Le Commerce en France

Transcription

Le Commerce en France
SYNTHÈSE
Le Commerce en France
Octobre 2008
LA CONSOMMATION FLÉCHIT, LES CENTRES-VILLES RÉSISTENT
Caractérisée par une conjoncture économique préoccupante, 2008 s'inscrit en rupture avec l'année
2007. En effet, depuis le début de l'année, la consommation des ménages et le chiffre d'affaires du
commerce ont très nettement décéléré après avoir connu des croissances exceptionnelles.
De la même façon, l'investissement en immobilier commercial, qui avait atteint un record en 2007
(4,3 milliards d'€), subit un revers important.
Dans ce contexte, on assiste à un retour aux fondamentaux. Plus que jamais, les nouvelles implantations
font l'objet d'études de marché extrêmement minutieuses en termes de zone de chalandise et
d'environnement concurrentiel. Les enseignes sont de plus en plus sélectives sur les emplacements.
La concurrence s'accroît sur les meilleurs d'entres eux. Déjà, quelques projets commerciaux, en
particulier en périphérie, sont reportés, voire abandonnés.
En revanche, les centres-villes des agglomérations régionales que nous étudions, Lyon, Marseille,
Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Nice sont dynamiques. En particulier, les secteurs "moyen et haut
de gamme" résistent bien. Après s'être développés à Paris et en Région Parisienne, les magasins
de prêt-à-porter "grand format" s'y déploient. Les valeurs poursuivent leur progression dans la
majorité des emplacements n°1, à un rythme cependant plus modéré qu'en 2006 et 2007.
A Paris, les effets de la morosité ambiante commencent à se manifester, en particulier dans le
secteur du prêt-à-porter mass market. En revanche, le luxe et haut de gamme demeurent très
actifs. Les restaurants de type rapide continuent leur expansion. Les valeurs locatives parisiennes
se stabilisent pour leur part à des niveaux élevés.
Études & Recherche
La loi de modernisation de l'économie (LME) promulguée cet été a fait l'actualité. Parmi
ses mesures figurent, l'instauration de l'indice des loyers commerciaux (ILC), qui vise à maîtriser
l'inflation des loyers courus, et le relèvement des seuils des procédures d'autorisation à
1 000 m² (contre 300 m² depuis la loi Raffarin de 1996). De cette mesure, qui vise à dynamiser
la concurrence, on anticipe principalement le développement de moyennes surfaces, de type
"hard discount", dont l'expansion était jusqu'alors freinée. Cela implique que les élus locaux,
dont le pouvoir décisionnaire est renforcé par la nouvelle loi, devront être particulièrement
attentifs, en amont, à prévoir dans leurs documents d'urbanisme, des dispositions suffisantes
en termes d'aménagement du territoire et paysager. En théorie, cette nouvelle règle devrait,
grâce à la baisse des prix induite par la concurrence, accroître la consommation et l'emploi
dans le secteur du commerce. Rappelons néanmoins que les moyennes surfaces de type
"hard discount" proposent certes des prix généralement moins élevés, mais sont également
moins pourvoyeuses d'emploi que les surfaces alimentaires classiques.
SYNTHèSE
Conjoncture
CHUTE DE LA CROISSANCE
DE LA CONSOMMATION
Dans ce contexte, le chiffre d'affaires des sociétés de commerce de détail
a nettement fléchi pour atteindre +0,9 % de croissance seulement, un
niveau inédit depuis 1997. Il s'éloigne du rythme de croissance annuelle
moyen de 3 % enregistré entre 1998 et 2007.
Malgré une inflexion, certains secteurs conservent néanmoins un
bon rythme de croissance comme l’équipement du foyer (meubles,
électroménager, télévision) ou les produits pharmaceutiques, qui ont
enregistré des croissances respectives de +4 % et +3,5 % sur un an au
1er semestre 2008. En revanche, globalement, les chiffres d'affaires des
secteurs de la restauration et du prêt-à-porter, en très forte progression
en 2007, stagnent, voire déclinent avec des croissances respectives de
-1 % et +0,5 % au 1er semestre 2008. Par ailleurs, entre juin 2007 et
juin 2008, le chiffre d’affaires des commerces à dominante alimentaire
(supérettes, supermarchés, hypermarchés) ont diminué. Celui des grands
magasins est resté stable.
%
Consommation
Chiffre d'affaires
Moral des ménages
7
10
6
0
5
-20
3
-30
2
1
0,9 %
-40
-50
0
-1
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-60
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
-10
4
Source : INSEE
CHIFFRE D'AFFAIRES
DU DU
COMMERCE
DE DÉTAIL
CHIFFRE
D'AFFAIRES
COMMERCE
DE DÉTAIL
VOLUME --GLISSEMENT
ANNUEL
volume
glissement
annuel
%
Habillement de la personne (Vêtements, chaussures, etc.)
Aménagement de l'habitat (Textile, quincaillerie, bricolage, etc.)
Équipement du foyer (Meubles, électroménager, télévision, etc.)
Autres équipements (Parfumerie, maroquinerie, bijouterie, etc.)
14
12
10
8
6
4,0 %
4
2
2,2 %
0
0,5 %
0,3 %
-2
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Avec le repli de la création d'emplois et la forte inflation
(+3,3 % sur un an en 2008-T2), le moral comme la consommation
des ménages sont affectés. Cette dernière, l'un des principaux
moteurs de la croissance a en effet fortement diminué, passant, sur
un an, de +2,3 % en juin 2007 à 1,1 % en juin 2008. Pour sa part, la
croissance de la consommation de produits de commerce de détail a
spectaculairement décéléré. Avec une croissance de +5,6 % sur un an au
1er semestre 2007, elle a faibli à +2,9 % sur an au 4ème trimestre 2007
pour atteindre péniblement +0,2 % au 1er semestre 2008.
PRODUITS MANUFACTURÉS
DE PRODUITS
COMMERCE MANUFACTURÉS
DE DÉTAIL
COMMERCE
DE DÉTAIL DE
FRANCE --GLISSEMENT
ANNUEL
france
glissement
annuel
2008
Source : INSEE
CHIFFRE
D'AFFAIRES
COMMERCE
DE DÉTAIL
CHIFFRE D'AFFAIRES
DU DU
COMMERCE
DE DÉTAIL
volume
glissement
annuel
VOLUME --GLISSEMENT
ANNUEL
%
Produits pharmaceutiques
Restauration
Culture, loisirs, sports
Alimentaire
12
10
8
6
4
3,5 %
2
1,2 %
0
-0,9 %
-1,0 %
-2
-4
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Dans un contexte de tourmente mondiale, l'économie française
s'est fortement dégradée ces derniers mois. Après une croissance de
2,1 % en 2007, le PIB ne devrait pas dépasser 1 % en 2008. Aucune
amélioration significative de la conjoncture n'est envisagée avant la fin
de l'année 2009. Toutes les composantes de la croissance présentent
désormais des signes d'atonie. Les investissements des sociétés comme
ceux des ménages (en logement) sont appelés à décliner. Et, malgré le
récent affaiblissement de l'euro, les exportations françaises demeurent
pénalisées par le contexte international.
2008
Source : INSEE
Le Commerce en France - Octobre 2008
2
SYNTHèSE
Investissement
FORTE DIMINUTION DES INVESTISSEMENTS
EN COMMERCE AU 1ER SEMESTRE 2008
Régions
Périphérie de Paris
Paris
4,3
4
3
2,4
1,9
2
1,1
1
0,4
0
2004
2005
2006
2007
2008 S1
INVESTISSEMENT EN EN
COMMERCE
- FRANCE
INVESTISSEMENT
COMMERCE
- FRANCE
D’une manière générale, le fort ralentissement est avant tout la
conséquence d’une situation de blocage entre vendeurs et acheteurs.
En effet, les exigences nouvelles des acheteurs en termes de taux de
rendement bloquent sur celles des vendeurs. La hausse actuelle des taux
de rendement, tant observés qu’estimés, ne permet visiblement pas de
satisfaire les deux parties. Dès lors, et même si une reprise intervient
dans la seconde partie de l’année, il est clair que les volumes investis
vont nettement fléchir par rapport à 2007.
milliards �
Après plusieurs années fastes, l’investissement en commerce rentre
aujourd’hui dans une nouvelle phase. La baisse déjà engagée des valeurs
vénales réduit le rendement en capital. Une baisse en capital qui ne
sera pas compensée par un gain en termes de revenus locatifs. En
effet, à l’exception de quelques rares zones très recherchées, les loyers
de marché ne devraient pas augmenter. De plus, les revenus locatifs
des actifs commerciaux, dont le loyer dépend du chiffre d’affaires,
devraient être pénalisés par la baisse de la consommation des ménages.
Par ailleurs, la mise en place progressive du nouvel Indice des Loyers
Commerciaux (ILC) devrait avoir un effet modérateur sur la croissance
des loyers courus. Après avoir atteint près de 20 %* en moyenne annuelle
sur la période 2003-2007, le rendement global** des commerces devrait
fortement chuter en 2008.
2
Dans un contexte indiscutablement moins favorable, le développement
de nouveaux parcs d’activité et centres commerciaux pourrait ralentir.
La période qui s’annonce pourrait également amener les acteurs à
s’interroger sur la pertinence des différents types de développement.
En témoignent les récents débats, initiés par les foncières spécialisées,
et portant sur le choix à faire entre des centres commerciaux
intercommunaux défendant l’esprit voisin, des centres régionaux bâtis
comme des centres de vie, ou des commerces de centre-ville.
Portefeuilles France
non localisés
5
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Le ralentissement des investissements en commerce est généralisé.
Il concerne les commerces en pieds d’immeuble de centre-ville, et
notamment à Paris, mais aussi les centres commerciaux, petits et
grands, ainsi que les parcs d’activités commerciales et Retail Park.
Pour ces derniers, le fort engouement observé en 2006 et 2007 semble
s’être pour l’instant quelque peu estompé. On observe également une
diminution des externalisations de portefeuille ainsi que des ventes
promoteur.
milliards �
Commerce
de Centre ville
5
Centre commercial
Commerce de périphérie
4,3
4
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Avec seulement 450 millions d’euros investis au 1er semestre 2008, les
investissements en commerce sont en diminution de -80 % par rapport au
1er semestre 2007. Une baisse bien plus forte que celle observée pour
les bureaux (-45 %). Il est vrai que le marché des commerces avait
atteint un niveau de placements particulièrement exceptionnel l’année
dernière. A ce titre, l’année 2008 marque une certaine normalisation.
INVESTISSEMENT
COMMERCE
- FRANCE
INVESTISSEMENT EN EN
COMMERCE
- FRANCE
3
2,4
1,9
1,1
1
0,4
0
2004
2005
2006
2007
2008 S1
TAUX DE
COMMERCE
- FRANCE
TAUX
DERENDEMENT
RENDEMENT
COMMERCE
- FRANCE
Taux moyen parc d'activité commerciale en France
Taux moyen centre commercial en France
%
10
Taux "prime" pieds d'immeuble à Paris
9
8
7
6,8
6
5,9
5
4
4,0*
3
2
* Source IPD
** Rendement global = rendement en capital (valeurs d'experts) + rendement locatif
2004
2005
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Avec 8,1 milliards d’euros investis en immobilier d’entreprise au cours
des six premiers mois de l’année, le marché français de l’investissement
accuse en 2008 une diminution de moitié des placements par rapport
au premier semestre 2007. Tous les segments et secteurs de marché
sont touchés. Certains actifs le sont clairement plus que d’autres. C’est
notamment le cas des commerces.
2008 S1
* Estimation
Le Commerce en France - Octobre 2008
3
SYNTHèSE
Paris
RÉSISTANCE DU HAUT DE GAMME,
ESSOUFFLEMENT DANS LE MASS MARKET
La valeur "prime" des Champs Elysées progresse légèrement à 10 500 €
HT.HC./m²/an. On assiste à un regain d'intérêt pour le trottoir impair.
D'importantes restructurations avaient démarré en 2007 suite aux signatures
d'enseignes de prêt-à-porter telles que H&M. On redoutait l'impact
sur les loyers des refus d'implantation de ces enseignes et des "friches
commerciales" qui en auraient résulté. La décision récente du Conseil d'Etat
d'octroyer l'autorisation à H&M devrait donc faire jurisprudence et laisser
libre cours à l'installation de nouveaux magasins de prêt-à-porter.
Ces derniers mois, certains secteurs d'activité ont bénéficié d'une
expansion dans la capitale. En particulier, dans les quartiers de bureaux,
le concept de restauration rapide moyenne et haut de gamme a poursuivi
son développement malgré une décélération du chiffre d'affaires de la
restauration en France, notamment celui de la restauration traditionnelle.
Cette nouvelle tendance de restauration séduit par son concept visuel
moderne, une gamme de produits large et plus adaptée à une clientèle
urbaine et active. Représentés par Cojean, Starbucks, Lina's, Pasta Dolce,
Jour, etc., ils permettent d'ailleurs souvent de valoriser les pieds d'immeubles
de bureaux en termes de valeur locative.
Le Monop', supermarché moyen-haut de gamme de Monoprix a poursuivi
avec succès son développement dans la capitale. D'une façon générale, les
commerces alimentaires spécialisés haut de gamme connaissent un essor
avec de nouvelles implantations telles que Patrick Roger, chocolatier, ou
Pierre Hermé, pâtissier.
Dans le secteur de la Beauté-Santé, de nouveaux concepts émergent comme
celui de la cosmétique "bio" avec l'implantation de Korres rue Taitbout. On
assiste également au développement des spas dans la capitale.
En revanche, on s'attend à une restructuration (probablement avec des
arbitrages) des réseaux d'agences bancaires qui s'étaient développés partout
dans la capitale en 2006 et 2007. On assiste également aux premières
fermetures des boutiques liées à la vidéo et la photo qui pourraient bien, à
quelques exceptions près, tomber en désuétude.
Enfin, à l'exception de quelques "niches", les enseignes de prêt-à-porter
mass market, qui avaient connu un fort développement les années passées
semblent arrivées à maturité.
Malgré une légère remontée cet été, le moral des commerçants ne semble
pas au beau fixe. En cause, les comportements d'achat de leurs clients qui
seraient devenus plus raisonnables ces derniers mois. D'ailleurs, selon le
CROCIS, le secteur a enregistré l'un des plus bas résultat d'opinion positive
concernant les soldes d'hiver.
� HT.HC./m2 pondéré/an
Multi Gammes
Haut de Gamme
11 000
Luxe
Mass Market
Champs-Élysées
10 000
9 000
7 000
Avenue Montaigne
6 000
Rue Saint-Honoré
5 000
4 000
Madeleine / Capucines
3 000
Rue de Rennes
2 000
1 000
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
8 000
2008 S1
Surplus
chiffre
d'affaires
généré
les D'ÉTÉ
soldes
à Paris
SURPLUS DEde
CHIFFRE
D'AFFAIRES
GÉNÉRÉ
PAR LESpar
SOLDES
ET D'HIVER
À PARIS
) )
D'OPINION
(EN
en POURCENTAGE
pourcentage
d'opinion
%
% de commerçants qui pensent que le surplus de chiffre
d'affaire généré par les soldes a été supérieur à 20%
100
90
80
70
60
50
40
33 %
30
20
10
0
Hiver
Été
2001
Hiver
Été
2002
Hiver
Été
2003
Hiver
Été
2004
Hiver
Été
2005
Hiver
Été
2006
Hiver
Été
2007
Hiver
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Quelques secteurs comme les rues des Francs-Bourgeois et Saint-Honoré
ou encore l'avenue Montaigne et, ponctuellement, l'avenue de l'Opéra,
poursuivent néanmoins leur ascension en termes de valeurs. Ces hausses,
localisées, sont liées à une demande croissante d'enseignes nationales
et internationales, en particulier dans les secteurs du luxe et du haut de
gamme. Ces dernières, notamment dans le prêt-à-porter, poursuivent
leur développement et recherchent désormais des emplacements réservés
auparavant exclusivement au luxe. A titre d'exemple, Manoush s'implante
sur 70 m² au 16 avenue Montaigne, Maje au 267 rue Saint-Honoré. L'avenue
Victor Hugo, quant à elle, se redynamise avec l'implantation prochaine d'un
Zara Home après celle de Nespresso en 2007.
VALEURS LOCATIVES
"PRIME"
A PARIS
VALEURS
LOCATIVES
"PRIME"
A PARIS
Été
2008
Source : CROCIS
TYPOLOGIE
DES
ENSEIGNES
EN REGION
PARISIENNE
(paris
TYPOLOGIE DES
ENSEIGNES
EN REGION
PARISIENNE
(PARIS INCLUS
) inclus)
transactions
atisreal
TRANSACTIONS ATISREAL
%
100
90
Loisirs
Alimentation, Restauration
6%
6%
6%
80
70
25 %
3%
Beauté Santé
Services
4%
2%
13 %
13 %
20 %
6%
9%
16 %
17 %
14 %
7%
60
50
Equipement de la Maison
Equipement de la personne
19 %
26 %
23 %
23 %
35 %
34 %
34 %
2005
2006
40
19 %
13 %
13 %
25 %
30
20
39 %
31 %
10
0
2004
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
L'année passée, la forte croissance de la consommation des ménages, avait
fortement soutenu l'immobilier commercial parisien. L'année 2008, dans un
contexte économique morose, lui est moins favorable.
Ainsi, après plusieurs semestres de hausse, les valeurs locatives parisiennes
commencent globalement à se stabiliser, à un niveau toutefois encore
élevé.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
4
SYNTHèSE
Régions
LYON
DYNAMISME ET RENOUVELLEMENT DANS LA PRESQU'ÎLE
Le secteur Bellecour/Jacobin est de plus en plus prestigieux et demandé.
Cette année Beaumont, Dinh Van, y ont emménagé. Ventilo, Arche et
Maje pour leur part sont arrivés en 2008 dans le non moins luxueux
Carré d'Or.
Population
(habitants)
61 624 000 6 055 000
10 %
Emploi salarié
22 920 000 2 262 000
(emplois)
10 %
Produit
intérieur
brut 1 626 676
Services aux entreprises
(millions €) 21 %
160 212
10 %
Variation
2006/2007
+2,0 %
+2,0 %
467 400
1 629 631*
198 811
Commerce
26 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
* Population de la zone d'emploi de Lyon
Assedic-Unistatis
Source : Experian,
INSEE, Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi de lyon - 2007
Jusqu'alors occupée par des boutiques d'antiquité et des galeries
d'art sur le déclin, la rue Auguste Comte vit une véritable mutation.
Désormais, des jeunes créateurs avant-gardistes s'y pressent, attirés par
des loyers attractifs à deux pas des principales artères commerçantes
de la ville.
Transports
5%
Activités financières
8%
Activités immobilières
5%
Services aux particuliers
12 %
Administration
5%
A la pointe de la presqu'île, au cœur de l'opération de renouvellement
urbain Lyon-Confluence, le pôle de loisirs et de commerces (Unibail),
accueillera, d'ici 2011, 50 000 m² de commerces et de loisirs. Au total,
80 boutiques devraient s'y installer, dont Monoprix (2 500 m²) et des
cinémas.
Au cœur de la Part-Dieu, une dizaine de boutiques réparties sur
10 000 m² s'établiront dans le centre commercial "Cours Oxygène" dès
2010. Le quartier d'affaires de la Part-Dieu, l'un des premiers en France,
connaît un vif succès et le chiffre d'affaires de ses commerces égale
maintenant celui de l'ensemble des commerces du centre-ville.
Enfin, à Vaux-en-Velin, Altaréa développe le "Carré de Soie" d'une surface
commerciale d'environ 60 000 m². Livrable en 2009, il comprendra
une cinquantaine de boutiques, dont neuf moyennes surfaces. Entre
autres, Jardiland, Castorama, Saturn, Go Sport, King Jouet, ainsi qu'un
multiplexe Pathé sont attendus.
Lyon présente ainsi un ambitieux programme de développement
commercial, qui semble à la mesure de son dynamisme.
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Les enseignes moyenne et haute gamme à la mode et en pleine
expansion, telles que Bérénice, Miss Sixty, Pepe Jeans ou Closed
se sont implantées dans les rues de Brest et Edouard Herriot, rues
particulièrement recherchées par les enseignes, y compris par les
commerçants indépendants.
Activités financières
Transports
Bassin
4%
Activités
immobilières
RhônesPoids
Commune
7
%
France
d’emploi
5%
Alpes
régional
de Lyon
Administration
de Lyon
Services aux particuliers
5%
17 %
Commerce
14 %
Services aux entreprises
36 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
La rue de la République, mass market, conserve les valeurs locatives
les plus élevées. Elle compte de nombreuses implantations cette année
comme Zara Home, Solaris, H&M, Monoprix, Starbucks. Egalement
dans la gamme mass market, la rue Victor Hugo a accueilli pour sa part,
Micromania et France Télécom entre autres.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A LYON
VALEURS
LOCATIVES "PRIME" A LYON
� HT.HC./m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
Rue de la République
2 200
2 000
1 800
Rue Emile Zola
1 600
1 400
Rue de Brest
Rue Victor Hugo
République / Grenette
1 200
Bellecour / Jacobin
1 000
800
600
400
200
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
En 2008, le marché de l'immobilier commercial du centre-ville lyonnais
est demeuré très actif, en particulier dans le secteur du prêt-à-porter
et de l'équipement de la maison. La demande pour la Presqu'île, en
provenance d'enseignes nationales et internationales est forte. Les
valeurs locatives se stabilisent à des niveaux élevés et celles des rues de
Brest, Emile Zola et Victor Hugo continuent de progresser.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
5
SYNTHèSE
Régions
MARSEILLE
LA MUTATION DU CENTRE-VILLE SE POURSUIT
La rue de Rome, dont les valeurs locatives demeurent modérées,
accueille essentiellement des commerçants indépendants.
Au cœur de l'opération d'intérêt national "Euroméditerranée" et dans
le prolongement de la rue de la République, le centre commercial
"Les Terrasses du Port" a obtenu sa CDEC cette année. Le projet, dont
la livraison est prévue à l'horizon 2011-2012, accueillera plus de
110 boutiques dont 36 moyennes surfaces sur 50 000 m².
Bassin
Population
(habitants)
61 624 000
4 843 00
8%
Emploi salarié
22 920 000 1 693 000
(emplois)
7%
Produit
intérieur brut 1 626 676
Services aux entreprises
(millions €) 21 %
118 968
7%
Variation
2006/2007
+2,0 %
+2,0 %
967 900
1 356 159*
328 722
Commerce
26 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Provence-Activités financièresCommunes
Poids
d’emploi
4%
Activités
immobilières
France Transports
Alpes-Côte
d'Aix7%
régional
d'Aix5%
d’Azur
Marseille
Administration
Marseille
Services aux particuliers
5%
17 %
* Population des zones d'emploi d'Aix-en-Provence et Marseille cumulées
Source
INSEE, Assedic-Unistatis
Source :: Experian,
Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi d'aix-marseille - 2007
Transports
9%
La récente élection de Marseille en tant que capitale de la culture
européenne 2013 apparaît ainsi comme une véritable opportunité pour
la réussite de cette opération.
Services aux particuliers
10 %
Activités financières
5%
Activités immobilières
4%
Administration
7%
Commerce
20 %
Services aux entreprises
27 %
Education, Santé, Action sociale
18 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
La rue Saint-Ferréol, composée essentiellement d'enseignes mass
market, reste l'artère la plus fréquentée du centre-ville. Pour sa part,
la rue Paradis, particulièrement dynamique a accueilli cette année
de nouvelles enseignes de prêt-à-porter moyen et haut de gamme
comme Massimo Dutti, Sandro, One Step et Manoush. La rue Francis
Davso, quant à elle, connaît un nouvel essor - et une progression de ses
valeurs locatives - avec les implantations de Zara Home, Sonia Rykiel et
prochainement de Repetto.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A MARSEILLE
VALEURS
LOCATIVES "PRIME" A MARSEILLE
� HT.HC./m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
2 200
2 000
1 800
Rue Saint-Ferréol
1 600
Rue Paradis
1 400
1 200
Rue Grignan
Rue Francis Davso
1 000
800
La Canebière
600
Rue de Rome
400
200
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Le paysage commercial du centre-ville se métamorphose. La première
tranche de la rue de la République, pour laquelle un important
programme de réhabilitation a été engagé, a été livrée en 2008. De
très nombreuses enseignes nationales et internationales se sont ainsi
installées entre le Vieux-Port et la rue Sadi-Carnot comme Célio, Jules,
Le Temps des Cerises, Vibrato, Desigual, Séphora ou encore Mango et
Calvin Klein Jeans. Les valeurs de la rue de la République, de l'ordre de
200 € HT.HC./m²/an avant la réhabilitation, se stabilisent aujourd'hui
autour de 500-600 €.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
6
SYNTHèSE
Régions
NICE
LA CÔTE D'AZUR EN FÊTE
Activités financières
ProvenceBassin
Transports
4%
Activités
immobilières
Poids
Commune
7
%
France
Alpes-Côte
d’emploi
5%
régional
de Nice
Administration
d’Azur
de Nice
Services aux particuliers
5%
17 %
61 624 000 4 843 000
8%
Emploi salarié
22 920 000 1 693 000
(emplois)
7%
Produit
intérieur brut 1 626 676
Services aux entreprises
(millions €) 21 %
118 968
7%
Variation
2006/2007
+2,0 %
598 499*
166 426
Commerce
26 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
* Population de la zone d'emploi de Nice
Source : Experian,
INSEE, Assedic-Unistatis
Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi de nice - 2007
Transports
7%
Par ailleurs, l'équipement commercial de l'agglomération niçoise est
appelé à s'étoffer autour des centres commerciaux existants comme
"Leclerc Saint-Isidore" et "Carrefour Lingostière" avec le développement
de l'opération d'intérêt national de la "Plaine du Var". Cette dernière
comprend 2 500 hectares de terrain plat. Elle est située entre l'aéroport
international et le Bec de l'Estéron. Elle est desservie par l'autoroute A8
et la D 6202 (dont le dédoublement est projeté). L'implantation d'Ikéa
y est évoquée.
Activités financières
4%
Activités immobilières
5%
Administration
5%
Services aux particuliers
17 %
Commerce
26 %
Les valeurs locatives, probablement anticipées à la hausse avec l'arrivée
du tramway, ont peu évolué en 2008.
De son côté, le marché cannois, qui a bénéficié de la même clientèle
que Nice a vu s'implanter, malgré la rareté de l'offre et un "ticket
d'entrée" souvent dissuasif, Benetton, Sisley, Claire's, Géox et le Temps
des Cerises.
+2,0 %
346 900
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Population
(habitants)
Services aux entreprises
21 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Depuis novembre 2007, après trois années de travaux, le tramway niçois
est opérationnel. Il transporte 50 000 personnes par jour entre le nord
et l'est de la ville en passant par l'avenue Jean Médecin, la principale
artère commerçante de la ville. Cette dernière fait figure de grande
gagnante de l'important programme de réaménagement urbain
(réduction de la circulation automobile, élargissement des trottoirs,
embellissement du mobilier urbain). Loin d'être freinées par les travaux,
les transactions (mutations et arrivées de nouvelles enseignes) y ont été
nombreuses. Dernièrement, Hippopotamus, Esprit et Le Goût d'Italie
se sont installées. La rue Masséna, désormais piétonne, a renforcé son
attractivité avec les implantations récentes de Kookaï, Solaris, Etam
Lingerie, P.Ricaud. Elle confirme ainsi son statut d'emplacement n°1.
On annonce également l'arrivée de Nespresso Place Masséna. La rue de
la Liberté, avec l'établissement de Guess et Episode, conforte sa place
d'emplacement n°1bis. Quant à l'avenue de Verdun, haut de gamme,
elle a bénéficié de l'arrivée de Mont Blanc et Georges Rech.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A NICE
� HT.HC./m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
2 200
2 000
1 800
1 600
Av. Jean Médecin / sud
1 400
Rue Paradis
Rue Masséna
1 200
Rue de la Liberté
1 000
Av. Jean Médecin / nord
800
600
400
200
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Les commerces niçois ont bénéficié d'une excellente saison touristique
2008 avec un afflux de clients en provenance d'Asie et des pays
d'Europe de l'Est et du Nord. L'offre de locaux est rare, tandis que les
demandes d'enseignes nationales ou internationales restent soutenues
et exigeantes en termes de surface et d'emplacement. En conséquence,
le marché demeure tendu.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
7
SYNTHèSE
Régions
TOULOUSE
LE CENTRE-VILLE : UN ATOUT À EXPLOITER
"L'espace Saint-Georges" (Altaréa) fêtera sa première année en octobre.
Il est doté d'une cinquantaine d'enseignes nationales et internationales,
dont Zara, Bershka, Séphora, Claire's, New Look, etc. Une extension de
5 000 m² est envisagée à l'horizon 2011-2012. Le centre commercial
atteindrait alors près de 20 000 m² et 80 boutiques.
Services aux particuliers
17 %
Population
(habitants)
Le centre-ville connaît actuellement une véritable montée en puissance.
Néanmoins, la concurrence de la périphérie toulousaine est sévère,
avec 300 000 m² de projets commerciaux d'extension et de création
(retail park, magasins d'usine, centres commerciaux). Le plus important
d'entre eux, "les Portes de Gascogne", s'étend sur 63 000 m². Aussi, les
aménagements urbains et les restructurations d'immeubles devront
se poursuivre pour assurer le succès commercial du centre-ville. En
particulier, pour répondre aux exigences des enseignes des secteurs de
l'équipement de la maison ou du prêt-à-porter.
Poids
Commune
5%
régional de Toulouse
4%
Emploi salarié
22 920 000 1 012 000
(emplois)
4%
Produit
intérieur brut 1 626 676
Services aux entreprises
(millions €) 21 %
65 507
4%
Variation
2006/2007
+1,7 %
+2,0 %
d’emploi
Administration
de Toulouse
5%
61 624 000 2 772 000
437 100
1 152 308*
333 434
Commerce
26 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
* Population de la zone d'emploi de Toulouse
Source
INSEE, Assedic-Unistatis
Source :: Experian,
Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi de toulouse - 2007
Transports
7%
Situé à l'angle des rues de Metz et Boulbonne (moyen/haut-degamme), l'ancien Grand Hôtel de style haussmannien est en cours de
réhabilitation (Pitch Promotion). Ce nouvel espace commercial devrait
accueillir, d'ici 2010, trois enseignes nationales et internationales, dont
deux dans le secteur de l'équipement de la maison. Très demandé, ce
secteur est encore peu développé à Toulouse. La restructuration de cet
ensemble immobilier devrait permettre une véritable jonction entre les
quartiers Wilson, Saint-Georges et Croix-Baragnon.
La demande d'enseignes nationales et internationales, peu représentées
en centre-ville au regard d'agglomérations comme Bordeaux ou
Lille, est forte. Elles recherchent des surfaces de 80 à 300 m². Les
commerçants indépendants et franchisés sont également dynamiques.
Ils se positionnent sur des surfaces plus petites, de l'ordre de 30 à 50 m²
dans des emplacements n° 1 et 1 bis.
Pyrénées
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
A l'instar du quartier des Carmes, la place du Capitol, entièrement
réaménagée et piétonnière, a accueilli Séphora. Un projet d'extension
de la zone piétonnière dans les rues adjacentes est à l'étude.
France
Activités financières
Bassin
4%
Activités immobilières
Transports
Midi7%
Services aux particuliers
9%
Activités financières
4 % Activités immobilières
3%
Administration
4%
Commerce
22 %
Services aux entreprises
38 %
Education, Santé, Action sociale
13 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
La rue d'Alsace-Lorraine, emplacement n°1, est presque totalement
piétonnière désormais. En 2008, le groupe Inditex y a implanté son
second magasin Zara (à la place de Bouchara). Zara Home, une autre
enseigne du groupe, a remplacé Disney. Le groupe projette également
d'implanter, d'ici 2010, Pull & Bear, une autre de ses marques. Par
ailleurs, cette année, sont arrivés Coté Maison, Max Mara, Sandro, ainsi
que l'enseigne Mim, qui s'est installée à la place de France Loisirs.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A TOULOUSE
VALEURS
LOCATIVES "PRIME" A TOULOUSE
� HT.HC.m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
2 200
2 000
Rue Alsace-Lorraine
Rue St.-Antoine-du-T.
1 800
1 600
Place Wilson
Rue Esquirol
1 400
1 200
Rue de la Pomme
Rue Croix-Baragnon
1 000
800
600
400
200
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Depuis 2007, le centre-ville toulousain a fait l'objet d'importants
réaménagements urbains. En juin 2007, une seconde ligne de métro
(ligne B - 20 stations) a été ouverte et contribue à drainer de nombreux
consommateurs en centre-ville. La création d'espaces piétonniers
et l'arrivée du Vélib' participent également au renforcement de
l'attractivité du centre.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
8
SYNTHèSE
Régions
BORDEAUX
RECONQUÊTE DU CENTRE-VILLE
Quant au cours de l'Intendance, aujourd'hui entièrement réservé aux
piétons, il redémarre progressivement après la décote subie pendant les
travaux. L'arrivée de Zara Home et Flamand y est prévue.
D'autres projets de centres commerciaux en ville sont programmés. Très
prochainement, quatorze enseignes réparties sur 7 200 m² s'installeront
dans "Les passages Mériadeck" (Unibail), à proximité du centre
commercial du même nom. En lisière du centre-ville, derrière la gare
Saint-Jean, "Euratlantique", qui vient d'être décrétée opération intérêt
national par l'Etat, devrait accueillir d'ici 2015, un centre commercial de
28 000 m² dont un Domus Green sur 20 000 m².
Bassin
Activités financières
Poids
Commune
Transports
4%
Aquitaine
d’emploi de
Activités immobilières
régional de Bordeaux
7%
5%
Bordeaux
Administration
Services aux particuliers
5%
17 %
Population
France
5%
Emploi salarié
22 920 000 1 120 000
(emplois)
5%
Produit
intérieur brut 1 626 676
(millions
€) aux entreprises
Services
Variation
2006/2007
73 811
229 500
285 852
Commerce
26 %
5%
21 %
+2,0 %
+2,4 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
* Population de la zone d'emploi de Bordeaux
Source : Experian, INSEE, Assedic-Unistatis
Source : Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi de bordeaux - 2007
Transports
8%
Services aux particuliers
10 %
Activités financières
6%
Activités immobilières
3%
Administration
4%
La politique de Grands Travaux de Bordeaux semble avoir porté ses fruits
en centre-ville, par ailleurs davantage animé par les enseignes "moyenne
gamme" que "mass market"(essentiellement présentes en périphérie) au
regard d'agglomérations comparables. Le centre-ville est désormais très
demandé par les enseignes nationales et internationales.
En revanche, le devenir des projets annoncés en périphérie est incertain.
En particulier, les projets du Village des Marques (Panthéon Retail) et
des Comptoirs du Lac (Apys) pourraient être différés, voire abandonnés.
Outre le contexte économique, ces incertitudes font suite au rapport
d'un membre de la communauté urbaine de Bordeaux mettant
en évidence le caractère déjà très dense et structuré de l'armature
commerciale de la périphérie de Bordeaux.
830 807*
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
61 624 000 3 118 000
(habitants)
Commerce
25 %
Services aux entreprises
30 %
Education, Santé, Action sociale
14 %
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Les rues de la Porte Dijeaux et le haut de Sainte-Catherine sont les plus
demandées. Leurs valeurs locatives "prime" poursuivent leur ascension
pour atteindre 1 800 € HT.HC./m²/an en 2008. A l'intersection de ces
deux rues, la "Place Sainte-Catherine" (Redevco), située sur l'ancien
site de presse Sud-Ouest, proposera, dès 2012, un ensemble réhabilité
d'une dizaine de boutiques, dont sept moyennes surfaces sur
15 000 m² environ. Les flux piétonniers, aujourd'hui très concentrés sur
la rue Sainte-Catherine, devraient ainsi s'ouvrir davantage et profiter à
l'ensemble des rues adjacentes.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A BORDEAUX
VALEURS
LOCATIVES "PRIME" A BORDEAUX
� HT.HC./m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
2 200
2 000
Rue Porte Dijeaux
Rue St.-Catherine
1 800
St.-Projet/Chapeau-Rouge
1 600
Cours
de l'Intendance
Rue St.-Catherine
1 400
1 200
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Ces dernières années, la physionomie de Bordeaux a profondément
changé. Les réhabilitations, le nettoyage des façades, la création
du tramway, de pistes cyclables et de nouveaux parkings, comme le
réaménagement des quais ont permis au centre-ville de retrouver son
lustre, alors que pendant plusieurs décennies, le développement avait
été orienté vers la périphérie.
Alsace-Lorraine/St.-Projet
Rue Voltaire
1 000
800
Rue St.-Catherine
Victor-Hugo/Alsace-Lorraine
600
400
200
0
2000
2006
2007
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
9
SYNTHèSE
Régions
STRASBOURG
UN MARCHÉ TOUJOURS TRÈS ACTIF
Place Kléber, le centre commercial de "La Cour d'Aubette" (ville de
Strasbourg et Altaréa), qui comprend une douzaine de commerces
sur 8 500 m², a été inauguré en septembre 2008. Les loyers, entre
2 000 et 2 500 € HT.HC./m²/an, y atteignent des records pour la ville. Un
autre centre commercial, "Rivétoile" (Unibail), avec une soixantaine de
commerces sur 38 000 m² (dont un Leclerc de 8 000 m²), sera inauguré
en octobre 2008.
On assiste à une relative uniformisation du paysage commercial
strasbourgeois. A titre d'exemple, dans ces deux nouveaux centres
commerciaux, les nouvelles implantations concernent essentiellement
des enseignes nationales et internationales telles que Zara, Zara Home,
Le Tanneur ou Marionnaud. Gap, Puma et Le Temps des Cerises sont
également attendus. Des indépendants, comme Alice Délice et la Cure
Gourmande et quelques restaurants, parviennent néanmoins à s'y
installer.
Transports
Alsace
7%
Bassin
Activités financières Commune
Poids
4%
deimmobilières
d’emploi de
Activités
régional
Services aux particuliers
17 %
Population
61 624 000 1 850 000
(habitants)
Emploi salarié
22 920 000
(emplois)
Produit
intérieur brut 1 626 676
(millions
€) aux entreprises
Services
Variation
2006/2007
Administration
5%
3%
672 000
5%
Strasbourg
Strasbourg
272 500
3%
553 131*
193 110
Commerce
26 %
45 407
3%
21 %
+2,0 %
+1,9 %
Education, Santé, Action sociale
15 %
* Population de la zone d'emploi de Strasbourg
Source : Experian, INSEE, Assedic-Unistatis
Source : Assedic-Unistatis
Répartition de l'emploi tertiaire
bassin d'emploi de strasbourg - 2007
Transports
8%
Services aux particuliers
11 %
Activités financières
7%
Activités immobilières
3%
Administration
5%
En périphérie de Strasbourg, dans les galeries des centres commerciaux,
les franchisés poursuivent leur développement, souvent à des niveaux
de loyers élevés. Par ailleurs, les secteurs de l'équipement du bureau et
de l'enfant comme Autour de Bébé sont particulièrement actifs.
Commerce
26 %
Services aux entreprises
27 %
Education, Santé, Action sociale
13 %
Source : Assedic-Unistatis
VALEURS LOCATIVES "PRIME" A STRASBOURG
VALEURS
LOCATIVES "PRIME" A STRASBOURG
� HT.HC./m2 pondéré/an
Haut de Gamme
Moyenne Gamme
Mass Market
2 200
Place Kléber
Rue des Grandes Arcades
Rue des Mésanges
2 000
1 800
1 600
Rue de la Haute Montée
1 400
1 200
1 000
Rue des Juifs
800
Rue des Orfèvres
600
400
200
0
2000
2006
2007
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Les rues des Hallebardes, de la Haute-Montée, de la Mésange et du
Dôme demeurent les plus dynamiques en termes de transactions.
France
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Cette année, à Strasbourg, le marché a été entraîné par le secteur du
prêt-à-porter féminin moyen et haut de gamme, avec, par exemple,
les premières implantations de Sandro et de Maje, et le secteur de la
Santé-Beauté, avec l'arrivée en septembre de Lush.
QUELQUES REPÈRES (données 2007)
Atisreal - Études & Recherche - Octobre 2008
Pour le moment, la région Alsace est peu affectée par la conjoncture
économique actuelle. "L'effet TGV" semble perdurer et, même si
les valeurs se stabilisent, le marché reste particulièrement actif et la
demande soutenue.
2008 S1
Le Commerce en France - Octobre 2008
10
SYNTHèSE
Chiffres clés
2006
2007
2008-S1
VILLE
GAMME
RUE
Valeur
basse
Valeur
haute
Valeur
basse
Valeur
haute
Valeur
basse
Valeur
haute
PARIS
Luxe
Avenue Montaigne
3 500
5 000
3 500
6 000
3 500
6 500
Rue Saint-Honoré
1 800
4 250
4 600
5 500
4 600
6 500
Rue du Faubourg Saint-Honoré
700
5 600
1 000
5 600
1 000
5 000
Avenue des Ternes
900
1 800
900
2 500
900
3 000
Boulevard Saint-Germain
700
3 000
850
2 800
800
3 300
1 300
2 500
1 300
3 800
1 300
3 800
Rue de Passy
700
2 600
3 000
3 000
1 600
3 300
Avenue de l’Opéra
800
1 800
1 000
2 000
1 200
2 600
Avenue Victor Hugo
650
1 800
200
650
600
1 800
5 500
9 000
5 500
10 000
5 500
10 500
700
1 800
700
1 800
700
2 000
Rue de Rennes
1 000
3 000
1 000
3 000
1 100
3 300
Rue de Rivoli
1 500
3 200
1 500
3 000
1 100
3 500
Rue du Commerce
600
2 000
800
1 800
900
2 200
Rue du Faubourg Saint-Antoine
650
2 200
650
2 200
650
1 800
Bellecour/Jacobin
800
1 310
800
1 300
800
1 300
1 300
1 500
1 000
1 600
1 000
1 650
750
900
750
1 000
906
1 780
Rue Grasparin
700
800
700
800
700
1 022
Rue du Président Edouard Herriot
800
1 000
800
1 100
809
1 200
Rue de Brest
600
750
600
1 350
934
1 550
1 100
2 000
1 100
2 200
1 400
2 200
750
950
750
1 000
750
1 487
1 000
1 500
1 000
1 500
1 000
1 450
Cours Clémenceau
240
750
300
750
400
700
Place Gambetta
400
750
500
800
500
800
Rue Voltaire
500
850
600
1 000
700
1 100
650
1 100
650
1 100
750
1 300
Rue Porte Dijeaux
950
1 400
950
1 550
1 000
1 900
Rue Sainte-Catherine - Alsace-Lorraine/Saint-Projet
500
1 000
600
1 000
700
1 200
Rue Sainte-Catherine - Saint-Projet/Chapeau-Rouge
700
1 550
700
1 550
900
1 800
Rue Sainte-Catherine - Victor-Hugo/Alsace-Lorraine
350
700
350
700
450
700
Rue Grignan
540
1 100
500
1 100
500
1 100
450
800
600
1 029
600
1 100
288
1 340
498
1 420
498
1 440
300
550
300
870
Haut de Gamme
Capucines/Madeleine
Multi-Gammes
Avenue des Champs-Elysées
Mass Market
LYON
Haut de Gamme
Boulevard Saint-Michel
Rue du Président Edouard Herriot
Moyenne Gamme Rue Emile Zola
Mass Market
Rue de la République
Rue Victor Hugo
République/Grenette
BORDEAUX
Haut de Gamme
Moyenne Gamme Cours de l’Intendance
Mass Market
MARSEILLE
Haut de Gamme
Moyenne Gamme Rue Francis Davso
Rue Paradis
Rue Sainte
Mass Market
La Canebière
700
950
450
710
450
710
Rue de Rome
390
510
390
510
390
510
1 235
1 650
1 500
1 744
1 500
1 744
Rue Saint-Ferréol
Le Commerce en France - Octobre 2008
11
SYNTHèSE
Chiffres clés
2006
Valeur
basse
2007
Valeur
haute
Valeur
basse
2008-S1
Valeur
haute
Valeur
basse
Valeur
haute
VILLE
GAMME
RUE
NICE
Haut de Gamme
Avenue de Suède
500
700
500
700
500
700
Avenue de Verdun
800
900
800
1 000
800
1 000
Rue Paradis
800
1 300
800
1 400
800
1 400
500
800
500
800
500
800
Rue de la Liberté
600
1 000
600
1 000
600
1 000
Rue Longchamp
500
800
500
800
500
800
Avenue Jean Médecin/coté nord
500
900
600
1 000
600
1 000
1 000
1 450
1 000
1 500
1 000
1 500
Rue Masséna
900
1 200
900
1 250
900
1 250
Rue de la Mésange
830
1 342
669
1 900
669
1 900
Moyenne Gamme Rue Alphonse Kaar
Mass Market
Avenue Jean Médecin/coté sud
STRASBOURG
Haut de Gamme
Rue des Orfèvres
650
1 100
530
730
530
730
Rue du Dôme
725
950
825
917
650
917
Rue du Vieux Marché aux Poissons
460
920
460
1 000
460
1 000
650
1 174
830
1 480
830
1 480
Rue des Hallebardes
620
1 300
1 344
1 380
1 344
1 500
Rue des Juifs
350
650
370
650
370
900
Rue Gutenberg
550
750
630
905
630
905
Grand’rue
550
800
270
840
270
840
Place de l’Homme de Fer
800
2 000
800
1 260
800
1 260
Place Kléber
1 300
1 900
1 090
2 005
1 090
2 005
Rue des Grandes Arcades
Moyenne Gamme Rue de la Haute Montée
Mass Market
TOULOUSE
Haut de Gamme
1 200
1 600
1 004
1 800
1 004
2 000
Rue du 22 Novembre
370
950
560
764
560
764
Rue du Marché
580
1 025
755
1 100
755
1 100
Rue Croix-Baragnon
460
800
500
800
600
900
900
1 100
800
1 200
900
1 500
Rue de la Pomme
550
800
675
900
750
1 000
Rue des Arts
650
1 200
700
1 000
850
1 200
Rue Lafayette
650
1 000
675
1 000
800
1 200
Rue Saint-Antoine-du-T
800
1 400
600
1 600
800
1 700
Place du Capitol
600
1 100
700
1 100
800
1 600
Place Esquirol
550
850
600
1 100
700
1 500
Rue Alsace-Lorraine
500
1 600
500
1 700
600
1 800
375
650
400
650
Moyenne Gamme Place Wilson
Mass Market
Rue de Metz
Rue Lapeyrouse
650
1 000
800
1 200
900
1 300
Rue Rémusat
500
750
400
750
500
800
Rue Saint-Rome
800
1 300
700
1 000
800
1 200
Le Commerce en France - Octobre 2008
12
SYNTHèSE
Annexes
Les données chiffrées utilisées par Atisreal, pour la réalisation de ses statistiques, intègrent l’ensemble des informations en sa possession lors
de leur élaboration. Ces statistiques peuvent être amenées à évoluer en fonction d’informations nouvelles portées à notre connaissance.
DÉFINITIONS DE A À Z...
Centre commercial :
Fonds de commerce :
Charte de pondération :
ICC : Indice INSEE du Coût de la Construction
Il mesure chaque trimestre l’évolution des prix des bâtiments neufs à usage
principal d’habitation. Il s’agit du prix, TVA incluse, payé par les maîtres
d’ouvrages aux entreprises de construction. Il exclut les prix et coûts liés au
terrain, ainsi que les honoraires, les frais de promotion et les frais financiers.
Les loyers sont révisés selon la variation de l’ICC de façon annuelle ou
triennale.
Ensemble d’au moins 20 magasins et services totalisant une surface
commerciale utile, dite GLA, minimale de 5 000 m², conçu, réalisé et géré
comme une entité.
-centre commercial régional : GLA > 40 000 m², plus de 80 magasins et
services
-grand centre commercial : GLA > 20 000 m², plus de 40 magasins et
services
- petit centre commercial : GLA > 5 000 m², plus de 20 magasins et services
- centre à thème : centre commercial spécialisé dans un secteur d’activité,
ex : équipement de la maison
- magasin d’usine : Ex : Marque Avenue, Usine Center, Quai des marques
Méthode pour pondérer la surface d’un emplacement commercial établie par
les principaux cabinets de la Place.
Commerce de centre-ville :
Cela regroupe les commerces en pied d’immeuble, les immeubles mixtes dont
la part de commerce est importante et les grands magasins spécialisés de
centre-ville.
Commerce de périphérie :
Cela regroupe les parcs d’activités commerciales, les “Retail Park” et les
grands magasins spécialisés de périphérie.
- parc d’activités commerciales : rassemblement non concerté de magasins
ayant chacun leur propre parking.
- “Retail Park” : ensemble commercial sous une architecture unifiée, réalisé
et géré comme une unité, autour d’un parking unique.
- grand magasin spécialisé de périphérie : magasin se situant dans une
ZAC en périphérie d’une grande ville et ne faisant pas partie d’un parc
d’activité ou d’un “Retail Park”.
CROCIS :
Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services de
la chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Droit au bail :
Le locataire est détenteur d’un droit au renouvellement du bail qui s’exprime
par une propriété commerciale. Il peut céder son droit à un autre commerçant.
Le montant de cette cession revient au locataire-cédant.
Droit d’entrée :
Le droit d’entrée ou pas-de-porte est la somme que le locataire verse au
propriétaire à la signature d’un bail pour un local libre. Il est considéré
comme un supplément de loyer pour le propriétaire.
Emplacement n°1 :
Ensemble constitué du droit au bail, du volume des ventes, de la clientèle, de
l’agencement, des marques et des contrats d’affiliation etc, qui déterminent
sa valeur. Il ne comprend ni les immeubles, ni les dettes.
Le fonds de commerce peut être exploité par son propriétaire ou mis en
location gérance. Il peut être cédé ou apporté en société.
Magasin généraliste :
Cela regroupe les grands magasins, les hypermarchés et les supermarchés.
- hypermarché : établissement de vente au détail en libre-service qui réalise
plus du tiers de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est
supérieure à 2 500 m²,
- supermarché : établissement de vente au détail en libre-service qui réalise
plus des deux tiers de son chiffre d’affaires en alimentation et dont la
surface de vente est comprise entre 400 et 2 500 m².
- grand magasin : établissement de vente au détail en libre-service qui
réalise moins du tiers de ses ventes en alimentation et dont la surface de
vente est supérieure à 2 500 m².
Surface de vente :
La surface de vente d’un magasin de commerce de détail s’entend de la
superficie des espaces couverts et non couverts, affectés à la circulation
de la clientèle pour effectuer ses achats, à l’exposition des marchandises
proposées à la vente, au paiement des marchandises, à la circulation du
personnel pour présenter les marchandises à la vente.
Surface GLA : (Gross Leasing Area)
Surface totale louée aux commerçants comprenant l’ensemble de
cette surface (vente + réserve). Ce sont les usages en matière de centres
commerciaux.
Valeur Locative :
- Loyer annuel plus 10 % du montant du droit au bail, divisé par le nombre
de m2 pondéré
Valeur locative = (indemnité de droit au bail / 10) + loyer Annuel HT. HC.
Surface pondérée en m2
Valeur locative “prime” :
Plus haute valeur locative significative pour un emplacement commercial
n°1.
Appréciation relative d’un site commercial dictée par l’importance de sa
fréquentation, la qualité des enseignes, et le montant de sa valeur locative.
Flagship store :
Magasin vitrine également au service de la communication et de l’image de
l’enseigne au niveau national et international.
Le Commerce en France - Octobre 2008
13
Le Commerce en France
SYNTHèSE
Octobre 2008
The difference is real
Atisreal
32, rue Jacques Ibert
92309 Levallois Perret Cedex
Pour plus d’informations
www.atisreal.fr
Commercial
Études & Recherche
Thierry BONNIOL
Directeur Associé Commerce
Chartered Surveyor
Paris Ile-de-France
Tél. : 33 (0)1 47 59 24 19
[email protected]
Christophe PINEAU
Directeur
Département Études & Recherche France
[email protected]
Annick ROUBERT
Responsable Relations Enseignes
et Coordination Régions
Tél. : 33 (0)1 47 59 24 58
[email protected]
Philippe BONO
Directeur Commerce
Provence Alpes Côte d'Azur
Tél. : 33 (0)4 93 18 74 41
[email protected]
Thierry LANCRY
Directeur Adjoint Commerce
Provence Côte d'Azur
Tél. : +33 (0)4 93 18 11 81
[email protected]
Joëlle FLECK
Consultante Commerce
Alsace Lorraine Franche Comté
Tél. : 33 (0) 3 88 23 79 97
[email protected]
Charly ANAF
Consultant Commerce
Lyon
Tél. : +33 (0)4 78 63 62 61
[email protected]
Laurence LEVENQ
Consultante Commerce
Rhône Alpes Auvergne
Tél. : 33 (0)4 78 63 62 35
[email protected]
Brice PHILIPPON
Consultant Commerce
Midi Pyrénées
Tél. : 33 (0)5 61 23 38 40
[email protected]
Virginie SPINA
Consultante Commerce
Marseille
Tél. : 33 (0)4 91 56 85 18
[email protected]
Tiphaine CHATTON
Chargée d’Études Commerce
Département Etudes & Recherche France
[email protected]
Nicolas ARCHAMBAULT
Chargé d’Études Investissement
Département Etudes & Recherche France
[email protected]
Richard MALLE
Chargé d’Études Prospective
Département Études & Recherche France
[email protected]
Département Études & Recherche -Octobre 2008 - Photo : photothèque BNPPI - Atisreal - Siège Social : 28/32 rue Jacques Ibert, 92300 Levallois-Perret, France - SAS au capital de 90 040 000 € - SIREN 350 606 059 - RCS Nanterre.
Contacts

Documents pareils