La Maison de l`Entreprise La Louvière
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La Maison de l`Entreprise La Louvière
1 Réunion du 28 juin 2013 La Maison de l’Entreprise La Louvière Nouveaux membres Trois nouveaux membres font leur joyeuse entrée dans le Business Club de la région du Centre. • IDEA, représentée par sa directrice générale, Caroline Decamps. • PHCA, Christine Pilette. • Auto Satellites PROXICAR, Eric Hublart. Bienvenue à eux. La réunion du jour est exceptionnelle car elle se déroule dans le bâtiment flambant neuf du « Business Innovation Center » avec 2 hôtes-orateurs; Caroline Decamps, nouvelle directrice générale de l’intercommunale IDEA et Patrice Thiry, directeur de La Maison de l’Entreprise. Les 2 organismes agissent de manière globale et concertée au profit du développement des entreprises et de l’économie en général. Si lors de cette réunion les interviews ont été croisées, les portraits ci-dessous sont scindés pour une lecture plus compréhensible. 2 La Maison de l’Entreprise de La Louvière « La Maison de l’Entreprise », LME en abrégé, est une structure née sous forme d’une S.A., en octobre 1996. A cette époque, le Hainaut vient d’intégrer le cercle des régions en retard de développement et bénéficie, à ce titre, des aides européennes de l’Objectif 1. Répondant à un constat de carence, dressé par la Commission européenne dans son Document Unique de Programmation (DOCUP) - sorte de guide balisant l’orientation des aides - les intercommunales IDEA et IDETA décident de collaborer pour concevoir un Centre d’entreprise et d’innovation, jusqu’alors inexistant. Elles unissent leurs efforts, rassemblent autour d’elles un maximum d’opérateurs et créent avec eux « La Maison de l’Entreprise ». L’actionnariat public-privé de LME comprend des intercommunales, des villes, la Province, des banques, des entreprises, des chambres de commerces, des Invests ou encore des universités. Mission : création et innovation Le slogan de LME (nous prenons soin aujourd’hui des entreprises de demain), résume assez bien son activité de base. Patrice Thiry, directeur général. « La mission fondamentale de LME, c’est l’assistance à la création d’entreprises et le suivi de celles-ci. Nous avons donc 2 grands objectifs. Premièrement, aider un opérateur ou un porteur de projet à créer son entreprise à partir d’une idée, d’un concept, qui lui est propre. Deuxièmement, une fois que l’entreprise est lancée, il faut l’aider à consolider sa phase de démarrage et l’assister dans son développement. Il est essentiel de rester vigilant pour que l’entreprise progresse, par exemple en se diversifiant ou en créant de nouveaux produits ou services ». LME est un Centre d’entreprise et d’innovation (Business Innovation Center). Très clairement son activité doit donc promouvoir les entreprises innovantes sur son territoire de compétence, c-à-d les bassins de vie « Cœur du 3 Hainaut » et « Wallonie picarde ». Mais attention ! Innovation ne signifie pas obligatoirement haute technologie ou domaine très pointu. Patrice Thiry nuance. « Une entreprise est considérée comme innovante lorsqu’elle fabrique un produit ou développe un service qui la démarque de la concurrence existante sur un plan régional. La différenciation est un critère important et on ne se situe pas uniquement dans les domaines technologiques. Il est possible d’être innovant dans des secteurs hyperclassiques. L’innovation, c’est ce qui donne à une entreprise la valeur ajoutée que les autres n’ont pas ». Un portefeuille-clients bien garni ! LME emploie une dizaine de personnes dont bien sûr des secrétaires chargées de l’indispensable accueil des porteurs de projet dans les implantations de Mons, Binche, Tournai, Enghien et, désormais, La Louvière. Le staff comprend également 6 gestionnaires de projets, couvrant l’intégralité de la zone. Ces gestionnaires, dont Gaël Di Zio qui coordonne la nouvelle implantation louviéroise, ne manquent pas de travail. Le portefeuille de LME oscille annuellement entre 370 et 430 clients « actifs ». En 17 ans de fonctionnement, LME a détecté quelque 2.000 porteurs de projet, hébergé plus de 200 start-up et favorisé la création totale de 310 entreprises, représentant plus de 3.000 emplois. Parmi les PME/TPE ainsi créées, certaines sont restées modestes, en maîtrisant volontairement leur croissance, d’autres ont véritablement décollé et sont devenues plus emblématiques, suite, entre autres, à l’intérêt des médias. Scintillantes pépites Le Centre d’entreprise prépare actuellement la troisième édition d’une publication baptisée « les pépites de LME ».Il s’agit d’une brochure qui regroupe, environ tous les 2 ans, un bref portrait et les contacts de 50 entreprises « supported by La Maison de l’Entreprise ». Un ouvrage qui, s’il n’était pas gratuit, devrait être remboursé par la Sécurité sociale, surtout en 4 cette période de crise. Consulter ces « success stories » est en effet particulièrement boostant. Quelques exemples parmi bien d’autres : Polymédis, actif dans l’informatique au service de la médecine, est passé, en 5 ans, de 1 à 55 ingénieurs et vient d’être racheté par un grand groupe. ICare, société de maintenance prédictive des équipements industriels, a débuté en 2004 avec son seul fondateur. Aujourd’hui l’entreprise emploie environ 60 ingénieurs, possède des filiales à l’étranger et va disposer prochainement de ses nouveaux locaux dans le parc Initialis. Fishing Cactus est la référence belge, et même mondiale, dans l’univers très concurrentiel des jeux vidéo. I-Movix est connue aussi à travers le monde pour ses superralentis réalisés lors d’évènements sportifs … de premiers plans. Neuro TV, Laserco ou encore Biorius, pour prendre un exemple dans le secteur des services, sont d’autres pépites qui scintillent en Hainaut, en partie grâce à LME. Dans une micro-zone pour un max de résultats Le nouveau bâtiment LME de La Louvière vient d’être inauguré. Il est l’œuvre des architectes Alland et Godimus et a été construit par l’association momentanée Dherte-Galère. Il se trouve à l’arrière du LouvExpo, sur la nouvelle micro-zone économique urbaine dite du site Ubell. Pour Patrice Thiry, l’endroit est stratégique. « L’implantation est idéale à plusieurs égards. Nous sommes proches du centre d’expo et de congrès qui représente un attrait pour les entreprises. On est aussi dans le cœur d’une ville en mutation et on participe au dynamisme engendré par la reconversion des espaces. Le fait d’être sur micro-zone d’activité économique est également intéressant car on peut très bien imaginer de lancer une entreprise dans notre incubateur et que cette PME s’installe ensuite dans un espace disponible sur la nouvelle zone. Enfin la proximité de l’IFAPME (institut de formation en alternance) laisse augurer de futures collaborations ». 5 Sur plus de 600 m², le bâtiment louviérois dispose de tous les bureaux et salles de réunion nécessaires et il peut héberger simultanément 16 entreprises naissantes. Particularité du site, il est doté d’un espace de coworking (the cowork factory), unique dans la région du Centre. Patrice Thiry : « Nous sommes mandatés par le Gouvernement wallon pour tenir ici un espace de travail partagé. C’est un concept américain qui fait en sorte que nous puissions proposer à des entrepreneurs de se stimuler mutuellement et de s’échanger des idées. Le coworking engendre un mouvement positif d’entraînement, il a un effet de « contamination » et « d’évangélisation » indéniable. L’objectif pour LME, c’est d’aller chercher dans les utilisateurs de l’espace de coworking les futurs clients du business center en tant que tel. » Une première cliente enthousiaste Marie-Caroline Frappart est la 1ère locataire d’un bureau de LME La Louvière, pour sa SPRL de traduction « Mosaïque ». Très satisfaite de son bel espace vitré, à l’angle du 1er étage, elle est aussi séduite par les services à sa disposition. « De façon générale, ce que je trouve très positif ici, c’est l’esprit d’entreprise, c’est le dynamisme, ce sont les échanges. Toute l’attention est portée à votre projet pour le développer au départ de l’élaboration d’un business plan bien ficelé. Depuis que je suis là, j’ai intégré des ateliers de créativité qui s’appellent Créazoom. J’en suis ravie car ils me permettent de réfléchir autrement, d’oser explorer des pistes parfois inattendues, de partir dans tous les sens, avant de revenir à mon projet et de le faire avancer. Les locaux sont aussi très fonctionnels et l’accueil du personnel fantastique. Je me sens très bien ici et je progresse dans mon projet professionnel. » Question cinglante Pour conclure, Patrice Thiry répond sans détours à une traditionnelle question impertinente : la Maison de l’Entreprise est une SA qui aide les entreprises à se développer et à être rentable. Elle-même ne l’est pas car elle 6 ne peut pas vivre sans l’intervention des pouvoirs publics. N’est-ce pas paradoxal ? « On l’a dit, il y avait sur notre territoire une carence au niveau des structures d’aide à la création d’entreprise. On a donc créé LME, dans le giron d’une intercommunale qui a un rôle de développeur de l’économie régionale. Il s’agit là clairement d’une mission d’utilité publique. Cela signifie que si on ne travaillait pas avec des fonds publics (européens et wallons), on ne pourrait pas proposer les mêmes services aux mêmes tarifs, c’est-à-dire essentiellement la gratuité. Nous ne sommes pas subsidiés, en tant que tel. Nous bénéficions de recettes publiques pour des services publics que nous rendons. Ce n’est pas un caprice littéraire ou lexical ! Nous remplissons des missions, nous menons à bien des projets et, lorsqu’ils sont performants et acceptés par la Wallonie et l’Europe, nous sommes partiellement remboursés (+/-70%) des dépenses exposées. Nous gérons en fait une PME qui a des recettes publiques. Il n’est pas question pour nous de rentabilité mais plutôt d’équilibre. Le gros boulot à notre niveau, et j’insiste là-dessus, c’est d’aller capter des fonds publics avec des projets crédibles et performants ». Infos complémentaires : www.lme.be / www.coworkfactory.be / www.creazoom.be L’IDEA Caroline Decamps, nouvelle directrice générale de l'IDEA, en fonction depuis 2 mois, est l'interlocutrice privilégiée de Centre Capital. Consciente de l'importance des PME/TPE dans l'économie de sa zone de compétence, elle a souhaité que l'Intercommunale de Développement Economique et d'Aménagement du territoire s'affilie au Business Club afin d'appréhender au mieux les réalités de terrain. L'IDEA est la pièce maîtresse, avec d'autres partenaires, du Plan Stratégique Local visant à renforcer l'identité du bassin de vie "Cœur du Hainaut, centre d'énergies". Si le concept n'a pas encore vraiment percolé auprès du grand public, il est désormais bien ancré dans la réalité politique, économique et sociale des régions Mons, Borinage et Centre, correspondant parfaitement à la zone couverte par l'IDEA. 7 Centre Capital. L'un des "core-business" de l'IDEA, c'est de créer et de développer des Zones d'Activité Economique (ZAE). Cet axe de votre travail est-il plus intense maintenant qu'auparavant ? Caroline Decamps. Il est vrai que plusieurs de ces zones ont été inaugurées récemment dans le Centre et que des projets sont en cours de réalisation. Mais cela ne signifie pas que nous étions passifs dans ce domaine. Vous devez savoir que les projets d'Aménagement du territoire prennent énormément de temps avant d'être visibles sur le terrain. Pour sortir une ZAE de terre, il faut environ 10 ou 15 ans. Nous venons d'inaugurer Strépy Sud et Soignies/Braine-le-Comte dont les premières ébauches remontent à l'année 2.000. Il est donc primordial pour nous de réfléchir notre politique à moyen, voire à long terme. Le site sur lequel on se trouve, à l'arrière du LouvExpo, à La Louvière est la concrétisation d'une réflexion relativement neuve de la Wallonie et qui consiste à développer de nouveaux quartiers, dans les villes en y intégrant des entreprises. Ce site - qui accueillait jadis une boulonnerie - a été assaini par la SPAQUE, puis aménagé par nos soins en micro-zone urbaine. Il est un lieu d'implantation idéal pour La Maison de l'Entreprise qui est notre incubateur de PME/TPE. C.C. Qu'en est-il de la commercialisation de la ZAE de Strépy ? C.D. Elle vient juste de débuter et je pense que nous sommes armés pour affronter l'avenir avec sérénité. Cette zone fait 40 ha et les entreprises qui s'y implanteront devraient fournir de l'emploi à quelque 800 personnes. Elle a aussi bénéficié d'une grande attention au niveau environnemental et de la qualité des eaux. L'IDEA est en effet également un organisme agréé pour l'assainissement des eaux résiduelles urbaines. Strépy Sud devrait donc séduire les PME. D'une manière générale, on peut dire que l'IDEA accueille, sur les 3.600 ha de ses 52 ZAE, un total de 900 entreprises représentant environ 22.000 emplois. 50% des PME/TPE sont issues du tissu local et l'autre moitié est d'origine étrangère. C.C. L'actualité louviéroise nous amène justement à évoquer les investisseurs étrangers. Une délégation de japonais a été reçue récemment par la ville de La Louvière et ses partenaires économiques dont l'IDEA et l'AWEX. Quel est le contexte de cette visite et peut-elle déboucher sur un intérêt concret ? 8 C.D. Les premiers contacts de l'intercommunale avec les japonais remontent à quelques années avec une mission organisée là-bas, en présence de mon prédécesseur, Jean-François Escarmelle. Cela avait permis d'accueillir chez nous une première entreprise nipponne. C'était NGK à Ghlin Baudour. Nous avons remarqué que le fait d'avoir une nationalité dans une ZAE crée des émules. Faire des visites où l'on rencontre des compatriotes partageant la même langue, les mêmes attentes et les mêmes valeurs ne peut être que positif. C'est ce même niveau relationnel que nous avons voulu retrouver, avec les services de la ville, emmenés par le bourgmestre Jacques Gobert et par l'échevin du développement économique, Olivier Destrebecq. Ce dernier, avec sa casquette de Député fédéral, avait au préalable invité l'Ambassadeur du Japon au carnaval. Le contact était établi et il s'est prolongé par une journée de travail avec une dizaine d'investisseurs potentiels qui ont visité, notamment, JTEKT TORSEN, une entreprise japonaise du zoning de Strépy. Les japonais occupent le troisième position (8%) en termes de nationalités des investisseurs étrangers sur les ZAE de l'IDEA, juste derrière les français et les américains (10%). Il n'est donc pas insensé de croire à une suite positive de ces visites. Dans le cas présent, l'initiative émane de l'une de nos communes associées mais, en général c'est l'OFI (Office of Foreign Investors) qui intervient en amont et qui sollicite ensuite les intercommunales pour des propositions de terrains. C.C. On peut imaginer quand même une certaine concurrence sous- régionaliste lorsqu'il s'agit d'attirer chez soi des investisseurs. A-t-on des atouts qui peuvent faire la différence ? C.D. Je pense réellement que oui. Nous sommes par exemple les seuls en Wallonie à pouvoir proposer des terrains de plusieurs ha d'un seul tenant. Les PME en général demandent de 30 à 60 ares. Pour les plus grandes entreprises, cela peut aller de 3 ha à beaucoup plus. Google nous a acheté 90 ha ! Nous sommes également très attractifs en Wallonie pour les entreprises qui ont des besoins importants en eau. On ne le sait pas assez dans le monde des PME mais l'IDEA est aussi producteur-distributeur d'eau, uniquement à l'intention des industriels. Nous avons nos propres puits de captage, nos châteaux d'eau et notre réseau de distribution. Notre prix de vente est très compétitif par rapport à la Société Wallonne de Distribution d'Eau (SWDE). Notre objectif n'est pas de faire de rentabilité à tout crin sur 9 la commercialisation de l'eau ou des terrains mais d'offrir des conditions attractives pour que les industries et PME s'installent ici. C.C. Restons-en donc aux PME auxquelles vous proposez plusieurs services. C.D. En effet, nous avons par exemple une cellule Infos PME qui aide les entreprises dans l'élaboration de leur business plan et dans la préparation de leur dossier de demande d'aide auprès du Gouvernement wallon (aide à l'investissement, à la formation, à l'emploi, à l'intégration des TIC, ...). Cette cellule est intégrée à LME dont les missions sont détaillées par ailleurs et avec qui nous travaillons en totale complémentarité. Un autre exemple de cohésion dans l'action est celui de nos halls relais. Dès qu'une entreprise a quelque peu grandi au sein de l'incubateur LME, nous intervenons en lui proposant d'intégrer l'un de nos 18 halls relais. Nous y proposons des espaces bureaux locatifs mais également des espaces de productions pouvant accueillir des ateliers. Une PME peut y rester maximum 7 ans, avec des prix de location au m² très intéressants. Cette aide lui permet d'arriver à maturité et d'acquérir ensuite un terrain constructible pour son propre bâtiment. C.C. Un autre gros dossier de ZAE vous occupe dans le Centre, celui du Gibet, à Manage. C.D. Oui nous préparons là-bas une ZAE de 90 ha qui devrait être opérationnelle dans 2 ou 3 ans. Ce dossier est traité en étroite collaboration avec le PACO car la zone jouxte la voie d'eau. Le Gibet sera dédicacé aux secteurs de l'agroalimentaire et de l'éco-construction. Nous avons aussi l'idée d'y implanter une antenne du FOREM (synergie concertée), afin d'y spécialiser la main-d’œuvre. Nous pourrons ainsi proposer aux entreprises à la fois des terrains et le personnel adapté à leurs besoins. C.C. Quel est le positionnement de l'IDEA au moment où l'Union Européenne s'apprête à voter sa programmation pluriannuelle 2014-2020 ? C.D. Le Hainaut (et en particulier la zone couverte par l'IDEA) a bénéficié depuis 1994 des aides du FEDER; Objectif 1, Phasing out, Convergences. En principe, c'est maintenant l'ensemble de la Wallonie qui sera reconnue comme zone de transition en Europe. Concrètement, nous aurons moins 10 d'aides, moins de primes à l'investissement qui nous permettaient de faire la différence. Notre espoir est de continuer à être attractif avec d'autres éléments, comme ceux cités plus haut. Au niveau du positionnement stratégique, je plaide depuis ma prise de fonction pour que nous allions audelà des simples fiches-projets à remettre au Gouvernement. De plus en plus, l'Europe met l'accent sur des projets qui font partie d'un portefeuille et, in fine, d'un projet de territoire concerté. Avec notre diagnostic et nos actions "cœur du Hainaut", nous sommes sur la bonne voie. J'ai voulu regrouper l'ensemble des communes associées et les entreprises pour les aider à rédiger leurs projets et voir où sont les synergies possibles et cohérentes. Nous travaillons vraiment de manière complémentaire et ce sera, je n'en doute pas, la clé du succès. C.C. Une question marrante mais non dénuée d'intérêt pour conclure. Avec son futur zoning géothermique, l'IDEA vient-elle de réinventer l'eau chaude ? C.D. La question est amusante en effet et elle me permet d'aborder "Géothermia" qui est la zone d'activité économique située à Mons en bordure de l’autoroute E42. Il y a presque 30 ans, la Région wallonne a fait dans cette région de la prospection pétrolière, en forant 2 puits dans le borinage et 1 à Mons. Ils n'ont pas trouvé de pétrole mais de l'eau chaude. Sur cette base, l'IDEA a pris la balle au bond et a développé un réseau de chauffage urbain qui alimente aujourd'hui 300 logements, plusieurs écoles, 1 gare, 2 hôpitaux, 1 centre sportif, 1 piscine, ... L'un des puits, celui de Ghlin, n'était pas exploité. Nous avons donc décidé d'équiper 40 ha de terrains à proximité de ce puits et de les raccorder à la géothermie. Cela nous permet de proposer aux entreprises un moyen efficace de faire face aux défis énergétiques. Donc, on ne réinvente pas l'eau chaude puisqu'on la gère depuis 30 ans, mais on la réinvente un peu quand même, au service des entreprises. Il n'y a pas encore eu d'annonce officielle mais je peux vous dire aujourd'hui que nous avons notre premier client pour cette ZAE. Il est ... japonais et il s'agit d’AW Europe. Prochaine réunion Centre Capital s'exporte pour sa prochaine réunion. Elle se tiendra à Frameries au sein de la dynamique PME de création de site internet et de 11 graphisme, Easy Concept. Ce sera pour le vendredi 20 septembre. D'ici là, bonnes vacances à tous ! Michel BELLEFONTAINE