Lucas Teillet, apprenti en Aéronautique et féru de Shogi

Transcription

Lucas Teillet, apprenti en Aéronautique et féru de Shogi
Lucas Teillet, apprenti en Aéronautique
et féru de Shogi
Apprenti en classe de 1ère du BAC Technicien Aérostructures, joueur d’échecs depuis
longtemps, lecteur de mangas, Lucas Teillet a découvert le Shogi (jeu d’échecs
japonais) grâce à une publicité insérée dans un manga.
Il est devenu mordu de ce jeu, si différent du jeu d’échecs que nous pratiquons en Occident :
L’action se déroule sur un tablier de 9 cases sur 9,
(将棋盤, shōgiban) de couleur uniforme.
Rien que les noms de pièces… Général de Jade…
Général d’or… Général d’argent… vous plongent
dans un autre monde (encore faut-il pour le
joueur occidental apprendre les idéogrammes) et
les déplacements des pièces sont pour la plupart
sans rapport avec notre jeu d’échecs.
Autre grande différence avec le jeu occidental, les
pièces prises sont mises en réserve. Celui qui les a
prises pourra les remettre en jeu à son profit
ultérieurement en les « parachutant ».
Le parachutage introduit du dynamisme dans le
jeu, nous dit Lucas, puisque les joueurs peuvent
parachuter à tout moment les pièces capturées,
soit pour menacer l'adversaire, soit pour renforcer
leur défense.
Le parachutage explique l'aspect particulier des
pièces du shogi : pouvant être utilisées par les
deux joueurs, elles ne se distinguent pas par leur
couleur, mais par la direction vers laquelle elles
pointent.
Pas d’échec au Roi au Japon… on mange le Roi à
qui on laisse le choix de son dernier
déplacement… noblesse oblige !!
Par contre, ne cherchez pas la Reine. Si elle est la
pièce la plus puissante en occident et se déplace à
sa guise en ligne droite, verticalement,
horizontalement, ou en diagonale, elle n’existe
pas sur le shogiban !
Néanmoins, l’engouement de Lucas pour le jeu
d’échec japonais n’enlève rien à l’intérêt qu’il
porte à son apprentissage dans l’entreprise
Precimecan en Pays Basque. Il travaille au
montage des mécanismes des portes des avions
au sein d’une équipe de 15 personnes. Des
montages souvent très complexes qui requièrent
autant de concentration que le maniement des
Général de Jade et autres pièces du Shogi.
Merci, Lucas, de nous avoir fait découvrir ce jeu.
[mai 2014]