Concentus Musicus Wien - Philharmonie de Paris
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Concentus Musicus Wien - Philharmonie de Paris
La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 1 MARDI 30 JANVIER – 20H Wolfgang Amadeus Mozart La Betulia liberata Action sacrée sur un livret de Pietro Metastasio Première partie entracte Concentus Musicus Wien Arnold Schoenberg Chor Nikolaus Harnoncourt, direction Erwin Ortner, chef de chœur Jeremy Ovenden, ténor (Ozia) Marijana Mijanovic, alto (Giuditta) Luba Orgonásová, soprano (Amital) Georg Zeppenfeld, basse (Achior) Eva Liebau, soprano (Cabri) Elisabeth von Magnus, soprano (Carmi) Version de concert surtitrée. Ce concert est enregistré par Radio Classique. Fin du concert vers 22h10. Mozart La Betulia liberata | Mardi 30 janvier Deuxième partie La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 2 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 3 MARDI 30 JANVIER Argument Première partie La cité de Béthulie, assiégée par les Ammonites et leur chef Holopherne, est près de se rendre. Ozias, chef de la ville, les généraux, les notables et la population tout entière s’interrogent et se désolent. Judith, riche et jeune veuve, admoneste ses concitoyens et prédit leur délivrance prochaine. Un captif ennemi est amené : Achior. Il narre sa disgrâce aux yeux d’Holopherne, dont il décrit ensuite la violence, l’orgueil et l’impiété. Judith décide de quitter la ville pour le camp d’Holopherne. Elle part en chantant sa confiance en son Dieu. Seconde partie Ozias prêche Achior pour le convertir. Amital, une noble dame israélite, décrit la détresse qui s’est abattue sur la population de Béthulie. Judith apparaît et narre comment elle a séduit, enivré puis tué Holopherne, le décapitant pendant son sommeil. Achior, convaincu, se convertit au Dieu des Israélites. La déroute des ennemis est confirmée, et l’œuvre s’achève par un grand chœur de louange et de réjouissance. 3 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 4 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) La Betulia liberata K. 118 Premier oratorio véritable composé par Mozart (voire le seul, si l’on considère que le Davide Penitente de 1785 est en grande partie une parodie), La Betulia liberata fut dénommée par son auteur « azione sacra in due parti ». Cet intitulé n’est pas sans évoquer la réforme mélodramatique opérée par Gluck à Vienne en 1762. En effet, le chevalier viennois avait abandonné, pour son Orfeo ed Euridice, l’ancienne dénomination d’« opera seria » pour la plus moderne « azione teatrali ». Au-delà de ce titre, l’influence « moderniste » de Gluck transparaît à plusieurs reprises dans cet oratorio unique. L’œuvre fut composée sur un livret préexistant de Pietro Trapassi, auteur mieux connu sous son pseudonyme hellénisé de Metastasio. Fait remarquable, Johann Adolf Hasse, qui avait mis en musique la plupart des textes profanes et spirituels du « poeta cesareo » (poète officiel de la cour impériale de Vienne), n’avait pas daigné s’intéresser à celui-ci. Il fut cependant mis en musique en 1772 par Florian Leopold Gassmann (1729-1774), qui donna son oratorio dans la société de concert qu’il venait de créer à Vienne, la Tonkünstler Societät : une institution où Mozart tenterait à plusieurs reprises de faire jouer ses œuvres, en particulier ses oratorios comme nous le verrons plus loin. La Betulia liberata avait été commandée au jeune compositeur alors qu’il effectuait son premier voyage en Italie, au mois de mars 1771. Le commanditaire était un prince d’Aragon, Giuseppe Ximenes, résidant alors à Padoue. Dans son palais, il organisait des soirées musicales très appréciées pour leur qualité. Grand amateur de musique, il entretenait en particulier une correspondance avec le Padre Martini. L’œuvre commandée fut achevée quelques mois plus tard, mais elle semble ne jamais avoir été exécutée à Padoue ou à Salzbourg. En effet, elle n’est évoquée que dans deux lettres de Leopold Mozart, datées des 14 mars et 19 juillet 1771, qui nous renseignent aujourd’hui sur les circonstances de la composition. Par la suite, elle n’apparaît plus dans la correspondance familiale jusqu’au 21 juillet 1784, date à laquelle Wolfgang demande à son père une copie de sa partition. En effet, il songe à en parodier la musique pour satisfaire la commande d’un nouvel oratorio, émanant de la Tonkünstler Societät de Vienne. Mais la composition du même nom de son fondateur, Gassmann, semble avoir dissuadé Mozart de reprendre La Betulia liberata dans cette institution. Enfin, en 1786, Mozart remanie sa partition, car il espère encore la faire jouer à Vienne. Il aurait alors ajouté un chœur d’entrée et un quintette, mais ces deux nouveaux numéros sont aujourd’hui perdus. La Betulia liberata de 1771 témoigne de l’évolution rapide du style et de la technique de composition de Mozart dans cette période d’adolescence, au même titre que son premier opéra pleinement abouti, Mitridate (1770). Elle suit le modèle de l’oratorio italien tel qu’il était à l’époque illustré par Sacchini, Jommelli, Sammartini et surtout Hasse. Elle revêt, en deux parties au lieu de trois actes, la structure habituelle de l’opera seria « à numéros ». Après une ouverture, la narration dramatique s’effectue par le truchement 4 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 5 MARDI 30 JANVIER de récitatifs secs, entrecoupés d’arie, le plus souvent de coupe da capo (ABA) ou encore dal segno (avec une reprise tronquée de la première partie : ABA’). Les récitatifs accompagnés par l’orchestre sont réservés aux moments les plus dramatiques, et doivent être peu nombreux (deux en l’occurrence). Sur ce sujet fameux et déjà maintes fois traité de l’Ancien Testament, Métastase avait organisé un livret d’une grande originalité de construction. En effet, il évacue le terrible personnage d’Holopherne, dont la violence et l’amour confondus auraient pourtant fourni matière à un traitement lyrique riche et contrasté. De même, il s’interdit de traiter la scène attendue de la décapitation nocturne du chef de guerre ennemi autrement que par la narration de Judith. Cette scène offre à Mozart l’occasion de composer un long récitatif accompagné, genre qu’il cultive alors avec prédilection, comme en témoigne la scène impressionnante du « suicide d’Aspasie » dans Mitridate. Dans La Betulia liberata, l’ouverture en ré mineur, en trois parties « à l’italienne » (allegro/andante/presto), requiert pas moins de quatre cors et deux trompettes. Son caractère tragique et tempétueux n’est pas sans évoquer le style de Gluck, en particulier son Alceste viennoise. Les arie de l’oratorio montrent à quel point Mozart avait parfaitement assimilé toutes les conventions du style lyrique italien contemporain. On retrouve quasiment toutes les catégories d’airs attendues par le public de l’époque. Leur traitement musical, souvent ambitieux, signale déjà un génie qui ne va pas tarder à s’affirmer dans toute son originalité. Ainsi, il ouvre l’oratorio par une véritable aria di bravura, « D’ogni colpa la colpa maggiore », à la virtuosité impressionnante mais jamais démonstrative. Mozart introduit également l’inévitable aria di furore, confiée à Achior lors de sa description d’Holopherne (« Terribile d’aspetto »). De même, la nécessaire aria pathétique, le lamento, revêt ici l’allure d’une douce cantilena en sol mineur, à la rythmique hypnotique : « Ma qual virtù non cede » (Cabri). Mozart compose surtout trois grand chœurs, qui comptent parmi ses premières expériences d’écriture chorale théâtrale pleinement abouties. Il convient d’ailleurs de souligner la beauté exceptionnelle de l’aria d’Ozia en ut mineur, « Pieta, se irato Dei », entrecoupée d’interventions chorales, dont il émane une puissante force dramatique, et dont l’accompagnement en pizzicati des cordes est d’une ineffable poésie. C’est une page où transparaît de manière flagrante l’influence de Gluck, évoquant les stances funèbres d’Orphée. Cette aria émouvante, ainsi que le monologue de Judith et la longue conclusion chorale de la seconde partie, sont sans doute les plus belles pages de ce chef-d’œuvre précoce d’un jeune compositeur d’à peine quinze ans. Denis Morrier 5 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 6 Je A da O co m l’e Cl Fl Sc d’ Fl de A pl Co ré gr (n ré co Ja R N se Sa tr Je di H La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 7 MARDI 30 JANVIER Jeremy Ovenden Après des débuts remarqués en Italie dans le rôle de Don Ottavio, Jeremy Ovenden s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs ténors mozartiens de sa génération. On a pu l’entendre dans Così fan tutte, La Clémence de Titus, Don Giovanni, La Flûte enchantée, Zaïde et Le Songe de Scipion sur les plus grandes scènes d’Europe (Teatro Communale de Florence, Opéra de Bavière, La Fenice de Venise, La Scala de Milan, Amsterdam) et dans les festivals les plus renommés (Glyndebourne, La Coruña, Aix-en-Provence). Également réputé pour ses interprétations des grands compositeurs baroques (notamment Bach et Haendel), il chante régulièrement sous la direction de chefs comme Christophe Rousset, René Jacobs, Ton Koopman, Fabio Biondi, Rinaldo Alessandrini, Trevor Pinnock et Nikolaus Harnoncourt. En 2006, il a fait ses débuts au Festival d’été de Salzbourg avec La Finta Semplice, Rex tremendus et La Betulia liberata. Jeremy Ovenden a enregistré plusieurs disques pour Erato, Harmonia Mundi, Hyperion, ASV et Arts. Marijana Mijanovic Marijana Mijanovic est née à Valjevo (ex-Yougoslavie). Après des études de piano à l’Académie de Belgrade, elle s’est rendue aux Pays-Bas en 1994 pour y étudier le chant avec la mezzosoprano néerlandaise Cora Canne Meijer au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam. En 1997, elle a remporté des prix dans plusieurs concours internationaux dont le concours Jo-Bollekamp, le concours Erna-Spoorenberg et le Concours international d’Opéra du Concertgebouw d’Amsterdam (Prix Jeunesse). Marijana Mijanovic a interprété Bertarido dans Rodelinda de Haendel avec le Combattimento Consort d’Amsterdam. C’est avec ce même rôle qu’elle a fait ses débuts en 2004 au Festival de Glyndebourne sous la direction d’Emmanuelle Haïm. En juillet 2000, elle a incarné Pénélope dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie au Festival d’Aix-en-Provence avec William Christie et Les Arts Florissants ; le succès qu’elle a remporté à cette occasion lui a valu d’être invitée par Christie pour reprendre le rôle à Paris, à Lausanne, à New York, à Caen, à Bordeaux, à Londres et aux festivals de Vienne et d’Aix-en-Provence en 2002. Elle a chanté le rôle-titre de Jules César de Haendel à l’Opéra des Pays-Bas et à Paris ainsi que dans le cadre d’une tournée passant par Bruxelles, Vienne, Francfort, Grenoble, Ambronay et Brême (l’enregistrement des concerts de Vienne est paru chez Deutsche Grammophon). En janvier 2003, Marijana Mijanovic a fait des débuts remarqués à l’Opéra de Zurich en interprétant la Désillusion dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno 7 de Haendel sous la direction de Marc Minkowski. Elle a renouvelé ce succès l’année suivante avec Radamisto de Haendel et, en 2006, avec Orlando (tous deux dirigés par William Christie). En juin 2003, elle a incarné David dans Belshazzar de Haendel avec René Jacobs à Bruxelles et au Festival de Beaune ; elle a également chanté dans Andromeda de Vivaldi sous la direction d’Andrea Marcon à Venise, Rotterdam, Amsterdam, Utrecht, Londres et New York, donné des concerts avec le Combattimento Consort à Amsterdam, Bilbao et Madrid, chanté dans La Betulia liberata de Mozart en tournée sous la direction de Nikolaus Harnoncourt et dans Tito Manlio de Vivaldi à Beaune avec Ottavio Dantone, mais aussi interprété Bradamante dans Alcina sous la direction de Paul McCreesh au Festival de Beaune et avec Philippe Rousset à Amsterdam et à Paris. Le répertoire de concert de Marijana Mijanovic comprend des œuvres de Bach, Mozart, Monteverdi, Haendel, Pergolèse, Haydn, Rihm, Vivaldi et Schubert. Elle s’est produite à Amsterdam, Antwerpen, Rotterdam, Bruxelles, Milan, Munich, Zurich, Bâle et Düsseldorf sous la direction de chefs aussi renommés que James Conlon, Hartmut Haenchen, Philippe Herreweghe, Nikolaus Harnoncourt, William Christie, Alan Curtis, John Nelson, Emmanuelle Haïm, René Jacobs et Markus Stenz. Marijana Mijanovic a enregistré Bajazet de Vivaldi (rôle d’Asteria) avec Fabio Biondi pour EMI, David de Francesco Conti, Floridante, Rodelinda (Bertarido) et Montezuma de Vivaldi avec Alan Curtis pour Deutsche Grammophon, Tito Manlio de Vivaldi (Vitellia) avec Ottavio Dantone pour La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p Naïve Classique et La Résurrection de Haendel avec le Combattimento Consort (Challenge Classic). Parmi ses nombreux projets, on peut mentionner La Betulia liberata au Festival de Salzbourg, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno avec Marc Minkowski à Zurich, Jules César de Haendel avec René Jacobs à Vienne et à Bruxelles, des concerts avec Musiqua Antiqua Köln aux États-Unis, le Requiem de Mozart au Festival de Saint-Denis, la Rhapsodie pour contralto de Brahms à Paris, des concerts avec le Combattimento Consort, The Rake’s Progress à Paris, Le Couronnement de Poppée (Ottone) avec Emmanuelle Haïm à Glyndebourne et Il Trionfo del Tempo e del Disinganno à Madrid. 24/01/07 17:20 Page 8 Luba Orgonásová Née à Bratislava, Luba Orgonásová est l’une des sopranos lyriques les plus en vue de notre temps. Elle a étudié le piano et le chant au Conservatoire et à l’Académie de musique de sa ville natale avant d’accepter ses premiers engagements en Allemagne. En 1988, Luba Orgonásová a signé un contrat de trois ans avec la Volksoper de Vienne pour y interpréter Donna Anna dans Don Giovanni et Pamina dans La Flûte enchantée – rôle avec lequel elle a également fait ses débuts à la Staatsoper de Vienne. En 1990, elle a fait ses premières apparitions au Festival d’été et au Festival de Pâques de Salzbourg en incarnant Marcellina dans une nouvelle production de Fidelio dirigée par Kurt Masur. Après des débuts remarqués dans le rôle de Constanze (L’Enlèvement au sérail) à Paris en 1990, elle a été invitée par les plus grands opéras. On l’a notamment entendue dans Mitridate (Aspasia) à Covent Garden et à la Deutsche Oper de Berlin, dans Don Giovanni (Donna Anna) à Amsterdam et à Hambourg, dans L’Enlèvement au Sérail (Constanze) à la Deutsche Oper de Berlin et à Hambourg, dans Rigoletto (Gilda) à Bonn et dans Alfonso und Estrella (Estrella) au Festival de Vienne. Elle a également chanté à l’Opéra de Bavière, à l’Opéra Bastille (Paris) et aux opéras de Chicago, de Madrid, de Barcelone, de Bilbao, de Lisbonne et de Cologne. Luba Orgonásová a été applaudie au Festival de Salzbourg dans Lucio Silla (Giunia) et Idoménée (Électre) mais aussi à l’Opéra de Zurich, où elle a incarné Giunia, Aspasia, Fiordiligi (Così fan tutte) et Eurydice (Orphée et Eurydice de Gluck). En mai 2004, elle a 8 interprété le rôle-titre dans une nouvelle production d’Alcina de Haendel à l’Opéra Garnier sous la direction de John Nelson. Elle a aussi chanté des versions de concert de Rinaldo de Haendel, de La Somnambule (Amina), du Freischütz (Agathe) et des Puritains (Elvira). Le répertoire de concert de Luba Orgonásová comprend La Création de Haydn, Exsultate, jubilate ainsi que de nombreuses œuvres sacrées et plusieurs arias de concert de Mozart, Christus am Ölberge, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie de Beethoven, Lazarus, les Messes et d’autres œuvres vocales de Schubert, le Requiem de Verdi, le Requiem, le Stabat Mater et le Te Deum de Dvorák, les Symphonies n° 2 et 4 de Mahler, les Vier letzte Lieder de Strauss, la Messe glagolitique de Janácek, le Stabat Mater de Szymanowski et le Gloria de Poulenc. Sa carrière internationale l’a amenée à se produire avec des formations comme le Wiener Philharmoniker, le Berliner Philharmoniker, le London Philharmonic, le Chamber Orchestra of Europe, les English Baroque Soloists, l’Orchestre du Concertgebouw, le Concentus Musicus de Vienne, l’Orchestre baroque de Fribourg, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Académie Sainte-Cécile de Rome, l’Orchestra of the Age of Enlightenment, l’Orchestre National de France et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Elle a travaillé avec des chefs de l’envergure de Claudio Abbado, Pierre Boulez, Riccardo Chailly, William Christie, Myung-Whun Chung, Colin Davis, Christoph Eschenbach, John Eliot Gardiner, Michael Gielen, Nikolaus Harnoncourt, Christopher Hogwood, Re a pr Be Le A La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 9 MARDI 30 JANVIER e d e, , , u s o, t René Jacobs ou Marck Janowski et l’on a pu l’entendre dans les salles les plus prestigieuses à Vienne, Salzbourg, Berlin, Munich, Dresde, Hambourg, Leipzig, Zurich, Milan, Rome, Amsterdam, Paris, Londres et New York. Georg Zeppenfeld Après sa formation d’enseignant de musique et d’allemand, Georg Zeppenfeld étudie le chant aux conservatoires de musique de Detmold et de Cologne, achevant son cursus auprès du Professeur Hans Sotin. Son premier engagement à l’opéra le mène au Théâtre Municipal de Münster (19971999), où il fait ses débuts sur scène dans le rôle de Titurel de Parsifal de Wagner. Après deux autres années passées à l’Opéra de Bonn, il est engagé en 2001 à l’Opéra National de Saxe à Dresde (Semperoper), et fait toujours partie de cette troupe aujourd’hui. Sous la direction de chefs renommés tels que Marc Albrecht, Myung-Whun Chung, Daniele Gatti, Kent Nagano, Peter Schneider et Marcello Viotti, il a pu apprivoiser une multitude de parties de basse, le plus souvent sérieuses, d’époques et de styles différents. Parmi celles-ci, Sarastro, le Commandeur, Bartolo et Don Alfonso de Mozart, tout comme Pater Guardiano (La Forza del destino), Sparafucile (Rigoletto) et Philippe II (Don Carlo) de Verdi, Colline (La Bohème) de Puccini, Fasolt (Das Rheingold), Biterolf (Tannhäuser) et le Roi Marke (Tristan und Isolde) de Wagner, ou encore Pimène (Boris Godounov) de Moussorgski. Dans le cadre de tournées, il est amené à chanter aux opéras de Berne, de Hanovre, de Kassel, de Düsseldorf, de Mannheim et de Berlin (Deutsche Oper). En 2005, il interprète Sarastro dans une nouvelle production de La Flûte enchantée sous la direction de Claudio Abbado au Palais des Festivals de Baden-Baden. Depuis 2002, il a chanté à maintes reprises au Festival de Salzbourg. En 2007, il débutera à 9 l’Opéra National de Bavière à Munich. Georg Zeppenfeld déploie également une intense activité concertante à l’échelle internationale. Les œuvres de Bach, de Haendel et de Haydn en particulier, ainsi que les grands oratorios postromantiques lui ont offert l’opportunité de collaborer entre autres avec Marcus Creed, Konrad Junghänel, Peter Neumann, Peter Schreier, Helmuth Rilling et Bruno Weil dans de nombreuses salles de concerts européennes. Parmi ses futurs engagements, on retrouve entre autres l’Orchestre Philharmonique de Munich sous la direction de Christian Thielemann et l’Orchestre Philharmonique de Radio France avec Kurt Masur. Par ailleurs, il est l’invité spécial de festivals renommés tels que le Festival de Musique de Schleswig-Holstein, le Festival Bruckner de Linz, le Festival de Herrenchiemsee ou le Festival de Musique du Rheingau. Nombre d’enregistrements témoignent de l’activité de Georg Zeppenfeld. Il s’est produit sous la direction de Daniele Gatti dans le Requiem de Verdi, donné le 13 février 2005 à l’occasion de la journée commémorative de la destruction de Dresde, retransmis en direct par ARTE et publié en DVD. Des enregistrements de CD ont été réalisés avec Deutsche Harmonia Mundi, des productions de radio et de télévision avec les chaînes allemandes WDR, MDR, NDR, BR et Deutschlandfunk, la chaîne autrichienne ORF, la chaîne germanophone 3-sat, ainsi qu’avec ARTE, R.T. Svizzera Italiana, Radio France et d’autres. La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p Eva Liebau Née à Munich, la soprano autrichienne Eva Liebau a commencé par étudier la musique au Conservatoire de Klagenfurt avant d’entrer à l’Université de musique et d’art dramatique de Graz pour y travailler le lied et l’oratorio avec Annemarie Zeller, Gerhard Zeller et Karlheinz Donauer. Elle a obtenu ses diplômes avec mention en 2003. Ses premiers engagements ont permis de l’entendre dans La Flûte enchantée (rôle de Papagena) avec la Staatsoper de Dresde et Il Giasone de Cavalli (Alinda, Amore) avec le Stadttheater de Klagenfurt. Membre de l’Opéra de Zurich depuis la saison 2004/2005, elle y a incarné Barbarina (Les Noces de Figaro), Ygraine (Ariane et Barbebleue), Yniold (Pelléas et Mélisande), Giannetta (L’Élixir d’amour), la Déesse du destin (Le Couronnement de Poppée), L’Amour (Les Indes galantes de Rameau) et Hortense (Der Opernball d’Heuberger). La saison en cours permettra de la découvrir dans les rôles de Naïade (Ariane à Naxos), Une Voix céleste (Don Carlos) et Nuri (Tiefland). Elle s’est produite au festival Styriarte de Graz, où elle a interprété Mercedes (Carmen) et Klärchen (musique de Beethoven pour Egmont) sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Elle a en outre travaillé avec des chefs comme Franz Welser-Möst, Adam Fischer, Theodor Guschlbauer, Sir John Eliot Gardiner, William Christie et Nello Santi. En 2006, elle a fait des débuts remarqués au Festival de Salzbourg en incarnant Barbarina sous la direction de Nikolaus Harnoncourt – elle y reviendra cette année pour reprendre le rôle dans la même production sous la direction de Daniel Harding. Lors de ses nombreux 24/01/07 17:20 Page 10 concerts et récitals, elle a chanté des œuvres comme Auferstehung und Himmelfahrt Jesu Christi de Carl Philipp Emanuel Bach, Les Saisons de Haydn, la cantate Miriams Siegesgesang de Schubert et le Psaume 42 ainsi que plusieurs messes de Mendelssohn. Avec Nikolaus Harnoncourt, elle a également interprété La Betulia liberata de Mozart en tournée européenne (Musikverein de Vienne, Dresde, Luxembourg, Bâle). Récompensée par le Leopold Figl Kulturpreis et par le Prix RTB (Munich), Eva Liebau a fait partie des lauréats du Concours Belvédère de Vienne en 2003. Elle a récemment été invitée par l’Opéra Studio de la Scala de Milan. 10 Elisabeth von Magnus C’est avec La Création au Festival Haydn d’Eisenstadt 2005 que la mezzosoprano Elisabeth von Magnus termine un cycle Haydn commencé en 2004, également à Eisenstadt, avec la Paukenmesse. Entre temps, elle a pris part à des concerts au Musikverein de Vienne, au Brucknerhaus de Linz et au Festival de Lucerne (Mariazeller Messe), à la Philharmonie de Cologne (Harmoniemesse) et deux représentations concertantes ovationnées d’Orlando Paladino au Festival Styriarte à Graz. La commémoration des anniversaires de Mozart et de Schumann est au centre des activités d’Elisabeth von Magnus au cours de l’année 2006. On peut l’entendre dans le premier opéra de Mozart Die Schuldigkeit des ersten Gebotes au Theater an der Wien et au Festival de Lucerne sous la direction de Nikolaus Harnoncourt, dans trois représentations concertantes de La Finta Giardiniera au Konzerthaus de Berlin sous la direction de Lothar Zagrosek ainsi que dans La Betulia liberata au Musikverein de Vienne, au Casino de Bâle, dans la Salle de Concerts Grande-Duchesse du Luxembourg et à la Kreuzkirche de Dresde. Sous la direction de John Fiore, elle ouvre le Festival Schumann de Düsseldorf dans Manfred et chante les Scènes de Faust au Festival Styriarte de Graz. En 2005/2006, elle se produit également au Gewandhaus de Leipzig (Le Messie de Haendel dans la version Mozart), à la St. Michaelis-Kirche de Hambourg (Requiem de Mozart), avec l’Orchestre de Caen sous la direction de Mark Foster (Programme Weill) et en récital à Amsterdam et New York. D no re la le V le Fe de M Fe in m et M So a Pa av A av Cl Br Fi H Ko So Ja El pa M ch N Fl Én H da l’O d’ Ko ce de de ré La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 11 MARDI 30 JANVIER n , , e e D’autre part, l’artiste a chanté sur de nombreuses scènes européennes de renom comme la Alte Oper de Francfort, la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus et les Festwochen de Vienne, le Barbican Centre de Londres, le Festival Haendel de Göttingen, le Festival d’été de Carinthie, le Théâtre des Champs-Élysées, le Marstalltheater Munich, le Festival de Potsdam et le Festival de Salzbourg, où elle a interprété entre autres la Messe en ut mineur de Mozart, les Vêpres de Marie et Le Couronnement de Poppée de Monteverdi. Sous la direction de Peter Schreier, elle a fait ses débuts aux États-Unis dans la Passion selon saint Matthieu de Bach avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles. D’autre part, elle a travaillé avec des chefs renommés comme Claudio Abbado, Frieder Bernius, Frans Brüggen, Dennis Russell Davies, Adam Fischer, Nikolaus Harnoncourt, Thomas Hengelbrock, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Sir Neville Marriner, Marc Soustrot, Hans Vonk, Bruno Weil et Jaap van Zweden. Elisabeth von Magnus se consacre tout particulièrement à la musique de Mozart et au répertoire baroque. Elle a chanté entre autres Marcelline dans Les Noces de Figaro (mise en scène Jürgen Flimm) à Amsterdam et Zurich, Didon et Énée de Purcell, le rôle-titre de Serse de Haendel ainsi que le rôle de Piramo dans Piramo e Tisbe de Hasse. Avec l’Orchestre et le Chœur baroques d’Amsterdam sous la direction de Ton Koopman, elle a parcouru les principaux centres musicaux d’Europe, du Japon et des États-Unis avec les grands oratorios de Bach. Elisabeth von Magnus travaille régulièrement avec le Freiburger Barockorchester et le Combattimento Consort d’Amsterdam. Elle donne des récitals aux thèmes les plus variés (du baroque jusqu’à Joseph Haydn, Alban Berg et Kurt Weill) accompagnée des pianistes Anthony Spiri et Jacob Bogaart. Elisabeth von Magnus est née à Vienne. Après des études à la Musikhochschule de Vienne, elle fonde l’ensemble Récréation et est soliste au Concentus Musicus Wien. Elle a suivi une formation d’art dramatique à la Hochschule Mozarteum de Salzbourg, suivie d’études lyriques auprès de Hertha Töpper à la Musikhochschule de Munich, où elle a été élève à l’école d’opéra. 11 Nikolaus Harnoncourt Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin en 1929 et il a grandi à Graz (Autriche). Il a étudié le violoncelle avec Paul Grümmer et, à l’Académie de musique de Vienne, avec Emanuel Brabec. De 1952 à 1969, il fait partie de l’Orchestre Symphonique de Vienne tout en commençant à s’intéresser à l’interprétation de la musique de la Renaissance et de la période classique sur instruments d’époque ainsi qu’aux techniques de jeu et au potentiel sonore des instruments anciens. Ses recherches aboutissent à la création du Concentus Musicus en 1953 et, peu de temps après le premier concert de l’ensemble en 1957, à l’enregistrement de disques consacrés à la musique des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. L’un de ses projets les plus importants a été l’intégrale des cantates de Johann Sebastian Bach, dont l’enregistrement (avec Gustav Leonhardt) s’est étalé sur une vingtaine d’années. Depuis la saison 1978/1979, Nikolaus Harnoncourt dirige également les séries de concerts du Concentus Musicus à la Société des Amis de la musique de Vienne. Reconnu à ses débuts comme un spécialiste de la musique de la Renaissance et de la musique baroque (une étiquette dont il n’était pas totalement satisfait), Harnoncourt s’est par la suite tourné vers les répertoires classique et romantique. Depuis 1985, il participe régulièrement à l’organisation du festival Styriarte de Graz, où l’on a pu l’entendre à plusieurs reprises dans des cycles d’œuvres de Haydn, Beethoven, Schubert, Mendelssohn et Brahms avec le Chamber Orchestra of Europe. Nikolaus Harnoncourt est régulièrement invité par des orchestres La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p comme l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, le Wiener Philharmoniker et le Berliner Philharmoniker. Il a répété son premier opéra (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi) au Theater an der Wien en 1971, peu avant d’entamer une collaboration prolifique avec Jean-Pierre Ponnelle à l’Opéra de Zurich – leur cycle Monteverdi, qui a remporté un important succès de 1975 à 1979, a été suivi d’un cycle Mozart de 1980 à 1987. Aujourd’hui encore, Nikolaus Harnoncourt entretient des liens étroits avec l’Opéra de Zurich. Au programme de ses projets avec d’autres opéras comme la Staatsoper de Vienne ou l’Opéra d’Amsterdam figurent des œuvres de Haendel, Rameau, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Weber et Johann Strauss. Sa discographie témoigne de son investissement dans le domaine de l’opéra. Professeur d’interprétation historique à l’Université Mozarteum de Salzbourg depuis une vingtaine d’années, Nikolaus Harnoncourt a partagé ses vues sur la nature dialogique de la musique dans des livres qui ont été salués par une critique unanime. Son travail a été récompensé par de nombreux prix internationaux. Il est en outre membre honoraire de la Société des Amis de la musique de Vienne depuis 1992, docteur honoris causa de l’Université d’Édimbourg et membre honoraire des universités de musique de Graz et de Vienne. Il a reçu le Prix Ernst von Siemens en 2002 et, trois ans plus tard, s’est vu remettre le Prix de Kyoto (le prix indépendant le plus important au monde, qui récompense les personnalités les plus remarquables dans le domaine des arts et de la science). La discographie de Nikolaus 24/01/07 17:20 Page 12 Harnoncourt comporte près de cinq cents références dont certaines ont reçu la plupart des prix existant dans le monde de la musique classique. Le plus récent de ces prix est le Prix ECHO Klassik 2006, qui a été attribué au Chœur Arnold Schoenberg pour son enregistrement du Messie avec le Concentus Musicus (dhm/Sony-BMG Masterworks). Parmi ses nombreux projets, mentionnons l’Oratorio de Noël de Johann Sebastian Bach et Les Saisons de Joseph Haydn (dhm/SonyBMG Masterworks). 12 Erwin Ortner Erwin Ortner est né à Vienne. C’est là qu’il a grandi et fait ses débuts en chantant dans le Chœur de garçons de Vienne sous la direction de Ferdinand Grossmann. Il a étudié la pédagogie musicale et la musique sacrée à l’Académie de musique et d’art dramatique de Vienne (aujourd’hui Université de musique et d’art dramatique), où il a aussi travaillé la direction d’orchestre avec Hans Swarowsky et la direction chorale avec Hans Gillesberger. Depuis 1980, il enseigne la direction chorale et le chant choral dans cette même université, dont il a en outre été le recteur de 1996 à 2002. Il est le créateur et le directeur artistique du Chœur Arnold Schoenberg et il a également été directeur artistique du Chœur de la Radio de Vienne de 1983 jusqu’à la dissolution de l’ensemble en 1995. Directeur artistique et chef dans des cours renommés de direction d’orchestre et de direction chorale comme la Chorakademie de Krems, il est actif tant sur le plan national qu’international. En 2002, le Chœur Arnold Schoenberg a reçu le Grammy Award de la « Meilleure interprétation chorale » pour son enregistrement de la Passion selon saint Matthieu. Dans cette catégorie, la tradition veut que le Prix soit en fait attribué au chef – Nikolaus Harnoncourt – et au directeur artistique de l’ensemble. Co De H M un do in H Co l’O Il en la d’ hi n’ de co no ar do Pa 19 d’ Le pr en Te ép Eu co Co ai au Ét En co in pr 19 pr en M M t t g e e t La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 13 MARDI 30 JANVIER Concentus Musicus Depuis sa création par Nikolaus Harnoncourt en 1953, le Concentus Musicus de Vienne s’est imposé comme un ensemble incontournable dans le domaine de l’interprétation sur instruments anciens. Nikolaus Harnoncourt a recruté les membres du Concentus Musicus dans les rangs de l’Orchestre symphonique de Vienne. Il les a réunis dans le but de créer un ensemble spécialisé dans l’exécution de la musique ancienne sur instruments d’époque, « non pas pour des raisons historiques, puisque la musique de n’importe quelle période peut être jouée de la façon la plus éclatante et la plus convaincante avec les ressources de notre temps, mais pour des raisons artistiques ». Le Concentus Musicus a donné son premier concert public au Palais Schwarzenberg de Vienne en 1957 – cet évènement a marqué le début d’une longue série de concerts annuels. Le Concentus Musicus a sorti ses premiers enregistrements chez Teldec en 1963 (la compagnie s’appelait alors Telefunken). C’est également à cette époque qu’il a commencé à tourner en Europe occidentale avec un répertoire composé d’œuvres comme les Concertos brandebourgeois de Bach ainsi que de musiques du baroque autrichien. Sa première tournée aux États-Unis et au Canada date de 1966. En 1970, le Concentus Musicus a commencé l’enregistrement d’une intégrale des Cantates de Bach – un projet ambitieux qu’il n’a achevé qu’en 1989. Parallèlement, il a continué de se produire au Musikverein de Vienne tout en enregistrant des œuvres de Monteverdi, Purcell, Bach, Haendel et Mozart. Ses enregistrements de la Messe en si mineur de Bach ainsi que de trois opéras et des Vêpres de la Vierge de Monteverdi ont marqué un tournant dans l’interprétation de la musique ancienne. Les disques du Concentus Musicus sont régulièrement récompensés. Son Lucio Silla (Mozart) et son Theodara (Haendel) ont par exemple remporté le Prix de la Critique de disques allemande en 1990 et en 1991 ; son intégrale des Cantates de Bach a quant à elle reçu un Gramophone Award en 1990 et, en 1996-1997, ses enregistrements d’Il Rè Pastore de Mozart, des Concertos de Vivaldi et des Motets de Bach se sont vus décerner la plus haute distinction dans trois grands journaux français. Le Concentus Musicus continue de se produire régulièrement à Vienne tout en organisant des tournées à travers toute l’Europe. Ses programmes sont composés d’œuvres de Mozart, Haydn et Haendel, et il collabore avec des solistes de l’envergure de Cecilia Bartoli, Eva Mai et Sylvia McNair. Depuis douze ans, il se produit par ailleurs chaque année à la Styriarte de Graz. En 1998, Teldec Classical International a célébré le quarantième anniversaire de la série « Das Alte Werk », dans laquelle les disques du Concentus Musicus de Vienne occupent une place de choix. Parmi ses enregistrements les plus récents, on peut mentionner les Symphonies n° 13, 14 et 20 de Mozart, les Messes K. 49, 65, 194 et 220 de Mozart ainsi que la Passion selon saint Matthieu de Bach (Grammy Award en 2001). En juillet 1999, le Concentus Musicus a fait ses débuts aux Proms avec Cecilia Bartoli. L’année suivante, il a joué la Passion selon saint Jean de Bach à l’occasion d’une tournée qui l’a 13 conduit, pour la première fois, en Finlande et en Pologne. En 2003, il a célébré son cinquantième anniversaire en donnant des concerts de gala à Vienne, à Londres, à Vaduz et à Lucerne. Violons Erich Höbarth Alice Harnoncourt Anita Mitterer Andrea Bischof Peter Schoberwalter senior Karl Höffinger Christian Tachezi Maria Bader-Kubizek Irene Troi Peter Schoberwalter junior Veronika Kröner Herlinde Schaller Christian Eisenberger Florian Schönwiese Mary Utiger Altos Gertrud Weinmeister Gerold Klaus Lynn Pascher Dorle Sommer Violoncelles Herwig Tachezi Dorothea Schönwiese Peter Sigl Contrebasses Andrew Ackerman Hermann Eisterer Hautbois Hans-Peter Westermann Marie Wolf La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p Flûtes Robert Wolf Reinhard Czasch Bassons Turkovic Milan Eleonor Froelich Cors Hector McDonald Georg Sonnleitner Alois Schlor NN Trompettes Andreas Lackner Herbert Walser Timbales Dieter Seiler Claviers Herbert Tachezi 24/01/07 17:20 Page 14 Arnold Schoenberg Chor Depuis sa création par son actuel directeur artistique (Erwin Ortner) en 1972, l’Arnold Schoenberg Chor est considéré par les chefs, les critiques et, plus généralement, par le monde de la musique européen comme un ensemble vocal de premier plan. L’Arnold Schoenberg Chor doit son succès à l’intensité de ses interprétations mais aussi à l’engagement et à la maîtrise technique et musicale de ses membres – étudiants à l’Université de musique et d’art dramatique de Vienne ou diplômés de cette même université, ces derniers ont tous une grande expérience et une réelle connaissance de la musique vocale. L’Arnold Schoenberg Chor a été dirigé par des chefs de l’envergure de Claudio Abbado, Riccardo Muti et Lorin Maazel (pour n’en citer que quelquesuns). Son répertoire s’étend de la musique de la Renaissance à la musique contemporaine et l’on a pu l’entendre dans des opéras comme Fierrabras de Schubert à l’Opéra de Vienne, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival de Salzbourg ou encore trois opéras de Mozart mis en scène par Peter Sellars et sortis en vidéo. Depuis plus de vingt ans, l’Arnold Schoenberg Chor collabore régulièrement avec Nikolaus Harnoncourt ; sous sa direction, le chœur a chanté la Messe en si mineur de Bach, la Messe en mi bémol majeur et la Messe en la bémol majeur de Schubert, les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, La Création et Les Saisons de Haydn, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie de Beethoven, Didon et Énée de Purcell, Samson et Theodora de Haendel, Fidelio de Beethoven et les œuvres sacrées de Mozart. Les tournées représentent une 14 part non négligeable des activités de l’Arnold Schoenberg Chor. Il est en outre régulièrement invité par des festivals aussi prestigieux que le Festival de Salzbourg, le Festival d’été de Carinthie, la Styriarte de Graz, le Festival de Vienne et Wien Modern. En 1994, l’Arnold Schoenberg Chor s’est vu décerner le Classical Music Award dans la catégorie « Meilleure formation chorale de l’année ». Sous la direction de son chef de chœur, Erwin Ortner, il a enregistré en 1996 une intégrale des œuvres chorales profanes de Schubert pour Teldec. Ce coffret a reçu le Prix de la Critique de disques en Allemagne, un Diapason d’or en France, le Prix Caecilia en Belgique et le Grand Prize of the Academy Awards au Japon (1997). En 2002, son enregistrement de la Passion selon saint Matthieu de Bach a été récompensé par le Grammy Award de la « Meilleure interprétation chorale ». A A Ka Iw Sa Jo Ka H Ka En Ka Ir Sopranos Marina Spielmann Elke Voglmayr Brigitta Völkerer Ilse Stangl Stefanie Weingartner Nozomi Yoshizawa-Kempf Susanne Grunsky Elfriede Zapotocky Sarah Nicholson Eva Reicher-Kutrowatz Marlies Krug Sybille von Both Ninoslava Jaksic Veronika Frisch Ba Is Pe M M Er To M O Cl Pe Té Ge Ch Jo R Ku Jo M Th Ra e e, a d ». La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 15 MARDI 30 JANVIER Altos Anna Kobiela Kanako Shimada Iwona Sakowicz Sabine Gruber Johanna Aschenbrenner Katja Scheibenpflug Helga Racz Katalin Cziklin Ena Linnau Karin Schneider-Riessner Iris Mochar-Kircher Ténors Gerhard Hengst-Denner Christoph Wutti Johannes Pfaffeneder Rudolf Gruber Kurt Kempf Jordi Casals-Ibanez Miguel Cometto Thomas Palfner Raimund Klebel Basses Istvan Ban Peter Kövari Martin Evanzin Michael Weber Erich Schneider Tomasz Kufta Martin-Jacques Garand Otmar Bergsmann Clemens Mondolfo Peter Goldner Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Ariane Fermont 15 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 16 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 17 La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:20 Page 18 S SAM Rich Le V Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation, sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans. Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris. Orch Osw Matt Man Patr Pete Ann Jam Alai Marc Copro Salle VEN ET S La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz, musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent, présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes. La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris. Elle reçoit également le soutien de mécènes privés. La Société Générale est son partenaire principal. Jean Cast Livre The The Sir J And Laur Sop Jenn Julia Miria Kath Matt Tom Marc Nich Sam Le b Un p Les La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:21 Page 19 SAMEDI 10 FÉVRIER, 20H VENDREDI 6 AVRIL, 20H DIMANCHE 3 JUIN, 17H Richard Wagner Le Vaisseau fantôme Georg Friedrich Haendel Il trionfo del Tempo e del Disinganno Gioacchino Rossini Tancredi Livret de Gaetano Rossi d’après Voltaire Orchestre et Chœur de l’Opéra de Rouen Oswald Sallaberger, direction Matthew Best, Le Hollandais Manon Feubel, Senta Patrick Simper, Daland Peter Bronder, Eric Anne Salvan, Mary James Oxley, Steuerman Alain Garichot, mise en espace Marc Delamezière, lumières Les Musiciens du Louvre - Grenoble Marc Minkowski, direction Olga Pasichnyk, Bellezza Anna Bonitatibus, Piacere Nathalie Stutzmann, Disinganno Stefano Ferrari, Tempo Coproduction Opéra de Rouen Haute-Normandie, Salle Pleyel VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER, 20H Jean-Philippe Rameau Castor et Pollux (version de 1757) Livret de Pierre-Joseph Gentil-Bernard The English Baroque Soloists The Monteverdi Choir Sir John Eliot Gardiner, direction Anders Dahlin, Castor Laurent Naouri, Pollux Sophie Daneman, Télaire Jennifer Smith, Phébé Julia Doyle, une suivante d'Hébé Miriam Allan, une ombre Katharine Fuge, Cléone Matthew Brook, Jupiter Tom Raskin, un Athlète Marc Molomot, Mercure Nicholas Mulroy, un Spartiate Sam Evans, le Grand Prêtre MARDI 29 MAI, 20H Richard Strauss Salomé D’après le poème d’Oscar Wilde Orchestre des Champs-Élysées The English Voices René Jacobs, direction Tim Brown, chef de chœur Bernarda Fink, Tancredi Rosemary Joshua, Amenaide Lawrence Brownlee, Argirio Veronica Cangemi, Roggiero Federico Sacchi, Orbazzano Elena Belfiore, Isaura Orchestre Philharmonique de Strasbourg Marc Albrecht, direction Nina Stemme, Salomé Chris Merritt, Hérode Anja Silja, Hérodiade James Johnson, Jean-Baptiste Rainer Trost, Narraboth Coproduction Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Salle Pleyel Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences 7503078, 7503079, 7503080 Salle Pleyel Opéra en concert La betulia 30 janvier pleyel:Betulia 30 janvier 20p 24/01/07 17:21 Page 20