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AURELIA STEINER MELBOURNE
AURELIA STEINER VANCOUVER
AURELIA STEINER PARIS
MARGUERITE DURAS
SEVERINE BATIER
VALERIE BLANCHON
NATHALIE NAMBOT
PASCALE NANDILLON
C’EST UNE DISPARITION.
IL N’Y A PAS OU ALLER PRIER.
OU APPELER…
ON PEUT APPELER SUR LES FLEUVES OU SUR LES ROUTES.
SUR LES FLEUVES.
DANS LES CAPITALES.
CES APPELS, C’EST L’ECRITURE.
M. D
SOMMAIRE
Page 1.................. Page ouverture
Page 2................... Marguerite Duras in La couleur des mots
Page 3 ..................Photographies des trois capitales
Page 4 ............sommaire du carnet
Page 5 .................... Résumé/note d’intention
Page 6 ................ Projet de mise en scène / hypothèse (s) de travail
Page 7 .................... Les trois débuts des textes de marguerite Duras :
Page 8 ................... Aurélia Steiner Melbourne
Page 9 ................... Aurélia Steiner Vancouver
Page 10.......................... Aurélia Steiner Paris
Page 11.......................... Note sur l’écrit
Page 12.................. Ce que nous cherchons
Page 13 ............................ Représenter/rendre présent à nouveau
Page 14 à 16................. Curriculum vitae
Page 17................. Contact
RESUME / NOTE D’INTENTION :
Aurélia Steiner. Un appel. Un nom.
Figure postée en trois points du globe : Melbourne, Vancouver, Paris. Elle écrit, épousant
la géographie d'une terre marquée par les lignes d'errance des habitants, la vieille histoire
de ceux qui n’ont plus de lieu où aller, où dormir. Ici comme ailleurs, revient chez Duras
cette figure née de et dans la catastrophe. Celle des camps. Aurélia, des différents points
du monde, des déserts, appelle, crie, forme l’alphabet nécessaire à la survie. Celui
d’Amour, d’aimer. Elle tisse un suaire de mots, de questions, aux victimes, à l’oubli, à ellemême.
Aurélia revient. C’est d’un monde avant l’histoire qu’il s’agit. D’un commencement, d’un
désert. D’une page vierge. “Que le monde aille à sa perte” seule possibilité d’envisager. De
voir encore. Comme si vivre ne pouvait se re-penser qu’à partir de ce néant, de cette
absence.
Aurélia trace le territoire de cette perte à partir d’un jardin plein de roses, d’un ciel bleu
d’orage, la plage, la mer animale ou le haut d’une tour noire au milieu d’une forêt. Elle
s’adresse, à un homme, un père, une vieille dame, un vivant aimé. A nous. Elle écrit des
lettres. Dépose l’existence informe des gestes et pensées. Trace. L’effort muet de l’encre.
Donne naissance, nom, à ce qui vit et resterait dans le trou de l’oubli et de la mort s’il
demeurait tu. Elle convoque les objets, les hommes, chats, mouche, papillon, le minéral et
les arbres, les nuages et la mer, le corps mort du monde, sa vie silencieuse.
Figure, revenante, Aurélia n’a pas de visage. Elle a tous les visages.
Le plateau : l’espace du re-commencement. Donner forme à l’informe.
Comment transcrire par des voix et gestes simples, la matérialité de cet alphabet.
Donner lieu à l’appel. Devenir non seulement les témoins et dépositaires de l’écriture,
mais aussi, les suivants d’un monde menacé, travaillés par l’idée folle et humaine que nos
actes peuvent sauver de la catastrophe. Ou à défaut, la reconduire.
Ce texte nous invite à la question.
Dyonis Mascolo à propos de l’écriture de M.Duras :
“Permettre à la parole tragique de se faire entendre à nouveau comme ce qui ne devrait
pas pouvoir être entendu, tel était sans doute le but.(...)
Elle naît ici directement sous l’effet des hautes pressions, ou des températures de la
modernité, aussi naturellement, aussi nécessairement, aussi sauvagement qu’elle était
apparue dans le monde grec. Les premiers “tragiques grecs” n’inventaient pas la tragédie.
Ils donnaient à voir l’esprit du temps, c’est-à-dire aussi ses attentes, ses questions, son
malaise.”
PROJET DE MISE EN SCENE / HYPOTHESE (S) DE TRAVAIL
La question de la tragédie c’est l’oralité, la parole qui libère l'événement. La tradition judaïque est
une tradition de parole qui passe par l’écrit : l'événement n’aura pas lieu tant qu’il ne sera pas
libéré. Prendre la parole dès lors voudrait dire “prendre sur soi”, pas au sens restrictif du “je”,
mais bien comme question collective qui passe par la communauté, par le chœur.
Avec Aurélia Steiner, Duras prend sur elle-même quelque chose qui ne serait pas directement son
histoire. “De quoi je me mêle de parler de ça” dit-elle. L’acte d’écrire devient acte politique à
partir du moment où elle dit “ça me regarde”. Cette histoire nous regarde. Cette histoire c’est la
nôtre. Dire “ça me regarde” nous mène directement à l’interrogation “est-ce que tu vois ? ” ou
“est-ce que vous voyez ? ”qu’elle ne cesse de poser dans ces textes.
Ce que l’on voit, nous, lecteur, acteur, spectateur, c’est que l'événement est trop grand pour nous.
Nous sommes débordés. C’est à partir de là qu’entre la dimension tragique. Et qu’il nous
incombe non de restituer ou livrer le sens de cette tragédie, mais d’inscrire dans un bloc de durée
et d’espace le mouvement même de ce débordement.
ARCHITECTURE DU TEMPS ET DE LA MEMOIRE
Créer l’espace tragique à partir d’un rectangle blanc. Ecran de projection, toile, rideau.
Lettre 1 ---- Aurélia Melbourne : 1/DE L’OMBRE /LE NOMBRE
Deux plans de lecture dans l’espace. Chroniques journalistiques (été 80) et fiction.
Un écran-voile coupe l’espace en deux.
Un premier plan proche du public peuplé d’outils d’enregistrement, anciens (magnétophone à
bande, projecteur super 8) Enregistrer une voix, des images, c’est faire acte de mémoire, actualiser
le passé.
Derrière l’écran, des ombres. Des femmes. Zone calme des échos de l’Histoire où résonnent les
mots. Un lieu de projection polysémique : une maison, bruits concrets, corps voilés, lointains.
Travail pictural et sonore : déclinaison de la silhouette projetée, tâche de couleur, ombre grise,
silhouette découpée, voix du récit et d’une maison.
Lettre 2 ---- Aurélia Paris : 2/ HISTOIRE(S)/PRESENCE
La deuxième guerre mondiale en France : récit d’une enfance arrêtée.
Dissociation de la narration et du dialogue.
Plan sonore en lecture et plan physique de la reconstitution.
Les corps sont dévoilés. Convocation d’une histoire et d’un moment de l’histoire.
Comment se peuple la mémoire. Quels gestes ? Quelles paroles ? Quels sons?
La lucarne du cinéma, une fenêtre sur le monde. Comment habiter le monde ?
Travail des voix, en éclats, des bribes arrachées au temps, taillées comme des haïkus.
Comment rendre visible la guerre, son traumatisme au travers des blocs d’évocation pure.
Comment libérer un événement par l’invention d’un cadre.
Lettre 3 ---- Aurélia Vancouver :3/A LA LUMIERE/ LE VISAGE
Fiction d’une histoire qui ne passe pas. Pas un témoignage.
La littérature ne serait pas morte à Auschwitz. Refonder à partir du réel la possibilité du récit.
Duras insiste, invente la naissance d’Aurélia au cœur du camp, monstrueuse capacité de
s’approprier, elle y mêle l’inceste, la catastrophe naturelle-raz de marée.
Comment délivrer les mots et les morts ?
Partir d’un soleil noir, retrouver le rectangle blanc du camp, poser une page blanche.
Traverser le désert du plateau vidé des traces qui ont précédées.
Donner à voir par la parole ce qui a été détruit, recréer par la profération du verbe la lignée
empêchée; à force de répéter les noms, réensemencer l’enfant sauvée. Visages en pleine lumière.
TEXTE 1-2-3
AURELIA STEINER MELBOURNE VANCOUVER PARIS
OUVERTURE (S) ET FIN(S)
MARGUERITE DURAS
1 ---------------------Aurélia Steiner Melbourne
Je vous écris tout le temps, toujours ça, vous voyez.
Rien d’autre que ça. Rien.
Je vais peut-être vous écrire mille lettres, vous donner à vous des lettres de ma vie de maintenant.
Et vous, vous en feriez ce que je voudrais bien que vous en fassiez, c’est-à-dire ce que vous
voulez.
C’est ce que je désire. Que cela vous soit destiné.
Où êtes-vous ?
Comment vous atteindre ?
Comment nous faire nous rapprocher ensemble de cet amour, annuler cette apparente
fragmentation des temps qui nous séparent l’un de l’autre ?
Il est trois heures de l’après-midi.
Derrière les arbres il y a le soleil, le temps est frais.
Je suis dans cette grande salle où je me tiens l’été, face au jardin.
Je suis dans cette grande salle où je me tiens l’été, face au jardin. De l’autre côté des vitres il y a
cette forêt de roses et, depuis trois jours, il y a ce chat, maigre, blanc, qui vient me regarder à
travers les vitres, les yeux dans les yeux, il me fait peur, il crie, il est perdu, il veut appartenir, et
moi je ne veux plus.
Où êtes-vous ?
Que faites-vous ?
Où êtes-vous perdu ?
Où êtes-vous perdu tandis que je crie que j’ai peur ?
On dit que vous vivez sur une de ces îles des côtes de la France et encore ailleurs.
2---------------------Aurélia Steiner Vancouver
Je suis dans cette chambre où chaque jour je vous écris. C’est le milieu du jour. Le ciel est
sombre. Devant moi il y a la mer. Aujourd’hui elle est plate, lourde, de la densité du fer dirait-on
et sans plus de force pour se mouvoir. Entre le ciel et l’eau, il y a un large très noir, charbonneux,
épais. Il couvre la totalité de l’horizon, il est de la régularité d’une rature géante et sûre, de
l’importance d’une différence infranchissable. Il pourrait faire peur.
Dans la glace de ma chambre, droite, voilée par la lumière sombre, il y a mon image. Je regarde
vers le dehors. Les voiliers sont immobiles, scellés à la mer de fer, ils sont encore dans le
mouvement de la course où les a surpris ce matin l’évanouissement du vent.
Je me regarde, je me vois mal dans la vitre froide la glace. La lumière est si sombre, on dirait le
soir. Je vous aime au-delà de mes forces. Je ne vous connais pas.
Voici qu’entre l’horizon et la plage, un changement commence à se produire dans la profondeur
de la mer. Il est lent. Il arrive avec retard, on le découvre alors qu’il était déjà là.
Contre mon corps, ce froid de la vitre, cette glace morte. Je ne vois plus rien de moi, je ne vois
plus rien.
Voici, je recommence à voir.
3----------------------Aurélia Steiner Paris :
Aujourd’hui, derrière les vitres il y a la forêt et le vent est arrivé. Les roses étaient là-bas dans cet
autre pays du Nord. La petite fille ne les connaît pas. Elle n’a jamais vu les roses maintenant
mortes ni les champs ni la mer.
La petite fille est à la fenêtre de la tour. Elle a écarté légèrement les rideaux noirs et elle
regarde la forêt. La pluie a cessé. Il fait presque nuit mais sous la vitre le ciel est encore bleu. La
tour est carré, très haute, en ciment noir. La petite fille est au dernier étage, elle voit d’autres tours
de loin en loin, également noires. Elle n’est jamais descendue dans la forêt.
La petite fille quitte la fenêtre et se met à chanter un chant étranger dans une langue
qu’elle ne comprend pas. On voit encore clair dans la chambre. Elle se regarde dans la glace. Elle
voit des cheveux noirs et la clarté des yeux. Les yeux sont d’un bleu très sombre. La petite fille ne
le sait pas. Elle ne sait pas non plus de même avoir toujours connu la chanson. Ne pas se
souvenir l’avoir apprise.
On pleure. C’est la dame qui garde la petite fille, qui la lave et qui la nourrit.
L’appartement est grand, presque vide, presque tout a été vendu. La dame se tient dans l’entrée,
assise sur une chaise, à côté d’elle il y a un revolver. Nuit et jour, la petite fille ne sait depuis
combien d’années, la dame attend. Ce que sait la petite fille c’est que dès qu’elle entendra le mot
polizeï derrière la porte la dame ouvrira et tuera tout, d’abord eux et puis ensuite, elles deux.
(.....)
Il fait nuit. Maintenant je ne vois plus les mots tracés. Je ne vois plus rien que ma main immobile
qui a cessé de vous écrire. Mais sous la vitre de la fenêtre le ciel est encore bleu. Le bleu des yeux
d’Aurélia aurait été plus sombre, vous voyez, surtout le soir, alors il aurait perdu sa couleur pour
devenir obscurité limpide et sans fond.
Je m’appelle Aurélia Steiner.
J’habite Paris où mes parents sont professeurs.
J’ai dix-huit ans.
J’écris.
De l’écrit …
Au commencement il y a le vide : la page blanche, l’écran, le noir au théâtre ou la nuit dans le
texte.
Ce qui va naître du vide c’est immédiatement le chaos. Ce que construisent les mots c’est un
espace englouti, détruit. Ce n’est qu’à partir de là qu’Aurélia pourra tenter une création du livre et
donc du monde.
« Le monde qui est nôtre pour n’être à personne » (Maurice Blanchot)
C’est de la mort des parents que naîtra Aurélia, du rectangle blanc du camp.
C’est de cette mort sans sépulture que naîtra l’écriture.
Celle qui écrit, qui décrit ce qu’elle regarde, celle qui parle est invisible.
Grain matériel de la voix.
Les lieux, comme son visage, sont tous entiers à construire : donner forme à la forme de son
désir. Laisser la place au spectateur, dans un travail d’apparition et de disparition, des Aurélia
possibles.
Le corps d’Aurélia Steiner ce sont ces deux mots qui composent son nom.
Le corps d’Aurélia c’est le corps du texte.
Aurélia demeure absente.
...à la scène (cf carnet de route)
Ce que nous cherchons
Un possible devenir dans autre chose qu’une identité définie, stéréotypée, figée.
Une ligne de fuite pour échapper à ce que les autres voudraient que l’on soit, au rôle qu’on nous
assigne, qu’il faudrait que l’on tienne, que parfois on ne sait même plus qu’on tient, tellement que
certains se battent pour le maintenir, devenant eux-mêmes artisans de leur propre fin.
Refus de représenter, d’imposer, de décliner une quelconque vérité.
Impossibilité de se raccrocher à une quelconque identification, de la part du spectateur comme de
l’acteur.
Marguerite Duras ne cesse de créer dans ses écrits /films/théâtre, une résistance.
Que l’on ne puisse plus nier l’existence de ces femmes et de ces hommes, porteurs d’une
révolution potentielle. Contre qui aucun discours rationnel, aucun modèle, aucune image ne
peuvent rien.
Toutes les femmes dans les textes de Marguerite Duras ont une position de refus, de révolte, par
la folie, par la douleur, par leur silence, par leur sexualité, leurs transgressions. Une position
volontaire ou involontaire qui bouleverse l’ordre du monde, le questionne. Toutes les figures de
Marguerite Duras placent le monde dans lequel elles vivent dans une perspective critique.
Chaque «histoire d’amour » est affaire politique
Le sentiment qu’elle restituait notre parole. Des mots issus de notre silence. Mots que nous
n’aurions pas imaginer dire, parce qu’ils n’étaient pas issus du sillage habituel de la pensée, par
lequel la pensée autorisée, connue, s’exprime.
Mots, qui, même s’ils se prêtent à la pensée, touchent d’autres contrées, n’en font pas partie,
viennent d’ailleurs. Du corps des femmes. De leur mutisme. De tout temps.
Re-présenter /rendre présent à nouveau
Nous avons créé ce collectif d’actrices/metteurs en scène afin d’aborder des textes qui nous
tiennent à cœur et d’inventer des façons de travailler qui correspondent à nos besoins.
Nous avons commencé le travail de recherche en Mai 2003 au Studio-Théâtre de Vitry dirigé par
Frédéric Fisbach. En mai 2004 et février 2005, nous avons poursuivi au Studio en aiguisant les
questions de méthode et de langage explorées dans l’étape précédente.
Première étape : Une de nous regardait les trois autres, nommait, interrogeait, puis entrait dans
l’aire de jeu, tandis qu’une autre prenait sa place. De même Aurélia nous apparaissait insaisissable,
de même nous voulions n’être assignées à aucune place ou distribution définitive.
Deuxième étape : confiantes dans l’apparition d’une écriture de plateau, nous étions à ce
moment-là dans la zone intermédiaire où commençaient à s’écrire des déplacements et une part
d’improvisation inhérente au travail. Nous avons arpenté à vue, dans la lumière du jour, les deux
premiers récits en lecture.
Troisième étape : Les trois récits se structurent, les règles du jeu se modifient.
Nous choisissons des points fixes de regard (une personne pour chaque récit) afin d’affirmer une
écriture singulière qui nous permette de creuser un sillon et de s’y tenir.
Il nous semble nécessaire pour accomplir ce travail d’envisager un temps plus long de création .
CURRICULUM VITAE
Séverine Batier :
Formée aux ateliers de Jean François Sivadier et dans des stages auprès d’A. Mnouchkine, F. Fisbach, B.
Meyssat, F. Pazzaglia, E. Chailloux, J.M. Rabeux…
Elle participe à l’atelier de P.Nandillon : l’Insoumis d’après H. Michaux.
Comédienne, elle travaille aux côtés de :
Laurence de la Fuente :
Ludidrama (L.de la Fuente)/ TNT-Bordeaux/ festival Nuit d’Août - Lormont
Vincent Lacoste :
A Outrage Secret, Vengeance Secrète (Caldéron)/ Hublot-Colombes.
Mardi (Edward Bond) / Théâtre Antoine Vitez- Aix-en-Provence
Impromptu à Venise (d’après Shakespeare, Rimbaud, Koltès)/Minoterie- Marseille
Comédie et autres dramaticules (S. Beckett)/ Maison de l’Acteur- Montrouge
Serge Tranvouez :
l’Orestie (Eschyle) /Amandiers- Nanterre/ Filature-Mulhouse/ TNS- Strasbourg/Renaissance-Oullins
Elle est assistante de :
Clyde Chabot :Un peu de poussière de chair, la nuit (Y. Allégret)/Comédie de Caen/Mont St Aignant
Hamlet Machine (H. Muller)/Comédie-St Etienne/Epopea-Pierrefonds/Forum Culturel-Blanc-Mesnil
Fabrice Dupuy :Le Témoin (F. Dupuy)/ Friche Belle de Mai/ Montevidéo-Marseille
Laurence de la Fuente : Lettre au père (Kafka)/Excideuil/Gare Mondiale-Bergerac/Molière-Bordeaux
Elle co-met en scène :
Nouvelles révélations sur le jeune homme (Joris Lacoste) avec l’auteur / Ménagerie de Verre-Paris, elle
met en scène Richard III (Shakespeare); elle écrit, met en scène et joue avec Alexandra Giuliano, un
conte musical pour enfants : Valentina et la poupée magique.
Elle dirige un atelier adulte avec lequel elle a monté India Song (Marguerite Duras) et Schweyk dans la
seconde guerre mondiale (Bertold Brecht) en cours.
Valérie Blanchon :
Diplômée du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (1991-94).
Comédienne, elle travaille aux côtés de :
F. Fisbach :
L’illusion Comique (Corneille)/Festival d’avignon/Odéon/tournée en France
Les Paravents (J. Genet)/ Théâtre de la Colline/Selagaya-Tokyo
L’annonce faite à Marie (P. Claudel)/Nanterre-Amandiers
Alain Françon :
Ivanov (A. Tchékov) / Théâtre de la Colline
Jean Pierre Vincent :
Les Prétendants (Jean Luc Lagarce) / Théâtre de la Colline
Lorenzaccio (Musset) / Nanterre-Amandiers
Tartuffe (Molière) / Nanterre-Amandiers
Séverine Batier :
Richard III (Shakespeare)
Claude Merlin :
Nocturne à Tête de Cerf (P. Mainard)/Lavoir Moderne Parisien
Aglaë Solex :
Accrochez moi/Etrange Cargo-Ménagerie de Verre
Et avec Y. Beaunesne, R. Sammut, C. Colin, Adel Hakim, J.C. Fall, S. Nordey, P. Adrien, M. Didym
Elle met en scène La chasse au Snark (Lewis Carroll) / Festival Maritime de Chattam, Portsmouth (GB)
Elles est assistante de F. Fisbach :Une planche et une ampoule, création
Pascale Nandillon :
Comédienne, elle travaille au théâtre aux côtés de :
Bruno Meyssat :
Une Aire Ordinaire ,création laboratoire / les Subsistances-Lyon
Executeur 14 ( H. Hakim)/ Création à Lima sous l'égide de l'AFAA, collaboration artistique et traduction.
Rondes de nuit (d’après J. G. Frazer) / Bobigny - Valence - Annecy - Grenoble
David Moccelin :
Musique de nuit (d’après Lobo Antounès) / La Croix Rousse - Lyon
Epithaphe Compson (d’après William Faulkner) / Les Subsistances - Lyon
Vincent Lacoste :
A Outrage Secret, Vengeance Secrète (Calderon) / Le Hublot - Colombes
Comédie et autres dramaticules (Samuel Beckett) / Le Hublot
Les nuits blanches (Fedor Dostoïevski) / Lavoir Moderne-Paris
Pascal Kirsch :
Le chant de la meute (d’après Georg Buchner) / Les voûtes-Paris
Grégoire Ingold :
Brecht /TGP -Saint-Denis
Marc François :
Le roi sur la place (Alexandre Block)/ Dieppe
Noël Casales :
Le pont de Brooklyn (Leslie Kaplan) / CDN Gennevilliers/ CDN Dieppe/Arras.
Et avec Régis Vaillant, Agathe Alexis, Jean Yves Lazennec, Jean Christian Grinevald, Catherine Valon…
Elle rencontre A.Caubet, J.Pommerat, A. Picchiarini, A. Mnouchkine au cours de stages de recherche.
Au cinéma elle travaille avec Philippe Lafosse : La cucaracha , long métrage de fiction (Ivor films).
En 1997, elle dirige en collaboration avec Romain Piana, deux U.V. pratiques de théâtre à l’université Paris
VIII - Saint-Denis.
La même année, elle crée l’Atelier Hors Champ. Elle signe les mises en scène de l’atelier :
l’Insoumis d’H. Michaux, Salomé de F. Pessoa et La pluie d’été de M. Duras.
Nathalie Nambot :
Comédienne, elle travaille au théâtre aux côtés de :
Didier-George Gabily (écriture et mise en scène)
Gibiers du temps : Thésée - Voix - Phèdre, fragments d’agonie (Théâtre de Gennevilliers/ les
Fédérés Montluçon/ le Quartz Brest/ T.N.Bretagne)
Enfonçures ; Les cercueils de zinc (Théâtre de la Bastille / festival Avignon IN la Chartreuse)
Alain Behar (écriture et mise en scène) :
Monochromes I à XV (Festival Avignon IN la Chartreuse)
Par un bout (les informelles-Marseille)
Bord et bout(s) (Les Bernardines/ Le Chai du Terral)
Tangente (Le Merlan/ Les Bernardines/ T.N.Bretagne)
26 sorties du sens atteint (Lisbonne théâtre OLHO)
Sérénités des impasses (Les Bernardines ; théâtre de la Cité Universitaire Paris ; Le quartz Brest)
La compagnie Interstices, Marie Lamachère :
Variations sur figures d’anges textes de Walter benjamin, Rosa Luxembourg, B. Brecht, R. Fuentes
Imbert Paysage sous surveillance de Heiner Müller (Théâtre du Hangar, Ramdam Cie Maguy Marin)
Et avec Alexis Forestier : Fragments Woyzeck de G. Büchner (Théâtre en Mai Dijon)
Patrick Haggiag: La trilogie du revoir de B. Strauss( T. de Gennevilliers) Un opéra pour Terezin de L.
Atlan Paco Decina Le marin de F.Pessoa (Forum de Blanc-Mesnil)
S. Tranvouez : L’orestie trilogie d’Eschyle (théâtre les Amandiers - Nanterre ) et Recouvrance
Hubert Colas et Philippe Duclos : Dans la jungle des villes de B. Brecht (TGP / La Métaphore Lille)
Elle a mis en scène : Dire fendre l’air oui dire à partir de Ulysse de Joyce et Pessoa avec Olivier
Derousseau
Joué dans Bruit de fond: une place sur la terre texte et film de Olivier Derousseau Assisté et écrit
Dimanche 8 Octobre chorégraphie de Fabrizio Pazzaglia
Travaillé comme intervenante au GITHEC (groupe d’intervention théâtrale et cinématographique) à
Pantin
Elle a suivi des ateliers avec C. Régy, la Compagnie Diverrès, M.Umewaka (théâtre Nô) , C.Ikeda (butoh).
Elle travaille en ce moment avec Alain Fourneau Agammenon d’Eschyle en Corse et à Moscou Cie
Y.Pogrenichko
Groupe D :
Ce groupe est formé des quatre femmes qui ont conçu le projet Aurélia Steiner, projet né d’une envie
commune de travailler ensemble. Elles ont été rejointes par Cyril Desclés et Olivier Derousseau
compagnons de route sur d’autres travaux et complices de longue date.
Cyril Desclés :
A commencé à travailler dans le théâtre par le biais de la régie puis de la création lumière, avant
de collaborer à des mises en scène en tant qu’assistant ou conseiller dramaturgique. Il a
notamment travaillé avec Yan Allégret, Maurice Boyer, Clyde Chabot, Elisabeth Druhle, Valérie
Goma, Moni Grégo, Catherine Marnas, Régis Moulu, Michaël Sabbah, Benjamin Sisqueille,
Aurélia Stammbach, Nicolas Thibault, Florence Violet …
Il est également metteur en scène et dirige la Compagnie l’Embarcadère qu’il a créée en 2002.
Olivier Derousseau :
formé au Conservatoire National de Région (Lille), Collectif Organum, La Parole Errante.
Intermittent du spectacle : acteur, cinéaste, intervenant pédagogique au CAT de l’Oiseau Mouche à
Roubaix & à Jussieu (section cinéma), fabrique aussi du son pour le spectacle vivant.
Ces dernières années a travaillé au théâtre avec Alain Behar : vignettes et environnement sonores dans
sérénité des impasses, acteur dans tangente, bord et bout(s), monochrome.
Avec la compagnie Interstices : vignettes et environnement sonores dans Paysage sous surveillance de
Heiner Müller et variations sur figures d’ange de Walter Benjamin.
Assistant à la M.e.s., acteur et vignettes sonores dans l’Epopée de Gilgamesh par Pascal Rambert (Avignon in)
A réalisé plusieurs expositions Desseins d’importance au BAR à Roubaix, Changer son matin sous le
commissariat d’A.M. Faux (CRAC Valence ) Installations et lectures en la compagnie de M. Elbaz et C.
Boulanger (C.N.P. Paris, M.A.M. De Villeneuve-d’Ascq, La Cité Numérique à Croix, la Condition
Publique à Roubaix). Bureau la nuit à Lyon (Centre d’Art Moderne). Exposition de photographies
(librairie La Hune à Paris).
Mis en scène de Usage_Usagers (Deauville) & Non-réconciliés, comme ça dit (Roubaix). J’hésite
encore (Roubaix).
Réalisation d’un court métrage,Vacance - Prémisses.
Réalisation d’un moyen métrage Bruit de fond, une place sur la terre (prix Georges de Beauregard au
festival des Docs de Marseille, prix Fearless Mediterrannée, deux prix au festival l’Acharnière de Lille).
D’un long métrage Dreyer pour mémoire _ exercice documentaire en cours de diffusion.
Contacts :
Séverine Batier: 06 72 40 76 66
Valérie Blanchon : 06 82 49 01 52
Nathalie Nambot : 06 20 27 15 85
Pascale Nandillon :06 62 06 29 01
e-mail : [email protected]

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