Automobile Jérôme Schmitt, de Suzuki à Subaru

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Automobile Jérôme Schmitt, de Suzuki à Subaru
Sport Haut-Rhin
MARDI 25 NOVEMBRE 2008
Automobile Jérôme Schmitt,
de Suzuki à Subaru
Le pilote alsacien, qui
vient de terminer au
pied du podium de la
Suzuki Rallye Cup,
s’attaquera la saison
prochaine à la toute
nouvelle Subaru Boxer
Diesel Cup.
Il avait terminé à la troisième
place de la Suzuki Rallye Cup,
disputée dans le cadre du
championnat de France des rallyes, lors de sa première participation à l’épreuve, l’année dernière ; il a cette fois-ci atterri au
pied du podium derrière un trio
composé de Yoann Bonato,
Boris Carminati et Pierre Campana, mais se montre tout de
même satisfait de cette saison,
même si cela peut a priori sembler paradoxal. « Tout comme
ma copilote Fanny Jeudy, qui a
notamment amélioré sa prise
de notes, j’ai progressé sur bien
des points, techniquement et
surtout mentalement. Parce
qu’il faut avoir les nerfs solides
pour faire face à la pression et à
des concurrents souvent très rapides »,
souligne
Jérôme
Schmitt. Celui-ci se souvient
notamment des écarts très
serrés relevés à l’issue du récent
Rallye des Cévennes. « Nous
n’avions qu’une seconde et
deux centièmes d’avance sur
notre plus proche poursuivant
après deux heures vingt-six de
Jérôme Schmitt et Fanny Jeudy ne rouleront plus en Suzuki Swift la saison prochaine.
Archives Vincent Voegtlin
course, ce qui est assez révélateur ! »
Le Haut-Rhinois de 33 ans a
fort bien démarré et terminé la
Suzuki Rallye Cup, se classant
tout d’abord deuxième au LyonCharbonnières puis troisième
au Cévennes. Entretemps, il a
connu des fortunes diverses,
avec deux abandons à la clé, à
l’Alsace-Vosges et au Touquet.
« A l’Alsace-Vosges, je suis sorti
de route et je me suis retrouvé
Futsal Pfastatt engrange
et se retrouve dans le haut du tableau
L’équipe haut-rhinoise a réalisé
une excellente opération en
s’imposant facilement face à
Metz (10-3).
La MJC Pfastatt poursuit son
bonhomme de chemin dans
son championnat national de
futsal. Les Haut-Rhinois ont
remporté samedi leur seconde
victoire en trois matches, en
disposant largement d’une
bonne équipe messine. Avec un
Admir Batlak impressionnant
(l’international est parti hier
matin rejoindre l’équipe de
France pour disputer deux rencontres amicales face à Malte à
Perpignan), auteur de la moitié
des buts de son équipe, les Pfastattois ont étalé tous leurs progrès récents, pouvant également compter sur Rachid
Barkat, dont le match sur herbe
à Schiltigheim avait été remis.
Début 2009 délicat
Les joueurs locaux n’ont mis
que sept minutes pour se
mettre à l’abri, inscrivant trois
buts dans ce laps de temps. Ils
ont atteint la pause sur le score
de 5-2 et ont ensuite géré leur
avance avant de remettre un
coup de collier en début de seconde période pour marquer
cinq buts consécutifs. Les Messins réduisaient le score à une
poignée de secondes de la fin.
Après trois rencontres, Pfastatt
se retrouve dans le haut du tableau à égalité avec Erdre et
Garche, les Nantais créant la
surprise en disposant du leader
parisien samedi après-midi.
Dans la poule, il ne reste plus
que Créteil invaincu. Mais le
début d’année 2009 s’annonce
délicat pour les Pfastattois, qui
se rendront à Créteil, accueilleront Garche et finiront à Roubaix.
MJC Pfastatt - Metz Jorky Futsal : 10-3.
Mi-temps : 5-2. Cosec de Pfastatt. Arbitres : Fritz Pascal, Diani Ala Edine,
Lang Julien. 200 spectateurs. Buteurs :
Batlak 5, Aitmhamed 2, Braghiroli 1,
Tamrabet 2 pour Pfastatt ; Becht 2, Hajdarevic 1 pour Metz.
Boules lyonnaises
Des récompenses pour l’UBM
Le championnat du Haut-Rhin
en quadrettes organisé par le
club mulhousien s’est déroulé
ce week-end. Il a réuni une quarantaine de joueurs. M. Bagnolini, président du comité du
Haut-Rhin, a remis les récompenses à l’équipe mulhousienne composée de Julien
Lonni, Christian Cachoux et
Luana Eléonore-Bagnolini,
qui ont remporté leurs quatre
parties dont la dernière contre
Roland Cantarutti, René Herolt, Sonia et Chamii.
A noter la belle performance du
jeune Mulhousien Michael
Foltz qui, associé à Ketterlin,
Durante et Coralli (UB Mulhouse), est monté sur le podium.
avec une voiture complètement
détruite », souligne-t-il d’un air
contrit, même s’il y a eu plus de
peur que de mal, les deux occupants de la Swift étant sortis indemnes de l’accident
En lice
au Monte-Carlo?
Voilà en tout cas Jérôme
Schmitt et Fanny Jeudy prêts
« à relever un nouveau défi »,
en l’occurrence quitter la Su-
zuki Rallye Cup pour la toute
nouvelle Subaru Boxer Diesel
Cup. Celle-ci, première coupe
de marque diesel en rallye, se
disputera également dans le
cadre du championnat de
France avec la nouvelle Impreza Boxer Diesel. « Cette
épreuve devrait être très médiatisée, avec une trentaine de pilotes au départ issus, pour certains, de disciplines autres que
le rallye », se réjouit l’Alsacien
domicilié à Belfort, qui est en
Vite lu
Football
train de courir après les sponsors pour boucler son budget.
En attendant de se lancer dans
une aventure qu’il espère tout
aussi enrichissante que la
précédente, Jérôme Schmitt caresse un autre rêve : celui de
participer au mythique Rallye
de Monte-Carlo, premier rendez-vous de l’IRC (Intercontinental Rally Challenge) 2009.
« Il nous reste dix jours, d’ici la
date de clôture des engagements, pour prendre une décision et surtout réunir les finances nécessaires pour une
course encore très chère puisqu’il faut compter dans les
20 000 euros pour pouvoir y
participer. Les pneus, notamment,
engloutissent
des
sommes assez faramineuses,
tout comme les frais d’hébergement, puisqu’il faut compter
une dizaine de jours sur place
entre les reconnaissances et la
course en elle-même », explique le jeune pilote, qui pour
l’occasion utiliserait la Renault
Clio Ragnotti de son ami Bertrand Roos. « Quoi qu’il en soit,
ce serait fabuleux de se retrouver sur la ligne de départ. Sans
prétention, mais avec beaucoup
d’enthousiasme. »
Sandrine Pays
Consulter
Le site www.jscontact.com
Habsheim – Vieux Thann : 1-3. Mitemps : 1-0. Buts pour le FCH : Oswald
(21e). Buts pour Vieux Thann : Hamdaoui (65e) et Sabir (70e, 88e). Excellent
arbitrage de M. Dagon assisté de MM.
Hadey et Steininger.
Rien ne va plus pour le FC Habsheim, qui s’enfonce semaine
après semaine dans les profondeurs du classement. Encore défaits à domicile par une équipe de
Vieux Thann pourtant largement à
leur portée, les joueurs locaux ont
complètement déjoué en seconde
période alors qu’ils menaient à la
marque et semblaient avoir retrouvé un niveau de jeu plus
conforme à leur potentiel. C. Demuru est le premier en action et
décale parfaitement Bouhabila qui
enlève trop son tir. Quelques minutes plus tard, ce même Demuru
se joue de deux adversaires dans la
surface mais son tir n’est pas assez
appuyé pour surprendre Castellano. Puis c’est au tour d’Oswald
de buter sur Castellano suite à un
bon centre de Schoenauer. Et finalement, lorsqu’Oswald, admirablement démarqué par C. Demuru,
contourne Castellano et ouvre le
score à la 21e, ce n’est que justice.
Le plus dur semble fait pour les
joueurs locaux, qui donnent l’impression de bien maîtriser leur
sujet jusqu’à la pause, Pessotto, le
gardien local, ne devant intervenir
que très rarement. La seconde mitemps démarre sur un faux rythme
mais Habsheim recule petit à petit
et laisse Vieux Thann prendre l’initiative du jeu. Sur un coup franc
anodin, le ballon voyage dans les
airs et retombe près d’Hamdaoui,
lequel a tout le temps d’ajuster sa
reprise de volée et tromper Pessotto. Ce but splendide a le don de
transcender les visiteurs et d’assommer définitivement les joueurs
locaux qui se mettent à douter et à
rater tout ce qu’ils entreprennent.
C’est donc fort logiquement que
Sabir donne l’avantage à ses couleurs cinq minutes après le but égalisateur, puis clôt définitivement la
marque à la 88e.
Basket-ball «Nous avons encore
toutes les cartes en main»
S’il regrette la défaite
concédée samedi à
Jura Salins, Mathieu
Gitta sait aussi que
l’ASSM Pfastatt reste
toujours en course
pour l’accession en
N2.
Les Pfastattois ont concédé leur
seconde défaite de la saison, samedi dans le fief de Jura Salins
(107-102 après 2 prolongations), désormais seul leader de
la poule J. Mathieu Gitta revient sur ce match au sommet.
Comment avez-vous trouvé
Jura Salins, votre grand rival
dans la lutte à l’accession en
N2 ?
Cette équipe a beaucoup de
qualités. Elle est bien équilibrée, a des arguments à tous
les postes, développe un bon
jeu, particulièrement dans sa
salle. En nous rendant là-bas,
nous savions que nous allions
tomber sur un sacré client, et
nous n’avons pas été déçus !
Une grande partie de ceux qui
étaient présents dans les gradins a estimé que ce match
était du niveau de la N2.
Cette rencontre a-t-elle été la
plus difficile depuis le coup
d’envoi de la saison ?
Non, pas particulièrement.
Nous l’avons bien démarrée,
puisque nous comptions dix
points d’avance à l’issue du premier quart temps et à la pause.
Nous nous sommes fait rattraper par nos adversaires au retour des vestiaires, puis nous
IS20
sommes revenus au score et
sommes même repassés devant
puisque nous avions encore
quatre longueurs d’avance à
l’entame du quatrième quart
temps.
Que s’est-il passé ensuite ?
Disons que les arbitres ne nous
ont pas facilité les choses : ils
ont beaucoup sifflé contre nous
— et contre les Jurassiens aussi.
Zvonimir Paradzik, Jean-Michel
Montabord, Florian Schneider
et moi-même nous sommes retrouvés sur le banc de touche
avec cinq fautes. Nos coéquipiers ont réussi à arracher une
première prolongation. Ils ont
pris l’ascendant sur les joueurs
locaux, puisqu’ils possédaient
six points d’avance à 24 secondes de la fin, mais nos vis-àvis ont réussi l’exploit de marquer deux paniers longue
distance d’affilée. D’où une seconde prolongation. A ce moment-là, il n’y avait plus que
quatre Pfastattois sur le terrain,
puisqu’Arnaud Schlaeder a lui
aussi écopé d’une cinquième
faute. Mourad Boughedir, qui
s’était blessé, est à nouveau
entré en jeu, mais il n’était pas
au mieux et n’a pu tenir sa
place qu’en défense. En face,
les Salinois avaient encore deux
éléments majeurs dans leurs
rangs, qui ont fait la différence.
Qu’est-il arrivé exactement à
Mourad Boughedir ?
Il s’est blessé à la cuisse gauche
durant le temps réglementaire.
Il souffre apparemment d’une
petite contracture et devrait
rester éloigné des terrains durant deux à trois semaines. Ce
Mathieu Gitta, battu, mais pas
abattu. Archives Darek Szuster
n’est rien de grave, mais il faut
qu’il fasse attention.
Que vous a-t-il manqué pour
gagner cette rencontre ?
C’est difficile à dire. Notre plan
d’attaque, qui était de mettre
d’entrée la pression sur les Jurassiens, creuser rapidement un
écart et de le conserver, a bien
fonctionné. Mais nos adversaires sont revenus dans la partie grâce à quelques petits
coups de folie, notamment
d’Alan Moundy et surtout de
Kevin Walter, qui a réalisé un
véritable exploit en marquant
ces fameux deux tirs à trois
points. Ils ont par ailleurs été
encouragés du début à la fin par
quelque 450 spectateurs tout
acquis à leur cause. Et puis ils
ont aussi été bien aidés par les
arbitres. Comme le prouve la
soixantaine de lancers francs à
laquelle ils ont eu droit — alors
que nous n’en avons eu qu’une
quarantaine.
Est-ce encore plus frustrant de
perdre dans ces conditions ?
Ce qui est frustrant, et rageant,
c’est de passer tout près de la
victoire, de se dire qu’on y était
presque… Cela dit, je préfère
perdre de cette manière, même
si c’est difficile à vivre, parce
que cela signifie qu’il ne nous a
pas manqués grand-chose et
que nous avons les moyens de
prendre notre revanche lors du
match retour.
En attendant, vous avez laissé
passer une belle occasion de
prendre la tête du
classement ?
C’est sûr. Même si nous n’avons
pas pour autant compromis
notre avenir. Si nous l’avions
emporté ce week-end, nous aurions encore un joker à notre
disposition, ce qui n’est plus le
cas. Même si, je le répète, nous
avons encore toutes nos
chances. A condition de battre
Jura Salins dans notre salle et
de ne pas commettre le
moindre faux pas lors de nos
prochaines rencontres loin de
nos bases.
La montée en N2 s’est-elle
jouée sur ce match ?
Il est encore trop tôt pour le
dire. Mais il est clair que cette
défaite sera peut-être décisive
au moment de faire les
comptes, en fin de saison. En attendant, nous avons encore
toutes les cartes en main.
Propos recueillis par S.P.