Revue de Presse - Origine France Garantie

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Revue de Presse - Origine France Garantie
Revue de Presse
Novembre 2014
Label Origine France Garantie
Process Alimentaire
Samedi 1er novembre 2014
Comment obtenir la certification ?
Ce label apparaît comme une référence de qualité et de confiance pour les consommateurs. Comment
se déroule le processus de certification ? SGS ICS répond à vos questions.
Le «Made In France» répond à une attente de fond des consommateurs. Le label privé «Origine France
Garantie» de Pro France se donne pour objectif de délivrer au consommateur une information fiable
et contrôlée, ainsi que de faire connaître et promouvoir la production française pour protéger les
emplois, le savoir-faire et l'outil industriel. A l'occasion des Matinales de l'information organisées en
septembre et octobre par SGS ICS, l'organisme a expliqué le processus de certification pour afficher le
label sur ses packagings. Celui-ci peut être affiché sur les emballages à condition de respecter deux
obligations cumulatives. «Entre 50 % et 10 % du prix de revient unitaire sorti d'usine, de la gamme de
produit, doit être d'origine française. Toutes les étapes de transformation du produit doivent
également se dérouler en France», ajoute Thierry Cretignon. Pour le secteur agroalimentaire, trois
conditions supplémentaires sont à remplir pour les matières premières :



la matière première principale du poids de la recette doit être d'origine française ;
toute matière première présente à plus de 30 % du poids de la recette doit être d'origine
française ;
toute matière première mise en avant dans la dénomination commerciale se doit d'être
d'origine française.
Deux audits nécessaires
La certification se déroule en trois étapes. Une première partie consiste en un audit documentaire.
«L'entreprise doit alors remplir un dossier de candidature et fournir des pièces justificatives. Cela
permet l'obtention d'une certification provisoire en un ou deux mois», explique Thierry Cretignon,
responsable produit Origine France Garantie et auditeur au sein de SGS. L'audit sur site est effectué
dans un deuxième temps. D'une durée variable, et en fonction du nombre de sites de transformation,
il permet d'effectuer des tests de traçabilité ainsi que des prélèvements d'échantillons. «Ce deuxième
audit est effectué au plus tard dans les six mois après l'envoi du premier dossier. La certification
définitive est ensuite valable trois ans», commente Thierry Cretignon. Tous les ans, les entreprises sont
auditées pour vérifier que les exigences et conditions d'obtention du label sont toujours appliquées.
L'audit annuel est réalisé sur chaque site de transformation (sauf si tous les sites produisent le même
produit).
Chaque label est spécifique à une gamme de produit. Concernant les MDD, tous les produits d'une
même gamme doivent avoir le même fournisseur pour obtenir la labellisation.
1
Paris.fr
Lundi 3 novembre 2014
Découvrez les nouveaux abri-voyageurs
50 ans après la naissance des premiers abribus à Paris, en 1964, leur concept est réinventé pour offrir
à tous un nouveau mobilier design, moderne, écologique, accessible et intelligent. Avec ces abrivoyageurs, qui offrent de nouveaux services à tous, la Ville de Paris veut moderniser l’image du bus.
Présentation.
[…]
Un abri made in France et écologique
Dessiné par Marc Aurel, conçu par JCDecaux et réalisé par des PME
très majoritairement françaises, le nouvel abri parisien est certifié «
Origine France Garantie ».
L’exploitation de l’abri se fait dans le respect des principes de
développement durable et répond au Plan Climat de la Ville de Paris
:
2
Il consomme 35% d'électricité de moins que les anciens abris, notamment par l’utilisation de
technologies d’éclairage plus efficaces, et par la modulation de l’intensité lumineuse en fonction de
l’activité de la publicité et de l’éclairage.
De plus, 100 abris sont équipés de panneaux photovoltaïques pour réduire les consommations
énergétiques.
Les anciens abris seront pour la plupart démontés et réutilisés par JC Decaux dans d'autres villes.
L’entretien de l’abri ne sollicite pas le réseau d’eau potable. Il se fait avec de l’eau de pluie récupérée,
dont 17% est recueillie par un système innovant sur le toit des véhicules d’entretien.
[…]
Article dans sa totalité sur : http://www.paris.fr/accueil/deplacements/le-nouvel-abri-voyageurintelligent-et-evolutif/rub_9648_actu_150191_port_23738
3
Bati-journal.com
Lundi 3 novembre 2014
Construction et aménagement
Du 7 au 11 novembre, Vivons rassemblera les experts de la filière dans le cadre du salon Vivons Maison
au parc des Expositions de Bordeaux. Constructeurs, fabricants, distributeurs, architectes,
charpentiers, négociants, organismes professionnels seront présents pour informer, échanger et
guider
les
visiteurs
dans
leurs
projets
de
construction
bois.
Sous une charpente courbe en pin maritime des Landes, réalisée par les élèves du lycée Haroun-Tazieff
de Saint-Paul-lès-Daxe, le pôle formation présentera les différentes orientations bois offertes aux
jeunes.
Informations et conseils pourront être trouvés auprès de professionnels garants d'un véritable savoirfaire et regroupés sous l'égide de la Capeb sur un même espace.
Dans l'espace du Forum, des interventions aborderont des sujets pratiques et concrets au coeur des
attentes des nouveaux accédants et acquéreurs potentiels de maisons bois. Parmi les temps forts de
ce programme :
- La conférence sur le thème « Tout ce que vous voulez savoir sur la construction bois »
- Les maisons Premiums d'Afcobois (destinées aux primo-accédants)
- La rencontre autour de l'écoconstruction et de la mention RGE (Reconnu Garant de l'Environnement),
organisée par la FFB (Fédération française du bâtiment)
- La conférence sur la certification du bois français OFG (Origine France Garantie, marque créée par
l'Association Pro France), sujet traité par FCBA
- « Le Marathon de l'Architecture » à l'initiative de la Maison de l'architecture et de l'Ordre des
architectes : dix architectes présenteront au public un de leur projet. La partie professionnelle de
Vivons Bois sera quant à elle concentrée autour de deux temps forts :
- Pour sa conférence organisée dans la matinée du vendredi 7 novembre (espace Forum), la Capeb
mettra l'accent sur le sujet : « L'adéquation Formation-Emploi : une nécessaire mobilisation de tous
les acteurs pour développer nos entreprises artisanales et sauver nos jeunes »
- Le vendredi 7 novembre après-midi, toujours sur l'espace Forum, auront lieu les « Rencontres
professionnelles Bois Construction » organisées par le CODEFA et le pôle de compétitivité forêt-bois
Aquitaine Xylofutur. Analyse, partage d'expériences, les spécialistes de la construction bois débattront
sur le sujet « Revêtements extérieurs en bois : conception, design, durabilité, traitements innovants ».
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SudOuest.fr
Mardi 4 novembre 2014
Les produits landais s'exposent au salon Made in France
Le salon Made in France Expo ouvrira ses portes les 14,15 et 16 novembre à Paris. Parmi les exposants,
figurera le stand du Pavillon Aquitaine, dont quatre entreprises landaisesL
Le Made in France s'exposera, le temps d'un salon les 14,15 et 16 novembre, à Paris, porte de
Versailles.
Parmi les stands, les visiteurs pourront découvrir celui du Pavillon Aquitaine, de 63 m2, qui regroupe
quatre entreprises landaises : Artiga (produits textile, Magescq), Castex (produits en duvet et plumes
de canard ou d'oie, Dax), Le Marquier (planchas et barbecues, Saint-Martin-de-Seignanx), Paskap
(chaussures pour enfant, Labrit); ainsi que deux PME des Pyrénées-Atlantiques : Laulhère (bérets,
Oloron) et Michel Malou (chaises et meubles, Came).
Ces six entreprises, toutes certifiées Origine France Garantie (OFG) au cours de la période 2012-2014,
ont décidé de mettre en place un stand en commun, le Pavillon Aquitaine, spécialement pour le salon
Made in France, qui en est à sa troisième édition. Un stand conçu par une étudiante de l'Ecole
supérieure de design des Landes, à Mont-de-Marsan.
Qu'est-ce que la certification OFG ? Elle garantit l'origine française de produits manufacturés en
France, avec l'obligation de respecter deux critères : que 50 à 100% du prix de revient unitaire du
produit aient été réalisés en France, et que les caractéristiques essentielles du produit soient acquises
en France.
Plus de 30 000 visiteurs et 300 entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs sont attendus porte
de Versailles.
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Le Berry Républicain
Mardi 4 novembre 2014
Sitram
Sitram de retour sur les petits écrans
«Si vous ne prenez pas une Sitram, vous risquez de prendre une gamelle ! » Les plus de trente ans ont
encore en mémoire ce slogan qui concluait les courts spots publicitaires humoristiques diffusés dans
les années 1980 et 1990. Une nouvelle campagne a été lancée début octobre durant une semaine sur
TF1 et M6. De nouveaux spots sont prévus au cours du premier semestre 2015.
[…]
Vers le label « Origine France Garantie »
De son côté, Sitram se recentre sur son activité de production. « Notre créneau est le moyen et haut
de gamme. 30 % de notre production est à destination des professionnels et des collectivités. Notre
souhait est de tirer la marque vers le haut, de réorienter notre gamme vers des produits plus qualitatifs
en renforçant les caractéristiques mécaniques. Le savoir-faire est lié aux hommes et aux femmes qui
travaillent ici, c'est la composante essentielle de l'entreprise », souligne René Renda.
Sitram vise également le label « Origine France Garantie » délivré à des produits dont au moins 50 %
du prix de revient est issu d'une fabrication française.
Ce qui a fait la réputation de Sitram, c'est bien sûr l'inox. « Une casserole Sitram, on peut la garder à
vie », assure M. Renda. Mais le produit de référence reste ici l'autocuiseur avec 150.000 exemplaires
fabriqués chaque année. Sitram est le N° 2 français sur ce produit. « C'est un produit qui peut être
dangereux. Les nôtres offrent des sécurités multiples. Chaque autocuiseur est testé. Nous avons même
un laboratoire de contrôle certifié », précise Charles Legros, nouveau responsable du site.
Avec ce retour sur les petits écrans et la force de vente du groupe Gers équipement, Sitram ambitionne
une progression de son chiffre d'affaires de 10 à 15 % l'an prochain.
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Usinenouvelle.com
Jeudi 6 novembre 2014
Roussilhe
L'oyonnaxien Roussilhe se lance dans les lunettes solaires
En juillet, la société Roussilhe avait été déçue que François Hollande s'équipe de lunettes danoises
plutôt que d'une paire fabriquée en France. Le chef de l'État, ne souhaitant pas un nouveau modèle de
vue, lui aurait proposé d'acheter une paire de solaires, quand elles seront mises sur le marché.
Un très bon coup de pub à venir pour l'un des derniers lunetiers français, dont le siège est à Treillières
(Loire-Atlantique) et l'usine à Oyonnax (Ain). L'entreprise a lancé la production de lunettes de soleil et
les commercialisera à partir de janvier 2015. Roussilhe sera le premier fabricant français de lunettes
de soleil équipées de verres polarisants, achetés à Essilor.
Prix de vente : 149 euros. De quoi largement concurrencer les grandes marques, qui disent produire
en Italie. « La quasi-totalité des modèles sont fabriqués en Chine, corrige le codirigeant de la société,
Ludovic Brochard. De l'autre côté des Alpes, la législation est beaucoup plus souple. » Dans l'Hexagone,
il faut passer par l'association Pro France, qui épluche la totalité de la comptabilité, pour espérer
obtenir le précieux label Origine France Garantie. Roussilhe l'a reçu il y a deux ans. À terme, la société
espère que les solaires représenteront 10 % de sa production. « Chaque année, 45 000 unités
distribuées sous nos propres marques sortent de l'usine, précise le dirigeant. Mais nous fabriquons
également 35 000 paires pour d'autres sociétés. »
Roussilhe, qui emploie 40 salariés (14 sur le site de production), réalise un chiffre d'affaires de 6
millions d'euros par an en vendant 125 000 paires de lunettes. Celui qui regrette d'avoir vu les effectifs
de l'industrie lunetière de l'Ain et du Jura passer de 15 000 à 1 500 personnes croit à un « regain de
citoyenneté. Il y a une volonté de consommer français, dans la mesure où l'écart de prix avec les
produits asiatiques est cohérent », voire avantageux !
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01net.com
Jeudi 6 novembre 2014
Produire en France ne coûte pas plus cher avec une bonne gestion
De grands groupes industriels parviennent à produire en France, sans tirer les salaires vers le bas.
Un outil de GPAO ou un ERP adapté permettent notamment de piloter au mieux les coûts.
Si le gouvernement français encourage les industriels à relocaliser leurs usines dans l’hexagone, c’est
avant tout pour que le pays puisse sauvegarder et créer des emplois, mais aussi pour protéger son
savoir-faire dans des industries de pointe ou plus traditionnelles. D’ailleurs, le moment est propice: les
coûts de production ont augmenté dans les pays émergents, avec entre autres une progression de 20%
des salaires, réduisant ainsi l’intérêt d’y produire massivement, du moins pour les produits milieu et
haut de gamme.
[…]
Le retour en force du Made in France
Le grand public est aujourd’hui sensibilisé à l’argument du fabriqué en France, en partie grâce aux
efforts du gouvernement en la matière ainsi que des industriels qui ont joué le jeu dans leur
communication. La nécessité de sauvegarder les emplois en période de crise et la volonté de
consommer en toute sécurité, rencontre un écho favorable chez les consommateurs et c’est une
opportunité à saisir pour les PMI.
Pour justifier que ses produits sont bien fabriqués en France, une entreprise peut s’appuyer entre
autres sur deux labels : « Made in France » et « OFG (Origine France Garantie) ». Pour être éligible à
l’un de ces labels, il faut pouvoir prouver qu’au moins 50% de la production du produit a été réalisée
en France et répondre à des critères de qualité contrôlés par Veritas. Une analyse précise des processus
de production est donc nécessaire et là encore apportée par un logiciel de GPAO.
[…]
Article dans sa totalité : http://pro.01net.com/editorial/631131/produire-en-france-ne-coute-pasplus-cher-avec-une-bonne-gestion/*
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L’Usine Nouvelle
Jeudi 6 novembre 2014
Eno
Eno retisse un sourcing local
Composants rouillés, pièces à nettoyer, problèmes de qualité... Confronté à une série de coûts
imprévus sur des commandes de sous-ensembles passées en Chine, Eno décide en 2013 de rapatrier
la fabrication de ses appareils de chauffage dans son usine de Niort (Deux-Sèvres).
« Nous avions délocalisé, en 2007, ces appareils très concurrencés par le low cost. Le différentiel de
coût de production était d'au moins 30 % avec la Chine, mais sans compter les coûts cachés de la maind’œuvre, liés à la réception des conteneurs ou au dégraissage des pièces, que nous avions sous-estimés
» , détaille Laurent Colas, le codirigeant de cette entreprise de 80 salariés, qu'il a rachetée en 2003
avec son ami Antoine Thomas. L'autre problème posé par la production en Chine était la trésorerie. «
Nous devions payer avant la fabrication, alors qu'en France, l'usage est de régler plusieurs semaines
après la réception. Nous perdions près de 180 jours de trésorerie. Cela a été un élément déterminant
pour revenir en France », assure-t-il.
Début 2013, une fois prise la décision de relocaliser, le bureau d'études d'Eno se met à chercher des
fournisseurs. Les anciens partenaires sont contactés. Or l'un d'eux, qui produisait les panneaux en acier
pour la façade des radiateurs, est espagnol. « Il nous fallait trouver un sous-traitant français, car nous
souhaitions obtenir le label Origine France Garantie, comme c'était le cas pour toutes nos planchas,
déjà fabriquées à Niort » , explique Laurent Colas. Le label, né en 2011, certifie qu'au moins 50 % de la
valeur ajoutée d'un produit doivent être acquis dans l'Hexagone. Un long passage en revue des
fournisseurs est réalisé afin de connaître leurs lieux de fabrication et d'approvisionnement.
Finalement, la PME a retenu le vosgien Gantois pour produire les panneaux de ses radiateurs. « On
s'est rendu compte que la plupart des sous-traitants français n'étaient pas plus chers que leurs
concurrents et étaient même assez compétitifs » , affirme le codirigeant.
En relocalisant ses appareils de chauffage en France et en obtenant le label Origine France Garantie,
Eno a pu faire un retour chez certains distributeurs français. « Cela a été un argument commercial.
Leroy Merlin nous a même demandé de mettre le label en plus gros sur nos emballages, pour répondre
à une attente des consommateurs » , indique Antoine Thomas, chargé de la partie commerciale et
marketing. Le made in France sert aussi à l'export pour les planchas. « Nous avions fait des tests aux
États-Unis et au Canada et nous avions reçu un très bon accueil » , explique Antoine Thomas. Difficile
cependant d'envisager sérieusement l'expérience avec des planchas dont le prix de vente oscille entre
500 et 700 euros en France.
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Eno a dû réduire ses coûts de fabrication. Il a fait appel à un cabinet d'études pour optimiser son
process, AMS, à Angers. Grâce au soutien de Bpifrance, l'entreprise vient d'investir 500 000 euros dans
la robotisation de sa ligne d'émaillage. « Cela nous permet de supprimer le goulot d'étranglement que
nous avions sur cette étape manuelle. Nous allons pouvoir passer de quelques dizaines de planchas
par jour à quelques centaines, et gagner en qualité de fabrication grâce à une meilleure régularité de
l'émaillage », se félicite Laurent Colas. Pour Eno, le maintien du made in France passe aussi par
l'automatisation.
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News.peugeot.fr
Vendredi 7 novembre 2014
Peugeot
« Origine France Garantie », un gage de qualité !
Selon une étude de la TNS SOFRES, 95% du panel interrogé trouvent que le fait d’acheter un produit
français permet de soutenir l’emploi en France…
308, 308 SW, nouvelle 508, 2008, 3008, 5008, 208 GTi et 208 XY : 8 modèles de la marque Peugeot
sont aujourd’hui labellisés.
Peugeot 3008
Pour le Groupe et la marque Peugeot, l’obtention du label constitue une reconnaissance de son
ancrage industriel et est une preuve de son engagement à maintenir durablement un ancrage en
France qui représente 90 000 emplois et 40% de notre production automobile.
GAGE DE QUALITE
« La fabrication française apparaît comme un gage de qualité et de respect des normes sociales et
environnementales pour 9 français sur 10 »
Etude SOFRES sur le « Fabriqué en France » mars 2010.
Cette étude SOFRES réalisée à la demande du ministère de l’Economie a mis en exergue la
représentation de la labellisation « Origine France Garantie » dans l’esprit des consommateurs. Ces
derniers, français et européens, semblent accorder une place toujours plus grande à l’impact
environnemental et social de leurs achats. Ce label est donc susceptible d’avoir un poids important
dans leurs décisions d’achat et de consommation. C’est aussi selon eux un moyen de soutenir la
croissance et l’emploi de leur nation.
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Label Origine France Garantie
Petit rappel du principe de la labellisation : « La labellisation est délivrée aux produits dont
l’assemblage final est réalisé en France et dont plus de 50% de la valeur sont produits en France
également. Elle garantit aux consommateurs l’origine française des produits qu’ils achètent ».
Cette même étude montre de 88% des personnes interrogées pensent qu’il est important de produire
prioritairement en France pour soutenir la croissance et l’emploi. 95% du panel interrogé trouvent
que le fait d’acheter un produit français permet de soutenir l’emploi en France. Le Groupe PSA et la
marque Peugeot rejoignent cette idée car 80% des ventes en Europe sont issus de production
française.
TÉMOIGNAGES DU SITE DE MULHOUSE
Joël Vérany, directeur de la concession de Mulhouse et Philippe KALB, Responsable communication
de l’usine de Mulhouse, site sur lequel est produite la Peugeot 2008, nous expliquent quelles sont les
valeurs du « Fabriqué en France » et leur concrétisation dans le quotidien de la production de véhicules
Peugeot (vidéo accessible en cliquant sur le lien ci-dessous).
« A fin juin, la PEUGEOT 308 confirme sa position de leader du segment des voitures compactes et les
3008 et 508 restent en tête de leur segment respectif. Sur le segment B, les PEUGEOT 208 et 2008
connaissent également un franc succès depuis leurs débuts. En complément, tous ces véhicules sont
labellisés « Origine France Garantie » ce qui garantit aux consommateurs l’origine française des
produits qu’ils achètent et constitue un argument supplémentaire de plus en plus valorisé par nos
clients. » Xavier Duchemin, Directeur du Commerce Peugeot France
Enfin, toujours selon cette étude, l’impact du « fabriqué en France » dans la décision d’achat est jugé
comme important dans la décision d’achat pour 72% des personnes interrogées.
Pour la marque Peugeot, avoir labellisé ses véhicules produits en France « Origine France Garantie »
permet d’affirmer son ancrage dans le patrimoine industriel français et son savoir-faire dans la
production automobile.
Article dans sa totalité : http://news.peugeot.fr/2014/11/origine-france-garantie-gage-qualiteconsommateur/
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Le Maine Libre
Samedi 8 novembre 2014
Confection Fléchoise
Confection Fléchoise : vêtements de luxe et couches lavables
Lâchée par son principal client lingerie, l'entreprise s'est réorientée il y a quatre ans vers le textile haut
de gamme. Elle fabrique également des couches lavables. La société connaît une croissance régulière.
L'entreprise Confection Fléchoise - basée route des Mollans - a réussi sa reconversion. La société qui a
succédé à Sartex en 2008 oeuvrait à l'époque dans le secteur de la lingerie. L'activité a tourné court.
Son client principal délocalisant sa production au Maroc, l'entreprise fléchoise a été contrainte de se
réadapter. Depuis 2010, elle s'est spécialisée dans la confection de luxe.
Vestes, manteaux et chemises de luxe; et couches lavables
Trois lignes de fabrication fonctionnent en parallèle dans l'atelier. La majeure partie de l'activité est
consacrée à la confection de vestes et manteaux ainsi qu'à la fabrication de chemises. Les vêtements
qui sortent de l'atelier fléchois sont destinés à des marques prestigieuses. Du grand luxe. « On fait des
produits d'exception » affirme Jacques Martin-Lalande, le gérant. Une chemise « made in La Flèche »
peut être vendue 350 en magasin. Et les tarifs peuvent grimper bien au-delà pour certains modèles.
Jusqu'à 1 800 pour un produit en soie.
L'autre activité de la société a trait à un tout autre domaine : une unité fabrique des couches lavables.
« Qui sont en vente sur internet, dans les boutiques spécialisées pour bébé et dans des crèches » indique
la responsable d'atelier.
« Dynamique positive »
« On croît dans les trois activités » précise Jacques Martin-Lalande. « On est sur une dynamique positive
avec tous les ans une augmentation du chiffre d'affaires de 70 000 et l'embauche de deux personnes.
» Aujourd'hui, Confection Fléchoise emploie 22 salariés et devrait réaliser un chiffre d'affaire de 650
000.
L'atelier est labélisé Origine France Garantie. « Valorisons et protégeons-le made in France » lance
Jacques Martin-Lalande. Sa société tire son épingle du jeu dans un paysage français quasi désertique
(moins de 10 fabricants de chemises sont recensés dans l'Hexagone) mais face à une concurrence
italienne au savoir faire reconnu. « On a la chance de travailler avec des marques de luxe qui affichent
une croissance à deux chiffres tous les ans. Le luxe c'est un autre monde. Mais vu ce qui se passe en
Asie et en Russie, il faut toujours être très prudent, faire attention à ne pas décrocher et se battre sur
la compétitivité; avec des cadences et de la qualité pour un prix de revient raisonnable. » La confection
d'une chemise nécessite 100 opérations et une heure de montage. Afin d'optimiser le processus de
fabrication, Confection Fléchoise a investi cet été dans deux robots de pliage. Des appareils qui
améliorent la productivité et la qualité des taches effectuées.
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Leprogres.fr
Mardi 11 novembre 2014
Smuggler
Smuggler, costumier français vient d’ouvrir une boutique à Lyon
Fondée en 1978, la marque Smuggler, spécialisée dans le prêt-à-porter et le sur-mesure masculin, a
été rachetée en l’an 2000 par Gilles Attaf, actuel PDG qui décide alors de faire fabriquer les costumes,
vestes, manteaux… par les ateliers France Confection, situés à Limoges.
« Smuggler est la seule marque de costume à avoir obtenu le label Origine France Garantie », soulignet-il. Le client peut personnaliser son vêtement, en choisissant le tissu parmi 1 000 références. « L’heure
est au costume bleu, le gris étant trop conventionnel. Smuggler mise sur l’originalité élégante »,
poursuit le PDG qui vient d’inaugurer la boutique lyonnaise, dirigée par Marc Servais.
Aujourd’hui, le groupe exploite douze magasins en propre. Les prochains ouvriront en Chine, en Suisse
et à New-York.
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Franceinfo.fr
Mardi 11 novembre 2014
Citroën
La voiture DS 5 Hybrid 4 est-elle une bonne voiture ?
Une des vedettes de cette journée de commémoration est LA voiture du Président français, François
Hollande : une DS 5, qu'il a choisie dès qu'il est arrivé à l’Élysée, en 2012.
C'est une voiture qui joue les vedettes, en cette journée de commémoration : la "DS 5" ; la voiture du
Président français. D'ailleurs au passage on ne dit plus "Citroën DS 5" ; mais bien "DS 5", tout court ;
puisque "DS" est devenu une marque à part entière.
Elle a été choisie pour trois raisons :



c'est un haut de gamme ;
elle est technologique ;
elle est construite en France.
Une voiture bien française, et faite en France
Effectivement. Elle est produite à Sochaux – dans l'usine historique de Peugeot, où elle a été la
première Citroën, à être fabriquée ! Et elle reçoit le label mis en place par Arnaud Montebourg :
"Origine France Garantie".
Un modèle véritablement haut-de-gamme
La notion de "haut-de-gamme", de "Premium" en voiture, est en train d'évoluer : les voitures chics ne
sont plus forcément de grandes berlines, statutaires ; et de dimensions imposantes ; ce sont des
modèles qui se distinguent, par leur esthétique travaillée ; et le soin apporté à leur finition intérieure.
La DS 5 répond bien à cette définition.
Une voiture à fort contenu technologique
La DS 5 n'est pas une de ces Citroën révolutionnaires telle qu'ont pu être les Tractions ou les DS (mais
il est devenu impossible, aujourd'hui, de sortir une voiture "révolutionnaire").
Elle ne bénéficie pas non plus du dernier châssis "maison", qui permet de gagner en poids ; de gagner
en confort et de gagner en tenue de route.
Elle n'a pas la suspension hydropneumatique et ça, c'est plutôt dommage, parce que son confort est
du genre ferme ; pas du tout dans la tradition Citroën.
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Mais la DS 5 reste une bonne voiture, sur la route.
Et surtout dans sa version hybride ; hybride diesel – elle est technologique ; avec ce fameux système
"PSA", qui, en plus d'avoir une combinaison moteur diesel + moteur électrique" "offre" aussi la
transmission intégrale ; puisque le moteur diesel entraîne les roues avant ; et que l'électrique entraîne
les roues arrière.
C'est un système au point ; fiable ; qui permet d'obtenir une consommation très basse, pour un niveau
de performances élevé.
Et le Président Hollande a acquis, depuis, une autre DS 5 ; en version diesel classique ; non hybride,
celle-là.
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france3-regions.fr
Mercredi 12 novembre 2014
SIP Siege
Des sièges 100% made in France - entreprises
Installée dans le nord-Isère, la Sellerie Industrielle du Pilat (SIP Siege) croit au "made in France". La
société travaille dans l'ombre de grands noms mais ne cesse d'innover pour monter en gamme.
L'entreprise vise une labellisation "Origine France Garantie".
Depuis plus de 25 ans, cette PME a réussi sa mutation. Face à la concurrence étrangère, l'entreprise
iséroise a progressivement délaissé le marché des sièges équipant les automobiles ou les cars au profit
du marché de l'hôtellerie-restauration ou encore du cinéma et des salles de spectacle. Les commandes
viennent de tout l'hexagone...
Reportage vidéo : http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2014/11/12/des-sieges-100made-france-590686.html
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Lemoniteur.fr
Mercredi 12 novembre 2014
CBM
Centre Bois Massif obtient le label Origine France Garantie
CBM est le premier fabricant de parquets à obtenir le
label Origine France Garantie.
Le fabricant de parquets en bois CBM (centre bois
massif) vient de recevoir le label Origine France
Garantie (OFG). Cette PME, implantée à Charenton-surCher (Cher), est la première du secteur à l’obtenir. Le
bois qu’elle utilise est majoritairement issu de la forêt
domaniale de Tronçais dans l’Allier, à une dizaine de
kilomètres de l’entreprise. Ses parquets sont 100 %
écocertifiés PEFC chêne français.
« Produire localement, dans le respect des hommes et de la nature a toujours été la devise de
l’entreprise, souligne Samuel Deschaumes, PDG de Centre Bois Massif, dans un communiqué publié le
12 novembre. Le label OFG est la caution officielle et reconnaissable par tous qui certifie la provenance
de nos produits. »
CBM compte parmi ses clients des particuliers et professionnels du bois, ainsi que les plus grands
tonneliers français. Elle emploie une trentaine de salariés pour un chiffre d’affaires proche de 4,7
millions d’euros en 2013.
Pour obtenir le label OFG, attribué par l’association ProFrance, l’entreprise doit respecter deux critères
: 50 % au moins du prix de revient unitaire du produit est acquis en France et le lieu où il prend ses
caractéristiques essentielles est situé en France.
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Solutions-logiciels.com
Mercredi 12 novembre 2014
Industrie : comment les logiciels de gestion de production répondent-ils aux défis du
made in France ?
Laurent Luce, chef de Marché Industrie chez Sage, soutient que la
technologie, et en particulier les nouveaux logiciels de gestion de
production, rendent la relocalisation des industries vers l’Europe
possible. Ils la rendent viable, mesurable et même avantageuse,
notamment pour les PMI.
Si le gouvernement français encourage les industriels à relocaliser leurs usines dans l’hexagone, c’est
avant tout pour que le pays puisse sauvegarder et créer des emplois, mais aussi pour protéger son
savoir-faire dans des industries de pointe ou plus traditionnelles. D’ailleurs, le moment est propice :
les coûts de production ont augmenté dans les pays émergents, avec entre autres une progression de
20% des salaires, réduisant ainsi l’intérêt d’y produire massivement, du moins pour les produits milieu
et haut de gamme.
L’objectif pour les industriels est de faire en sorte que les coûts de main d’œuvre représentent 8 à 15%
des coûts globaux des produits finis. De grands groupes industriels y parviennent en France, sans tirer
les salaires vers le bas. Ces coûts pouvant difficilement être réduits, ce sont d’autres axes de coûts sur
lesquels il est possible d’effectuer des économies. La GPAO (Gestion de Production Assistée par
Ordinateur) permet de piloter au mieux ces coûts, en identifiant le coût par pièce de chaque produit
fini (investissements machines, matière première, main d’œuvre) afin de déterminer où se trouvent
les poches d’économies réalisables.
Avec une bonne gestion, il est généralement possible de diminuer les stocks de matières premières de
20%, et donc leur coût de stockage et leur valeur comptable. En effet, le module CBN (Calcul de Besoin
Net) d’une GPAO permet de gérer au plus proche les relations avec les sous-traitants locaux et
fournisseurs en France. Le module de GMAO (maintenance) permet également de gérer le coût de
cycle de vie des machines (TCO), en contribuant à l’optimisation de leur taux de rendement
synthétique (TRS) et en déterminant leur taux d’amortissement.
En disposant d’un ERP complet dans lequel la gestion de production est intégrée à la gestion
commerciale, l’entreprise peut également alléger sa chaîne d’achat, devenue plus complexe et plus
coûteuse aujourd’hui. Ce type d’outil permet de savoir d’où l’on part, où l’on va, à quel coût et avec
quel prix de vente possible et donc quelle marge dégager.
19
Relocaliser pour alléger les coûts et contraintes logistiques
L’entreprise doit disposer d’une trésorerie suffisante pour produire à l’étranger car par exemple en
Chine, les sous-traitants exigent généralement d’être payés 30% à la commande et 70% au départ de
la livraison.
De plus, la chaîne de valeur logistique est parfois longue, entraînant des délais de livraison pénalisant,
tandis que le coût de transport des marchandises à lui aussi augmenté. Aussi, produire loin pour
distribuer en France n’est plus spécialement intéressant financièrement et nécessite un BFR solide et
rigide.
Par ailleurs, le besoin de traçabilité des matières premières et des produits finis fait désormais partie
des contraintes inévitables de l’industrie mondialisée. La GPAO assure ce suivi de façon fiable, il s’agit
d’ailleurs de la première raison d’acquisition de ce type de logiciels pour les PMI. La traçabilité est une
information indispensable pour assurer aux clients finaux qu’ils achètent bien français.
Le retour en force du Made in France
Le grand public est aujourd’hui sensibilisé à l’argument du fabriqué en France, en partie grâce aux
efforts du gouvernement en la matière ainsi que des industriels qui ont joué le jeu dans leur
communication. La nécessité de sauvegarder les emplois en période de crise et la volonté de
consommer en toute sécurité, rencontre un écho favorable chez les consommateurs et c’est une
opportunité à saisir pour les PMI.
Pour justifier que ses produits sont bien fabriqués en France, une entreprise peut s’appuyer entre
autres sur deux labels : « Made in France » et « OFG (Origine France Garantie) ». Pour être éligible à
l’un de ces labels, il faut pouvoir prouver qu’au moins 50% de la production du produit a été réalisée
en France et répondre à des critères de qualité contrôlés par Veritas. Une analyse précise des processus
de production est donc nécessaire et là encore apportée par un logiciel de GPAO.
Une compétitivité hors coût déterminante et au cœur du processus de relocalisation
Si elles relocalisent en France, les PMI peuvent espérer profiter d’une baisse de leurs coûts, d’une
amélioration de leur trésorerie, de leurs délais de livraison et d’un allègement de la chaîne d’achat.
Mais elles peuvent surtout bénéficier d’une compétitivité hors coût.
En premier lieu, elles peuvent améliorer grandement la qualité de leurs produits. Un même produit
fabriqué en France ou en Asie n’aura pas le même taux de qualité, et les preuves ne manquent pas
pour illustrer cet état de fait. Les modules de qualité et de standardisation à la norme ISO, disponibles
dans la GPAO, constituent une garantie dans ce domaine.
Les entreprises industrielles peuvent également répondre plus facilement à une autre tendance de
fond demandée par les consommateurs finaux : la personnalisation des produits. La complexité de
mise en place de plus petites séries de produits pour répondre de façon ciblée à la demande
s’accommode mieux d’une production sur site que délocalisée, si on veut là encore produire
qualitativement.
20
La GPAO propose à ce titre des gammes et des nomenclatures standards et spécifiques à même de
répondre au besoin d’agilité de production nécessaire. Il en va de même pour l’innovation, soutenue
par des modules de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) ou de PLM (Product Lifecycle
Management) dans un ERP.
In fine, l’amélioration des différents facteurs de compétitivité hors coût (qualité, innovation,
personnalisation, made in France…) permet d’augmenter la notoriété de l’entreprise et donc ses parts
de marché face à la concurrence. Une solide rampe de lancement pour s’engager ensuite dans l’export
vers des pays demandeurs de produits français, comme l’Asie par exemple.
Si les conditions conjoncturelles sont aujourd’hui réunies pour pouvoir produire en France, c’est bien
l’utilisation d’outils de GPAO ou d’ERP performants (mais pas nécessairement coûteux, avec par
exemple des abonnements mensuels) qui permet aux entreprises de comparer les avantages et les
inconvénients d’une délocalisation/relocalisation, grâce à des simulations effectuées à partir de leurs
données. Une bonne gestion de production innovante est donc indispensable à la PMI pour qu’elle
bénéficie d’un levier de compétitivité et d’une activité pérenne. Son innovation profite finalement à
tout son écosystème et par extension à la France elle-même.
21
20minutes.fr
Jeudi 13 novembre 2014
CONSOMMATION Ce vendredi s'ouvre à Paris la troisième édition du salon Made in France, l'occasion
de faire un point sur le label «Origine France Garantie» lancé lui aussi il y a trois ans...
Made in France: Le label «Origine France Garantie» prend ses marques
Comment être sûr d’acheter made in France? Si vous êtes à Paris ce week-end, c’est facile: il vous suffit
de faire un tour sur MIF Expo, le salon des objets fabriqués en France (voir encadré). Pour le reste de
l’année, vous n’avez qu’une solution: traquez les articles estampillés «Origine France Garantie» (OFG).
Trois ans après son lancement, ce label a été apposé «sur plus de 1.200 types de produits», se réjouit
le député Yves Jégo (UDI), créateur de l’appellation. Parmi les gammes déjà certifiées, l’on retrouve
certaines glaces Häagen-Dazs, plusieurs voitures Peugeot ou de l’électroménager Brandt, mais aussi
des centaines d’articles développés par quelque 400 PME. Pour décrocher le label, «le produit doit
être fabriqué en France et au moins 50% de son prix de revient doit être français», détaille Yves Jégo.
Des critères plus stricts que ceux du Code des douanes, qui reconnaît l'origine France si au moins 45%
de la valeur du produit est réalisée sur le territoire ou si la dernière transformation importante y est
effectuée.
«Les consommateurs doivent se méfier des drapeaux bleu-blanc-rouge qui fleurissent sur les articles»
Parmi les critiques, certains redoutent que le label puisse induire les consommateurs en erreur en les
laissant penser qu'ils vont consommer un produit 100% français. «Mais un tel produit n’existe pas, sauf
si c’est un fruit ou un légume!», s’insurge Yves Jégo. «Les critères OFG sont jugés trop exigeants par
nombre d’entreprises, comme Renault, qui n’a pu faire certifier aucune de ses voitures.» Le politique
se félicite à l’inverse qu’un «nombre croissant de sociétés veuillent décrocher le label, car il représente
pour elles un outil de différenciation auprès des consommateurs français et étrangers». C’est d’ailleurs
le cas de Lafuma Mobilier, qui recevra ce vendredi son label.
>>A lire également: L'interview d'Arnaud Du Mesnil, le directeur général de Lafuma Mobilier
«Alors que nos concurrents sont majoritairement des importateurs, nous fabriquons en France. Nous
devons le faire savoir aux consommateurs!», estime Arnaud Du Mesnil, le directeur général de la
marque de mobilier d'extérieur. «Ce label nous permettra aussi de nous développer à l’international,
où les produits français sont très recherchés, parce qu’ils sont perçus comme étant de bonne qualité
et de bon goût.»
Pour Yves Jégo, «OFG est un véritable outil d’intérêt général qui n’a pas coûté un sou au contribuable».
Si le député voit l’avenir de son label en rose, il s’inquiète de la recrudescence de la fraude au «fabriqué
en France». Et prépare une proposition de loi sur ce sujet. En attendant, «les consommateurs doivent
se méfier des drapeaux bleu-blanc-rouge qui fleurissent sur les articles. Le seul gage du made in France,
c’est le label OFG!», martèle-t-il.
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Autoplus.fr
Vendredi 14 novembre 2014
Peugeot
Ce week-end, à la Porte de Versailles de Paris. Peugeot est l'un des 300 exposants de
MIF Expo, le salon du Made in France.
Vous ne le savez peut-être pas mais du 14 au 16 novembre se tient la 3ème édition de "MIF Expo", le
salon grand public du Made In France, placé sous le haut patronage du ministère de l’Économie, de
l’Industrie et du Numérique. Au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, ce rendez-vous met à
l'honneur les produits et innovations conçus dans l'Hexagone. Et parmi les 300 exposants figure
Peugeot. Le constructeur profite en effet de cette occasion pour rappeler que huit de ses modèles sont
labellisés "Origine France Garantie" (208 GTi, 208 XY, 2008, 308, 308 SW, 3008, 5008, 508 et le scooter
Metropolis). L'un d'eux, en l'occurrence la nouvelle 308, est d'ailleurs exhibé sur le salon.
Peugeot et la France en chiffres
Le label "Origine France Garantie" revient aux biens dont l'assemblage final est réalisé sur notre
territoire et dont 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France.
Pour rappel, en France, Peugeot c'est 84.000 emplois, 12.000 ingénieurs et chercheurs en Recherche
et Développement, cinq usines de production automobile et une de motocycles, 11 sites de mécanique
ou fonderies et 800 sites fournisseurs.
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Constructioncayola.com
Vendredi 14 novembre 2014
Alphi
Alphi obtient la labellisation « Origine France Garantie »
Alphi est le premier fabricant de coffrage à se voir attribuer le label « Origine France Garantie » pour
du coffrage horizontal.
Alphi a annoncé sa toute nouvelle labellisation « Origine France Garantie » des produits TopDalle,
MaxiDalle et Dalphi. Une première pour du coffrage horizontal ! Le label Origine France Garantie
répond à un référentiel rigoureux qui s’appuie sur deux critères cumulatifs : 50% à minima du prix de
revient unitaire du produit doit être français et celui-ci doit prendre ses caractéristiques essentielles
en France. L’obtention de ce label constitue une belle marque de reconnaissance de la démarche
engagée par les dirigeants d’Alphi qui, dès l’origine de la société, ont fait le choix de valoriser le savoirfaire français en fabriquant leurs produits sur le territoire national. Aujourd’hui, trois sites de
production (sous-traitants) sont situés en Haute Loire, dans l’Ain et en Alsace ; le département R&D
est basé au siège de la société, en Savoie ; les essais et le contrôle continu qui permettent à Alphi sont
également réalisés sur le territoire national.
24
RMC
Vendredi 14 novembre 2014
Interview de Yves Jégo par Jean-Jacques Bourdin le matin du MIF expo.
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Leparisien.fr
Samedi 15 novembre 2014
Les politiques s'invitent au salon du Made in France
Le Made in France fait recette auprès de la classe politique. La présidente du FN Marine Le Pen a ainsi
arpenté ce samedi les allées du salon du Made in France à Paris, dénonçant «la forme d'immoralité à
ne pas soutenir les entreprises françaises dans les marchés publics».
Visitant le salon pendant deux heures, accompagnée notamment de sa nièce, la députée du Vaucluse
Marion Maréchal-Le Pen, et de l'eurodéputé Florian Philippot, elle a rencontré et discuté avec plusieurs
producteurs français de lunettes, de tee-shirts, de chocolat, de produits gastronomiques, de costumes,
etc.
Elle a regretté que le label «Origine France Garantie» ne «soit pas encore démocratisé». La fille de
Jean-Marie Le Pen n'a pas exclu de se fournir auprès de producteurs qu'elle a rencontrés pour les
produits que vend la boutique du FN, notamment pour des tee-shirts ou des lunettes.
Elle s'était auparavant revendiquée «seule porte-parole du Made in France. M. Valls et M. Macron ne
viendront pas, ils préfèrent inaugurer des usines en Algérie, la marinière de M. Montebourg s'est
envolée», a-t-elle encore ironisé.
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a elle aussi visité le salon dans l'après-midi et s'est essayée
elle aussi aux produits made in France.
26
Lanouvellerepublique.fr
Samedi 15 novembre 2014
Relocaliser en France n'est pas une évidence
En plein salon Made in France, la NR a demandé à un spécialiste de l’économie des entreprises de
décrypter le phénomène. Réel ou médiatique ?
C'était surtout la marotte d'Arnaud Montebourg, ex-ministre à marinière de l'ex-ministère du
Redressement productif : le Made in France et la relocalisation des entreprises en France. Un effet de
manche estime le professeur d'économie Olivier Bouba-Olga. « On sait que les gens sont obnubilés par
la mondialisation. Ça leur fait peur au point que certains politiques se positionnent contre. Mais c'est
surtout du marketing politique. »
Il y a tellement de paramètres à prendre en compte qu'un principe général peut difficilement
s'appliquer. La relocalisation en France de tout ou partie de ses activités peut dans certains cas être un
atout, comme l'utilisation du Label Origine France Garantie (plus de 1.200 produits labellisés à ce jour
et plus de 350 entreprises titulaires du label). Mais pas que.
Il y a quelques exemples, telles les sociétés Eno (appareils de cuisson pour nautisme et la production
de planchas) dans les Deux-Sèvres ou Capmétal en Indre-et-Loire (bouchons à vis).
Le gouvernement a même interrogé en 2013 trente chefs d'entreprises, tels ceux de l'opticien Atol,
Sam outillage (outillage à main) ou le spécialiste de l'aménagement de bureau Majencia (qui possède
un site dans les Deux-Sèvres) sur les raisons de leur réimplantation.
Trois logiques ont été dégagées autour de projets industriels variant de 30.000 € à 40 millions d'euros.
Il y a d'abord les relocalisations d'arbitrage opérées par de grands groupes qui visent des marchés à
haut niveau de technologie et pour qui le coût du travail n'est pas la préoccupation première. Il y a
aussi les relocalisations de retour, résultat de déceptions ou de mauvais calculs, et enfin les
relocalisations de développement. Ce sont souvent des PME qui ont cherché des solutions de
production à bas coût à l'étranger pour lancer une activité avant de revenir la développer en France.
27
Sud Ouest
Samedi 15 novembre 2014
Le Fait du jour
93
Selon un sondage Ifop, 93 % des Français estiment qu'un produit fabriqué dans l'Hexagone offre une
garantie de qualité plus importante. 77 % pensent que le critère du " made in France " est suffisamment
important pour justifier de payer plus cher un produit... à condition que la hausse n'excède pas 5 à 10
%.
300
C'est, en euros, le surcoût mensuel qu'engendrerait pour chaque foyer le remplacement de nos
importations par des produits français.
1 200
Plus de 1 200 gammes de produits sont déjà sous label Origine France Garantie (OFG). Ce critère fixe
à plus de 50 % la valeur ajoutée produite sur le territoire national.
69
69 % des produits " made in France " ne seraient en fait qu'assemblés dans l'Hexagone.
28
Sud Ouest
Samedi 15 novembre 2014
Made in France : une étiquette trompeuse
Aux milliers de touristes asiatiques dévalisant depuis hier le marché de Noël des Champs-Élysées, il
conviendrait d'avouer que le traîneau de notre Père Noël n'a fait que les précéder en France. Cela
étant, loin de ces stands pour beaucoup " made in China ", et jusqu'à demain, 300 entreprises
organisent en retour la résistance à l'ombre du salon MIF, comme " made in France ". Fabienne
Delahaye, sa commissaire générale, forcément militante, y rappelle d'ailleurs combien nous autres
appauvrissons nos enfants en les couvrant de cadeaux. " Quand la France exporte chaque année pour
350 millions d'euros de jouets, elle en importe 1,5 milliard. "
Deux ans tout juste après qu'Arnaud Montebourg a endossé la marinière, force est de constater que
la quête du " made in France " reste plus que jamais un parcours de combattant. Si l'ancien ministre
aura entre-temps pris une veste, d'autres tentent malgré tout de sauver des apparences... souvent
trompeuses.
1 La schizophrénie des acheteurs
Où l'on rappellera d'abord que 95 % des consommateurs sont désormais convaincus qu'acheter
français est un bel acte citoyen; qu'importe s'ils restent infiniment moins nombreux à transformer de
belles paroles en un acte sonnant et trébuchant. Car, si seulement un quart de nos achats provient de
pays à bas salaires, ce pourcentage joue un rôle inversement proportionnel dans le panier de la
ménagère. Selon les projections du centre de recherche et d'expertise sur l'économie mondiale CEPII,
l'économie ainsi réalisée varierait chaque mois de 100 à 300 euros par ménage (voir infographie).
À la décharge du consommateur potentiellement vertueux, l'épaisse jungle des étiquettes ne l'aide
guère à s'y retrouver. " Le fractionnement mondial de la fabrication d'un produit est tel qu'il est devenu
très difficile de savoir d'où il vient vraiment ", explique la chercheuse Charlotte Emlinger, évoquant la
lame de fond du " made in the world ".
2 Le " made in France " ne veut rien dire
Contrairement à la confiance que lui accordent nombre d'acheteurs, l'étiquette " fabriqué en France "
est d'autant moins gage d'authenticité que l'Union européenne n'impose plus de mentionner l'origine
nationale des produits (1). À la seule initiative du fabricant ou de l'importateur, elle n'engage donc que
lui... Ou presque. S'appuyant sur quelques garde-fous, les douanes et la répression des fraudes luttent
à leur façon contre les tromperies trop grossières. Par la faute d'une législation tolérant mille et une
nuances verbales, rares sont pourtant les flagrants délits caractérisés, a fortiori lorsque les produits
entièrement fabriqués dans un seul pays sont devenus une curiosité. " Comment voulez-vous que les
douaniers soient assez nombreux pour éplucher les milliers de conteneurs que l'on débarque chaque
jour dans nos ports ? ", s'agace Fabienne Delahaye.
3 Surtout made " by France "...
Principe de base et désormais de précaution : une marque française ne signifie évidemment pas une
fabrication française. Outre le " made in France ", d'autres références subtiles ornent nos vêtements
autant que la plupart des biens de consommation courants, sans qu'il s'agisse à proprement parler
29
d'une arnaque. En grattant un peu leur étiquette bleu-blanc-rouge, les trois couleurs pâlissent
pourtant bien vite. " Assemblé en France " s'applique ainsi aux produits - par exemple un vélo - dont
la majeure partie des composants provient de l'étranger, tandis que le terme " conditionné en France
" renvoie à une production française encore plus minime. " Essentiellement une affaire d'emballage,
comme pour un plat juste "cuisiné" en France ", explique un enquêteur de la DGCCRF (2). " Dans le
textile, beaucoup profitent d'une seule petite opération pour revendiquer l'appellation nationale,
poursuit la commissaire du salon MIF. Coudre un bouton, par exemple, sur un pantalon en jurant qu'il
s'agit de l'étape la plus importante de sa fabrication. " Méfions-nous enfin des noms fleurant trop bon
le terroir. Qu'il s'agisse - parmi tant d'autres - de Cristal de Paris délocalisé dans les pays de l'Est, ou
même de France Espadrilles made in Bangladesh, au grand dam du dernier atelier artisanal du Pays
basque.
4 Et le slogan : " Acheter français " ?
Souvent scandé par les gouvernements autant que par les marques, ce slogan quasi officiel montre lui
aussi ses limites. Car si acheter français renvoie bien à une société dont le siège social se trouve dans
l'Hexagone, cela ne signifie pas qu'elle y fabrique la totalité de sa gamme. À l'image notamment de
Renault, l'un des meilleurs ambassadeurs du genre. Plaidant en son temps pour le " produire français
", Nicolas Sarkozy ne s'y était d'ailleurs pas trompé. " Je préfère qu'on achète une voiture de marque
étrangère produite en France plutôt qu'une voiture de marque française produite à l'étranger et
vendue en France. " La quête du 100 % français relevant de toute façon d'une utopie, le label Origine
France Garantie (OFG), créé en 2012, semble alors placer le seuil économico-éthique à sa juste valeur,
soit au minimum 50 % du prix de revient acquis sur le territoire. Preuve que l'espoir ne se limite pas
aux bijoux fantaisies ou à quelques conserves artisanales, neuf modèles de chez Peugeot ont déjà été
labélisés. Quand bien même Bruxelles, au nom de la libre circulation des biens, interdit aux États
membres d'apporter un soutien direct à un quelconque label. Mais le serpent industriel français, hélas
lui aussi, se mord la queue. Selon le cabinet de conseil en achats AgileBuyer, seules 13 % des
entreprises interrogées ont promis de faire de l'achat de produits nationaux une priorité en 2014. Les
plus mauvais élèves étant les secteurs des télécommunications et de l'agroalimentaire.
30
Alternatives.blog.lemonde.fr
Samedi 15 novembre 2014
[…]
L’application de la semaine: l'empreinte économique
Le salon Made in France vient de mettre en avant la production
française, mais à partir de quelle "part" de composants ou de fabrication française un produit peutil être dit "made in France" (le label Origine France Garantie demande que 50 % du prix de revient
unitaire du produit ait été acquis en France) ? Pour répondre à cette question, le
site Mescoursespourlaplanete.com et ses partenaires (Camif, Mustela, Solocal Group, LSA, Utopies, et
MIF Expo) ont lancé "l’Empreinte Economique®", un calculateur en ligne unique permettant à chacun
de mesurer l’impact de ses achats sur l’emploi dans l’hexagone et de comprendre l’impact global
de ses dépenses sur des produits fabriqués en France, en tenant compte de l’effet ricochet dans
l’économie française.
Chaque calcul permet d'obtenir le nombre d'acheteurs nécessaires d'un produit donné pour évaluer
le potentiel de création d'un emploi dans l'Hexagone. De quoi voir s'il vaut mieux acheter une voiture
Renault fabriquée en Roumanie ou une voiture Toyota fabriquée en France et prendre en compte
l’effet d’entraînement dans l’économie française de nos dépenses.
31
Challenges.fr
Samedi 15 novembre 2014
Il y a certes de très belles marques, comme Revol, Clairefontaine ou Gautier. Mais à
part Peugeot, les plus grands industriels sont absents du salon du made in France.
Le génie français est resté coincé dans la lampe. A visiter le salon du Made in France, ouvert ce matin
à la Porte de Versailles à Paris, c’est plutôt l’image d’un Super Dupont béret sur la tête et baguette
sous le bras qui vient à l’esprit. Il y a certes de très belles marques, comme la porcelaine Revol, la
papeterie Clairefontaine ou les meubles Gautier, qui exportent partout dans le monde. Mais à part
Peugeot –en vedette en plein milieu du salon– les plus grands industriels et grandes marques sont
absents.
Les visiteurs pourront certes s’équiper en produits fabriqués dans l’Hexagone, puisque la manifestation
est d’abord marchande, mais l’enthousiasme des précédentes éditions n’a plus cours. Où est passée
cette "cause nationale qui intéresse tous les Français" chère à Arnaud Montebourg ? Si l’année
dernière, le ministre du Redressement productif inaugurait la manifestation et faisait avec le sujet la
une des médias, cette année, aucun membre du gouvernement n’est attendu.
Ministres disparus
"On n’a jamais que le résultat d’une moindre pression sur le sujet", relève Philippe Lentschener, le
publicitaire PDG de McCann France et meneur de la mission Marque France. "Sans Montebourg, on
n’a plus ni le son, ni l’image", constate l’ancien ministre Yves Jégo, fondateur de ProFrance en 2010 et
instigateur de la certification "Origine France Garantie". Pas d’égérie, pas de marque France. "Celle-ci
était portée par des ministres qui ne sont plus là, poursuit Robert Zarader, patron de l’agence
d'Equancy&Co, ami de François Hollande et membre de la mission Marque France. Politiquement, tous
les interlocuteurs ont changé. Le problème, c’est comment relancer les choses…"
Avec Montebourg, l’idée d’une "marque France «penchait trop du côté de l’industrie et de la
relocalisation, selon un proche du dossier. "Elle n’existera jamais, tranche Yves Jégo, avant de remettre
le label Origine France Garantie à quatre entreprises, dont le mobilier Lafuma. La seule transparence
possible, c’est la fabrication dans l’Hexagone." Pourtant, l’image de la France fait vendre. "Elle est un
avantage compétitif", assure Rémi Babinet, président de BETC, qui a sorti une étude sur le sujet début
2014. Une image qui dépasse la simple production, pour mettre en avant ce fameux "esprit français"
difficile à formaliser.
French celebrating
Laurent Fabius pourrait-il reprendre le flambeau ? Pour Denis Gancel, co-fondateur de l’agence W, le
ministre des Affaires étrangères et du développement international sait que "la mondialisation
économique est une guerre dans laquelle l'image, la réputation et la marque sont des atouts clés".
François Hollande et Manuel Valls aspirent aussi au "french celebrating". Mais pour l’instant, leur
marque commune semble se payer de mots.
32
20minutes.fr
Dimanche 16 novembre 2014
DECORATION A l'occasion du MIF expo, salon des produits et innovations made in France, découvrez
une sélection pour un chez vous, made in chez nous...
Une sélection cocooning made in France
Une déco cocorico. Le MIF expo, salon des produits et innovations made in France ouvre ferme ces
portes ce dimanche, Porte de Versailles à Paris. «Je n’ai pas d’autre ambition que de proposer une
vitrine qui permette à l’industrie, à l’innovation et à la créativité française de rencontrer un plus large
public», explique Fabienne Delahaye, commissaire générale du salon.
De la bière Gallia aux chaussettes Achile en passant par les caleçons Garçon Français, le salon permet
de découvrir 300 entreprises artisanales, industrielles et innovantes. Une sélection maison pour un
chez vous made in chez nous.
Côté mobilier, l'enseigne Gautier exporte aujourd'hui ses meubles design et contemporains conçus
dans ses usines françaises dans plus de 60 pays à travers le monde. CréaZoé fabrique une gamme de
meubles qui associe le carton, le bois et la corde de récupération. L’entreprise forme dans ses ateliers
des personnes en réinsertion professionnelle et en création d’entreprise.
Lafuma, leader français du mobilier de jardin, va recevoir ce vendredi le label Origine France Garantie.
Le Comptoir des industries françaises référence les fabricants dont français dans l’univers de la maison.
Si l’univers de Mister Bandit s’inspire de l’Amérique, la marque d’accessoires et de décoration pour
enfants fabrique ses produits en France. La Belle mèche propose des bougies colorées et parfumées,
fabriquées par un artisan cirier dans le Sud de la France.
33
Courrier-picard.fr
Dimanche 16 novembre 2014
Ces Picards au salon du Made in France
[…]
Vincent Ferrer : «Un seul et unique label d’origine française»
Pro France, association de loi 1901, à but non lucratif, a été créée par Yves Jégo en 2010. Pro France
attribue le label « Origine France Garantie », le seul et unique label transversal de certification de
l’origine française des produits, ce qui est très différent de la simple appellation « Made in France ».
Nous l’attribuons à des gammes de produits, pas à des entreprises. Par exemple, Peugeot, présent au
Salon, a reçu notre label seulement pour les modèles exposés ici. Pour obtenir le label, il faut deux
critères : le produit doit prendre ses caractéristiques essentielles en France, et de 50 % à 100 % du prix
de revient unitaire de ce produit sont acquis en France. Nous faisons appel à des organismes
certificateurs qui réalisent un audit dans l’entreprise. La fourchette basse d’un audit se situe entre
2 500 et 5 000 euros selon le produit.
[…]
Article dans sa totalité : http://www.courrier-picard.fr/region/ces-picards-au-salon-du-made-infrance-photos-ia0b0n469710
34
Le Parisien
Lundi 17 novembre 2014
35
Usinenouvelle.com
Lundi 17 novembre 2014
Ces entreprises qui incarnent le Made in France
Trente entreprises certifiées Origine France Garantie étaient présentes au salon Made In France Expo,
à Paris. Petit tour d’horizon de ces défenseurs de ce label officiel qui garantit au consommateur la
traçabilité des produits.
"Vous êtes sûr que ça a bien été fabriqué en France?" s'inquiète un visiteur devant l'une des planchas
du stand ENO, fabricant d'appareils électroménagers. Comme vingt-neuf autres entreprises présentes
sur le salon du Made in France (MIF Expo), cette PME de Niort (Deux-Sèvres) affiche sur ses produits
le label Origine France Garantie. Au centre du salon, sur 200 mètres carrés de moquette bleue, la
nouvelle 308 de Peugeot côtoie les meubles de jardin Lafuma Mobilier, les costumes Smuggler et les
feuilles de cuisson Alfapac.
Les entreprises Origine France Garantie répondent à deux critères : au moins 50 % de leur coût de
revient unitaire est hexagonal et leur produit est essentiellement élaboré en France. "Lors du premier
salon du MIF Expo, en 2012, nous étions deux industriels certifiés Origine France Garantie", indique
Philippe Blaire, directeur Grands Comptes de Smuggler, fabricant de prêt à porter pour hommes dont
l’usine est à Limoges (Haute-Vienne). Cette année, tous les secteurs et toutes les tailles d’entreprises
sont représentés.
"Nous sommes soumis à des audits tous les ans" confie David Soulard, le directeur général de Gautier,
fabricant de meubles à Le Boupère (Vendée). Interrogés séparément, les représentants des entreprises
Origine France Garantie assurent qu'ils n'ont pas changé leur système de production pour obtenir la
certification. "Nous n'avons pas attendu que le monde politique s'y intéresse pour produire en France"
affirme Quitterie Delfour, co-fondatrice d'Artiga, fabricant de tissu basque à Magescq (Landes).
Un engagement citoyen
Pour Lorine Colas, porte-parole d'ENO, cette certification a surtout "une dimension citoyenne". "Tout
le monde surfe sur le Made In France et parfois de manière abusive, observe-t-elle. Ce label permet de
nous différencier des autres." C’est le seul label officiel qui garantit au consommateur la traçabilité des
produits. Les entreprises concernées créent ou maintiennent un tissu d'emplois en choisissant des
fournisseurs majoritairement français. "C'est une démarche vertueuse", argumente Lorine Colas.
Un avantage compétitif
Pour Arnaud du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier, il s'agit d'un moyen de se différencier
de la concurrence asiatique mais aussi d'"un outil de conquête internationale". "Réactivité" et
"disponibilité" reviennent souvent dans la bouche des représentants des entreprises Origine France
Garantie. "Nous sommes dans une société de mode, produire en France nous permet de nous adapter
plus vite, souligne David Soulard. Nous n'avons plus besoin de nous justifier." Le label répond aux
inquiétudes des consommateurs.
36
Challenges Soir
Mardi 18 novembre 2014
37
Midi Libre
Mardi 18 novembre 2014
RECFrance
Main bionique : le savoir- faire des hauts cantons
L'entreprise RECFrance fabrique du matériel paramédical de haute précision.
Avec la main bionique Titatium, l'entreprise bédaricienne RECFrance a frappé un grand coup. Cette
prothèse d'environ 1 kg offre à celui qui la porte une prise la plus proche possible de la main humaine.
« Grâce à l'électronique dont elle est dotée, elle est réellement intelligente », commente Richard
Juszkiewicz qui dirige l'entreprise avec son frère Edouard. Grâce à la mobilité des phalanges qui
bougent au moyen de deux électrodes placées sur la peau du coude et qui détectent les mouvements
musculaires, le jeune homme qui la teste actuellement peut à nouveau tenir un guidon de vélo ou
porter un sac de courses. Créée en 1995, Research electronic control (REC) devenu depuis RECFrance
est implanté depuis 2002 à Bédarieux. Et le choix d'une production entièrement
made in France s'est imposé depuis longtemps.
« Il y a réellement un savoir-faire français, explique Richard Juszkiewicz.
C'est un choix délibéré : contrairement à bien d'autres entreprises, on développe en France et on
fabrique aussi en France ». La nuance est de taille :
« Car, d'une part, ce savoir-faire est reconnu dans le monde entier et, d'autre part, c'est un gage de
qualité. On garantit à nos clients 'zéro défaut'. »Même si, de l'aveu même de Richard Juszkiewicz,
« la marge est moindre », c'est toute la chaîne de production qui est contrôlée.
« De plus, nous sommes très réactifs puisque nous y avons intégré une usine textile basée à Mont-deMarsan. »En effet, au-delà du fabriqué en France, l'entreprise bédaricienne jouit du label 'Origine
France Garantie' lancé par Arnaud Montebourg, alors ministre.
« Cela fait notre force. Nous sommes une entreprise dans le médical et le paramédical, les clients y sont
sensibles et sont prêts à dépenser un peu plus » au profit de ce petit Français face aux mastodontes
américains et allemands. En 2013, RECFrance a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 M euros, devrait
terminer 2014 à 2 M euros et table sur
« 5 M euros d'ici trois à quatre ans ». A Bédarieux, elle emploie 16 personnes et devrait en embaucher
deux de plus à la fin de l'année. De bons indicateurs pour l'entreprise qui vient aussi de boucler une
levée de fonds de 800 000 euros.
38
Ouest France
Mardi 18 novembre 2014
Coulidoor
La société Coulidoor investit et augmente sa production
Depuis vingt-huit ans, Coulidoor est l'un des spécialistes de l'aménagement de l'espace et des
rangements sur mesure.
Afin de rester compétitif et de continuer à se développer, la société a décidé d'investir quelque 1,5
million d'euros, pour optimiser le processus de production de sa fabrication. « C'est un nouvel outil de
production totalement automatisé de stockage d'approvisionnement et de découpe de panneaux,
souligne la direction. En continuant ainsi d'investir dans les prochaines années, dans le cadre de sa
ligne à grande capacité, notre entreprise envisage un accroissement de près de 50 % de sa capacité de
production. »
Aujourd'hui, Coulidoor, c'est un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros, une flotte de 25 camions, 200
salariés dont 149 sur le seul site de Verson, pour 350 000 portes de placards produites par an. « Enfin,
notre société a obtenu les certifications Gestion durable des forêts et Origine France Garantie. Nous
intégrons ainsi la dimension Eco-conception dans les processus de création et de développement de
nos produits. »
39
Lys-dor.com
Mardi 18 novembre 2014
Marine Le Pen au Salon « Made in France »
Interview de Marine Le Pen concernant le label Origine France Garantie et du MIF expo à consulter :
http://lys-dor.com/tag/origine-france-garantie/
40
BFM Business
Mardi 18 novembre 2014
Le départ d’Arnaud Montebourg est-il bon ou mauvais pour « Origine France
Garantie » ?
Interview de Yves Jégo à propos du label Origine France Garantie à consulter :
http://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/le-d%C3%A9part-darnaud-montbourg-est-il-bon-oumauvais-pour-origine-france-garantie-yves-jego-18-11/vi-BBeq8Db
41
Fashionmag.com
Mercredi 19 novembre 2014
Orijns
Orijns labellisée Origine France Garantie
Un label peut-il donner un élan supplémentaire à une jeune marque. Fondée en 2013 par Blandine
Berjot et Bruno Louis, la marque française de sportswear Orijns vient de recevoir, lors du salon Made
in France, le label Origine France Garantie.
Stand Orijns au salon Made in France. Photo Orijns
Celui-ci, est obtenu après qu'un organisme de certification a validé deux critères : le produit doit en
effet prendre ses caractéristiques essentielles en France et 50% à 100% du prix de revient unitaire de
celui-ci sont acquis en France.
L'association ProFrance qui appuie le développement du label précise par exemple qu''"une chemise
dont 60% du prix de revient unitaire est acquis en France mais dont une partie de la confection est
délocalisée ne peut bénéficier du label. La totalité de la confection - coupe, montage, finition - doit
être réalisée en France". C'est bien le défi d'Orijns de dynamiser l'industrie textile hexagonale avec ses
t-shirt autour de 45 euros et ses sweats à 120 euros.
Pour l'heure la marque est présente sur son site marchand et dans quelques points de vente
spécialisés dans la distribution de produits français.
42
Sudouest.fr
Mercredi 19 novembre 2014
Castex
Aquitains de l'année 2014 dans les Landes : Castex, ennoblir la plume et le duvet
Depuis 1870, la famille Castex s’est taillé un empire dans la plume. L’entreprise, qui occupe trois
sites de production à Dax, a installé son siège sur les bords de l’Adour, rue de la Tannerie.
[…]
La plume à l'international
« La plus grosse partie de notre activité reste le traitement et l'exportation de plumes et duvet de
canard, notamment en Chine, friande de produits français. Notre implantation à proximité d'une
région reconnue pour l'élevage des palmipèdes nous assure la fraîcheur de nos approvisionnements.
La rapidité de traitement des plumes et duvets est en effet essentiel. C'est une matière première fragile
qui exige un soin particulier, afin d'obtenir un produit haut de gamme ».
Diplômé Sup de Co Pau, Vincent Bourretère Castex s'est attaché ces dernières années à développer
une gamme de couettes naturelles haut de gamme, vendues à prix d'usine sur place et sur internet.
Castex Living, marque connue jusqu'en Asie, commercialise toute une gamme de linge de maison,
couettes, traversins, oreillers, surmatelas et les fameux édredons gonflants de nos grands-mères,
remis au goût du jour. La société a obtenu les labels et certifications de qualités, notamment Excellence
Belle literie et Origine France Garantie.
[…]
Article dans sa totalité : http://www.sudouest.fr/2014/11/19/aquitains-de-l-annee-2014-dans-leslandes-castex-ennoblir-la-plume-et-le-duvet-1741029-4940.php
43
Lesechos.fr
Jeudi 20 novembre 2014
Exportation : les trois piliers de la compétitivité « à la française »
Contrairement aux idées reçues, les PME et les TPE françaises exportent en s'appuyant sur trois
piliers de compétitivité "made in France".
La qualité des produits ne fait pas que les beaux jours des entreprises allemandes, suisses ou suédoises.
Lorsque des géants de l’agroalimentaire chinois viennent acheter du lait et des salaisons en France,
que de grands hôtels aux quatre coins du monde confient la fourniture de leurs rideaux et tentures à
une maison française centenaire, que des constructeurs automobiles outre-Rhin achètent des pièces
automobiles à des équipementiers français, ou encore qu’une start-up française convainc des
investisseurs singapouriens d’investir dans la production de produits de beauté ethnique, ils viennent
tous chercher l’excellence de nos fabrications dans de multiples domaines.
D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, 44% des PME et des TPE françaises exportent. C’est un peu
moins que nos voisins allemands, mais plus que l’Angleterre ou les Etats-Unis*. Non, l’exportation
française n’est pas à l’agonie. Oui, notre savoir-faire industriel existe bel et bien et se vend à l’étranger.
Cela ne relève pas d’un miracle et, bien souvent, pas plus d’une quelconque aide financière de l’Etat.
Trois parti-pris ont conduit ces entreprises au succès non seulement sur le marché national mais aussi
à l’export.
Clairvoyance et constance du pilotage des dirigeants
Loin de céder aux modes et aux dogmes qui agitent régulièrement la sphère économique, ces chefs
d’entreprises se comportent davantage « en pères de famille prudents » et prennent des décisions
mesurées en connaissance de cause. Prenons l’exemple des délocalisations très en vogue depuis une
vingtaine d’années. Prises sans véritables outils d’aide à la décision (qui il est vrai, étaient encore peu
développés à l’époque) et menées de façon trop systématiques au seul nom du niveau des salaires des
pays émergents, ces décisions ont pu avoir des conséquences sociales et industrielles lourdes,
entraînant un surplus de complexité dans la chaîne de production et une perte de savoir-faire
industriel.
Aujourd’hui, les relocalisations sont sur de nombreuses lèvres en raison d’une inflation salariale
galopante (en Asie, les salaires du secteur manufacturier progressent de 10 à 20% par an) et de
l’appréciation de la monnaie dans certains pays émergents. Les relocalisations sont possibles mais cela
demande clairvoyance (tout n’est pas relocalisable), analyse, simulation et probablement fiscalité
appropriée. Certains n’ont pas cédé aux sirènes des baisses de coûts en continuant à croire au « Made
in France » et en misant sur la qualité de leurs produits.
Ils présentent de meilleures marges par rapport à ceux étant engagés dans une guerre qui ne joue que
sur les prix et qui tentent d’exister face à des concurrents internationaux dopés par la baisse des
salaires et un positionnement bas de gamme. C’est d’autant plus vrai lorsque la plupart des pays, par
exemple dans la zone euro où la demande fait globalement défaut, adoptent une stratégie similaire.
44
Connaissance du marché et de l’adaptation constante à ses besoins
Le consommateur des années 80-90 n’est pas celui des années 2010. Celui-ci, certes ; regarde le prix
mais est prêt à payer plus cher si on lui garantit l’origine et la qualité de ce qu’il achète. Car c’est aussi
un consommateur plus responsable. C’est d’ailleurs le rôle des labels « Made in France » et « Origine
France Garantie » et cette qualité séduit aussi bien le marché national que les marchés émergents où
le « Made in France» fait recette pour peu qu’il soit prouvé, expliqué et promu.
Notre consommateur d’aujourd’hui veut également de la personnalisation : de ses lunettes, de sa
cannette de soda, de sa voiture, de ses vêtements, etc. En réponse à cette tendance, on voit des
entreprises s’éloigner du règne des grandes séries et de la délocalisation (dont le coût devient
exorbitant dans un tel contexte), pour réorganiser leur production au plus près du consommateur.
Comme le montre le Sage Business Index*, les entreprises ont pour principal objectif de fidéliser leur
clientèle. Dans un contexte de consommation atone, il s’agit d’offrir à la fois l’indispensable qualité et
un mix de produits et de services pour régénérer la consommation, voire créer de nouveaux usages.
On voit ainsi des industriels compléter leurs produits par une palette de services (services de mobilité,
kilomètres de roulage, nombre d’impressions plutôt que des photocopieurs…) et modifier leur
business model en conséquence. D’ailleurs, les outils numériques jouent souvent un rôle clé dans ces
transformations.
Traçabilité et qualité de la production
Le troisième parti-pris consiste à adopter des outils et des processus leur permettant d’assurer une
traçabilité et une qualité de la production à la hauteur des exigences de ce nouveau consommateur,
et de surveiller la rentabilité. La traçabilité et le suivi en temps réel sont parmi les sujets prioritaires
des industriels, preuve que la valeur se trouve ailleurs que dans le prix. Pour les entreprises qui ont
justement adopté ce type de stratégie, c'est la qualité des produits qui prime.
Or, pour assurer cette qualité, il faut être en mesure de suivre la chaîne de production, du composant
de base au produit fini et disposer des outils pour en assurer la traçabilité. Les outils numériques
(notamment la GPAO) en sont le support par excellence. Quant à la rentabilité, les outils de gestion
numérique permettent de faire le lien entre les coûts de production, le prix de vente et la marge
réalisée. Signe positif, le sujet du numérique est bien dans l'esprit des conseils d'administration et sur
les bureaux des dirigeants et des créateurs d’entreprises y compris désormais des PME et PMI.
C'est particulièrement encourageant car pour que la transformation d'une entreprise soit possible,
cela nécessite une impulsion qui ne peut venir que du dirigeant. Cela signifie également que le sujet
du numérique ne fait plus peur et n'est plus une affaire de spécialiste mais bien un levier de
performance business.
Pour s’adapter au nouveau monde qui s’ouvre à eux, les entrepreneurs devront donc réinventer leur
Business Model afin de trouver de nouveaux leviers pour assurer leur expansion. Certains d’entre eux
se sont déjà lancés. Ce sont des postures audacieuses car il leur faut assumer de changer de regard sur
leur activité et d’abandonner en partie les pratiques sur lesquelles ils ont bâti leur succès, pour en
créer de nouvelles plus adaptées au monde qui vient. Mais il semble que cela soit payant.
45
Batipresse.com
Vendredi 21 novembre 2014
France Fermetures
Sur EquipBaie, France Fermetures lève le voile sur ses innovations
[…]
Nouvelle gamme de volets battants en aluminium extrudé
Avec un design contemporain ou traditionnel et un choix de coloris et de finitions sans limite, les
nouveaux volets battants en aluminium extrudé Zéfiral Styl (version pleine) et Western Alu (version
persiennée) France Fermetures donnent de la personnalité aux façades. Robustes et sans entretien, ils
résistent avec succès à l’épreuve du temps et des intempéries.
La gamme offre différents habillages et remplissages pour répondre à toutes les tendances
décoratives. Proposés dans 5 coloris satinés en standard, les volets battants en aluminium extrudé
s’accompagnent de 8 coloris tons bois veiné Naturall, pour un effet bois plus vrai que nature. Ces
coloris bois bénéficient du label QUALIDECO garantissant jusqu’à 10 ans la bonne tenue de la teinte.Ils
sont également disponibles dans toute teinte RAL ou finition (sablé, givré, mat…) sur demande, ainsi
que dans le nouveau nuancier Architexture.
Fabriqués et assemblés en France, les nouveaux volets battants en aluminium extrudé France
Fermeture sont certifiés « Origine France Garantie ». Les volets battants en aluminium extrudé sont
compatibles avec la nouvelle motorisation de volets battants France Fermetures. Solution sur-mesure,
discrète, silencieuse et esthétique, cette motorisation autorise l’ouverture et la fermeture des volets
en douceur, à l’aide d’un simple clic sur la télécommande programmable, sans faire le tour de la maison
ni ouvrir les fenêtres.
[…]
Article dans sa totalité : http://www.batipresse.com/2014/11/21/sur-equipbaie-france-fermeturesleve-le-voile-sur-ses-innovations/
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Metronews.fr
Mardi 25 novembre 2014
Renault, PSA, Toyota... Des voitures vraiment "made in France" ?
PHOTOS - Roulez-vous dans une voiture "made in France" ? La Toyota Yaris est fabriquée sur notre sol,
tandis que la Twingo 3 est assemblée en Slovénie. Il n'existe pas forcément de logique. Pour y voir plus
clair, voici un panorama des voitures produites en France.
L'industrie automobile française reprend des couleurs. Peugeot Citroën a accru sa production en
France de 10,5% et Renault de 5,7% au cours des trois premiers trimestres 2014. La reprise du marché
européen des voitures neuves – qui a connu en octobre son quatorzième mois consécutif de hausse –
est notamment responsable de cette embellie.
La production des constructeurs français sur le sol hexagonal avait chuté de moitié en huit ans. Il était
donc temps que les usines tricolores reviennent dans la course. Même si elles ne sont pas encore en
passe de détrôner les sites étrangers, à la compétitivité imbattable. A l'instar des usines Renault de
Novo Mesto (Slovénie) et Peugeot Citroën de Mangualde (Portugal), qui restent plus compétitifs que
les sites français.
Au moins la moitié de la valeur générée en France
Les constructeurs prévoient cependant une baisse des coûts en France dans les années à venir. Ainsi,
l'usine de Flins, en région parisienne, "produira des Nissan Micra à un meilleur coût, pour le marché
européen, qu'en Inde", assure d'ores et déjà Thierry Bolloré, patron de la compétitivité chez Renault,
cité par Challenges. Pour sa part, Peugeot Citroën s'engage à produire un million d'autos en France en
2016.
Alors, si la Dacia Logan est produite en Roumanie, la Twingo 3 en Slovénie et une partie des Clio IV en
Turquie, certains modèles de marques françaises, comme la Peugeot 308, la Citroën DS5 ou encore le
Renault Scénic peuvent se targuer d'être assemblées en France. Ironie de l'histoire, c'est le
constructeur japonais Toyota qui a obtenu le premier label "Origine France Garantie" pour sa Yaris,
qui sort de son usine d'Onnaing, près de Valenciennes, dans le Nord-Pas de Calais.
Cette mention garantit que le véhicule a été fabriqué, pour l'essentiel, en France et que la moitié au
moins de sa valeur y a été générée. Autrement dit, les pièces détachées peuvent venir de l'étranger.
Coût de production oblige.
47
Lefigaro.fr
Mardi 25 novembre 2014
La Toyota Yaris est la voiture la plus fabriquée en France
Produite dans l'usine Toyota de Valenciennes, la Yaris devance les Peugeot 2008 et 308. Les
constructeurs français ont envoyé la fabrication de la plupart de leurs petits modèles en Europe de
l'Est ces dernières années.
Les constructeurs français - Renault et PSA Peugeot Citroën - sont encore les premiers producteurs de
véhicules en France. En revanche, au niveau des modèles, c'est Toyota qui occupe le premier rang avec
sa Yaris. En 2014, elle devrait être produite à plus de 200.000 exemplaires quand les volumes de
production de ses suivantes, les Peugeot 2008 et 308, seront largement inférieurs à cette barre des
200.000, selon le cabinet de consultants Inovev.
La Yaris, fabriquée dans l'usine Toyota de Valenciennes, occupait déjà ce premier rang en 2012 et 2013,
toujours selon Inovev. En revanche, ses challengers ont changé. L'an dernier, la Peugeot 208 était
deuxième et la Renault Scenic, troisième. En 2012, la Yaris était suivie de la Citroën C3, puis de la
Renault Scenic.
48
Label «Origine France Garantie»
Toyota ne dispose que d'une seule usine en France, et n'y fabrique qu'un seul modèle, et qui est
largement exporté puisqu'il est envoyé jusqu'aux États-Unis. Mais le succès, porté par l'engouement
pour les motorisations hybrides dont Toyota est le champion, est suffisant pour lui permettre
d'occuper ce premier rang en France. Le groupe japonais est d'ailleurs suffisamment fier de cette
fabrication française pour avoir été le premier constructeur à obtenir le label «Origine France
Garantie».
Les concurrents hexagonaux de la Yaris, qui ont longtemps tenu le haut du pavé dans le domaine de la
production, ont perdu de leur superbe, victimes de la stratégie des constructeurs visant à envoyer la
fabrication dans des pays à plus faible coût de main d'œuvre. C'est ainsi que seules les Renault Clio et
Peugeot 208 les plus haut de gamme restent assemblées en France. L'essentiel des volumes sont
désormais fabriqués en Turquie pour la Clio et en Slovaquie pour la Peugeot. Seule la Citroën C3 reste
localisée en France, mais la prochaine génération ne le sera plus.
Conséquence: Renault et PSA ont localisé dans leurs usines françaises des modèles plus grands,
Peugeot 308 ou Renault Espace, aux volumes plus modestes.
49
Vignovin.com
Mardi 25 novembre 2014
Infaco
L’épampreuse EPAv2 et le vibreur à olives ELECTRO’LIV obtiennent le label
« ORIGINE FRANCE GARANTIE »
Après le sécateur F3010, INFACO vient d’obtenir le label « Origine France Garantie » pour son
épampreuse EPAv2 et son vibreur à olives ELECTRO’LIV.
Le label a été attribué le 21 Novembre 2014 par l’organisme d’audit Bureau Veritas.
INFACO devient donc la 1ère entreprise dans son domaine à obtenir une telle reconnaissance. Le
fabricant Français est récompensé pour son savoir-faire Made in France. En effet, 100% de ces outils
sont fabriqués en France, à Cahuzac sur Vère dans le Tarn (81). Cette production Française a pour
objectif de satisfaire les Clients en termes de qualité et de services.
Le label « Origine France Garant»
Mis en place en 2011 à l’initiative du Secrétariat d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des petites
et moyennes Entreprises et de la Consommation, ce label permet de donner aux Consommateurs une
information claire sur l’origine d’un produit. L’objectif du label est d’informer et de valoriser la
production Française d’une entreprise, quel que soit son secteur de production. Pour obtenir son label,
le produit doit respecter deux critères :


le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France
Ces conditions sont largement réunies dans la fabrication des sécateurs ELECTROCOUP, des
épampreuses EPAv2 et des vibreurs à olives ELECTRO’LIV.
Par conséquent après 30 ans de fidélité envers l’ensemble de ses partenaires fournisseurs Français, la
société INFACO est « triplement » fière de l’obtention de ce label « Origine France Garantie ».
Tous ces outils seront présentés au salon VINITECH sur le stand d’INFACO dans le Hall 1 Allée C Stand
0905.
50
Caradisiac.com
Jeudi 27 novembre 2014
Toyota
Quel est le modèle le plus produit en France en 2014 ?
Le cabinet Inovev a listé les modèles automobiles produits sur le
sol français pour établir un classement. Lequel sort en plus
grand nombre de son usine située en France, pays qui compte
deux groupes automobiles mondiaux ? La réponse pourra
paraître surprenante mais elle ne l'est pas tant que ça : il s'agit
de la Toyota Yaris.
En prenant en compte les prévisions de production 2014 des usines automobiles situées en France, le
cabinet Inovev a établi une hiérarchie des modèles les plus produits dans notre pays. Avec 225 000
exemplaires annoncés pour cette année (+17% par rapport à 2013), c'est la Toyota Yaris produite à
Onnaing près de Valenciennes qui remporte le titre et obtient à nouveau le label « Origine France
Garantie » qui certifie que plus de la moitié de sa valeur unitaire est acquise en France.
L'auto du groupe Toyota Motor Manufacturing France (TMMF) sort des chaînes de cette usine depuis
2001 et a été fabriquée depuis à plus de 2,6 millions d'unités. Plus de 4000 personnes travaillent sur le
site. Derrière la Toyota Yaris, on trouve les Peugeot 2008 et 308 qui arrivent à 175/160 000 unités,
Citroën C3 (140 000) et enfin Renault Scénic (125 000).
Mais tout ceci est-il une spécificité de la France dont les constructeurs délocalisent la production de
leurs petits modèles rivaux de la Yaris pour en tirer une marge un peu plus importante ? On fera
simplement remarquer que de l'autre côté de la Manche, les modèles les plus produits le sont par …
Nissan. Loin devant Mini. Et que la question essentielle n'est pas tant de savoir que les Yaris sont les
plus produites en France, mais pourquoi Toyota est capable de le faire de façon rentable (du moins on
l'espère) et pas les constructeurs français.
51
Alsace.info
Jeudi 27 novembre 2014
Kronenbourg
52
A propos du label « Origine France Garantie » :
Le label « Origine France Garantie » a été créé par l’association Pro France présidée par le député Yves
Jego. Attribué après un audit effectué par l'organisme de certification Veritas, il offre au
consommateur une plus grande transparence sur l’origine du produit qu’il achète. Répondant à un
cahier des charges strict, il garantit que la production principale a lieu dans l’Hexagone (au moins 50 %
de la valeur ajoutée acquise en France et le lieu de principale ouvraison implanté sur le territoire
français).
http://www.profrance.org/
53
Leblogauto.com
Jeudi 27 novembre 2014
Toyota
Made in France : Merci la Toyota Yaris !
Toyota n’est pas peu fier de communiquer sur le fait que sa Yaris est le véhicule le plus produit en
France et ce, tous modèles et toutes marques confondus. La production de Valenciennes-Onnaing
rayonne ainsi dans le monde entier ou presque.
La production prévue par Toyota Motor Manufacturing France (TMMF) sera de 225 000 Yaris pour
2014. Après bientôt 14 ans d’implantation à Valenciennes-Onnaing, Toyota n’en finit pas de battre ses
records mensuels. Pour octobre, la Yaris a été produite à 2 600 unités. L’autre fierté de Toyota c’est
évidemment d’obtenir (et de renouveler pour la 3ème année) le label « Origine France Garantie » et
ce, pour toute la gamme des motorisations dont la version hybride qui participe au succès.
Le succès de la Yaris « made in France » fait qu’elle est (bien) exportée vers l’Europe toute entière,
mais aussi vers l’Amérique du Nord. Des exports qui font eux aussi du bien à notre balance
commerciale. Actuellement la progression de production est de 17% par rapport à 2013 et ce ne sont
pas les 4 055 salariés du site (dont 3 100 CDI) qui vont se plaindre de la bonne tenue des ventes de
la Yaris.
Selone Inovev qui donne ces chiffres, on trouve à la suite de la Toyota Yaris les Peugeot 2008 et 308
(produites à environ 175 000 unités chacune en 2014), la Citroën C3 (environ 140 000 unités). En 5ème
position on trouve le Renault Scenic (environ 125 000 unités). Evidemment en production totale sur le
sol Français, PSA et Renault restent leaders, loin devant Toyota et Smart. En 2013, PSA a produit
environ 940 000 véhicules quand Renault en assemblait environ 505 000 (chiffres CCFA). Ces chiffres
de production hexagonales sont en hausse sur 2014 suite aux engagements des « accords de
compétitivité ».
54