LE COSTUME DU XVIII AU DEBUT DU XIX ème

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LE COSTUME DU XVIII AU DEBUT DU XIX ème
LE COSTUME DU XVIII AU DEBUT DU XIX ème siècle
.
Au siècle de louis XIV , la dictature des apparences s’impose et s’organise ( !) :
Le maréchal de Bellefonds totalement ridicule, parce que, par modestie et par mine
indifférente, il avait négligé de mettre des rubans au bas de ses chausses de page, de sorte que
c'était une véritable nudité. Toute la troupe était magnifique, M. de La Trousse des mieux. Il y eut
un embarras dans sa perruque qui lui fit passer ce qui était à côté assez longtemps derrière, de
sorte que sa joue était fort découverte. Il tirait toujours ; ce qui l'embarrassait ne voulait pas
venir ; cela fut un petit chagrin.
Lettre 1050, Pléiade, t. III, p. 453.
… Parlons maintenant de la plus grande affaire qui soit à la cour. Votre imagination va tout
droit à de nouvelles entreprises ; vous croyez que le roi, non content de Mons et de Nice,
veut encore le siège de Namur : point du tout ; c’est une chose qui a donné beaucoup plus de
peine à Sa Majesté et qui lui a coûté plus de temps que ses dernières conquêtes : c’est la
défaite des fontanges à plate couture. Plus de coiffures élevées jusqu’aux nues, plus
de casques, plus de rayons, plus de bourgognes, plus de jardinières : les princesses ont paru de
trois quartiers[2] moins hautes qu’à l’ordinaire ; on fait usage de ses cheveux comme on
faisait il y a dix ans. Ce changement a fait un bruit et un désordre à Versailles qu’on ne
saurait vous représenter. Chacun raisonnait à fond sur cette matière, et c’était l’affaire de tout
le monde… ». Lettre de Madame de Sévigné .15 mai 1691.
-l’habit de livrée : https://crcv.revues.org/11373 / / L’habit de livrée dans la maison du roi .
-Louis XIV en costume royal .1702.Rigaud . Louis XIV posa pour Rigaud à la
demande de son petit-fils, Philippe V,
nouveau roi d’Espagne. Il fut tellement satisfait de ce portrait qu’il décida
de le conserver pour lui et commanda à Rigaud une copie identique
qu’il envoya à Philippe V, aujourd’hui conservée au château de Versailles.
Sur cette effigie officielle, le Roi arbore le manteau royal de velours fourré
d’hermine fleurdelisé, porté lors du sacre, associé à l’habit de novice
de chevalier de l’ordre du Saint-Esprit. Au lendemain du sacre, il revêtait
cet habit pour devenir grand maître de cet ordre, créé en 1578 par Henri III.
C’est le manteau royal par excellence. Il dérive du paludamentum,
manteau de commandement des empereurs romains qui, lui, était
de couleur pourpre. Ouvert à droite pour dégager le bras, il est retroussé
sur le bras gauche.
Ainsi revêtu, le Roi montre qu’il est aussi le protecteur de la religion
catholique. Les insignes royaux – épée dite « de Charlemagne », couronne,
sceptre, main de justice – complètent cette image du Roi, nouveau prototype
de la représentation officielle du monarque français.
Extrait du catalogue de l’expo « Fastes de
cour » à Versailles
-Louis XV .1760.Van Loo
-Louis XVI . 1777.Duplessis.
-Napoleon 1er .1805.Gérard
-Louis XVIII.1816. Lefèvre .
-Louis XIV et sa famille .1710. Londres .
-L’enseigne de Gersaint.1720. Watteau .Berlin . A la Régence , apparition de la robe volante =fantaisie et légèreté .Plis à la
Watteau .
-La lettre .1733.Chardin .Newton isole les couleurs primaires .Tobias Meyer obtient 91 nuances principales et 9381
tonalités discernables à l’œil . Offrent aux fabricants multiples combinaisons .Goût pour les nuances et demi teintes .
-Mme de Sorquainville .1749 .Perronneau . Robe volante adoptée par toutes les femmes .
-Mme de Pompadour .1756. Quentin La tour
-Robe à la française .1760 . http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-artsdecoratifs/collections/dossiers-thematiques/mode-et-textile-1288/chronologie-de-la-mode-1715-1914/1740-1774-2314
-Mme de Pompadour .1760.Drouais . Représentée avec métier à broder au crochet . Porte robe à la française d’indienne .
Les toiles de l’Inde, peintes ou imprimées -communément appelées indiennes -et importées par la Compagnie
française des Indes aux XVIIe et XVIIIe siècles, firent l’objet d’une très grande fascination en France. En partant
de la présentation de l’état des connaissances de l’artisanat et du commerce des indiennes en Inde, notre étude
s’attache à montrer, par la suite, qu’en dépit de cet engouement, leur diffusion se heurta à une législation
prohibitive promulguée par l’administration royale, le 26 octobre 1686 : interdisant le port, la fabrication et le
commerce de ces nouvelles étoffes en France. En mettant en évidence les causes et les limites de l’application
de l’interdiction, nous avons montré que la « vogue » des indiennes ne fut pourtant jamais remise en cause. En
effet, malgré les condamnations, ces étoffes continuaient d’être portées, de circuler et surtout faisaient l’objet
d’une vaste contrebande dans l’ensemble du royaume jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Il ressort que
l’incohérence de cette interdiction sur les indiennes entraîna la « Querelle des toiles peintes » (1755-1759)
mettant un point final à la prohibition. Le commerce des indiennes, au temps de la prohibition, est certainement
l’une des pages les plus surprenantes de l’histoire économique et sociale de la France, à l’Époque moderne. :
http://www.paris-sorbonne.fr/article/le-commerce-des-toiles-peintes-et
http://les8petites8mains.blogspot.fr/2013/06/la-veture-des-enfants-trouves-3-au.html
l’arrivée des indiennes
http://next.liberation.fr/mode/2015/03/13/de-toutes-les-matieres-c-est-le-wax-qu-ellespreferent_1213985 : les toiles imprimées
-Marie Antoinette .1769 .Ducreux .Peinte à 14 ans .On porte la robe à la française dans toute l’Europe
.Arrive à 15 ans en France .
-Marie Antoinette en grand habit de cour.1775 .Gautier d’Agoty .Véritable « fashionista » .En
témoigne le nombre de ses portraits .Dépense une moyenne de 170 000 livres par an pour son
habillement soit 80 fois le salaire annuel d’une dentelière expérimentée .
-Marie Antoinette en grand habit de cour.1778. Vigée Le Brun .
-Marie Antoinette . in cahiers des costumes français et la galerie des modes 1778 .L’une des 1ères
revues de mode qui diffusent les modèles à l’étranger : http://dictionnairejournaux.gazettes18e.fr/journal/0483-galerie-des-modes
-robe à la polonaise . L’ inventivité est en plein essor avec la 1 ère créatrice de mode : Rose Bertin , au
service de la reine : http://next.liberation.fr/culture/2015/07/17/rose-bertin-reine-du-bongout_1349559
-coiffure à la Belle Poule , etc …..Le coiffeur Léonard invente pour la reine les coiffures les plus
folles .Déchaîne les caricaturistes .
-Marie Antoinette en chemise .1783. Vigée Le brun . Anglomanie = goût pour le naturel // jardins du
petit Trianon . Porte la robe blanche adoptée pour les enfants dès 1760 en Angleterre // 1762 L’Emile
de JJ Rousseau .
http://www.les8petites8mains.blogspot.fr/search?q=robe+blanche
-Marie Antoinette en bleu .1783 .Vigée Le Brun . Pour effacer le scandale de la représentation de la
reine « en chemise »
-Marie Antoinette en habit de cavalière .1788 .Adolf Ulrick .
-La comtesse de Ségur .1785 .Vigée Le Brun . Influence anglaise :chapeau et simplicité de la forme :
caraco de velours , chemise et jupe . –la comtesse de La Châtre .1789 .
-Lavoisier et son épouse .1788.David .
–Mr et Mme Olive .1789. Bouliard .Ms Nantes .
-le représentant du peuple.1794 .David . Tentative pendant la révolution française de « travailler à
l’universelle régénération en régénérant le costume » .
-Incroyables et merveilleuses .1795 .Après la Terreur , libération du costume et des mœurs .
-Point de convention .1797. Boilly . Redingote croisée et pantalon .Pour les femmes ,tunique de gaze
et taille haute ,et coiffures antiquisantes // architecture néoclassique .Sandales . Fin 99 Mme
Tallien apparaît à l’Opéra tunique au genou , pieds nus ornés de bagues : Napoléon Bonaparte ,1er
consul : « le temps de la fable est passé , le règne de l’histoire commence » : les robes tout en
gardant leur forme antiquisante seront désormais opaques et fin des débordements vestimentaires :
-Mme Récamier .1802.Gérard . Tunique longue mais tissu opaque .
-L’averse .1804 .Boilly .
-Melle Rivière .1805 . Ingres .

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