LES ÉCHOS aux ÉCHOS
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LES ÉCHOS aux ÉCHOS
Vol. 6 no 2 27 novembre 2006 Dépanne-moi a besoin de vous! Photo : Alexie Pomerleau voulant s’impliquer dans le comité afin d’élargir leur plan d’action. Le groupe désire réaliser plusieurs autres projets comme une cuisine collective ou la distribution de jouets durant la période des Fêtes. Cependant, il leur faut un comité plus solide avec plusieurs étudiants motivés. Par Alexie Pomerleau L’organisme Dépanne-moi est en campagne pour aider plusieurs étudiants pendant la période des Fêtes. En cette période de l’année, Dépanne-moi demande aux étudiants et à tous les membres de la communauté universitaire d’apporter des denrées alimentaires non périssables et de les déposer dans le panier d’épicerie situé à l’entrée principale de l’Université du 16 novembre au 18 décembre. Cette nourriture sera rassemblée dans les paniers de Noël offerts aux étudiants qui en font la demande. La demande de bons d’achat ou de denrées alimentaires se fait d’une manière simple et confidentielle. L’étudiant n’a qu’à se présenter au bureau de l’aide financière, au C-125, afin de rencontrer Lise Daigle ou bien en parler avec Anne Beaulieu au D-106. Ensuite, elles achemineront la demande vers Dépanne-moi. Une activité se déroulera à l’Atrium David-ArmandGourd du 20 novembre au 7 décembre afin de financer l’organisme pour qu’il puisse continuer à donner des bons alimentaires durant l’année. Avec un don de seulement 2 $, votre nom sera inscrit sur une boule de Noël qui décorera le sapin dans l’Atrium. De plus, cette action vous inscrit automatiquement au tirage d’un panier d’alcool d’une valeur de 70 $ offert par la SAQ de La Sarre. Dépanne-moi est aussi à la recherche d’étudiants En 2002, un groupe d’étudiants en travail social a décidé, dans le cadre du cours Intervention auprès des collectivités, de créer un système afin de réduire la pauvreté chez les étudiants de l’UQAT en commençant par la distribution de denrées alimentaires. Ils sont encore actifs cette année. Le groupe amasse des fonds durant l’année afin de distribuer des bons d’achat échangeables au IGA Parenteau de RouynNoranda. Seulement durant le mois d’octobre, dixhuit bons ont été donnés et depuis 2002, une somme de 5 000 $ a été remise. Que ce soit avec de l’argent, de la nourriture ou de votre temps, encouragez ce groupe d’étudiants d’ici qui ont réussi à monter un projet humain et réalisable avec l’aide de la communauté étudiante! _______________________________ Devenez journaliste aux ÉCHOS Les échos recherchent encore un journaliste au campus de Val-d’Or. Contactez-nous à [email protected]. Be a journalist LES ÉCHOS Vol. 6 no 2 Dépanne-moi ..................1 La motivation ..................2 Des bourses....................3 Les Anodins.....................3 Vox Pop ............................4 Les échos du Bistro est publié par le Service de l’information et des affaires publiques en collaboration avec les Services aux étudiants. Il est distribué aux campus et aux centres de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. 445 boul. de l’Université Rouyn-Noranda Qc J9X 5E4 [email protected] Éditeur Bernard Pelletier Montage Nathalie Poudrier Révision Michèle Grenier Journalistes Alexie Pomerleau Collaboratrice Anne Beaulieu À votre agenda : 18 décembre FIN DE SESSION We are still looking for a journalist for the echos in Val-d’Or. Get in touch with us at [email protected]. 1 un sujet actuel La motivation des élèves, Par Alexie Pomerleau Le mercredi 25 octobre dernier, M. Rolland Viau, professeur à l’Université de Sherbrooke, a donné une conférence s’intitulant : « La motivation des élèves : pourquoi les enseignants doivent-ils s’en préoccuper et de quelles façons? » Puisque la Réforme scolaire est le sujet du jour et que le nombre d’étudiants à l’UQAT en enseignement est élevé, la salle était pleine à craquer. C’est qu’aujourd’hui, les jeunes sont plongés dans un univers saturé par les télécommunications. Leurs sens sont toujours sollicités. Lorsqu’ils doivent ensuite s’asseoir sur une chaise toute la journée pour écouter un enseignant parler, leur attention n’est pas captée. Un petit résumé de cette conférence n’est pas seulement intéressant pour les futurs enseignants, mais aussi pour les parents ou les futurs parents. Les conditions pour favoriser la motivation et l’ap- prentissage selon monsieur Viau sont les suivantes : la signifiance (les activités doivent avoir du sens et être authentiques aux yeux de l’élève), l’implication (les activités doivent nécessiter l’utilisation de stratégies de la part de l’élève), le défi (les activités doivent être difficiles à réussir, mais « réalisables »), le choix (l’étudiant doit pouvoir choisir afin d’avoir un contrôle sur l’activité) et la collaboration (les activités devront nécessiter l’entraide plutôt que la compétition). Ces conditions ne servent pas qu’aux enseignants du primaire ou du secondaire. Les professeurs d’université auraient tout à gagner à utiliser ces concepts de temps en temps afin d’agrémenter leurs cours magistraux et pour capter l’attention de leurs étudiants. En fait, rechercher la motivation d’un apprenant favorise toute situation d’apprentissage. Nous voulons vous entendre! Les échos du Bistro vous offre une tribune publique. Vous voulez vous exprimer sur un sujet concernant l’Université ou ses étudiants, écrivez une lettre ouverte! Que ce soit pour une opinion, un évènement ou un remerciement, nous attendons vos interventions dans la vie étudiante. Vous pouvez envoyer vos textes à [email protected]. Les textes doivent respecter les règles habituelles des différentes chartes de droits. Portes ouvertes à Rouyn-Noranda Un franc succès Plus de 150 étudiants du Cégep ont participé aux portes ouvertes du 22 novembre dernier au campus de Rouyn-Noranda. Après s’être informés aux kiosques des unités d’enseignement et de recherche, ils ont visité l’édifice principal avec ses salles de cours et ses laboratoires. Photo : Bernard Pelletier Un tirage permettra à sept d’entre eux d’obtenir une bourse de 1 000 $ applicables à leurs droits de scolarité quand ils s’inscriront à l’UQAT. 2 dES bourses pour vous! Par Alexie Pomerleau Qu’attendez-vous pour demander une bourse? Avec plus de 200 000 $ à leur disposition, les étudiants de l’UQAT n’ont rien à envier aux autres universités. Dirigez-vous sur le site de l’UQAT au www.uqat.ca, sous l’onglet « Étudiants », appuyez sur « Bourses d’appui à la réussite » pour atteindre le coffre aux trésors! Les formulaires d’inscription aux programmes de bourses sont à votre disposition et téléchargeables sur ce site. Vous ne perdrez rien à essayer! Chaque année, la Fondation de l’UQAT distribue plusieurs milliers de dollars en bourses aux étudiants. Ces cinq dernières années, elle a remis plus de 510 000 $ aux étudiants de la région. Les chiffres sont impressionnants! Un million de dollars distribués depuis dix ans. La Fondation termine une campagne de financement de cinq ans d’un objectif de sept millions de dollars. Les chiffres exacts nous seront communiqués lors de la fermeture officielle de la campagne le 2 février prochain. Cependant, selon Pierre Lafontaine, directeur général de la Fondation, leurs efforts seront récompensés par un dépassement significatif de cet objectif. Mais d’où vient tout cet argent? « La moitié des bourses, d’affirmer monsieur Lafontaine, sont créées grâce aux dons d’entreprises de la région voulant s’impliquer dans le mi- lieu universitaire et encourager les étudiants de la région. Le reste est généré par les intérêts de plus grosses sommes données à la Fondation. » Par exemple, une personne lègue dix mille dollars pour qu’une bourse de 500 $ soit donnée en son nom tous les ans. Une autre source de financement vient d’une initiative généreuse et intelligente de la Fondation. Depuis quelques années, le Fonds de bourses des employés de l’UQAT amasse de l’argent auprès, comme son nom l’indique, des employés. Il est né dans la perspective de diminuer le pourcentage des départs des étudiants liés aux difficultés financières que la plupart rencontrent, malheureusement, durant leur cheminement universitaire. Cette ingénieuse redistribution a permis la création de nombreuses nouvelles bourses. Le Fonds de bourses des employés de l’UQAT vient tout juste d’amasser 110 000 $ et il finance, entre autres, quatre bourses de 1 000 $ remises aux nouveaux étudiants en multimédia. La Fondation de l’UQAT est aussi fière d’appuyer les futurs étudiants. Lors de la journée « Portes ouvertes » du 22 novembre, 7 000 $ en bourses en droits de scolarité ont été tirés parmi les participants de cette visite. De plus, cette année encore, elle soutient l’Expo-sciences en offrant pour près de 10 000 $ en bourses à des étudiants du Cégep et du secondaire. Les Anodins en spectacle Photo: Alexie pomerleau pour leurs fans, dont je fais partie, je l’avoue! Les gars mettent les dernières retouches à leur premier démo composé de neuf chansons. Ils travaillent aussi à faire un album complet pour janvier 2008. « Nous devons d’abord trouver une ligne directrice, de souligner Myrko Poitras, pour le groupe et notre style de musique ». Ensuite viendront le logo et le site Internet officiel. Plus de 500 personnes ont envahi l’Atrium DavidArmand-Gourd de l’UQAT pour le spectacle des Vulgaires Machins, le 18 novembre dernier. Une agréable surprise les y attendait en première partie. Les Anodins, un groupe régional composé de trois gars motivés de RouynNoranda, nous ont offert un « show » bien rodé. Même si 1 515 kilomètres séparent les membres du groupe durant l’année scolaire, leur chimie demeure toujours aussi intense, selon Myrko Poitras, chanteur, guitariste et étudiant à l’UQAT en multimédia. Bien que Pascal Caron, le bassiste, étudie en génie électromécanique à la Polytechnique de Montréal et que Sylvain Noël, le batteur, étudie en relations industrielles à l’Université Laval de Québec, le groupe existe toujours depuis le Cégep et s’améliore d’année en année! Ils ont même plusieurs projets intéressants Faire la première partie des Vulgaires Machins constituait leur premier vrai contrat. Ils ont unanimement adoré l’expérience. Le fait de monter sur une scène devant tant de spectateurs renforce sûrement leur volonté d’aller plus loin. Encourageons-les! Leur prochain spectacle aura peutêtre lieu en mai en collaboration avec le groupe provenant du Témiscamingue, Zone 13. Avant cela, si nous sommes chanceux, un spectacle amical aura lieu entre Noël et le Jour de l’An. Soyez aux aguets! Si vous attendez le nom Anodins, vous saurez que cela signifie qu’un bon groupe de la région vous fera passer une bonne soirée, et cela, ce n’est surtout pas banal! Visitez leur site Internet où vous pourrez entendre trois de leurs chansons : www.myspace.com/lesanodins 3 Vox Pop Avez-vous « Rouyn-Noranda » tatoué sur le cœur? Par Alexie Pomereleau Nous avons tous nos raisons pour demeurer en région et pour étudier à l’UQAT. Les grands espaces, les groupes restreints dans les classes, la proximité de notre famille ou simplement le coût des logements! Mais resterons-nous après nos études? Ferons-nous partie des statistiques de la baisse de population active des régions? Ce petit sondage effectué auprès d’étudiants de l’UQAT dans différents programmes démontre que plusieurs d’entre nous préfèrent de beaucoup la tranquillité et la simplicité de notre coin au tumulte des grands centres! Cependant, la recherche d’un emploi stable en obligera peut-être plus d’un à quitter la région un jour. Ils ont répondu à la question suivante : « Voulez-vous rester à Rouyn-Noranda après vos études? Pourquoi? » Evelyn Bruneau Sciences comptables « Oui, j’ai déjà signé un contrat pour mes stages et mon futur emploi. J’aime la perspective de rester ici. » Annie Ménard Enseignement primaire « Bien sûr, parce que je suis attachée à ma région. Je vais sûrement trouver un emploi dans mon domaine, j’aime le dynamisme de ma ville, j’y suis née et j’y mourrai! » Jonathan Saint-Pierre Enseignement au secondaire, profil univers social « Non, pas à RouynNoranda, mais autre part en région. En fait, je vais aller où l’enseignement va me mener! » Robert Lacroix Génie électromécanique Audrey Fillion Multimédia « Non, puisque je n’ai pas la possibilité de trouver un emploi ici. Avoir la chance, je resterais sans aucune hésitation! » « Non, je ne pense pas. Je veux me lancer en affaire en construction de maison, donc le marché serait plus intéressant à Montréal. » 4