qualité - Nougats Chabert
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qualité - Nougats Chabert
qualité // Chabert & Guillot décontamine et torréfie ses fruits secs 1 Pasteuriser et torréfier avec un seul équipement Le réacteur élévateur vibré électrique mesure 7 mètres de haut et dispose d’une capacité de traitement de 500 kg/h. 1 2 Le courant utilisé pour chauffer le tube (effet joule) est de 1 000 A et 20-25 volts. 3 Selon le produit traité, les arrivées de vapeur sont ou non reliées à l’équipement. Les amandes sont convoyées grâce aux vibrations de la machine. 4 2 Salmonelle w L’équipement développé par Revtech combine effet joule et injection de vapeur. Il assure une réduction de 5 log de la contamination en salmonelles des produits. «D ès mai 2011, de grands industriels de la chocolaterie qui utilisaient nos brisures d’amandes, de pistaches, de noix de pécan, de noisettes ou encore notre crème de nougat, nous ont demandé de trouver une solution technique leur garantissant une réduction de 4 à 5 log des contaminations originelles en salmonelles des fruits secs que nous transformions, explique Léa Laugier, directrice QSE chez Chabert & Guillot. Cette exigence s’est faite d’autant plus pressante que des problèmes de salmonelles ont été identifiés dans des usines aux EtatsUnis, fabriquant du beurre de cacahuètes ou de la crème d’amandes ». Recettes préprogrammées Pour répondre à ce besoin, Chabert & Guillot a d’abord fait le choix de ne plus utiliser, pour ces clients, que des amandes blanchies à la place des amandes naturelles. Mais cette solution présentait l’inconvénient de réduire son nombre de fournisseurs potentiels. « Le choix a alors été fait de maîtriser l’intégralité du processus en interne », commente Jean-Laurent Moulin, ingénieur de production. Les premières propositions des équipementiers consultés reposaient sur un 4 3 traitement à l’air chaud, incompatible avec le niveau de grillage souhaité pour les amandes. Les autres, qui prévoyaient un traitement à la vapeur suivi d’une torréfaction n’étaient, elles non plus, pas satisfaisantes car trop coûteuses et trop exigeantes en place. « La solution est venue de Revtech, une société spécialisée dans la fabrication de machines de traitement thermique des produits pulvérulents, située à une demiheure de Montélimar », commente Jean-Laurent Moulin. Cet équipement (réacteur élévateur vibré électrique) combine en une seule machine lll Revtech : des équipements de 200 kg/h à 7 t/h ✪ « Nous avons commercialisé plus 100 réacteurs élévateurs vibrés électriques dans le monde, depuis 1997, dont près de 90 % à l’export, commente Sébastien Muller, ingénieur commercial chez Revtech. La gamme comprend des équipements de 200 kg/h jusqu’à 7t/h. ✪ Cet équipement de traitement thermique de produits pulvérulents s’utilise sur fruits secs, pour la pasteurisation et la torréfaction, les produits céréaliers (grains, son, germes, farine, flocons) pour la pasteurisation, le séchage, le toastage ou la torréfaction ou encore les herbes et épices, pour la débactérisation. juillet 2014 RIA N°758 51 qualité // lll repères Effectif permanent : 190 personnes. Chiffres d’affaires : 25 M€ en 2013/2014. Production : 3 500 tonnes environ. CA Export : 3,5 M€. CA Ingrédients : 3,4 M€ (dont 0,5 à l’export). Certifications : Iso 9001, IFS, BRC, Ecocert, casher. les étapes de pasteurisation puis de torréfaction. Elle est constituée d’un tube inox en spirale parcouru, dans sa paroi, par un courant de forte intensité (1 000 A) et de faible voltage (20 à 25 V). Sept piquages permettent d’injecter de la vapeur et 18 autres, du côté opposé, de la conserver ou de l’évacuer, selon qu’on laisse les sorties fermées, ouvertes à l’air libre ou qu’on les relie à une colonne d’aspiration. Deux moteurs à balourds situés sur le pilier central, autour duquel s’enroule le tube spirale, sont disposés de telle façon que la combinaison de leurs vibrations (980 rotations/minute) génère un mouvement en tire-bouchon qui permet au produit de progresser tout au long du tube, depuis son alimentation en partie basse vers le haut de la machine. La pasteurisation s’effectue dans la première partie du tube, sous l’effet de la vapeur et la torréfaction ou le séchage des produits non torréfiés (pistaches), dans la seconde. Les produits passent ensuite dans un refroidisseur avant d’être convoyés par un système Transitube (Apia Technologie) vers un distribu- teur multivoies (8), afin d’alimenter différents silos. « Les vibrations assurent un brassage des fruits secs et permettent une torréfaction homogène du produit par effet Joule », se félicite Léa Laugier. Elle ajoute : « le procédé a été validé, selon le protocole normé défini par l’Almon Board of California aux Etats-Unis et s’appuie sur des tests de réduction logarithmique de produits contaminés en Enterococus faecium, un germe au comportement similaire à celui des salmonelles. « Chaque produit bénéficie de sa propre recette validée et suivie métrologiquement. Elle permet d’assurer une réduction logarithmique de 5 log, comme demandée par nos clients. Les paramètres retenus sont la température de traitement au sein de la machine, le taux de vapeur injectée en fonction du débit du produit, les zones d’injection de vapeur, les zones d’extraction d’air et le temps de traitement », note le responsable production. En cas de déviation par rapport aux données de consigne, le produit est automatiquement éjecté. « L’étendue des réglages est telle que nous pouvons techniquement nous permettre d’assurer le traitement de tout type de fruits à coque », assure Jean-Laurent Moulin. Il ajoute : « avec ce nouvel équipement, nous sommes passés d’une capacité de torréfaction de 350 à 500 kg/h et notre consommation énergétique devrait théoriquement diminuer de 350 à 120 kWh/tonne, même si cet élément reste à valider sur une longue période de fonctionnement ». On notera enfin que bien que l’efficacité de chaque recette ait été validée selon le protocole normé de l’Almon Board, les industriels utilisteurs continuent d’exiger, pour chaque lot, une analyse libératoire microbiologique complète. Au royaume du fruit sec, aussi, le client est roi. laurent bénard Une stratégie tournée vers les ventes à l’industrie ✪ « En 2013, nos ventes aux industriels ont représenté 20 % de notre chiffre d’affaires et 25 % de nos volumes. c’est une activité que nous souhaitons développer au travers de produits à base de fruits secs transformés », explique François Roelens, Dg de Chabert & Guillot. ✪ L’investissement dans le réacteur élévateur vibré électrique qui s’élevait à 500 K€ (dont 400 K€ dans le matériel en lui-même) a été facilement validé par l’actionnaire Südzucker, dès lors qu’il permettait de répondre aux demandes des clients industriels, en matière de sécurité sanitaire des aliments. J. Cl. Grelier/GFA Pour éviter tout élément subjectif, les recettes sont préprogrammées sans que leurs paramètres ne puissent être modifiés par les opérateurs. En bref ◆ bobet matériel partenaire exclusif avec Xuclà n Bobet Matériel et Xuclà, spécialisé dans l’hygiène, ont annoncé leur partenariat commercial exclusif. Le fabricant catalan propose des tunnels de lavage et soufflage des bacs, des armoires de lavage et de stérilisation de la coutellerie, des gants et tabliers métalliques, des armoires de lavage pour caisses palettes, bacs Europe, conteneurs, pal-box, chariots… 52 juillet 2014 RIA N°758 breve1titre.motcle style parag breve1.titre n Style de paragraphe breve1.texte. Le carré de début correspond au style de caractère production.breve1texte.carre + frappe du glyphe correspondant. production.breve3titre. motcle style de paragraphe breve3.titre n Style de paragraphe breve3. texte. 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