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THORIGNE-FOUILLARD, le 31 juillet 2013
Monsieur Claude BRIE
13 rue des roses
35235 THORIGNE-FOUILLARD
à
Monsieur Jean-Marc DOSSMANN
Cordonnerie Atelier-Escalade
1 rue du Chevreuil
67000 STRASBOURG
Monsieur,
Je vous contacté en août 2012 pour le ressemelage éventuel de mes chaussures de
grande randonnée Hanwag Alaska GTX (avec photos à l‘appui). J’avais acheté ces
chaussures en 2007 à Pralognan au prix de 209 € et je pensais qu’un ressemelage leur
donnerait une seconde vie puisqu’elles n’étaient pas abîmées par ailleurs.
Vous m’avez alors conseillé de vous les expédier pour les ressemeler avec une semelle
Vibram Winkler 1033. Vous me les avez renvoyées fin août 2012, comme le précise votre
facture n° 35 en date du 31/08/2012 pour un montant de 60 €. J’ai alors rangé ces
chaussures avec mon matériel de randonnée en attendant ma prochaine grande
randonnée. En effet, en Bretagne, j’utilise d’autres chaussures plus légères puisque les
sentiers ne sont pas aussi exigeants que dans les Alpes ou en Corse.
J’ai ressorti mes chaussures du placard pour aller faire un grand tour du Vercors du 17 au
28 juillet 2013 (randonnée solitaire en ligne avec réservation à l’avance de tous les
hébergements et versement d’arrhes). Je précise bien que je n’avais pas réutilisées mes
chaussures depuis votre ressemelage.
Au bout de 2 jours, j’ai constaté l’apparition de légers décollements (sur quelques
millimètres) entre la nouvelle semelle et l’ancien support.
Le quatrième jour, j’ai cru devoir abandonner ma randonnée lorsque j’ai constaté
carrément un décollement du talon gauche sur environ 5 cm et du talon droit sur 2 cm. Le
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responsable de la ferme équestre où je logeai à Chichilianne a essayé de me dépanner en
réencollant les talons avec de la colle néoprène et en améliorant leur fixation avec 2 clous
sur chaque chaussure (voir photo précédente). Cette dernière précaution n’était pas
inutile, car la colle n’a pas tenu plus d’une journée. Ce sont donc les clous qui ont permis
aux talons de ne pas se décoller davantage pendant le reste de la randonnée.
Malheureusement les décollements sur les côtés et les parties avant ont progressé peu à
peu. Et le huitième jour, alors que j’étais sur la variante des Hauts Plateaux du Vercors
près du cairn de Malcollet, c’est toute la partie avant de la semelle gauche qui s’est
décollée à près de 5 heures de mon prochain gîte dans une zone particulièrement
délicate.
J’ai essayé de limiter les dégâts avec une petite cordelette pour éviter que la semelle en
s’ouvrant davantage ne provoque une chute dangereuse à certains passages.
Le soir au Col de Rousset, le gérant de l’hôtel m’a donné du fil de fer pour essayer de
fabriquer une " muselière " à ma chaussure gauche. Le fil s’est cassé le lendemain au
bout d’une demi journée et systématiquement chaque soir à l’étape, nouvelle séance de
réparation avec les moyens du bord. J’ai d’ailleurs été obligé de rajouter quelques clous
pour maintenir les talons en place.
Réparation du 25 juillet
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Réparations des 26, 27 et 28 juillet
J’ai finalement pu terminer ma randonnée en me demandant chaque soir si je pourrais
continuer le lendemain.
Voici quelques photos complémentaires de mes chaussures (après avoir ôté la muselière)
pour vous montrer dans quel état elles sont après seulement 12 jours de grande
randonnée.
Chaussure droite
pointe avant côté droit
pointe avant côté gauche
et en continuant le tour de la chaussure dans le sens inverse des aiguilles d’une montre :
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Chaussure gauche
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Concernant la chaussure gauche, rassurez-vous, je n’ai pas eu besoin de tirer sur la
semelle comme pourrait le laisser supposer la photo précédente. Elle est pratiquement
entièrement décollée.
Voici le récit de mes mésaventures avec ces chaussures ! Il va de soi que j’étais très
contrarié car je place toujours la sécurité au premier plan dans mes grandes randonnées
et les accidents proviennent pour une bonne partie de randonneurs mal chaussés, surtout
dans des sentiers particulièrement difficiles (Sous les rochers du Ranc Traversier et de
Rocheherbe, Grand Veymont, Cairn de Malcollet, Col de la Chau, Grotte de Frochet,
Belvédère du Ranc, Pas de Pertuson...).
Plusieurs gardiens de refuge m’ont déclaré que des semelles collées ne tiennent jamais et
qu’il faut obligatoirement coller et coudre les nouvelles semelles. Je n’en sais rien, n’étant
pas spécialiste de la question. Mais si c’est vrai, pourquoi m’avoir conseillé de ressemeler
mes chaussures ?
Ma question est simple : Que faire maintenant ?
Que pouvez-vous faire ?
Car il est clair pour moi que vous avez certainement une obligation de résultats et qu’il
n’est pas normal qu’une réparation de cette nature ne tienne pas sur une grande
randonnée de 12 jours.
La lecture des commentaires des internautes sur votre site laisse penser qu’un bon
ressemelage permet de donner une seconde vie à des chaussures de qualité... Il m’est
permis d’en douter.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir mes salutations.
Claude BRIE
Claude BRIE
13 rue des roses
35235 THORIGNE-FOUILLARD
Tél 02 99 62 04 63
Mail : [email protected]
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