Du Mariage au divorce
Transcription
Du Mariage au divorce
DU MARIAGE AU DIVORCE 4 courtes pièces de Georges Feydeau Soirée 1 : Feu la mère de Madame, Léonie est en avance & Soirée 2 : « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », Hortense a dit : « je m’en fous ! » Mise en scène de Laurent Laffargue Vendredi 7 octobre 2005 à 20h30 Samedi 8 octobre 2005 à 20h30 Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne-Billancourt Coproduction : Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne-Billancourt La Coursive, Scène nationale de la Rochelle La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne Le Quartz, Scène nationale de Brest, remerciements au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre de la Ville de Paris, Ville de Saint-Ouen La Compagnie du soleil Bleu est conventionnée par le Ministère de la Culture/DRAC Aquitaine, subventionnée par le Conseil Régional d'Aquitaine, le Conseil Général de la Gironde et la Ville de Bordeaux !" #$ % & Il fuse un plaisir jubilatoire, irrépressible, de l’implacable mécanique comique que Feydeau ajuste avec une rigueur toute diabolique. Dans ses farces conjugales en un acte, regroupées sous le titre éloquent Du mariage au divorce, celui qui a porté le vaudeville à la perfection trempe sa plume dans les saveurs acides de la désillusion amoureuse. Avec Feu la mère de Madame (1908), Léonie est en avance (1911), Mais n’te promène donc pas toute nue ! (1911), Hortense a dit : « Je m’en fous ! » (1916), il glisse son regard d’entomologiste des facéties humaines dans l’intimité domestique pour croquer la turpitude et l’égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s’étiole en flammèche. Il suffit d’un rien, un mot déplacé, un malentendu, et la situation dégénère en un jeu de massacre qui n’épargne personne. Si les maris sont couards, trompeurs, benêts, les femmes, capricieuses, irresponsables, jalouses, rivalisent aisément dans la mesquinerie ! Pour Laurent Laffargue, ces portraits de couples, âprement étrillés dans leur petit intérieur débraillé, n’ont pas pris une ride. Le metteur en scène tire les fils de Feydeau pour tisser un diptyque tendu à bloc. Formidable chef de troupe, il orchestre en maestro le jeu de rôles qu’est la vie maritale et actionne la machine infernale qui empiège les personnages dans leurs piteux mensonges. Et tourne, tourne, le manège ! Jusqu’à ce que la réalité bascule dans les vertiges effrayants de l’absurde. Seul le fou rire permet d’y échapper ! Gwénola David-Gibert Laurent Laffargue et Feydeau – Entretiens Qu’est-ce qui vous a attiré dans ces pièces conjugales en un acte de Feydeau ? J’aime ce théâtre d’acteurs ! La troupe, la magie des présences sur la scène, constituent la force primordiale du théâtre. En 1993, j’avais déjà fréquenté Feydeau avec Par la fenêtre et Amour et piano. Depuis, le désir de replonger dans cet univers me titillait. Les pièces en un acte, que ce maître consacré du vaudeville a écrites à la fin de sa vie, alors qu’il avait quitté femme et enfants pour s’installer à l’Hôtel Terminus, abordent le thème du couple avec une lucidité et une ironie terrible. Cette vision, certes cruelle, vient érafler les faux-semblants des idéaux de transparence et de communication dans lesquels on se drape aujourd’hui… La réalité des rapports amoureux qu’il décrit garde toute sa véracité. Et il vaut mieux en rire ! Feydeau, sans doute désabusé après la déroute de son mariage, se montre féroce avec ses personnages : il dessine de beaux spécimens ! Il ne les juge pas. Il les observe dans leur intimité quotidienne et déchire le voile de la bienséance bourgeoise qui masque pudiquement la vérité de leurs comportements. Il croque leurs petitesses, leurs mensonges, leur égocentrisme, sans complaisance aucune. Les femmes sont de prodigieuses emmerdeuses, possessives, jalouses, capricieuses et les hommes de redoutables lâches, faibles et mufles. Le désir de domination et l’égoïsme enveniment sans cesse leurs relations, qui dégénèrent immanquablement. La moindre broutille peut se transformer en casus belli. Et pourtant, ces êtres restent ensemble. Par quel mystérieux équilibre ? Comment les pièces vont-elles s’articuler ? J’ai choisi quatre des cinq tragi-comédies qui forment le cycle Du mariage au divorce, conçu entre 1908 et 1916. Elles seront données en diptyque sur deux soirées. Je voudrais tirer le fil avec lequel Feydeau tisse son ouvrage, suivre l’histoire de ces couples à la manière d’un travelling. D’ailleurs, pour la première partie, les scènes de Feu la mère de Madame et Léonie est en avance s’intercaleront peut-être, comme si les deux pièces se déroulaient en parallèle, tandis que, dans le second volet, Mais n’te promène donc pas toute nue ! et Hortense a dit : « Je m’en fous ! » s’enchaîneront. La scénographie repose sur une double tournette qui permet de jouer avec l’espace-temps et de passer d’un lieu à l’autre en un demi-tour. Je souhaiterais aussi avoir une musique fondée sur des variations autour d’une note grinçante qui trace une continuité entre les séquences et donne le ton, comme le travail proposé par le compositeur Arnaud Méthivier. D’où vient l’absurde qui finit par contaminer toutes les situations ? Les personnages se piègent eux-mêmes par leurs artifices et les quiproquos qu’ils provoquent. Ils enclenchent malgré eux une infernale machine à problèmes qui finit par les laminer. Leur lâcheté et le manque de confiance les poussent à mentir plutôt que d’affronter l’autre. Ils se livrent ainsi à une escalade euphorique du mensonge, pour se dérober à leur entourage mais aussi à euxmêmes. Progressivement, ils se retrouvent prisonniers de leurs stratagèmes. Chaque initiative pour y échapper ne fait que resserrer l’étau. La situation devient totalement absurde. Cette succession d’échecs et de vaines tentatives produit un burlesque irrésistiblement drôle mais très acide. La mécanique de l’écriture est d’une virtuosité implacable ! Quels défis cette écriture pose-t-elle pour les acteurs ? Feydeau construit de formidables machines à jouer. Il part de situations réelles mais ne s’inscrit pas dans une visée naturaliste. Au contraire, il compose un théâtre à numéros, où la vie conjugale se déroule comme un jeu de rôles. C’est très excitant ! Je retrouve des comédiens fidèles, Eric Bougnon, Frédéric Hulné, Sonia Millot, Océane Mozas, Pascal Vannson, Philippe Vieux. D’autres viennent rejoindre la troupe, Nada Strancar, Ged Marlon, Hélène Babu. Ensemble, nous devrons trouver le rythme, l’équilibre entre le dérapage et l’horlogerie de la partition, faire exulter le comique tout en effleurant l’ombre effrayante du non-sens. Entretien réalisé par Gwénola David-Gibert FEYDEAU : la farce conjugale Après avoir porté le Vaudeville du XIXème siècle à son plein épanouissement, Feydeau délaisse les grandes mécaniques vaudevillesques en faveur d’un nouveau genre : " la farce conjugale " en un acte dont le comique féroce et poignant lui a peut-être été inspiré par l' échec de son mariage avec Marianne Carolus-Duran. Rapidement, Feydeau fait l' unanimité des critiques en sa faveur, il se vit pillé par ses confrères, célébré par des hommes d' un esprit bien différent du sien comme Jean Richepin, Catulle Mendès. On a pu sans exagération le comparer au Molière des « Fourberies de Scapin », du « Bourgeois gentilhomme ». Personne, dans l' époque contemporaine, n' a eu aussi naturellement et spontanément que Feydeau la vertu comique, mais son originalité est d' avoir réussi à donner, par la truculence bouffonne de la charge, une vérité psychologique, une image suggestive de la vie. Le comique de Feydeau n' exclut pas une certaine vérité dans laquelle la bourgeoisie fin de siècle et le monde interlope parisien se reconnaissent et retrouvent leurs fantasmes et désirs inassouvis. Si la morale est presque toujours sauve, elle le doit visiblement à la seule convention théâtrale. Feydeau, dans ses dernières œuvres, écrit un théâtre qui presse la catastrophe : un théâtre d' avant-guerre. Il y a chez lui cette conviction que le mode de vie auquel son couple - et la France d' alors - s' accroche encore désespérément, n' en a plus pour longtemps : ce qui nous rapproche de lui… Le projet Du Mariage au divorce Laurent Laffargue réunit 4 courtes pièces de Georges Feydeau, Feu la mère de Madame, Léonie est en avance, Mais n’te promène donc pas toute nue !, Hortense a dit : « Je m’en fous ! » dans un projet global intitulé « Du Mariage au divorce ». Présentées en diptyque sur deux soirées consécutives, les quatre pièces sont également jouées dans leur intégralité sur une même journée. DU MARIAGE AU DIVORCE 4 courtes pièces de Georges Feydeau Mise en scène Laurent Laffargue Avec Hélène Babu Eric Bougnon Agathe Chouchan Frédéric Hulné Ged Marlon Océane Mozas Nada Strancar Pascal Vannson Philippe Vieux Assistante à la mise en scène Sonia Millot Scénographie Philippe Casaban, Eric Charbeau Costumes Nathalie Prats Lumière Patrice Trottier Musique Nano Son Yvon Yutein Maquillage / Coiffure - Perruques Catherine Saint-Sever Accessoires Marc Valladon Régie lumière Alain Unternehr Régie générale Nicolas Brun Costumières Aurélie Chamouard, Rose-Marie Servenay Maquilleuse tournée Emmanuelle Ragogna Durée des spectacles 1ère soirée 2h00 2ème soirée 2h10 Pas de pause prévue entre chaque pièce PREMIER PROGRAMME durée de la soirée : 2h00 Feu la mère de Madame – 1908 • • • • Lucien Yvonne Annette Joseph Pascal Vannson Agathe Chouchan Frédéric Hulné Philippe Vieux Cela aurait pu être une nuit tranquille. Madame se couchait, Madame s' endormait, Madame rêvait... Mais au lieu de cela, Monsieur rentre, éméché, du bal des Quat' -Z-arts. Scène de ménage. Madame en appelle à sa bonne, Annette, pour témoigner en faveur de sa beauté. Scène épique ! Et l' on frappe à la porte pour annoncer la mort de la mère de Madame. Scène tragique... Les retournements de situation se succèdent et mieux vaut patienter jusqu' au baisser de rideau pour s' assurer des événements. Une fois encore, le Ciel peut attendre ! Léonie est en avance - 1911 • • • • • • Toudoux Léonie Mr de Champrinet Mme de Champrinet Mme Virtuel Clémence Eric Bougnon Hélène Babu Ged Marlon Océane Mozas Nada Strancar Agathe Chouchan Une femme enceinte acariâtre, un mari débordé, une sage femme dominatrice, une belle mère castratrice, un médecin moqueur et une naissance qui n' en finit plus de ne plus finir. Dans une famille bourgeoise Léonie est sur le point d’accoucher. Hélas ! les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l’arrivée d’une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe. DEUXIEME PROGRAMME durée de la soirée : 2h10 « Mais n’te promène donc pas toute nue ! » – 1912 • • • • • Ventroux Clarisse Ventroux Victor Mr Hochepaix Romain de Jaival Philippe Vieux Océane Mozas Frédéric Hulné Ged Marlon Pascal Vannson Le député Ventroux reproche à sa femme de se montrer trop souvent en tenue légère devant leur fils, ou devant Joseph, leur domestique. Lorsque monsieur Hochepaix, maire de Moussillon-les-Indrets, adversaire politique de Ventroux, vient solliciter une faveur pour ses administrés, Clarisse apparaît une fois de plus au salon dans la même tenue, provoquant de nouveau la fureur de son époux. Or la jeune femme est piquée à la croupe par une guêpe. Persuadée que son cas est grave, elle prie son mari de bien vouloir lui sucer la plaie. Son mari refusant, elle sollicite logiquement monsieur Hochepaix, qui se dérobe, évidemment. Il va falloir faire appel au médecin. Sur ces entrefaites, Romain de Jaival, journaliste au Figaro, vient interviewer Ventroux… Hortense a dit : « je m’en fous ! » – 1916 • • • • • • • • • Follbraguet Marcelle Folbraguet Hortense Adrien Mr Jean La cuisinière Vildamour Mme Dingue Leboucq Ged Marlon Nada Strancar Hélène Babu Phillippe Vieux Pascal Vannson Océane Mozas Eric Bougnon Agathe Chouchan Fredéric Hulné Monsieur Follbraguet, dentiste de profession, vient de soigner Monsieur Vildamour. A peine l’opération achevée qu’il doit affronter la colère de sa femme. Celle-ci ne peut décidément plus s’accommoder du vocabulaire « fleuri » de sa femme de chambre… Comment peut-elle laisser passer cet audacieux : « Je m’en fous » proféré franchement en réponse à ses ordres ? Elle ne laissera pas passer ce trait peu distingué et l’effrontée devra être renvoyée... Prenant son mari à partie, une querelle de couple électrise le cabinet dans un ballet comique de domestiques et de clients souffreteux, de rage de dents et de mal d’amour. Planning tournée 2005/2006 DU MARIAGE AU DIVORCE Feu la mère de Madame, Léonie est en avance, « Mais n’te promène donc pas toute nue ! », Hortense a dit : « je m’en fous ! » Création Vendredi 7 octobre Théâtre de l’Ouest Parisien/Boulogne-Billancourt 20h30 Samedi 8 octobre Théâtre de l’Ouest Parisien/Boulogne-Billancourt 20h30 Octobre 2005 Du 9 au 30 (relâche les lundis) Théâtre de l’Ouest Parisien/Boulogne-Billancourt 20h30 tous les jours – 16h les dimanches 9 et 23 15h les dimanches 16 et 30 (intégrale des quatre pièces) Novembre 2005 Du 1er au 13 (relâche les lundis) Théâtre de l’Ouest Parisien/Boulogne-Billancourt 20h30 tous les jours – 16h dimanche 6 15h dimanche 13 (intégrale des quatre pièces) Les 17, 18, 19 La Coursive/Scène nationale de La Rochelle 20h30 et 18h30 samedi 19 (intégrale des quatre pièces) Les 24 et 25 Le Théâtre/Scène nationale d’Angoulême 20h30 Le 30 L’Agora/Scène conventionnée de Boulazac 20h30 Décembre 2005 Le 1er L’Agora/Scène conventionnée de Boulazac 20h30 Les 8 et 9 La Comète Scène nationale de Châlons-en-Champagne 20h30 Du 13 au 16 Le Quartz/ Scène nationale de Brest 20h30 Janvier 2006 Du 25 au 28 Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine 19h30 mercredi et jeudi – 20h30 vendredi et samedi L a u r e n t L a f f a r g u e – Metteur en scène Metteur en scène et comédien, Laurent Laffargue signe toutes les mises en scène de la Compagnie du Soleil Bleu, qu’il a créée il y a treize ans. Fidèle au théâtre francophone classique et contemporain (Le Tartuffe de Molière, Par la fenêtre et Amour et piano de Georges Feydeau, L’Epreuve de Marivaux [prix des régions et du public au festival Turbulences de Strasbourg], La Fausse Suivante de Marivaux, Dépannage de Pauline Sales), il est aussi attiré par les auteurs anglophones (Harold Pinter, créations : Le Gardien et Le Monte-plats), Edward Bond, William Shakespeare, Daniel Keene. En 1995, Laurent Laffargue rencontre Edward Bond à Cambridge. De cet échange naît Entretien avec Edward Bond présenté en amont de la création de Sauvés (1998) dans une nouvelle traduction commandée à Jérôme Hankins. Le travail de mise en scène de Sauvés se distingue en obtenant le prix des Rencontres Charles Dullin. Cette rencontre avec Edward Bond, déterminante, conduit Laurent Laffargue à explorer l’œuvre de Bertolt Brecht (création d’Homme pour homme) et celle de Shakespeare, auteur qui nourrit sa réflexion depuis toujours. Il met en scène Le Songe d’une nuit d’été et Othello. Ce diptyque, intitulé nos nuits auront raison de nos jours, est présenté dans toute la France durant trois saisons consécutives. Ces deux spectacles, salués par le public et reconnus par la critique, ont été repris en 2002 à la Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (MC93 de Bobigny). Associé à l’Opéra national de Bordeaux, Laurent Laffargue signe en 1999 sa première mise en scène d’opéra avec Le Barbier de Séville de Rossini (repris au Grand Théâtre de Bordeaux en mai 2005). Il réitère en septembre 2002 avec la création de Don Giovanni de Mozart (présenté également à Caen et à l’Opéra de Nancy-Lorraine) qui sera repris à Bordeaux en mai 2006. L’Opéra national du Rhin lui a passé commande de la mise en scène des Boréades de Rameau (direction musicale d’Emmanuelle Haïm) dont la création a eu lieu en juin 2005 à La Filature de Mulhouse. En mars 2002, il met en scène, pour la première fois en France Terminus, de l’auteur australien Daniel Keene. Le projet Paradise est le résultat d’une nouvelle collaboration avec Daniel Keene ; la création de ce spectacle a eu lieu à La Rochelle le 4 octobre 2004. En mai 2002, Laurent Laffargue est récompensé par la critique pour l’ensemble de son travail et reçoit le prix Jean-Jacques Gautier. Laurent Laffargue a mis en scène en janvier 2004 Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare dans une traduction inédite de Jean-Michel Déprats. Ce spectacle, remarqué par la critique et le public, a été présenté en tournée dans toute la France entre janvier et mai 2004, et diffusé au Théâtre de la Ville de Paris au mois de mars. En octobre 2005, il met en scène au Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne-Billancourt quatre courtes pièces de Georges Feydeau, Léonie est an avance, « Mais ne te promène donc pas toute nue ! », Feu la mère de madame et Hortense a dit : « je m’en fous ! ». Le projet intitulé « Du mariage au divorce » sera présenté en diptyque sur deux soirées consécutives. Il prépare la création des Géants de la montagne de Pirandello sur la saison 2006/2007. Passionné de cinéma, Laurent Laffargue réalisera un court métrage dont le scénario est adapté d’une courte pièce écrite par Daniel Keene, Duo. P h i l i p p e C a s a b a n e t E r i c C h a b e a u – Scénographes Architectes diplômés de l' École d’architecture de Bordeaux, ils font cause commune autour de la scénographie pour la danse, le théâtre et l’opéra. Ils se sont principalement associés à la Compagnie Paul Les Oiseaux pour les chorégraphies de Valérie Rivière et d’Olivier Clémentz, au groupe Ouvre le chien sur des mises en scènes de Renaud Cojo et enfin à Laurent Laffargue pour une dizaine de mises en scène. P a t r i c e T r o t t i e r – Réalisateur lumière Depuis 1974, il exerce la profession d’éclairagiste, principalement pour le théâtre et l’opéra. Il a conçu les lumières de plusieurs spectacles mis en scène par Daniel Mesguich, Claude Régy, Alfredo Arias, Philippe Adrien, Jean-Louis Thamin, Laurent Laffargue, Yannis Kokkos, Alain Ollivier, Olivier Py, et Antoine Vitez dont il a signé les éclairages de tous les spectacles, de Hamlet au Théâtre National de Chaillot en 1982 à La Vie de Galilée à la Comédie Française en 1990. Nathalie Prats – Créatrice costumes Après avoir soutenu une maîtrise d’histoire sur l’orientalisme aux XVIIème et XVIIIème siècles sous la direction de Michel Vovelle, elle s’initie à la création des costumes d’époque en assistant le décorateur Patrice Cauchetier sur de nombreux spectacles, notamment Atys de Lully dans la mise en scène de Jean-Marie Villégier (prix de la Critique 1986). Elle commence à signer ses propres créations en 1989 à la demande de Jacques Nichet (Le Baladin du monde occidental) avec lequel elle travaille régulièrement depuis (Combat de nègres et de chiens, Mesure pour mesure, Antigone et Faut pas payer). Elle collabore avec de nombreux autres metteurs en scène tant pour l’opéra (Stephen Taylor, Idomeneo à l’Opéra de Lyon, Le Viol de Lucrèce à l’Atelier du Rhin, Don Pasquale à Aix-les-Bains), que pour le théâtre (Marcel Maréchal, Jean-Louis Thamin, Charles Tordjman, Jacques Kraemer, Irène Bonnaud…), pour la danse (Béatrice Massin), pour le dessin animé (Lionel Richerand, La Peur du loup) et pour le conte (Muriel Bloch, Cendrillon et les gangsters). Elle participe aux spectacles mis en scène par son époux Philippe Berling (Peer gynt, Il est de la police, Feu la mère de Madame, La Sortie au théâtre et Le Mariage de Figaro). A ses moments perdus, elle grave ses eaux fortes au sein de l' atelier Velasco-Meller à Belleville. N a n o – Compositeur Musicien, compositeur, producteur, comédien, il est depuis 20 ans, l' accompagnateur et le compositeur de nombreux artistes de variété internationale avec lesquels il parcourt le monde sur scène ou en studio d' enregistrement. Déjà compositeur pour Laurent Laffargue, sur la mise en scène de "Beaucoup de bruit pour rien" de Shakespeare, Arnaud est régulièrement compositeur pour des films de fiction, des documentaires, des génériques audiovisuels, des chorégraphies, des pièces de théâtres, des feux d' artifices. Son chant de créativité se situe dans la musique de variété, de jazz, de rock, dans les musiques actuelles, mais également dans la musique classique et les musiques improvisées. L’instrument majeur de ses créations est l’accordéon. Sous le pseudonyme de Nano, il est actuellement plébiscité par les médias internationaux pour son album "Nano - L' autre côté du vent". C a t h e r i n e S a i n t - S e v e r – Maquilleuse/Perruquière Formée à l’Opéra de Strasbourg, Catherine Saint-Sever a fait ses armes à l’Opéra national du Rhin et celui de Monte-Carlo avant de collaborer avec Cécile Kretschmar pour la fabrication des masques, perruques, et maquillages sur les spectacles de Dominique Pitoiset, Claude Yersin ou Jean-Louis Benoît. En qualité de créatrice des maquillages, coiffures-perruques, elle travaille régulièrement avec, entre autres, Valère Novarina (L’Origine rouge, La Scène), Yves Beaunesne (Princesse Maleine, Edgar et sa bonne, Le Dossier de Rosafol, Oncle Vania, Conversation chez les Stein sur Monsieur de Goethe absent), Brigitte Jaques-Wajeman (Pseudolus, La Marmite, Le Voyage de Benjamin, Britannicus, L’Illusion comique), Sandrine Anglade (La Mère confidente, Solness le constructeur) ou la chorégraphe Francesca Lattuada (La Donna è mobile, Ostinato, Mouvements). S o n i a M i l l o t – Assistante mise en scène Sonia Millot a fait ses études au Conservatoire National de Région de Bordeaux suivies de trois années à l' École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette. Son travail interroge le théâtre, le conte, l' objet marionnettique, le masque, le corps. Elle a co-fondé "le groupe Anamorphose" à Bordeaux et a joué dans de nombreuses pièces mêlant toutes ces formes théâtrales. Elle travaille depuis longtemps avec un public varié (enfants, adultes, personnes handicapés, différents milieux professionnels...) au cours d' ateliers et de stages. Elle ne transmet pas un savoir didactique mais préfère que chacun, elle y compris, ose s' interroger sur ses certitudes pour peut-être mieux les dépasser. Qu' importe si on ne va pas loin, pourvu qu' on avance. Elle a appris la Langue des Signes et cherche aujourd' hui à ouvrir son travail aux personnes sourdes. Sonia Millot a travaillé avec Laurent Laffargue en qualité de comédienne sur Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. Du Mariage au Divorce est son deuxième assistanat après Paradise de Daniel Keene. I nt er pr èt e s Hélène Babu Formée au cours Florent et au Conservatoire National Supérieur d' Art Dramatique de Paris, Hélène Babu a travaillé avec Eric Vigner (…Où Boivent les vaches, La Pluie d’été), Arthur Nauzyciel (Le Malade imaginaire ou le silence de Molière), Massimo Bellini (Suite), Christophe Rauk (La Nuit des rois), Julie Brochen (Penthésilée), Katarina Talbach (Macbeth), Philippe Adrien (Grand peur et misère du IIIème Reich), Alain Sachs (La belle mémoire), Gildas Milin (Dans la jungle des villes), Michel Didym (La Vie de château), Roger Planchon (Célébration). Au cinéma, elle a tourné sous la direction de Roger Planchon (Lautrec), Mathieu Amalric (Mange ta soupe), Gilles Bourdos (Disparus), Jeanne Labrune (Ca ira mieux demain), Bénédicte Brunet (La Vérité). Eric Bougnon Du Mariage au divorce est la dixième collaboration d’Eric Bougnon avec Laurent Laffargue. A ses côtés, il interprète des textes de Pinter (Le Gardien), Bond (Sauvés), Marivaux (L’Epreuve et La Fausse suivante), Molière (Tartuffe), Brecht (Homme pour homme) Shakespeare (Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rien) et le rôle d’Othello qui tient une place très importante dans son parcours d’acteur. Il a par ailleurs travaillé avec Dominique Pitoiset (La Peau de chagrin), Jean-Louis Martin Barbaz (Sganarelles ou le Molière Imaginaire, Pendant que vous dormiez), Le Théâtre de l’Unité (2500 à l’heure, Terezin), Jean-Louis Thamin (Arlequin serviteur de deux maîtres, Tête d’Or, La Nouvelle mandragore…). Au cinéma, il interprète le rôle principal dans le dernier film d’Alain Guiraudie, Voici venu le temps. Agathe Chouchan Après le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Agathe Chouchan joue sous la direction de Gildas Milin (Dans la jungle des villes), Mario Gonzales (L’Amour médecin), Françoise Petit (Samedi, dimanche, lundi), Michel Dydim (La Rue du château), Olivier Mornas (Le Baiser de la veuve) ou Jean-Louis Thamin (Bal Trap). Avec Laurent Laffargue, elle joue dans Feydeau a vingt ans (Par la fenêtre et Amour et piano), Tartuffe, Sauvés, Le Songe d’une nuit d’été. Elle écrit et met en scène un spectacle pour enfants, Zoé sans A ni B. Au cinéma, elle est dirigée par Dante Desarthe (Fast), Jacques Doillon (Germaine et Benjamin) et à la télévision par Christophe Barraud (Fantômes en stock), Dominique Baron (La Petite maison près de la rivière), Patrice Martineau (Les Ciseaux), Patrick Volson (Le Voyage de Pénélope), Jacques Renard (Une Mère comme on en fait plus)… Frédéric Hulné Après avoir suivi une formation à l’école de la Rue Blanche (ENSATT), Frédéric Hulné a notamment travaillé avec Gilles Dyrek (Le Projet, Les Modernes), Thierry Bédard (Bibliothèque Cenrurée, Censure ! Censure !, Saisons en enfer du jeune Ayaz), Laurent Laffargue (Le Monte-plats, Le Songe d’une nuit d’été, Othello, Beaucoup de bruit pour rien)… Au cinéma, il a été dirigé par Mark Eacersall, René Feret (La Place de l’autre, Rue du retrait, L’Enfant du pays), Jean-Paul Rappeneau (Bon Voyage), Nicole Garcia (L’Adversaire), Claude Berri (Lucie Aubrac), Martine Dugowson (Portraits Chinois), et à la télévision avec Michel Favart (Les Alsaciens), David Delrieux (Nestor Burna)… Ged Marlon Comédien, auteur, metteur en scène et réalisateur, Ged Marlon a notamment travaillé au théâtre sous la direction de Muriel Mayette (Rixe), Bérangère Bonvoisin (Le Commissaire est bon enfant, Le Gendarme est sans pitié, Rumeur à Wall Street), Jean-Michel Ribes (Brèves de comptoir et Palace), Dominique Bluzet (L’Affaire de la rue Lourcine et Un Garçon de chez Véry), Sophie Loucachevsky (Les Désossés). Il a joué et mis en scène Un Simple froncement de sourcil, Les Aviateurs (co-mise en scène avec Farid Chopel), Games, Tous en ligne et Comédie Fluviale. Il est l’auteur de Comédie fluviale, Spectacle Ged Marlon au Splendid, Un Simple froncement de sourcil, Games (co-écrit avec Philippe Fretun et Jean-Claude Leguay) et Les aviateurs (co-écrit avec Farid Chopel). Au cinéma et à la télévision, il a été dirigé par Bertrand Tavernier, Paul Boujenah, Patrice Leconte, Andrzej Zulawsky, Gérard Oury, Claude Lelouch, Jean-Michel Ribes, Yves Boisset et Pierre-Loup Rajot. Il a réalisé et adapté Du Chêne et le roseau, La Retrouvaille de Monsieur Gnoux de Charlélie Couture avec Tom Novembre, Laurent Gamelon et Ged Marlon. Il a également réalisé des publicités dont en 1997 celle de La Fête du cinéma. Océane Mozas Formée à l’école de la Rue Blanche (ENSATT), Océane Mozas a travaillé avec Jacques Nichet (Antigone, Les Cercueils de Zinc), Joël Jouanneau (Gouaches, Rimmel, Les Reines [nominée aux Molières 1998 pour la révélation théâtrale féminine], L’Idiot, Le Rayon vert, Par les villages, Le Condor), Jacques Lassalle (Tout comme il faut, L’Homme difficile), Frédéric Belier-Garcia (Une Nuit arabe), Jacques Rebotier (Les Ouvertures sont), Jacques Osinski (Léonce et Léna), Christophe Rauck (La Nuit des rois). Avec Laurent Laffargue elle a joué dans La Fausse suivante de Marivaux, Terminus de Daniel Keene. Au cinéma, elle a tourné avec Isabelle Broue (Tout le plaisir est pour moi), Stéphane Giusti (Bella Ciao). Nada Strancar Nada Strancar a fait ses débuts avec Antoine Vitez qui l’a dirigée dans plusieurs pièces de Molière et de Marivaux, Phèdre de Racine, Catherine, theâtre-récit d’après le roman d’Aragon, Les Cloches de Bâle, Iphigénie-Hôtel de Michel Vinaver ou Lucrèce Borgia de Victor Hugo. Elle travaille également avec Giorgio Strehler (L’Illusion comique de Corneille), Patrice Chéreau (Hamlet de Shakespeare), Pierre Romans (L’Eveil du printemps de Wedekind), Alain Françon (Britannicus de Racine) ou Luc Bondy (Le Conte d’hiver de Shakespeare). Elle joue régulièrement dans des mises en scène de Christian Schiaretti dont entre autres Jeanne d’Arc de Péguy, Mère courage et L’Opéra de quat’sous de Brecht. On pourra la voir prochainement dans Père de Strindberg. Au cinéma, elle a tourné avec Pierre Jolivet, Christine Citti, Christian de Chalonge, Pascal Thomas, Régis Wargnier… Elle est professeur au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Pascal Vannson Après le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Pascal Vannson joue sous la direction de Laurent Laffargue dans L’Epreuve, Feydeau a vingt ans, Tartuffe, La Fausse suivante, Sauvés, Othello, Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rien. Il joue également avec Brigitte Jaques-wajeman (Le Prince travesti), Jean-Louis Thamin (La Nouvelle mandragore, Arlequin serviteur de deux maîtres), François Kergourlay (Le Menteur), Stéphane Chevara (Liliom), Dominique Pitoiset (La Peau de Chagrin). A la télévision, il a été dirigé sur des téléfilms par Josée Dayan, Christine Spiero, Patrick Jamain, Julie Lipinsky, Claust Biederman et François Luciani. Philippe Vieux Au théâtre, Philippe Vieux a participé à de nombreux spectacles mis en scène par Robert Cantarella : Dynamo, Pièces, Anne-Laure et les fantômes... Il a également travaillé avec Jean-Michel Ribes (Les Brèves de comptoir), Annie Lucas (Famille Huron), Jacques Bonnaffé (Comme des malades, Le Bouquet du faisan), Claudine Hunault (Sept Lear), Jean-Louis Jacopin (Djurdjura). Il a joué dans Paradise de Daniel Keene mis en scène par Laurent Laffargue. Au cinéma il a été dirigé par Bertrand Tavernier (Holy Lola), Eric Guirado (Quand tu descendras du ciel), Jean Veber (Le Pharmacien de garde), Vincent Dietschy (Julie est amoureuse), Francis Veber (Le Placard), Benoît Jacquot (La Fausse suivante), James Huth (Serial lover), Coline Serreau (18 ans plus tard), Patrice Leconte (Une Chance sur deux)… Pour la télévision, il a tourné avec Pierre Boutron (L’Affaire Dominici), Hervé Baslé (Le Champ Dolent), Denys Granier Deferre (Les Duettistes, 93 rue Lauriston), Thomas Vincent (Le S.A.C., Les Hommes de l’Ombre), Peter Kassowitz (Beau masque)…