes de Tragödie in vier Akten von / Tragedy in four acts by Nicolas-François Guillard Traduction allemande par Deutsche Übersetzung von / German translation by Peter Schmidt Partition chant et piano d’après le Urtext de l’Édition Gluck par Klavierauszug nach dem Urtext der Gluck-Gesamtausgabe von Piano Reduction based on the Urtext of the Gluck Complete Edition by Jürgen Sommer Bärenreiter Kassel · Basel · London · New York · Praha BA 2287a bei fünfstelliger BA (= Bach-Kantaten) zwischen zweiter und dritter Ziffer: 0,2 nach rechts. Achtung: so an allen Stellen, wo BA auftaucht! (Impressum etc.) 15mm, rechtsbündiger Tab bei 132mm; vor Stimmangabe: 2 Leertasten. Nach Personen: 3 Leerzeilen, dann Orchester TABLE / INHALT / CONTENTS Ensemble / Besetzung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IV Vorwort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII Preface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X Index des scènes / Verzeichnis der Szenen / Index of Scenes . . . . . . . . . XIII Acte premier / Erster Akt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Acte deuxième / Zweiter Akt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Acte troisième / Dritter Akt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Acte quatrième / Vierter Akt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 En plus de la partition chant et piano il existe aussi le conducteur (BA 2287) et le matériel d’orchestre (BA 2287, en location). Zu vorliegendem Klavierauszug ist das Aufführungsmaterial (BA 2287, leihweise) erhältlich. In addition to the present vocal score, the complete orchestral parts are also available on hire (BA 2287). Édition d’après: Christoph Willibald Gluck, Sämtliche Werke, publiée par Institut für Musikforschung Berlin avec le soutien de la cité Hannover, établi par Rudolf Gerber, série I, volume 9: Iphigénie en Tauride (BA 2287), éditée par Gerhard Croll. Ausgabe nach: Christoph Willibald Gluck, Sämtliche Werke, herausgegeben im Auftrag des Instituts für Musikforschung Berlin mit Unterstützung der Stadt Hannover, begründet von Rudolf Gerber, Abteilung I, Band 9: Iphigénie en Tauride, herausgegeben von Gerhard Croll (BA 2287). The edition based on: Christoph Willibald Gluck, Sämtliche Werke, edited on behalf of the Institut für Musikforschung Berlin, subsidized by the city of Hannover, established by Rudolf Gerber, Series I, Volume 9: Iphigénie en Tauride, edited by Gerhard Croll (BA 2287). © 1983 by Bärenreiter-Verlag Karl Vötterle GmbH & Co. KG, Kassel 5e Tirage / 5. Auflage / 5th Printing 2007 Alle Rechte vorbehalten / All rights reserved / Printed in Germany Vervielfältigungen jeglicher Art sind gesetzlich verboten. Any unauthorized reproduction is prohibited by law. ISMN M-006-41962-3 ENSEMBLE / BESETZUNG PERSONNAGES Iphigénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Soprano 5 Thoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Basse 32 Oreste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bariton 56 Pylade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ténor 56 Première Prêtresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Soprano 20 Deuxième Prêtresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Soprano 21 Diane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Soprano 183 Un Scythe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Basse 44 Le Ministre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Basse 74 Une femme grecque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Soprano 170 Chœurs des Prêtresses, des Scythes, des Euménides, des Gardes du Roi, des Grecs. Les nombres indiquent la première entrée de la partie. PERSONEN Iphigenie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sopran 5 Thoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bass 32 Orest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bariton 56 Pylades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tenor 56 Erste Priesterin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sopran 20 Zweite Priesterin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sopran 21 Diana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sopran 183 Ein Skythe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bass 44 Der Tempeldiener . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bass 74 Eine Griechin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sopran 170 Chöre der Priesterinnen, der Skythen, der Eumeniden, der königlichen Wachen, der Griechen. Die Zahlen bezeichnen den ersten Einsatz der Partie. CHARACTERS Iphigenia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . soprano 5 Thoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . bass 32 Orestes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . baritone 56 Pylades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tenor 56 First Priestess . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . soprano 20 Second Priestess . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . soprano 21 Diana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . soprano 183 A minister of the sanctuary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . bass 44 A Scythian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . bass 74 A Greek woman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . soprano 170 Choruses of priestesses, Scythians, Eumenides, royal guards, Greeks The numbers denote the first entry of the part. ORCHESTRA Flauto piccolo I, II, Flauto I, II, Oboe I, II, Clarinetto I, II, Fagotto I, II; Corno I, II, Tromba I, II, Trombone I–III; Timpani, Tamburo, Piatti, Triangolo; Archi AVANT-PROPOS Lorsque le couple Gluck quitta Vienne en novembre 1778 pour entamer son cinquième voyage à Paris, voyage qui devait durer plusieurs années, le compositeur âgé de 64 ans emportait dans ses bagages deux œuvres scéniques presque terminées: «Iphigénie en Tauride» et «Écho et Narcisse». Gluck, qui, de toute évidence, était capable de concevoir et de créer parallèlement deux compositions aussi différentes, s’était consacré à cette tâche au cours du printemps et de l’été. Néanmoins, comme il l’écrit fin juin 1778 à son ami, le secrétaire d’ambassade Kruthoffer, qui demeurait à Paris, il avait «la tête tout échauffée par les deux opéras, ‹Iphigénie› et ‹Narcisse›, qui y sont enfermés». Pour «Iphigénie en Tauride», il avait intensément participé à l’élaboration du texte à composer (fait qui rappelle la collaboration, trois ans plus tard, entre Mozart et Stephanie le Jeune pour «L’Enlèvement au sérail»). Gluck ne s’est pas contenté de mettre au point des détails avec son librettiste, le jeune Nicolas-François Guillard (1752–1814), mais a émis des propositions et des exigences concernant la forme générale de la tragédie (qui s’appuyait sur une ancienne pièce de théâtre française écrite par Guimond de la Touche). Ses exigences portaient sur un passage central du drame, un passage critique que l’œil aiguisé du musicien dramatique avait décelé sans peine. Chez la Touche, le deuxième acte se terminait sur la scène des Euménides qui apparaissent en rêve à Oreste, le «matricide», le torturent et le menacent; le troisième acte s’ouvrait sur une scène figurant l’arrivée d’Iphigénie et ses prêtresses en présence d’Oreste qui croyait tout d’abord reconnaître sa mère en la personne d’Iphigénie. Pour Gluck, le cri lancé par Oreste «Ma mère! Ciel!» lorsqu’Iphigénie se présente à lui, devait être situé dans le contexte de la scène des Euménides. Terrassé par les remords de sa conscience et menacé par les esprits de la vengeance, Oreste devait, en se réveillant, croire qu’il se trouvait en présence de la mère qu’il avait assassinée. Rêve et réalité se superposent dans cette ‹reconnaissance› mutuelle empreinte de pressentiment. Quel puissant effet Gluck n’obtient-il pas en réunissant ces deux scènes, séparées à l’origine par la fin d’un acte, et IV en fondant le chœur des Euménides avec l’apparition d’Iphigénie! Il ne voyait aucun désavantage au fait que la pièce n’avait plus que quatre actes, au lieu des cinq ‹classiques›, et que son équilibre n’était plus aussi parfait. Au sujet du contexte historique Iphigénie, «de la race de Tantale», fille de Clytemnestre et d’Agamemnon, roi de Mycènes, sœur d’Oreste et d’Électre, fiancée d’Achille, fut sauvée par la déesse Diane (Artémis) qui la fit disparaître dans la fumée de l’autel sur lequel elle devait être sacrifiée en Aulide («Iphigénie en Aulide» de Gluck), et transporter dans l’île de Tauride. Ici, elle garde désormais avec ses prêtresses l’image de la déesse dans le temple sacré, au milieu du peuple sauvage des Scythes qui vivent dans l’île gouvernée par le roi Thoas. L’action Ier acte: Iphigénie et ses prêtresses sont confrontées à la violence des forces naturelles (tempête d’orage, 1ère scène) et du peuple sauvage des Scythes avec leur roi Thoas. Iphigénie implore les puissances déchaînées de lui accorder pitié et merci. Lorsque le calme est revenu, Iphigénie raconte son horrible rêve relatant la disparition de sa famille à Mycènes. Désespérée, elle envisage de mettre fin à sa vie. Thoas croit qu’on veut le tuer. Tous les étrangers qui s’échouent sur les côtes de Tauride, à la suite du naufrage de leur navire, doivent être sacrifiés aux dieux (2ème scène). Deux Grecs – Oreste et son ami Pylade – ont été rejetés par la tempête sur la plage de Tauride et faits prisonniers. Le roi Thoas ordonne qu’ils soient sacrifiés, son peuple «exprime son horrible joie» par des chants sanguinaires et des danses sauvages (scènes 3–6). IIème acte: Oreste, «matricide» torturé par les remords et poursuivi par les Euménides, est au centre de l’action du deuxième acte. Dans un «ballet-pantomime de terreur», les Euménides lui apparaissent, entourant l’esprit de Clytemnestre. Il se réveille, effrayé, et croit reconnaître en Iphi- génie la mère qu’il a assassinée. Il répond aux questions de cette dernière en racontant les atroces événements de Mycènes: Clytemnestre a tué Agamemnon, Oreste a vengé la mort de son père en assassinant la meurtrière, sa propre mère, et a lui-même trouvé la mort; seule Électre est demeurée à Mycènes (scènes 3–5). Les lamentations funèbres d’Iphigénie marquent la fin de l’acte: elle pleure avec ses prêtresses la perte de ses parents et de son frère (6ème scène. L’air d’Iphigénie «O malheureuse Iphigénie» reprend un air de Sesto de «La clemenza di Tito» de Gluck, qui avait été fortement contesté lors de la création à Naples en 1752 mais avait fasciné Mozart: «… welkt mein banges Leben hin», dans l’air «Traurigkeit» de Konstanze, dans «L’Enlèvement au sérail»!). IIIème acte: Iphigénie veut faire parvenir une nouvelle à sa sœur Électre et nomme Oreste comme messager, afin de le sauver. Mais Oreste veut mourir, c’est Pylade qui devra survivre. Celui-ci n’accepte ce marché que lorsqu’Oreste menace de se dévoiler ou de se suicider. Iphigénie remet sa lettre à Pylade. L’acte se termine sur son hymne extatique à l’amitié (l’un des morceaux d’«Iphigénie» de Gluck qui impressionna fortement Beethoven: scène du cachot de Florestan dans «Fidelio»!). IVème acte: Dans le temple de Diane, on prépare le sacrifice auquel Iphigénie doit procéder personnellement (dans son air en la majeur «Je t’implore et je tremble, ô Déesse implacable!», Gluck reprend la gigue de la Partita pour clavier en si bémol majeur de Jean-Sébastien Bach). Les prêtresses introduisent Oreste, le parent pour le sacrifice et l’accompagnent à l’autel de leur hymne. Lorsqu’Iphigénie, hésitante, lève finalement le couteau sur la victime, Oreste hurle. Se rappelant soudain le sacrifice de sa sœur en Aulide, il crie le nom de cette dernière: «Ainsi tu péris en Aulide, Iphigénie, ô ma sœur!» Alors que le frère et la sœur se reconnaissent et se retrouvent, on annonce que Thoas, apprenant que Pylade s’est enfui, est fou de colère et exige le sacrifice immédiat de la victime. Lorsqu’il découvre qu’il s’agit d’Oreste, il veut le tuer de ses propres mains, ainsi qu’Iphigénie, qui, pense-t-il, l’a trompé (scènes 2–4). – Pylade arrive alors, avec ses compagnons: il assassine Thoas (événement inhabituel sur scène, dans l’‹opéra› de cette époque, que Gluck estompa quelque peu par la suite en faisant tuer Thoas par Pylade et non pas – comme il l’avait prévu à l’origine – par Oreste). La bataille qui s’ensuit, entre les gardes de Thoas et les Grecs (5ème scène), est interrompue par l’arrivée de la déesse Diane, en tant que Dea ex machina. Elle annonce que la faute d’Oreste est effacée, que les dieux sont apaisés et qu’il pourra retourner en Grèce avec Iphigénie, comme roi de la paix. Un chœur d’action de grâces et de joie chanté par les Grecs clôture la ‹tragédie grecque›. * La création, le 18 mai 1779, remporta un grand succès et les représentations suivantes, s’enchaînant rapidement et de façon continue – il y en eut 42 jusqu’à la fin de la saison – constituèrent le plus grand triomphe jamais connu par Gluck. Mais il y eut aussi des critiques. On considéra que la ‹tragédie› de Gluck était trop courte. Et, ce qui joua un rôle plus grand encore, particulièrement auprès des traditionalistes parmi le public parisien: on regretta l’absence d’un ballet final, d’un divertissement. On y ajouta donc un «ballet-divertissement» composé par François-Joseph Gossec («Les Scythes enchaînés»). Ceci s’opposait certes à la conviction de Gluck selon laquelle ses œuvres de musique dramatique devaient «se conclure par leur paroles», donc par un ensemble vocal ou un chœur. Mais il ne s’en offusqua guère; un tel divertissement ne constituait pour lui qu’un «hors-d’œuvre», un accompagnement. La ‹tragédie› de Gluck n’a certes pas besoin d’un ballet-divertissement pour clore de façon décorative dans le bien-être général. Après que la déesse Diane eut exprimé sa sentence, les protagonistes ne participent pas à la scène finale du chœur, comme l’avaient prévu le librettiste et le compositeur. Profondément ébranlés, Iphigénie, Oreste et Pylade restent muets, sauf lorsqu’Oreste prononce les paroles fort émues (et émouvantes) par lesquelles il révèle à Pylade le mystère imposé par les dieux: la prêtresse, à qui il doit la vie, est sa propre sœur, Iphigénie. Au sujet de la pratique d’interprétation La distribution des grandes parties de solistes n’est pas sans poser quelques problèmes. Si pour le rôle-titre il faut naturellement une ‹cantatriceactrice›, un soprano dramatique – avec des qualités déclamatoires et mélodiques de même qu’une forte présence scénique – les voix d’hommes, et V avant tout le couple d’amis, posent un défi inhabituel. En particulier la partie d’Oreste. (La notation en clé d’ut troisième ligne en prouve bien la tessiture extrême.) Sous la direction de Gluck, c’est un baryton possédant de remarquables aigus qui chanta le rôle à Paris; à Vienne (en 1781), Oreste fut interprété par un ténor (Larrivée puis Adamberger, le Belmonte de Mozart!). Pour le rôle de Thoas, la distribution viennoise fut sans doute idéale, avec Karl Ludwig Fischer (le premier Osmin de Mozart!). En ce qui concerne les chœurs ou les scènes chorales (scènes 3–5 au Ier acte!), l’idée géniale de Noverre – le chœur des chanteurs est caché dans les coulisses, sur le côté, pendant que le corps de ballet danse sur scène – s’est révélée comme du plus bel effet. La fatigue des répétitions et des premières représentations d’«Iphigénie en Tauride», les répétitions d’«Écho VI et Narcisse», qui s’enchaînèrent immédiatement, ainsi que les controverses concernant la distribution et les discussions avec les critiques, et surtout l’échec d’«Écho et Narcisse» (création le 24 septembre 1779), incitèrent Gluck – qui avait eu une première attaque cérébrale fin juillet – à quitter Paris début octobre. La reine Marie-Antoinette exprima le souhait qu’il revienne bientôt, mais Gluck déclara qu’il ne reviendrait jamais. Et c’est bien ce qui arriva. Ses drames musicaux parisiens, en particulier les deux «Iphigénie», restèrent au programme de l’Académie Royale de Musique de Paris, où elles connurent un grand succès continu. Lorsque Gluck mourut à Vienne le 15 novembre 1787, «Iphigénie en Tauride» avait déjà été donnée 90 fois à Paris. Gerhard Croll (Traduction: Geneviève Geffray) VORWORT Als das Ehepaar Gluck im November 1778 Wien zu seiner fünften, für einen mehrjährigen Aufenthalt geplanten Paris-Reise verließ, hatte der Vierundsechzigjährige zwei fast fertige Bühnenwerke in seinem Gepäck, Iphigénie en Tauride und Écho et Narcisse. Gluck, der offensichtlich imstande war, zwei so große, unterschiedliche Werke nebeneinander zu konzipieren und auszuarbeiten, hatte die Hauptarbeit an diesen beiden Werken im Frühjahr und Sommer geleistet. Dabei war, wie er Ende Juni 1778 an den Botschaftssekretär und Freund Kruthoffer nach Paris schreibt, sein „Kopf völlig erhitzt“ von den „zweyen Operen, Iphigenie, und Narcisse, welche schon darinnen stecken“. Bei Iphigénie en Tauride hatte er besonders intensiv in die Gestaltung des zu komponierenden Textes eingegriffen (man denkt an Mozart und Stehphanie d. J. und Die Entführung aus dem Serail drei Jahre später). Gluck hat seinem Textdichter, dem jungen Nicolas-François Guillard (1752–1814), nicht nur im Detail, sondern auch für die großformale Anlage der Tragödie (der ein älteres französisches Schauspiel in fünf Akten von Guymond de la Touche als Vorlage diente) Vorschläge und Forderungen übermittelt. Letztere betrafen eine Kernstelle des Dramas, einen kritischen Punkt, den der Musikdramatiker mit scharfem Blick erkannt hatte. Der zweite Akt schloss bei de la Touche mit der Szene der Eumeniden, die Orest im Traum erscheinen und ihn, den „Muttermörder“, quälen und schließlich bedrohen; der dritte Akt begann mit dem Auftritt Iphigenies mit ihren Priesterinnen vor Orest, der in Iphigenie im ersten Augenblick seine Mutter vor sich zu sehen glaubt. Für Gluck musste Orests Ausruf „Ma mère! Ciel!“ gegenüber der vor ihm erscheinenden Iphigenie in unmittelbaren Zusammenhang mit der traumhaften Eumeniden-Szene gebracht werden; aus der größten Qual des Gewissens und vor den Drohungen der Rachegeister aufschreckend und erwachend glaubt Orest in Iphigenie die ermordete Mutter vor sich zu sehen. Traum und Wirklichkeit greifen in diesem ahnungsvollen ,Erkennen‘ ineinander. Was für eine gewaltige Wirkung erreichte Gluck mit der Verbindung dieser beiden ursprünglich durch einen Aktschluss voneinander getrennten Szenen und durch die Verschmelzung von Eumenidenchor und Erscheinen der Iphigenie! Dabei störte es ihn gar nicht, dass das Werk nun nur noch vier Akte hatte, statt der ,klassischen‘ fünf, in nicht ganz ausgewogenen Proportionen. Zur Vorgeschichte Iphigenie, „aus Tantalus’ Geschlecht“, Tochter der Klytemnestra und des Agamemnon, des Königs in Mykene, Schwester des Orest und der Elektra, Verlobte Achills, sie wurde von der Göttin Diana (Artemis) im Rauch des Feuers vom Opferaltar in Aulis (Glucks Iphigénie en Aulide!), unsichtbar für alle, gerettet und auf die Insel Tauris gebracht. Hier hütet sie nun mit ihren Priesterinnen das Bildnis der Göttin im heiligen Tempel, umgeben vom wilden Volk der Skythen, das unter seinem König Thoas die Insel bewohnt. Die Handlung I. Akt: Iphigenie und ihre Priesterinnen sehen sich dem Ansturm der Naturgewalten (Gewittersturm, 1. Szene) und des rohen Volkes der Skythen mit ihrem König Thoas gegenüber. Iphigenie erfleht von den erzürnten Mächten Mitleid und Schonung. Nach wiedereingetretener Ruhe erzählt Iphigenie ihren furchtbaren Traum vom Untergang ihrer Familie in Mykene. Verzweifelt will auch sie nicht mehr leben. Thoas glaubt sein Leben bedroht. Alle Fremden, die schiffbrüchig nach Tauris kommen, sollen den Göttern geopfert werden (2. Szene). Zwei Griechen – Orest mit seinem Freund Pylades – sind vom Unwetter an den Strand von Tauris verschlagen und gefangen genommen worden. König Thoas ordnet ihre Opferung an, sein Volk „drückt seine grausame Freude“ mit blutrünstigen Gesängen und wilden Tänzen aus (3.–6. Szene). II. Akt: Orest, der von Gewissensqualen gepeinigte und von den Eumeniden verfolgte „Muttermörder“ steht im Zentrum des Geschehens im II. Akt. In einer „Ballett-Pantomime des Schreckens“ erscheinen ihm die Eumeniden, in ihrer Mitte der Geist Klytemnestras. Aufgeschreckt erVII wachend, glaubt Orest in Iphigenie die von ihm ermordete Mutter vor sich zu sehen. Ihre Frage nach Herkunft und Schicksal beantwortet Orest mit einem Bericht des grauenvollen Geschehens in Mykene: Klytemnestra hat Agamemnon umgebracht, Orest rächte den Tod des Vaters und tötete die Mörderin, die eigene Mutter, und fand dann selbst den Tod; Elektra blieb als einzige zurück (3.–5. Szene). Den Aktschluss bildet Iphigenies Totenklage: gemeinsam mit ihren Priesterinnen beweint sie den Verlust der Eltern und des Bruders (6. Szene. Iphigenies Arie „O malheureuse Iphigénie“ liegt eine Arie des Sesto aus Glucks La clemenza di Tito zugrunde, die, bei der Uraufführung 1752 in Neapel heftig umstritten, auch Mozart besonders faszinierte: „… welkt mein banges Leben hin“ in Konstanzes „Traurigkeits-Arie“ in der Entführung aus dem Serail!). III. Akt: Iphigenie will eine Nachricht an ihre Schwester Elektra schicken und bestimmt Orest, den sie retten will, zum Boten. Aber Orest will sterben, Pylades soll leben. Dieser willigt erst ein, als Orest droht, sich zu offenbaren oder sich selbst zu töten. Iphigenie übergibt ihren Brief an Pylades. Dessen ekstatischer Hymnus an die Freundschaft (eines der Stücke aus Glucks Iphigénie, die Beethoven besonders beeindruckten: Florestans Kerkerszene in Fidelio!) beschließt diesen Akt. IV. Akt: Im Diana-Tempel wird das Opfer vorbereitet, das Iphigenie selbst vollziehen soll (in ihrem A-Dur-Gesang „Je t’implore et je tremble, ô Déesse implacable!“ benutzt Gluck die Gigue aus Johann Sebastian Bachs B-Dur-Klavierpartita). Die Priesterinnen führen Orest herein, schmücken ihn für die Opferung und geleiten ihn mit hymnischem Gesang zum Altar. Als Iphigenie, widerstrebend, doch von den Priesterinnen aufgefordert das Messer erhebt, ruft Orest, in plötzlicher Erinnerung an die Opferung seiner Schwester in Aulis, deren Namen: „Ainsi tu péris en Aulide, Iphigénie, ô ma soeur!“ In das Erkennen und Sich-Wiederfinden der Geschwister bricht die Nachricht, dass Thoas, über Pylades’ Entkommen rasend vor Wut, den sofortigen Vollzug des Opfers fordert. Als er erfährt, dass es Orest ist, will er selbst ihn töten und Iphigenie, von der er sich hintergangen glaubt, dazu (2.–4. Szene). – Da erscheint Pylades mit seinen Gefährten: Er erschlägt Thoas (ein auf offener Bühne in der damaligen ,Oper‘ außerordentlicher Vorgang, den Gluck VIII nachträglich dadurch etwas entschärft, dass er Pylades – und nicht wie ursprünglich vorgesehen und auch schon komponiert, Orest – Thoas töten lässt). Den dadurch ausgelösten Kampf zwischen Thoas’ Leibwache und den Griechen (5. Szene) unterbricht, als Dea ex machina, die Göttin Diana. Ihr Spruch: Orests Schuld ist getilgt, die Götter sind versöhnt, er soll als König des Friedens mit Iphigenie nach Griechenland zurückkehren. Ein Dank- und Freudenchor der Griechen beschließt die ,Tragédie grecque‘. * Die Premiere am 18. Mai 1779 war ein großer Erfolg und die sich in rascher und ununterbrochener Folge anschließenden Aufführungen – bis zum Ende der Spielzeit waren es bereits 42 – wurde zum größten Triumph, den Gluck je erlebte. Aber es gab auch kritische Stimmen. Man empfand Glucks ,Tragédie‘ als zu kurz. Und, was noch mehr ins Gewicht fiel, jedenfalls bei den Traditionalisten im Pariser Publikum: man vermisste ein Schlussballett, ein Divertissement. Also wurde ein von François-Joseph Gossec komponiertes “Ballet-Divertissement” angefügt (Les Scythes enchaînés / Die gefesselten Skythen). Das widersprach zwar Glucks Überzeugung, nach der seine musikdramatischen Werke „mit denen Wörtern sich endigen“, also mit einem VokalEnsemble oder Chor schließen. Aber er nahm daran keinen Anstoß; ein solches Divertissement war für ihn nur ein „Hors-d’œuvre“, ein Beiwerk. Glucks ,Tragédie‘ bedarf der Zutat eines Ballett-Divertissements als dekorativ-versöhnlichen Abschluss gewiss nicht. An der von Dichter und Komponist ganz bewusst nicht sehr breit angelegten Schlussszene des Chores – nach dem Spruch der Göttin Diana – haben die Protagonisten nicht teil. Iphigenie, Orest und Pylades bleiben, zutiefst erschüttert, sprachlos, bis auf die tief-bewegten (und auch uns bewegenden) Worte, mit denen Orest nun Pylades das von der Gottheit über alle verhängt gewesene Geheimnis offenbar macht: Die Priesterin, der er sein Leben verdankt, ist Orests Schwester, ist Iphigenie. Zur Aufführungspraxis Eine nicht unproblematische Herausforderung bietet die Besetzung der großen Solo-Partien. Ist für die Titelrolle ganz selbstverständlich eine ,Sänger-Darstellerin‘, ein dramatischer Sopran – mit kantablen und deklamatorischen Qualitäten und starker Bühnenpräsenz – erforderlich, so stellen die Männerstimmen und hier insbesondere das Freundespaar ungewöhnliche Anforderungen. Dies gilt vor allem angesichts der Partie des Orest. (Die Notierung im Altschlüssel weist auf die extreme Lage hin.) Unter Glucks Leitung sang in Paris ein Bariton mit großer Höhe; in Wien (1781) wurde Orest mit einem Tenor besetzt (Larrivée bzw. Adamberger, Mozarts Belmonte!). Für die Rolle des Thoas dürfte die Wiener Besetzung mit Karl Ludwig Fischer (Mozarts erster Osmin!) ideal gewesen sein. Bei der Gestaltung der Chöre bzw. der Chorszenen (3.–5. Szene im I. Akt!) hat sich Noverres geniale Idee als höchst wirkungsvoll erwiesen: der Sängerchor seitlich in den Kulissen verborgen, auf der Bühne das Corps de Ballet agierend. Die Anstrengungen der Proben und ersten Aufführungen von Iphigénie en Tauride und die sich anschließenden Proben zu Écho et Narcisse, heftige Auseinandersetzungen um Besetzungsfragen und mit Kritikern, vor allem aber der Misserfolg von Écho et Narcisse (Premiere am 24. September 1779) veranlassten Gluck, der Ende Juli einen ersten Schlaganfall erlitten hatte, Paris (Anfang Oktober) zu verlassen. Königin Marie Antoinette wünschte seine baldige Rückkehr, Gluck erklärte, nie mehr wiederzukommen. Dabei ist es letztendlich geblieben. Seine Pariser Musikdramen, vor allem die beiden Iphigenien, blieben mit anhaltendem und großem Erfolg auf dem Spielplan der Pariser Académie Royale de Musique. Als Gluck am 15. November 1787 in Wien starb, hatte Iphigénie en Tauride in Paris bereits ihre 90. Aufführung erlebt. Gerhard Croll IX PREFACE In November 1778 Gluck and his wife left Vienna on his fifth journey to Paris with the intention of staying there for several years. In his luggage were two virtually complete stage works: Iphigénie en Tauride and Echo et Narcisse. The 64-year-old composer was obviously capable of conceiving and executing two such contrasting large-scale works simultaneously, having finished the bulk of both pieces in the previous spring and summer. As he wrote at the end of June 1778 to his friend, ambassadorial secretary Kruthoffer in Paris, his “brain was completely overheated” from the “two operas stuck inside it, Iphigénie and Narcisse”. In the case of Iphigénie Gluck had taken a particularly strong hand in the shaping of the libretto (one is reminded of Mozart and Stephanie the Younger’s Abduction from the Seraglio three years later). He had sent suggestions and demands to his librettist, the young Nicolas-François Guillard (1752–1814), that affected not only the details of the tragedy but also its large-scale design. The libretto was based on an earlier fiveact French play by Guymond de la Touche, and Gluck’s demands involved a key passage that the composer, with a keen eye, had recognized as a critical juncture in the drama. De la Touche’s original second act ended with the scene of the Eumenides appearing to Orestes in a dream to torment and ultimately to threaten the “matricide”, while his Act 3 opens with appearance of Iphigenia and her priestesses before Orestes, who at first imagines that he is seeing his mother. Gluck’s challenge was to combine Orestes’ cry to his sister, “Ma mère! Ciel!”, with the nightmarish scene of the Eumenides. Waking up in terror from the fierce pangs of his conscience and the threats of the avenging spirits, Orestes now believes that Iphigenia, standing before him, is his murdered mother. Dream and reality merge in this portentous moment of “recognition”. What a powerful effect Gluck was able to achieve by uniting two scenes originally separated by the end of an act and merging the chorus of Eumenides with the appearance of Iphigenia! It did not bother him in the least that the work now had only four slightly disproportionate acts instead of the “classical” five. X Background to the Plot Iphigenia, an “offspring from the lineage of Tantalus”, is the daughter of Clytemnestra and Agamemnon, King of Mycenae, and the sister of Orestes and Electra. Betrothed to Achilles, she was rescued by the goddess Diana (Artemis) from a fiery death in Aulis (see Gluck’s Iphigénie en Aulide) by being enshrouded in smoke from the fire. She was thereupon brought to the island of Tauris, where she and her priestesses now guard the goddess’s image in the sacred temple, surrounded by the wild hordes of Scythians who inhabit the island beneath the rule of their king, Thoas. The Plot Act 1: Iphigenia and her priestesses are confronted by an onslaught from the forces of nature (thunderstorm, scene 1) and the barbarian Scythians under their king, Thoas. Iphigenia successfully pleads for pity and protection from the wrath of these forces. Once peace is restored, she recounts her terrible dream of the downfall of her family in Mycenae. In her despair, she too wishes to join them in death. Thoas, sensing a threat to his own life, decrees that all strangers shipwrecked on Tauris are to be sacrificed to the gods (scene 2). Two Greeks, Orestes and his friend Pylades, are tossed up on the shores of Tauris by a storm and taken captive. King Thoas orders them to ba sacrificed, and his people “express their cruel joy” in bloodthirsty songs and wild dances (scenes 3 to 6). Act 2: This act centers on the “matricide” Orestes, tormented by his conscience and pursued by the Eumenides. The latter now appear to him in a “ballet-pantomime of terror” with the ghost of Clytemnestra in their midst. Waking up with a start, he sees Iphigenia before him and believes her to be his murdered mother. He answers her questions about his origins and his fate with an account of the hideous events in Mycenae – how Clytemnestra murdered Agamemnon, how Orestes avenged the death of his father by killing the murderess, his own mother, and then met his own death, leaving behind Electra as the sole survivor (scenes 3 to 5). The end of the act is made up of Iphigenia’s funeral dirge, as she and her priestesses lament the deaths of her parents and her brother (scene 6). (Iphigenia’s aria “O malheureuse Iphigénie” is based on Sesto’s aria from Gluck’s La clemenza di Tito, a number hotly contested at the Naples première in 1752 and one that was especially fascinating to Mozart: see the passage “welkt mein banges Leben hin” in Constanza’s aria “Traurigkeit” from Abduction.) Act 3: Iphigenia wants to send a message to her sister Electra. In an attempt to rescue Orestes, she appoints him to be her messenger. But Orestes prefers death and asks that his place be taken by Pylades, who only acquiesces after Orestes threatens to expose his true identity or kill himself. Iphigenia hands her letter to Pylades, who brings the act to a close with an ecstatic hymn to friendship (one of the opera’s numbers that left an especially deep impression on Beethoven: see Florestan’s dungeon scene in Fidelio). Act 4: The sacrifice is being prepared in the Temple of Diana, and Iphigenia herself is to carry it out. (Her A-major aria “Je t’implore et je tremble, ô Déesse implacable!” draws on the gigue from Johann Sebastian Bach’s Partita in B-flat major for clavier.) Orestes is led in by the priestesses, who adorn him for the sacrifice and escort him to the altar with hymns of praise. As Iphigenia reluctantly raises the knife at the priestesses’ behest, Orestes suddenly recalls the sacrifice of his sister on Aulis and cries out her name: “Ainsi tu péris en Aulide, Iphigénie, ô ma sœur!” Brother and sister recognize each other and are reunited. At this moment the news arrives that Thoas, livid with rage at Pylades’ escape, had demanded that the sacrifice be performed immediately. When he learns that the victim is Orestes he resolves to carry out the deed himself and, suspecting betrayal, to kill Iphigenia as well (scenes 2 to 4). At this point Pylades bursts onto the stage with his men and slays Thoas. (This was an extraordinary occurrence on the operatic stage of the time, and Gluck later muted it by having Thoas killed by Pylades rather than Orestes, who was originally foreseen for this deed and whose music had already been composed). A battle ensues between Thoas’s guards and the Greeks (scene 5) only to be interrupted by Diana as a dea ex machina. The goddess announces that Orestes’ guilt has been atoned and the gods ap- peased. He is to return with Iphigenia to Greece as a king of peace. The tragédie grecque ends with a chorus of thanks and joy from the assembled Greeks. The première, given on 18 May 1779, was hugely successful and was rapidly followed by an uninterrupted series of repeat performances (the number had already reached 42 by the end of the season). It was the greatest triumph of Gluck’s career. However, the opera was not without its critics. Some thought Gluck’s tragédie too short. Worse yet, at least among the traditionalists in the Parisian audience, was the absence of a final ballet, a divertissement. To remedy this situation, a ballet-divertissement entitled Les Scythes enchainés (“The Enchained Scythians”) by FrançoisJoseph Gossec was appended to the work. Although this was at odds with Gluck’s belief that his stage works “should end with the words”, i. e., with a vocal ensemble or chorus, he refused to take umbrage and viewed the divertissement as nothing more than an hors-d’œuvre. Gluck’s tragedy certainly does not require the added ballet as a decorative and conciliatory ending. Both the librettist and the composer had kept the final scene of the chorus, following Diana’s proclamation, deliberately modest in scope and excluded the main protagonists from taking part in it. Iphigenia, Orestes and Pylades remain profoundly affected and speechless, apart from the deep-seated and moving words with which Orestes now reveals to Pylades the mystery imposed upon all by the gods: that the priestess to whom he owes his life is none other than his own sister, Iphigenia. Notes on Performance The casting of the large solo parts poses no small challenge. The title role obviously calls for a “singer-actress”, a dramatic soprano with both declamatory and cantabile vocal qualities and an imposing stage presence. On the other hand, the work places unusual demands on the male voices, especially those of the two friends. This applies in particular to the part of Orestes, whose extremely high register is indicated by the use of the alto clef. Under Gluck’s direction, this part was sung in Paris by a very high baritone (Larrivée), whereas in Vienna in 1781 it was taken by a tenor (Adamberger, Mozart’s Belmonte!). The XI part of Thoas in the Vienna production was perhaps ideally cast with Karl Ludwig Fischer (Mozart’s first Osmin!). For the performance of the choral numbers or scenes, especially scenes 3 to 5 in Act 1, Noverre’s brilliant idea of having the singing chorus hidden in the wings while the corps de ballet acts out the parts on stage has proved to be highly effective. The strains of the rehearsals and first performances of Iphigénie en Tauride and the subsequent rehearsals of Echo et Narcisse, the vehement arguments on the casting, the altercations with his critics, and most of all the failure of Echo et Narcisse at its première on 24 September 1779: all XII these factors caused Gluck to leave Paris in early October. The composer, who had suffered his first stroke at the end of July, was urgently asked to come back by Queen Marie Antoinette, but he declared his unwillingness ever to return. In the end, he had his way. His Parisian music dramas, especially the two Iphigénies, remained in the repertoire of the Académie Royale de Musique to great and lasting acclaim. By the time of Gluck’s death in Vienna on 15 November 1787, Iphigénie en Tauride had witnessed its ninetieth performance in Paris. Gerhard Croll (translated by J. Bradford Robinson) INDEX DES SCÈNES VERZEICHNIS DER SZENEN / INDEX OF SCENES Acte premier Erster Akt Scène I Introduction, Air et Chœur Grands Dieux! soyez-nous secourables (Iphigénie, Chœur des Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif Le calme reparaît (Iphigénie, première et deuxième Prêtresse) . . . . . . . . . . . . . Chœur Ô songe affreux! (Prêtresses) . . . . . . Récitatif Ô race de Pélops! (Iphigénie, deuxième Prêtresse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Air Ô toi, qui prolongeas mes jours (Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chœur Quand verrons-nous tarir nos pleurs? (Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Szene I Introduktion, Arie und Chor Ihr Götter! gewährt uns Erbarmen (Iphigenie, Chor der Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Die Ruhe kehrt zurück (Iphigenie, 1. und 2. Priesterin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor Schreckliche Nacht! (Priesterinnen) . . Rezitativ Unglückliches Geschlecht (Iphigenie, 2. Priesterin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Verhaßt ist mir dies Leben nun (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor Wann endlich trocknet diese Flut (Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 34 Szene II Rezitativ Weh! Überall folgt das Unheil mir nach (Thoas, Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Von düstrer Furcht bedrängt (Thoas) . Scène II Récitatif Dieux! le malheur en tous lieux suit mes pas (Thoas, Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . Air De noirs pressentiments (Thoas) . . . . . . . Scène III Chœur Les Dieux apaisent leur courroux (Scythes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif Malheureuse! (Iphigénie, Thoas, un Scythe) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chœur Les Dieux apaisent leur courroux (Scythes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif Dieux! étouffez en moi le cri de la nature (Iphigénie, Thoas) . . . . . . . . . . . . . . . . Scène IV Récitatif Et vous, à nos Dieux tutélaires (Thoas) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chœur Il nous fallait du sang (Scythes) . . . . Ballet 1. Air marqué un peu animé . . . . . . . . . . . . 2. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 20 25 26 28 42 44 46 49 Szene III Chor Der Himmel zürnt uns länger nicht (Skythen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Weh mir Armen! (Iphigenie, Thoas, ein Skythe) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor Der Himmel zürnt uns länger nicht (Skythen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Himmlische Götter, helft (Iphigenie, Thoas) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 20 25 26 28 31 32 34 42 44 46 49 53 54 54 55 Szene IV Rezitativ Und ihr, unseren hilfreichen Göttern (Thoas) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor Blut nur vermag die Schuld (Skythen) Ballett 1. Air marqué un peu animé . . . . . . . . . . . . 2. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Même mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène V Récitatif Malheureux, quel dessein (Thoas, Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Szene V Rezitativ Wehe Euch, welcher Plan (Thoas, Pylades, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Scène VI Chœur Il nous fallait du sang (Scythes) . . . . 57 Szene VI Chor Blut nur vermag die Schuld (Skythen) 57 50 50 50 50 53 54 54 55 XIII Acte deuxième Zweiter Akt Scène I Récitatif Quel silence effrayant! (Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Air Dieux! qui me poursuivez (Oreste) . . . . Récitatif Quel langage accablant (Pylade) . . 60 62 69 Air Unnis dès la plus tendre enfance (Pylade) 70 Szene I Rezitativ Welch ein düsterer Ort! (Pylades, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Ihr, die ihr mich verfolgt (Orest) . . . . . . Rezitativ Einen Freund, der dich liebt (Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Seit fernen, frohen Kindertagen (Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène II Récitatif Étrangers malheureux, il faut vous séparer (Le Ministre, Oreste, Pylade) . . . . . . Scène III Récitatif Dieux! protecteurs de ces affreux rivages (Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Air Le calme rentre dans mon cœur (Oreste) Scène IV Ballet-Pantomime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Oreste, Chœur et Danse Vengeons et la nature (Euménides, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène V Récitatif Ma mère! Ciel! (Oreste, Iphigénie, Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène VI Récitatif Ô Ciel! de mes tourments (Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chœur Patrie infortunée (Prêtresses) . . . . . . Air et Chœur Ô malheureuse Iphigénie (Iphigénie, Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif Honorez avec moi ce héros (Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Air et Chœur Contemplez ces tristes apprêts (Iphigénie, Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 74 74 77 79 Szene III Rezitativ Götter, Beschützer dieses wilden Landes (Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Die Ruhe kehrt ins Herz zurück (Orest) 77 79 84 Szene IV Ballett-Pantomime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Orest, Chor und Tanz Die Götter zu versöhnen (Eumeniden, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 91 Szene V Rezitativ Die Mutter! Weh! (Orest, Iphigenie, Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 82 97 98 99 105 106 Szene VI Rezitativ Ihr Götter, die ihr mich verdammt (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor O teure, ferne Heimat (Priesterinnen) Arie und Chor Nichts kann mehr trösten (Iphigenie, Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Letzte Ehre erweist diesem Helden (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie und Chor Blickt herab, was wir euch geweiht (Iphigenie, Priesterinnen) . . . . . . . . 82 97 98 99 105 106 Dritter Akt Scène I Récitatif Je cède à vos désirs (Iphigénie) . . . 111 Air D’une image hélas! (Iphigénie) . . . . . . . . 113 XIV 69 Szene II Rezitativ Auf nun, macht euch bereit (Tempeldiener, Orest, Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . Acte troisième Scène II Récitatif Voici ces captifs malheureux (Une Prêtresse, Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 62 115 Szene I Rezitativ So soll, wie ihr es wünscht (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Unauslöschlich hat meine Liebe (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Szene II Rezitativ Hier sind die Gefangenen nun (eine Priesterin, Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 111 Scène III Récitatif Ô joie inattendue! (Oreste, Pylade, Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trio Je pourrais du tyran tromper la barbarie (Iphigénie, Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . Scène IV Récitatif Ô moment trop heureux! (Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duo Et tu prétends encore que tu m’aimes? (Oreste, Pylade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif Quoi! je ne vaincrai pas (Oreste, Pylade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duo Ah! mon ami, j’implore ta pitié (Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène V Recitatif Malgré toi, je saurai t’arracher (Oreste, Iphigénie, Pylade) . . . . . . . . . . . . . . . 115 117 123 124 131 135 Szene III Rezitativ O, unverhoffte Freude! (Orest, Pylades, Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Terzett Des Tyrannen Gewalt, ja, so könnt ich sie täuschen (Iphigenie, Pylades, Orest) . . . . Szene IV Rezitativ O, ich preise das Glück! (Pylades, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duett Und du versicherst noch mich deiner Liebe? (Orest, Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Wie! Kann ich denn durch nichts (Orest, Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duett Ach, hör mich an, um Mitleid flehe ich (Pylades, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 117 123 124 131 135 140 Szene V Rezitativ Dennoch, Freund, diesem Tod werde ich dich entziehn (Orest, Iphigenie, Pylades) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duett Wie! Kannst du meinem Flehn (Orest, Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scène VI Récitatif Puisque le Ciel à vos jours s’intéresse (Iphigénie, Pylade) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Szene VI Rezitativ Da vor dem Tod dich der Himmel beschützte (Iphigenie, Pylades) . . . . . . . . . . . 142 Scène VII Air Divinité des grandes âmes (Pylade) . . . . 143 Szene VII Arie Orest die Treue zu beweisen (Pylades) 143 Duo Quoi! toujours à mes vœux (Oreste, Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 Acte quatrième 148 Air Je t’implore et je tremble (Iphigénie) . . . 149 Scène III Air et Chœur Tremblez! Tremblez! on sait tout le mystère (Une Femme grecque, Prêtresses) Récitatif Il ne se fera pas ce sacrifice (Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Vierter Akt Scène I Récitatif Non, cet affreux devoir (Iphigénie) Scène II Chœur Ô Diane, sois-nous propice! (Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif La force m’abandonne (Iphigénie, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chœur/Hymne Chaste fille de Latone (Prêtresses) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récitatif et Chœur Quel moment! Dieux puissants (Iphigénie, Prêtresses, Oreste) . . . Air Ah! laissons là ce souvenir funeste (Iphigénie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 158 160 162 165 169 170 172 Szene I Rezitativ Nein, ich kann nicht vollziehn (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie Unversöhnliche Göttin (Iphigenie) . . . Szene II Chor O Diana, laß dich versöhnen! (Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ Mir schwinden meine Kräfte (Iphigenie, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chor/Hymne Keusche Tochter Latos höre (Priesterinnen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rezitativ und Chor Welch ein Tag! Götter, helft (Iphigenie, Priesterinnen, Orest) . . . . . . Arie Ach! denk nicht mehr an jene dunklen Tage (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Szene III Arie und Chor Habt acht! Habt acht! Alles wurde verraten (eine Griechin, Priesterinnen) Rezitativ Nie mehr will ich vollziehn (Iphigenie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 149 158 160 162 165 169 170 172 XV Scène V Finale et Chœur De tes forfaits la trame est découverte (Thoas, Iphigénie, Prêtresses, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 Szene IV Finale und Chor Was du getan, ist alles offenkundig (Thoas, Iphigenie, Priesterinnen, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 Scène V Récitatif et Chœur C’est à toi de mourir! (Pylade, Iphigénie, Oreste, Prêtresses, Grecs et Gardes du Roi) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 Szene V Rezitativ und Chor So verdienst du den Tod! (Pylades, Iphigenie, Orest, Priesterinnen, Griechen und Königliche Wachen) . . . . . . . . 178 Scène VI Récitatif Arrêtez! (Diane) . . . . . . . . . . . . . . . . 183 Szene VI Rezitativ Haltet ein (Diana) . . . . . . . . . . . . . . 183 185 185 186 Letzte Szene Rezitativ Ist’s wahr? Hörte ich recht? (Pylades, Orest) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Arie In dieser holden Frau (Orest) . . . . . . . . Chor Die Götter haben erfüllt . . . . . . . . . . . . . 185 185 186 Scène dernière Récitatif Ta sœur! qu’ai-je entendu? (Pylade, Oreste) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Air Dans cet objet touchant (Oreste) . . . . . . . Chœur Les Dieux, longtemps en courroux . XVI