Cinq chandelles pour Jeunes

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Cinq chandelles pour Jeunes
Cinq chandelles pour Jeunes musiciens du monde - Festivals et événements...
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Cinq chandelles pour Jeunes musiciens du monde
Publié le 20 Novembre 2007
Anne-Marie Tremblay
Jeunes musiciens du monde, qui offre gratuitement des cours de musique traditionnelle aux jeunes de l'Inde, de Québec et d'Hochelaga-Maisonneuve, souffle ses cinq
chandelles. Pour l'occasion, une pléiade d'artistes a accepté d'embrasser la cause de l'organisme, lors d'un spectacle-bénéfice, le 8 décembre prochain à l'Olympia.
Sujets : Groupe Mes Aïeux , école de musique , PEC , Québec , Inde , Quartier Saint-Sauveur
« Jeunes musiciens du monde offre à des jeunes de quartiers populaires non seulement un présent, mais aussi un avenir lié à leurs propres racines », a
expliqué Jorane, porte-parole de l'événement. La chanteuse partagera la scène avec une multitude de musiciens, dont Yves Lambert alias Bébert, un des
porteurs de la musique traditionnelle au Québec, Antoine Gratton, Fred Pellerin, conteur, Tomàs Jensen, Coral Egan et Mes Aïeux.
Grimper sur scène
Il fallait voir le regard de Julie, Sabrina, Nicolas, Johannie-Marie et Mélodie, des enfants qui fréquentent Jeunes musiciens du monde dans HochelagaMaisonneuve, s'illuminer lorsqu'ils ont appris qu'ils auraient le privilège de monter sur scène avec le groupe Mes Aïeux et de chanter avec eux leur succès «
Dégénération ». « On va même pouvoir avoir des autographes ! », s'est exclamée l'une d'elle lorsque la directrice de l'école montréalaise et professeure de
chant, Véronique Plasse, leur a annoncé la nouvelle. « Pour les enfants, c'est très important de se produire en spectacle. Ils en tirent une fierté et
développent leur confiance en eux », explique la jeune femme.
Alors qu'en Inde, lieu de fondation de l'école de musique, Jeunes musiciens du monde offre éducation, couvert, hébergement et soins aux enfants, la
dynamique est différente dans Hochelaga-Maisonneuve. Quarante-cinq enfants, âgés de 6 à 12 ans, sont initiés aux rudiments du violon, de la guitare, de la
flûte, du piano, de la danse, du chant ou encore des percussions, et apprennent les airs qui forment la tradition québécoise. Cette année, un volet pour les
adolescents a même été ajouté à l'horaire.
Pour plusieurs d'entre eux, découvrir cette musique qui a traversé le temps et qui témoigne de notre histoire a été toute une surprise. « La majorité des
enfants ne connaissent que les clichés de la musique traditionnelle lorsqu'ils arrivent ici », illustre Véronique Plasse. Mais Nicolas, lui, en connaissait déjà un
bout sur le sujet. « Dans l'ancien temps, on pouvait écouter des cassettes dans les radios, explique-t-il fièrement. Chez nous, j'ai plein de cassettes avec de
la musique traditionnelle dessus ! »
La musique, un atout
« La musique, c'est avant tout un compagnon, un ange-gardien, un atout. Peu importe ce que tu en fais après, ça reste dans l'âme pour la vie », explique
Yves Lambert, qui appuie l'organisme depuis quatre ans en participant au spectacle-bénéfice. Une mission d'autant plus importante à l'heure où la musique ne
fait plus partie du programme obligatoire des écoles.
Après avoir ouvert une première école en Inde, puis une autre dans le quartier Saint-Sauveur à Québec, l'idée d'instaurer un lieu d'apprentissage de la
musique dans Hochelaga-Maisonneuve allait de soi. « C'est un quartier où la musique traditionnelle a longtemps eu son importance, avec La Bolduc, par
exemple », indique Mathieu Fortier, qui a fondé l'organisme avec son frère, Blaise. C'est en 2005 que Jeunes musiciens du monde a ouvert officiellement ses
portes dans les locaux du Pavillon d'éducation communautaire (PEC).
11/juil./2011 12:18